Publié le 10 Mai 2025

«Je voudrais que nous renouvelions ensemble, aujourd’hui, notre plein engagement sur ce chemin, sur le chemin que l’Église universelle suit depuis des décennies sur les traces du Concile Vatican II.» Dans son premier discours comme pontife, devant tous les cardinaux, ceux qui ont voté pour lui et ceux qui ne l'ont pas fait, Léon XIV a lancé les clés de son pontificat comme le montre ce samedi Jesús Bastante, envoyé spécial à Rome, dans religiondigital.org ce samedi : un pontificat en continuité avec celui du pape François, qui aura au Concile, l'engagement pour la synodalité et les rejetés et «le dialogue courageux et confiant avec le monde contemporain» comme axes principaux. Il l'a clairement indiqué dans son discours d'ouverture, dans lequel il a appelé les cardinaux à «adhérer pleinement» aux principes de l'Évangile et de Vatican II, que «le pape François a magistralement rappelés et mis à jour dans l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium». Le texte programmatique de Bergoglio semble également être celui de Prévost. Ainsi, il a souligné comme «notes fondamentales : le retour à la primauté du Christ dans l'annonce; la conversion missionnaire de toute la communauté chrétienne; la croissance de la collégialité et de la synodalité; l'attention au sensus fidei, en particulier dans ses formes les plus distinctives et inclusives, comme la piété populaire; l'attention aimante aux faibles et aux exclus; le dialogue courageux et confiant avec le monde contemporain dans ses différentes composantes et réalités.»

 

«Ce sont les principes de l'Évangile qui ont toujours animé et inspiré la vie et l'œuvre de la Famille de Dieu», a ajouté Léon XIV, qui, s'engageant sur cette voie, a expliqué les raisons du choix de son nom : «Me sentant appelé à poursuivre sur cette voie, j'ai pensé à prendre le nom de Léon XIV. Il y a plusieurs raisons, mais la principale est que le pape Léon XIII, avec l' encyclique historique Rerum Novarum, a abordé la question sociale dans le contexte de la première grande révolution industrielle et qu'aujourd'hui l'Église offre à tous son héritage de doctrine sociale pour répondre à une autre révolution industrielle et aux développements de l'intelligence artificielle, qui posent de nouveaux défis pour la défense de la dignité humaine, de la justice et du travail.» Clair et retentissant. Comme le pape François, Prévost a aussi voulu conclure en faisant sien le vœu de Paul VI : «Qu'une grande flamme de foi et d'amour passe sur le monde entier, illuminant tous les hommes de bonne volonté, ouvrant la voie à une collaboration mutuelle et attirant vers l'humanité l'abondance de la bienveillance divine, la puissance même de Dieu, sans le secours de qui rien ne vaut rien et rien n'est saint.» Un souhait nécessaire pour celui qui, comme il l'a admis devant les cardinaux, a décidé «d'accepter un joug qui dépasse clairement non seulement mes forces, mais celles de tout autre». Et de le faire avec de l'aide : «Je sais que je peux toujours, toujours compter sur votre aide, l'aide du Seigneur, et, par sa grâce et sa Providence, sur la proximité de vous et de tant de frères et sœurs à travers le monde qui croient en Dieu, aiment l'Église et soutiennent le Vicaire du Christ par la prière et les bonnes œuvres.» Et le compte X de la secrétairerie d’État  a également publié ce samedi la première illustration des armoiries de Léon XIV. On y découvre sa devise : In illo uno unum – soit En celui qui est un, soyons un. Cette maxime, inspirée de saint Augustin, rappelle l’importance de l’unité de l’Église aux yeux du pape (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-leon-xiv/question-sociale-justice-intelligence-artificielle-leon-xiv-explique-son-choix-de-nom-de-pape-ea0e4db6-2d98-11f0-a098-f31d02249152).

 

Dans le discours public (car il y avait une autre partie, privée, dans laquelle le Collège des cardinaux a examiné certaines des propositions pour l'avenir de l'Église qui ont été débattues lors du pré-conclave), Léon XIV a voulu exprimer sa gratitude pour le travail, et demander «une salve d'applaudissements, au moins une, sinon plus» pour le doyen Re et le camerlingue Farrell «pour le rôle précieux et difficile qu'ils ont joué pendant la période du siège vacant et la convocation du conclave». Et, comme c'est devenu une habitude pour ce pontife, «je voudrais que nous contemplions ensemble le décès du regretté Saint-Père François et le conclave comme un événement pascal, une étape du long exode à travers lequel le Seigneur continue de nous guider vers la plénitude de la vie». «Dans cette perspective, nous confions au « Père des miséricordes et Dieu de toute consolation » (2 Co 1, 3) l'âme du défunt Pontife et aussi l'avenir de l'Église», a-t-il conclu, soulignant le «style de dévouement total au service et de sobre essentialité de vie, d'abandon à Dieu pendant le temps de la mission et de confiance sereine au moment du retour à la Maison du Père». «Prenons possession de ce précieux héritage et reprenons le chemin, animés par la même espérance qui nous vient de la foi», a-t-il souligné.

 

Et Jésus Bastante nous montre aussi dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Primera-XIV-Santuario-Consejo-Genazzano_0_2778022186.html) la première grande surprise de ce pontificat. En début d'après-midi, le pape Léon XIV a quitté le Vatican. Leur destin ? Le sanctuaire de Notre-Dame du Bon Conseil, à Genazzano, à quelques kilomètres de Rome, sanctuaire marial géré par son ordre, les Augustins, que Prevost visitait fréquemment en raison de sa dévotion à la Vierge. Le pape est arrivé sur le siège passager d'une camionnette Volkswagen noire, a détaché sa ceinture de sécurité, a ouvert la porte et a salué les fidèles rassemblés sur la petite place. Il a serré dans ses bras un frère augustin et a béni plusieurs enfants. Toujours souriant et calme, il se dirigea vers les marches du temple et là, il salua à nouveau les fidèles, avant d'entrer dans le sanctuaire pour prier et déposer un bouquet de fleurs devant l'image du Bon Conseil.

 

Enfin, le pape Léon XIV n'a pas couvert les présumés abus sexuels, comme l'ont dénoncé certaines voix comme l'organisation SNAP (Réseau des survivants des abus commis par des prêtres), a déclaré ce vendredi l'évêque de Chiclayo, Edinson Farfán, successeur de Robert Prevost dans ce diocèse. «Tous les médias ont tenté de discréditer le cardinal pour son inaction. C'est un mensonge. Il a écouté, il a respecté le processus, et ce processus est toujours en cours», a déclaré Farfán lors d'une conférence de presse à Chiclayo, dans le nord du Pérou. Le successeur de Prévost, qui a occupé ce poste de 2015 à 2023, a répondu fermement lorsque les journalistes l'ont interrogé sur l'accusation de SNAP, qui compile les cas d'abus sexuels commis par des prêtres et soutient les victimes, qui accuse Léon XIV d'avoir dissimulé des cas d'abus durant cette période (https://www.religiondigital.org/america/obispo-Chiclayo-desmiente-acusaciones-Prevost_0_2778022175.html).

 

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Publié le 9 Mai 2025

francetvinfo.fr nous (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-leon-xiv/direct-election-de-leon-xiv-le-nouveau-pape-celebre-sa-premiere-messe-au-vatican-en-tant-que-souverain-pontife_7236708.html) montre ce vendredi que l'Américain Robert Francis Prevost est devenu jeudi le premier pape américain de l'histoire sous le nom de Léon XIV. À 69 ans, ce pasteur augustinien féru d'histoire chrétienne et de mathématiques a célébré, ce vendredi 9 mai à 11 heures, une messe privée avec les cardinaux dans la chapelle Sixtine, au cours de laquelle il a prononcé sa première homélie en tant que pape. Le nouveau pape Léon XIV déplore le recul de la foi au profit "d'autres certitudes comme la technologie, l'argent, le succès, le pouvoir, le plaisir", lors de sa première messe en tant que chef de l'Eglise catholique, dans la chapelle Sixtine au Vatican. "C'est précisément pour cette raison que la mission est urgente en ces lieux, car le manque de foi entraîne souvent des drames", vient-il de déclarer devant les cardinaux dans son homélie prononcée en italien. Il avait commencé sa messe en anglais. Le premier pape américain de l'histoire a également déploré "les contextes où Jésus, bien qu'apprécié en tant qu'homme, est réduit à une sorte de leader charismatique ou de surhomme""Et cela non seulement chez les non-croyants, mais aussi chez nombre de baptisés qui finissent ainsi par vivre, à ce niveau, dans un athéisme de fait", a-t-il insisté.

 

Dans sa première homélie, le pape Léon XIV s'est engagé à être le "fidèle administrateur" de l'Église catholique afin qu'elle soit le "phare qui éclaire les nuits du monde". Le souverain pontife, qui a de nouveau marqué son humilité lors de sa première messe, a estimé que la "mission est urgente" de lutter contre "la perte du sens de la vie", "l'oubli de la miséricorde", "la violation de la dignité de la personne sous ses formes les plus dramatiques". "Aujourd’hui encore, nombreux sont les contextes où la foi chrétienne est considérée comme absurde, réservée aux personnes faibles et peu intelligentes; des contextes où on lui préfère d’autres certitudes, comme la technologie, l’argent, le succès, le pouvoir, le plaisir", a-t-il dit(https://www.france24.com/fr/europe/20250508-en-direct-fum%C3%A9e-blanche-vatican-nouveau-pape-a-%C3%A9t%C3%A9-%C3%A9lu).

 

L’archevêque d’Alger raconte au Figaro pourquoi le collège des cardinaux a choisi aussi rapidement le cardinal Robert Francis Prevost comme successeur du pape François. "En politique, il y a toujours un gagnant et un perdant. Ce n’est pas le cas ici. Tout le monde est heureux. Il a eu un score magistral et tout le monde est derrière lui." "Cela aurait même pu se terminer plus tôt", souligne-t-il. "Moi-même étant religieux, je vois bien, dans le cursus du cardinal Prevost, que c’était le bon soldat", affirme le cardinal. "C’est un homme qui sait décider, mais en travaillant en équipe", ajoute-t-il. Léon XIV est un pape "doux" et "déterminé", a affirmé vendredi le cardinal français François-Xavier Bustillo en estimant qu'"il va apporter du bon pour la société". "C'est magnifique d'avoir un nouveau pape", qui "va apporter de la nouveauté à l'Église. On va commencer une nouvelle aventure, une nouvelle étape", a déclaré à l'AFP l'évêque d'Ajaccio au lendemain de l'élection de Robert Francis Prevost, 69 ans. "Il est doux et déterminé" et "c'est quelque chose de très positif", a-t-il ajouté, rappelant que "François avait sa personnalité, très typée" (https://www.france24.com/fr/europe/20250508-en-direct-fum%C3%A9e-blanche-vatican-nouveau-pape-a-%C3%A9t%C3%A9-%C3%A9lu).

 

Cependant,  SNAP et Bishop Accountability, des ONG spécialisées dans la défense des victimes d’agressions sexuelles commises par des membres du clergé catholique jugent mitigé le bilan de Léon XIV avant son élection sur ce dossier, pourtant l’un des plus urgents auxquels il est confronté, rapporte l’AFP. En tant que chef de l’ordre des Augustins dans le monde entier, puis en tant qu’évêque du diocèse péruvien de Chiclayo entre 2015 et 2023, «il n’a publié aucun nom» de coupables, a dénoncé Anne Barrett Doyle au nom de Bishop Accountability. Il en a été de même pendant les deux années où il a dirigé le puissant dicastère (ministère) des évêques, un département clé du Vatican qui conseillait le pape François sur les nominations d’évêques, a-t-elle ajouté. Le groupe SNAP de défense des victimes de religieux pédocriminels a pour sa part indiqué qu’à l’époque où Robert Francis Prevost était évêque de Chiclayo, trois victimes ont fait part de leurs accusations au diocèse, sans résultat. Les trois victimes se sont alors tournées vers les autorités civiles en 2022. Bishop Accountability a toutefois aussi mis en avant certaines actions positives, soulignant le rôle de Léon XIV dans la dénonciation du scandale d’agressions et de corruption contre Sodalitium Christianae Vitae (SCV), une congrégation laïque ultraconservatrice au Pérou dissoute par le pape François cette année (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-leon-xiv/direct-le-nouveau-pape-leon-xiv-celebrera-sa-premiere-messe-a-11-h-au-vatican-39d2c4fc-9c74-4df0-a919-f640d0949d42). 

 

Le Vatican a précisé tous les engagements prévus à court terme de Léon XIV. Il rencontrera ainsi samedi les cardinaux, présidera dimanche la messe Regina Caeli depuis la basilique Saint-Pierre, recevra lundi des représentants des médias et vendredi ceux du corps diplomatique, avant de tenir, le mercredi 21 mai, sa première audience générale (https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4152512-20250509-direct-election-pape-leon-xiv-souverain-pontife-va-prononcer-premiere-homelie-chapelle-sixtine). Enfin, la messe d'inauguration du pontificat de Léon XIV aura lieu le 18 mai, annonce le Vatican. De nombreuses personnalités du monde entier sont attendues pour cet événement qui se déroulera dix jours après l'élection de Robert Francis Prevost comme premier pape d'origine américaine et chef spirituel des quelque 1,4 milliard de catholiques (https://www.bfmtv.com/societe/religions/direct-pape-leon-xiv-premier-jour-de-pontificat-pour-robert-francis-prevost-une-premiere-messe-prevue-ce-matin_LN-202505090072.html).

 

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Publié le 8 Mai 2025

Deuxième jour de conclave : On a un pape

Après une première fumée noire hier, le conclave est entré dans son deuxième jour ce jeudi 8 mai 2025 au Vatican, à Rome. La place Saint-Pierre s’est à nouveau se remplie, de curieux et de journalistes, alors qu'un nouveau tour pour l'élection du nouveau pape a lieu. Fidèles et curieux ont les yeux rivés sur la cheminée de la chapelle Sixtine au Vatican. Une fumée noire s'est échappée vers midi de la cheminée de la chapelle Sixtine, signe que les deux tours de vote des cardinaux effectués dans la matinée n'ont pas permis d'élire un nouveau pape (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/mort-du-pape-francois/direct-election-du-nouveau-pape-suivez-avec-nous-le-deuxieme-jour-du-conclave-et-l-attente-de-la-fumee-blanche_7234926.html). Après le deuxième scrutin de la matinée, les cardinaux électeurs quittent la chapelle Sixtine pour retourner déjeuner à la Maison Sainte-Marthe. Ensuite, ils peuvent se reposer dans leur chambre. Certains préfèrent se retirer à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe ou se confesser. D’autres peuvent aller se promener dans une partie des jardins du Vatican qui a été close à leur usage exclusif et où ils ne peuvent croiser personne (https://www.la-croix.com/religion/direct-conclave-2025-jour-2-election-pape-vatican-vote-fumee-blanche-aujourdhui-20250508).

 

Cependant, il n’y avait toujours pas de fumée blanche dans le ciel du Vatican alors que le premier vote de l’après-midi s’est tenu à partir de 16h30 (https://www.20minutes.fr/monde/italie/4152303-20250508-direct-conclave-fumee-blanche-nouvelle-fois-noire-quatre-scrutins-possibles-jeudi).  Vers 17h, les yeux des fidèles étaient à nouveau tournés vers la chapelle Sixtine. Après deux fumées noire hier soir et ce matin, une nouvelle fumée pourrait bientôt s'échapper de la mythique cheminée (https://www.bfmtv.com/societe/religions/direct-election-du-nouveau-pape-vers-une-fumee-blanche-quatre-votes-prevus-ce-jeudi-au-conclave_LN-202505080126.html). De la fumée blanche s'est échappée à 18 h 08 de la chapelle Sixtine au Vatican, annonçant l'élection d'un nouveau pape pour succéder au pape François par les 133 cardinaux électeurs réunis en conclave depuis mercredi après-midi (https://www.france24.com/fr/europe/20250508-en-direct-fum%C3%A9e-blanche-vatican-nouveau-pape-a-%C3%A9t%C3%A9-%C3%A9lu). La foule présente sur la place Saint-Pierre célèbre l'élection du nouveau pape par de vives acclamations et applaudissements (https://www.lexpress.fr/societe/religion/fumee-blanche-au-vatican-un-nouveau-pape-a-ete-designe-3VQ6UIZVRRA3FKBHCQELGAXY7E/), tandis que les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnaient à toutes volées (https://www.france24.com/fr/europe/20250508-en-direct-fum%C3%A9e-blanche-vatican-nouveau-pape-a-%C3%A9t%C3%A9-%C3%A9lu).

 

Un peu plus d'une heure après la fumée blanche, le cardinal "protodiacre" a officialisé l'élection du cardinal américain Robert Francis Prevost qui régnera sous le nom de Léon XIV, un choix qui  montre une continuité sur le social. "Que la paix soit avec vous tous", a déclaré le 267e souverain pontife, âgé de 69 ans, devant la foule réunie pour sa première bénédiction. Le nouveau pape a lancé un "appel de paix" à "tous les peuples", avant de rendre hommage à son prédécesseur : «Nous gardons à nos oreilles la voix faible mais toujours courageuse du pape François.» (https://www.la-croix.com/religion/direct-conclave-2025-jour-2-election-pape-vatican-vote-fumee-blanche-aujourdhui-20250508), et remercié également les cardinaux qui l'ont choisi pour être "le successeur de Saint-Pierre". Le premier pape américain de l’histoire a promis promet que "le mal ne gagnera pas" (https://www.bfmtv.com/societe/religions/direct-election-du-nouveau-pape-vers-une-fumee-blanche-quatre-votes-prevus-ce-jeudi-au-conclave_LN-202505080126.html), et a également appelé à «construire des ponts» à travers «le dialogue», appelant à «aller de l’avant» «sans peur, unis, main dans la main avec Dieu et entre nous». Ce nouveau pape appelle donc à la paix, à la charité, à être proche de ceux qui souffrent (https://www.lemonde.fr/international/live/2025/05/08/en-direct-un-nouveau-pape-a-ete-elu-de-la-fumee-blanche-s-eleve-au-dessus-du-vatican_6604053_3210.html). Léon XIV a ensuite récité une prière avant de recevoir la bénédiction (https://www.nouvelobs.com/monde/20250508.OBS103695/nouveau-pape-l-americain-robert-francis-prevost-succede-a-francois-et-prend-le-nom-de-leon-xiv.html).

 

Discret et réservé, ce proche collaborateur de l'ancien pape François a la réputation au sein de la Curie, le gouvernement du Vatican, d'être un modéré capable de concilier des points de vue divergents. Robert Francis Prevost était depuis 2023 le préfet du puissant Dicastère des évêques, chargé de nommer les évêques du monde entier. Il a passé des années en tant que missionnaire au Pérou et est l'archevêque-évêque émérite de Chiclayo dans ce pays d'Amérique du Sud. Il est également président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/mort-du-pape-francois/direct-election-du-nouveau-pape-suivez-avec-nous-le-deuxieme-jour-du-conclave-et-l-attente-de-la-fumee-blanche_7234926.html). Le pape François appréciait particulièrement cet homme souvent qualifié de discret et réservé, et qui s’est immergé des années durant dans les «périphéries», ces territoires éloignés ou délaissés jusqu’ici par l’Église. Après la mort du pape François, il avait affirmé qu’il y avait «encore beaucoup à faire» au sein de l’Église. «Nous ne pouvons pas nous arrêter, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous devons voir ce que l’Esprit Saint veut pour l’Église d’aujourd’hui et de demain, parce que le monde d’aujourd’hui, dans lequel vit l’Église, n’est pas le même que le monde d’il y a dix ou vingt ans», avait-il affirmé en avril. «Le message est toujours le même […] mais le moyen d’atteindre les gens d’aujourd’hui, les jeunes, les pauvres, les politiques, est différent», avait-il estimé (https://www.nouvelobs.com/monde/20250508.OBS103695/nouveau-pape-l-americain-robert-francis-prevost-succede-a-francois-et-prend-le-nom-de-leon-xiv.html).

 

Les félicitations sont nombreuses comme celle de Donald Trump qui parle d’un «grand honneur» pour les États-Unis, Friedrich Merz pour qui le pape donne «espoir et orientation à des millions de croyants», tandis que le président colombien appelle le nouveau pape à défendre les migrants «humiliés» aux États-Unis, Volodymyr Zelensky espère que le nouveau pape soutiendra «moralement» l’Ukraine, la Pologne est prête à «renforcer les liens uniques» avec l’Église catholique sous le pape Léon XIV, déclare le président Duda (https://www.lemonde.fr/international/live/2025/05/08/en-direct-un-nouveau-pape-a-ete-elu-de-la-fumee-blanche-s-eleve-au-dessus-du-vatican_6604053_3210.html), Von der Leyen affirme que le nouveau pape "inspire le monde" par son engagement pour la paix, le roi d'Espagne affirme que l'appel à la paix de Léon XIV "inspire et encourage", Vladimir Poutine est "sûr" qu'un "dialogue constructif" se poursuivra avec le nouveau pape (https://www.bfmtv.com/societe/religions/direct-election-du-nouveau-pape-vers-une-fumee-blanche-quatre-votes-prevus-ce-jeudi-au-conclave_LN-202505080126.html), Emmanuel Macron plaide pour que "ce nouveau pontificat soit porteur de paix et d'espérance", et dans un communiqué, le président israélien a dit espérer un renforcement des liens entre son pays et le Saint-Siège après l'élection du nouveau pape Léon XIV (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/mort-du-pape-francois/direct-election-du-nouveau-pape-suivez-avec-nous-le-deuxieme-jour-du-conclave-et-l-attente-de-la-fumee-blanche_7234926.html).

 

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Publié le 7 Mai 2025

la-croix.com  nous montre que le monde entier a les yeux tournés vers le Vatican, où le conclave pour élire le chef de l’Église catholique débute ce mercredi 7 mai 2025 (https://www.la-croix.com/religion/conclave-2025-jour-1-election-pape-sixtine-vatican-vote-fumee-blanche-aujourdhui-20250507). Les cardinaux électeurs se réuniront à 16 h 30 au Palais apostolique, puis iront à la chapelle Sixtine. Une commission, présidée par le substitut pour les affaires générales de la Secrétairerie d’État du Vatican, Mgr Edgar Peña Parra, a fermé hier les principaux accès au Palais apostolique, en apposant notamment un sceau avec les mots «Conclave» et «2025». Cette procédure de scellement marque l’entrée en clausura, une clôture totale imposée par la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis. À compter d’aujourd’hui 16 h 30, les 133 cardinaux électeurs, une fois réunis dans la chapelle Sixtine et après avoir prêté serment, seront totalement coupés du monde extérieur. "Je ne pourrai plus vous parler tant que vous n'aurez pas vu la fumée blanche" : le très médiatique cardinal Dolan (États-Unis) a publié sur ses réseaux sociaux sa dernière vidéo avant d'entrer dans le conclave cet après-midi. A l'instar des 132 autres cardinaux électeurs, l'archevêque de New York ne pourra plus communiquer avec le monde extérieur après avoir prêté serment dans quelques heures, au risque d'être excommunié (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/mort-du-pape-francois/direct-succession-du-pape-francois-un-conclave-historique-s-ouvre-au-vatican_7232511.html).

 

france24.com  nous montre aussi qu’avant le conclave une  messe a débuté cet après-midi (https://www.france24.com/fr/europe/20250507-en-direct-conclave-vatican-%C3%A9lection-successeur-pape-fran%C3%A7ois), à la basilique Saint-Pierre. Lors de cette cérémonie religieuse, le doyen des cardinaux chargés d'élire le futur pape a appelé à choisir celui "dont l'Église et l'humanité ont besoin en ce tournant si difficile, complexe et tourmenté de l'Histoire". L'Italien Giovanni Battista Re a aussi plaidé lors de son homélie pour "maintenir l'unité de l'Église" lors de ce "choix d'une importance exceptionnelle" et où "toute considération personnelle doit être abandonnée".  Mais pas l’unité à n’importune quel prix selon ouest-france.fr (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/direct-le-conclave-pour-elire-le-nouveau-pape-debute-ce-mercredi-au-vatican-d22bbc63-ccc9-4f00-803b-2ad3f6f2dd58), car pour les fidèles, il faut continuer le pontificat d’ouverture initié par le pape François comme le montre Osvaldo Cortez, touriste mexicain à Rome, au journal italien La Stampa, pour qui «Le Saint-Siège est entré dans une phase de plus grande ouverture, le meilleur candidat doit poursuivre ce processus pour une Église plus moderne, plus actuelle», ou encore Claire, Américaine venue à Rome pour l'élection du pape, à La Stampa qui aimerait «qu'il (le prochain pape) ne néglige pas le chemin parcouru par François, qui a rapproché de nombreux jeunes de l'Église : il l'a rendue accessible aux nouvelles», et  Jorge Escobar, touriste péruvien à Rome, à La Stampa pou qui «Ce serait idéal d'élire quelqu'un qui ne soit ni européen, ni américain, ni latino-américain». Une logique que rejoint sur france24.com (https://www.france24.com/fr/europe/20250507-en-direct-conclave-vatican-%C3%A9lection-successeur-pape-fran%C3%A7ois) le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chavez estime que les cardinaux ne s'écarteront de la vision du défunt pape François. "Il n'y aura pas de retour en arrière", a déclaré le prélat, âgé de 82 ans – et qui ne participera donc pas au conclave –, au journal Corriere della Sera. "Ce n'est pas possible." "Quiconque sera choisi, je pense que ce sera un pape qui poursuivra l'œuvre commencée par François."

 

Vers 16h, des groupes militant pour l'ordination de femmes prêtres ont émis de la fumée rose sur une colline au-dessus de la place Saint-Pierre, symbolisant l'exclusion des femmes du conclave. Ce groupe dispose d'une liste de femmes potentiellement papabiles, dont l'ancienne présidente irlandaise Mary McAleese (https://www.france24.com/fr/europe/20250507-en-direct-conclave-vatican-%C3%A9lection-successeur-pape-fran%C3%A7ois). À 16 h 08, les cardinaux électeurs se sont rejoints à la chapelle Pauline, puis tous les cardinaux électeurs ont rejoint la chapelle Sixtine à 16h32, pour se rendre à la chapelle Sixtine, en chantant a cappella la Litanie des Saints, et à 16h46 tous les cardinaux électeurs ont rejoint la chapelle Sixtine. En entrant, la procession s’incline devant l’autel, où se trouve l’urne de vote. Ensuite, à 16h48, les cardinaux entonnent maintenant le Veni creator, un chant d’appel à l’Esprit Saint, et à partir de 16 h 52, les cardinaux prêtent serment tout à tour suivant un ordre particulier : d’abord les cardinaux évêques, puis les cardinaux prêtres, et enfin les cardinaux diacres. Enfin, tous les cardinaux électeurs ont tous prêté serment en latin, la main sur l’Évangile. Le maître des célébrations liturgiques s’est dirigé vers le micro et a prononcé l’Extra omnes, une locution latine signifiant «tous dehors». Par ces mots, Mgr Diego Ravelli a intimé à tous les non-électeurs l’ordre de quitter la chapelle Sixtine, marquant le démarrage «officiel» du conclave (https://www.la-croix.com/religion/conclave-2025-jour-1-election-pape-sixtine-vatican-vote-fumee-blanche-aujourdhui-20250507). Les portes de la chapelle Sixtine se sont fermées et les cardinaux électeurs procèdent au premier vote (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/direct-le-conclave-pour-elire-le-nouveau-pape-debute-ce-mercredi-au-vatican-d22bbc63-ccc9-4f00-803b-2ad3f6f2dd58). Contrairement à ce que l’on peut voir dans le film Conclave, les cardinaux parlent peu entre eux dans la chapelle Sixtine. Les échanges se font plutôt à table et dans les couloirs de la Maison Sainte-Marthe, où les cardinaux vivent coupés du monde puisqu’ils ont dû laisser leur téléphone portable (https://www.la-croix.com/religion/conclave-2025-jour-1-election-pape-sixtine-vatican-vote-fumee-blanche-aujourdhui-20250507).

 

Curieux, touristes, romains… Des milliers de personnes de tous âges ont attendues sur la place Saint-Pierre, essayèrent de voir la cheminée. Certains sont même perchés sur les terrasses ou aux balcons. Finalement, alors que tous les yeux sont braqués sur la cheminée de la chapelle Sixtine, une fumée noire vient de s’en échapper. Ce signe indique qu’en ce premier jour de conclave, les cardinaux n’ont pas encore élu le successeur du pape François. D’autres scrutins vont être organisés dans les prochains jours, jusqu’à ce qu’un nom recueille plus de deux tiers des suffrages (https://www.la-croix.com/religion/conclave-2025-jour-1-election-pape-sixtine-vatican-vote-fumee-blanche-aujourdhui-20250507).

 

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Publié le 6 Mai 2025

Jesús Bastante nous montre ce mardi 6 mai 2025 dans religiondigital.org que le pré-conclave est terminé, le vrai jeu commence. Les cardinaux se sont réunis ce matin pour la dernière fois avant d'entrer dans la Maison Sainte-Marthe, où ils seront hébergés jusqu'à la conclusion de l'élection papale. Et le mot de la fin de tous, électeurs et non-électeurs, a été de publier une déclaration commune appelant à «un cessez-le-feu permanent» en Ukraine et au Moyen-Orient. «Nous, cardinaux de la Sainte Église romaine, réunis en Congrégation générale avant le début du Conclave, constatons avec regret qu'aucun progrès n'a été réalisé en faveur de la promotion des processus de paix en Ukraine, au Moyen-Orient et dans de nombreuses autres régions du monde, mais que les attaques, en particulier contre la population civile, se sont intensifiées», peut-on lire dans le bref communiqué.

 

Dans ce document, les membres du Collège des cardinaux «lancent un appel sincère à toutes les parties concernées pour qu'elles parviennent au plus vite à un cessez-le-feu permanent et négocient, sans conditions préalables et sans plus tarder, la paix tant souhaitée par les peuples touchés et par le monde entier». «Nous invitons tous les fidèles à intensifier leur supplication au Seigneur pour une paix juste et durable», conclut la déclaration finale des cardinaux avant la messe pontificale Pro Eligendo et le conclave. Parallèlement à cet appel, les 170 cardinaux présents (130 électeurs) ont fait 26 interventions, dans lesquelles ils ont parlé des abus, de l'économie, de la synodalité, de la lutte pour la paix, de la sauvegarde de la création et du dialogue œcuménique. Ils ont également confirmé leur «communion ecclésiale» avec le prochain pape. «Un pape qui peut être un pontife, un bâtisseur de ponts, en ce sens, et un pasteur, un enseignant d'humanité, le visage d'une Église samaritaine, en temps de guerre, de violence et de profonde polarisation.» Parallèlement, davantage de réunions du Collège des cardinaux ont été demandées, afin de mieux comprendre les martyrs et les conflits qui affecteront la liberté religieuse dans le futur.

 

Un conclave dans lequel, comme l'a déclaré au Corriere l'archevêque d'Alger, Jean-Paul Vesco, «il y a au moins six cardinaux avec des profils papaux». «Maintenant, nous avons besoin d’un père», a-t-il déclaré. «Il y a beaucoup de gens, le choix est assez ouvert. Il y a des candidats naturels, pour ainsi dire, ceux déjà connus pour leur rôle et leur personnalité. Et puis il y a ceux qui interviennent et vous font réfléchir – c'est un mot fort. Mais personne ne va “écraser” les autres, quelqu'un que l'on pourrait croire : ce sera lui. Cependant, cela arrivera», a-t-il insisté. «Nous avons besoin d'un pasteur, d'un témoin, d'un père. Aux funérailles de François, c'est ce que les fidèles nous demandaient : donnez-nous un père», a-t-il conclu. De son côté, le cardinal Njue, l'autre cardinal, ainsi que Cañizares, qui ne participera pas au conclave, a fait des déclarations à un journal local, dans lesquelles il a affirmé : «Je ne suis pas malade, je n'ai pas été invité.» Le seul cardinal vivant du Kenya avait fait l'objet d'une controverse concernant sa date de naissance, qui avait été modifiée de 1944 à 1946, ce qui le maintiendrait en dessous du seuil des 80 ans. En tout cas, il affirme ne pas avoir été «invité». Ce que le porte-parole Matteo Bruni a catégoriquement nié : «Il a été invité par l'intermédiaire de la nonciature, et il a répondu négativement.»

 

Hier, les membres de l'organisme de protection de l'enfance du Vatican ont appelé les cardinaux à faire de la protection une priorité, quel que soit leur statut ou leur réputation, alors qu'ils élisent le nouveau pape au milieu d'un scandale impliquant la présence aux réunions pré-conclave d'un cardinal accusé et puni par le pape François pour abus (https://cruxnow.com/vatican/2025/05/vatican-anti-abuse-body-urges-cardinals-to-make-safeguarding-a-priority).

 

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Publié le 5 Mai 2025

religiondigital.org nous montre ce lundi qu’en attendant le début du Conclave, prévu mercredi à 16h30 dans la chapelle Sixtine, plusieurs cardinaux ont célébré la messe ce dimanche dans les paroisses romaines dont ils ont la charge. Un moment de réflexion et de prière partagé avec les fidèles de la Ville éternelle, à quelques jours du début du vote pour élire le 267e Pape.

 

Le cardinal Jean Marc Aveline, archevêque de Marseille, a présidé la célébration à Santa Maria ai Monti. Toujours engagé dans le dialogue interreligieux et proche des migrants, Aveline a rappelé l'importance de la charité chrétienne dans son homélie : «Seul l'amour est digne de la foi. N’ayons pas peur de la vérité, de ceux qui sont différents de nous, car chaque homme et chaque femme est un frère et une sœur. N’ayons pas peur de nous engager à annoncer l’Évangile par l’amour et le respect des plus faibles, de la naissance à la mort». Aveline, soit dit en passant, qui a récupéré le sac qui lui avait été volé à son arrivée à Rome. Un «miracle», ont déclaré ses paroissiens. Le cardinal Joseph Tobin, archevêque de Newark, est arrivé en métro à la paroisse Santa Maria delle Grazie, tandis que le cardinal François Xavier Bustillo, évêque d'Ajaccio, a célébré la messe à l'église Santa Maria Immacolata di Lourdes, dans le quartier de Boccea, en soulignant : «Dieu ne nous demande pas de stratégies, mais plutôt que nous l'écoutions.» Le cardinal Timothy Dolan de New York a célébré la messe à la paroisse Notre-Dame de Guadalupe à Monte Mario. À la fin de la célébration, interrogé sur l'image virale montrant Donald Trump déguisé en pape, il a commenté ironiquement : «Eh bien, comme disent les Italiens, il s'est ridiculisé.»

 

D'autres cardinaux ont également célébré dans leurs paroisses romaines respectives : Gerard Ludwig Müller à Sant'Agnese in Agone, Frudolin Ambongo Besungu à San Gabriele Arcangelo, José Cobo à Montserrat,  Cristóbal López Romero à San Leone, Peter Erdo à Santa Francesca Romana et Adalberto Martínez Glores, archevêque métropolitain d'Asunción, à San Giovanni a Porta Latina. Le cardinal Matteo Zuppi est pour sa part rentré ce matin à Bologne après son séjour à Rome. Au siège de l'archevêché, Via Altabella, il a tenu plusieurs réunions privées, probablement avec ses plus proches collaborateurs. Pour le moment, aucun engagement public ni célébration religieuse n'est prévu, même si des surprises sont possibles. Le séjour à Bologne devrait être bref : Zuppi devrait rentrer à Rome en fin d'après-midi ou en soirée pour participer aux Congrégations lundi. Tagle, Parolin ou Pizzaballa ne célébraient pas non plus dans leurs paroisses romaines. Aucune réunion n'a eu lieu hier, mais les cardinaux se réuniront aujourd'hui pour un double rendez-vous : à 9h et 17h. Une séance supplémentaire est prévue mardi matin. Selon certains cardinaux, au sortir des Congrégations, «il faut plus de temps pour prier ensemble» et élaborer un consensus sur le successeur du pape François. Il n'est toutefois pas exclu que le nom du nouveau pontife puisse émerger entre jeudi et vendredi.

 

Et religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/juventud/Jovenes-catolicos-cardenales-Queremos-Iglesia_0_2775922386.html) nous montre qu’à l'occasion du conclave qui débutera mercredi 7 mai pour élire un nouveau pape, des jeunes catholiques du monde entier ont publié une lettre ouverte adressée aux cardinaux. Ils y appellent à une Église qui tire les leçons des erreurs du passé et qui se dirige vers un avenir plus inclusif et connecté à la réalité de la jeunesse. Coordonnée par Kamino, l'organisation de pastorale des jeunes de l'Église en Flandre (Belgique), et rédigée par sa directrice Sofi Van Ussel, la lettre souligne l'importance pour le nouveau pape d'écouter les jeunes et de poursuivre le chemin initié par le pape François, mais en prenant des mesures plus décisives vers une Église ouverte à tous, sans distinction de sexe, d'orientation sexuelle ou de statut social. La lettre a été signée par des jeunes du monde entier et bénéficie du soutien du célèbre prêtre et DJ portugais, le père Guilherme, et de la missionnaire numérique Sœur Xiskya Valladares, connue sous le nom de «nonne TikTok».

 

Enfin, religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/cardenales-Papa-presente-comunion-igualdad-mundo-fragmentado-guerra_0_2776522336.html) nous montre que les 133 cardinaux qui éliront le pape sont déjà à Rome et ont prêté serment avant le conclave. Les travaux de la Chapelle Sixtine sont déjà terminés et les rideaux rouges sont même visibles sur le balcon central de la Loggia, d'où le nouveau pontife sortira pour saluer le pape. Ce lundi, alors que les cardinaux (179 présents, dont 132 électeurs) décidaient de tenir deux congrégations générales, ils continuèrent à approfondir les caractéristiques du nouveau successeur de Pierre : «Un Pape présent et accessible, porte d'entrée vers la communion et l'égalité dans un monde où l'ordre mondial est en crise.» "Un pasteur proche des gens", ont-ils ajouté lors d'une rencontre où les moins de 80 ans ont pris la tête, même si certains ont continué à parler du droit canonique, du rôle des prêtres et de la nature missionnaire de l'Église.

 

Il y a eu 26 interventions, dans lesquelles a également été souligné le rôle de Caritas dans la défense des pauvres, et dans lesquelles les cardinaux continuent d'être surpris par la présence de nombreux journalistes (la course continue sur toute la place, même - comme cela s'est produit cet après-midi avec le cardinal David - au-delà de la Via della Conciliazione), et par la signification que l'Évangile a pour le monde d'aujourd'hui. "Un appel à la responsabilité", a déclaré le porte-parole Matteo Bruni. Certains cardinaux ont rappelé la prière du pape pendant le Covid, comme «une porte ouverte à l'espérance au milieu du danger», et encore plus aujourd'hui où, comme cela a été discuté dans les congrégations, il y a une bataille pour la transmission de la foi et «une guerre dans un monde fragmenté». En outre, «on s’inquiète des divisions au sein de l’Église», des vocations, de la famille et de l’éducation des enfants. En outre, il a été fait référence à plusieurs documents du Concile, en particulier Verbum Dei, sur le sacrement de la Parole et de l’Eucharistie. A cet égard, il a été souligné que «dans l’Eucharistie, il ne faut pas oublier qu’elle est aussi le sacrement du Christ pour les pauvres».

 

Et Cet après-midi, une nouvelle congrégation, en présence de 170 cardinaux, dont 132 électeurs. «Il y a un engagement et une responsabilité de la part de tous les cardinaux pour soutenir le nouveau pape.» Qui que ce soit. La onzième congrégation générale, l'avant-dernière avant la messe Pro Eligendo Pontifice, a permis de faire comprendre à une vingtaine de cardinaux que le successeur du pape François sera le successeur de tous. Une évidence, qui ne semble pas toujours être ainsi, compte tenu de ce que l’on peut voir. L’un des thèmes clés était la migration, tant au sein de l’Église que dans la société. «On a parlé de migration au sein de l'Église, des immigrants comme don, mais aussi de la demande de soutenir les immigrants dans la foi pendant leur migration», a souligné Bruni. Il a également été question du «problème des guerres sur certains continents», selon les cardinaux qui sont intervenus. On a parlé, à nouveau, du Synode «et de l’ecclésiologie de communion» parmi les membres de l’Église. Également pour ce conclave (https://www.religiondigital.org/vaticano/undecima-congregacion-sostener-papa-cardenales-dialogo-puentes_0_2776522352.html).

 

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Publié le 3 Mai 2025

Jesús Bastante, envoyé spécial à Rome, nous montre sur religiondigital.org ce samedi «Que le prochain Pape soit prophétique, que l’Église ne reste pas au Cénacle.» Les cardinaux réunis autour de la 9e congrégation (177, dont 126 électeurs) ont eu pendant trois heures et demie, a eu un riche échange d'interventions, jusqu'à 26, dans lesquelles ont été abordées "la communion de l'Eglise et la fraternité dans le monde", et plusieurs d’entre eux ont rappelé "avec gratitude le Pape" en citant Evangelii Gaudium, parlé de collaboration et de solidarité entre les Églises, de la relation entre la curie et le pape, du service de l’Église et du pontife «en faveur de la paix», et également d'éducation, ils ont aussi dévoilé pour la première fois, le profil de celui qui succédera au pape François. Un pape inspiré et prophétique, pour une Église ouverte sur l’extérieur, qui «ne reste pas fermée, mais sort et apporte la lumière à un monde qui a désespérément besoin d'espérance», a expliqué Matteo Bruni engagée pour la paix et le dialogue interreligieux.

 

Certains thèmes des jours précédents ont été revisités, tels que la synodalité et la collégialité, le regard sur le monde et la soif et l’intérêt avec lesquels le monde regarde l’Église. "Une Église qui vit dans le monde, mais pas dans le monde lui-même, au risque de devenir insignifiante", a rappelé le porte-parole du Saint-Siège, qui a insisté sur la nécessité du dialogue œcuménique. Concrètement, les cardinaux qui accompagneront Marx dans ses travaux au conclave ont été tirés au sort : Prévost et Semeraro. Il n'y aura pas de congrégation ce dimanche, mais deux séances auront lieu lundi : une à 9h et l'autre à 17h. Ce samedi, après la messe présidée par Artime, quelques cardinaux participeront au Rosaire qui sera célébré le soir même. Dimanche, les cardinaux présideront la messe dans leurs paroisses. Concernant l'hébergement, les travaux continuent à Sainte Marthe. Les cardinaux électeurs arriveront à la résidence à partir de mardi après-midi jusqu'à avant la messe Pro Eligendo Pontifice. Bruni n'a pas su quoi dire, au-delà d'un sourire, en réponse à la farce de Donald Trump, qui a publié sur sa plateforme de médias sociaux une photo de lui-même prêtant serment comme pape.

 

Parmi les rares qui continuent à répondre à la presse (le contrôle policier serré est devenu, au fil des jours, presque un tacle pour certains reporters, disons, insistants), se trouve Bustillo, originaire de Pampelune, cardinal d'Ajaccio, qui a admis que parmi les cardinaux «il y a des différences et des divergences, mais cela ne signifie pas qu'il y ait division au sein du Collège des cardinaux». «Nous ne sommes pas des clones, nous ne sommes pas des photocopies, nous sommes libres. Les différends se résoudront avec maturité, car le Pape est le Pape de tous les catholiques», a souligné le Corse. Pizzaballa ou Gugerotti sont sortis sous les acclamations de la foule, tandis que les Chiliens ou les Argentins l'ont fait plus calmement. Au centre de la place, Schönborn et Rosa Chávez, qui s'arrêtaient pour discuter avec les gens en attendant deux religieuses avec lesquelles ils allaient déjeuner. L'un des outsiders, le cardinal Goh de Singapour, a exprimé des doutes sur la durée du conclave : «Nous ne savons pas ; nous attendons que le Seigneur nous montre la voie.» Bien qu'il ait reconnu «ce que François a fait», l'Asiatique a voulu prendre ses distances : «Aucun pape n'est parfait, personne ne peut tout faire.» «Nous trouverons la bonne personne pour succéder à saint Pierre», a conclu Goh.

 

Jesús Bastante, envoyé spécial à Rome, nous montre dans son article du vendredi 2 mai 2025 dans religiondigital.org  (https://www.religiondigital.org/vaticano/Reunion-Burke-conservadores-candidatos-Parolin-Erdo-legado-francisco_0_2775622420.html) que l’ultra-sommet a lieu au domicile du cardinal Burke comme le rapporte La Stampa et confirmé par RD. Malgré les intrigues, la vérité est que le groupe ultra-conservateur (dont le cardinal Rouco Varela semble s'être retiré, étant rentré à Rome pour le moment et non attendu à l'église de Montserrat, où il réside lorsqu'il se rend dans la Ville éternelle) commence à prendre conscience de la difficulté d'imposer un candidat purement traditionnel qui renverserait les réformes entreprises par le pontificat du pape François. L’héritage de Bergoglio, au moins en termes de synodalité, de priorité aux pauvres et aux exclus, et de dialogue avec les lointains, se poursuivra. Malgré cela, et s'étant convaincus que ce n'est pas le moment pour un «anti-Bergoglio» sur le trône pontifical, les dirigeants du secteur ultra-conservateur (Burke, Sarah, Müller, Zen, Stella...) pourraient tenter de rallier leurs voix autour du candidat qui, à ce jour, pourrait recueillir le plus de consensus avant d'entrer dans la Chapelle Sixtine, et qui n'est autre que Pietro Parolin.

 

Selon les sources de RD, le Secrétaire d'État pourrait arriver au Conclave avec environ 45 voix. Selon nos sources, le Secrétaire d'État pourrait arriver au Conclave avec environ 45 voix, soit 15 de plus que le candidat ayant obtenu le plus de voix lors de la première élection en 2013, Monseigneur Scola (Bergoglio était en hausse après le premier décompte avec 26). Ce n'est pas un montant suffisant, mais très significatif, surtout si un candidat du secteur qui soutient l'approfondissement du renouveau entrepris par le pape François n'émerge pas d'emblée. C'est là qu'interviendrait le groupe ultra-conservateur, qui pourrait recueillir une dizaine de voix (il y a plus de personnes de plus de 80 ans dans ce secteur que celles qui entreront dans la chapelle Sixtine) à la condition (non écrite, puisque ce type de pacte est expressément interdit par le règlement du conclave) d'élire Peter Ërdo comme secrétaire d'Etat. Depuis la maison de Burke, des messages en ligne seraient envoyés aux cardinaux, mais aussi aux médias, suivant les critères exposés sur le site d'Edward Pentin (https://collegeofcardinalsreport.com/), comme un feu de circulation, sur leur rôle dans la défense de la doctrine : ordination de femmes diacres, bénédiction des couples homosexuels, célibat facultatif, messes en latin, l'accord Vatican-Chine ou le projet d'une Église «synodale».

 

Jesús Bastante, envoyé spécial à Rome, nous montre enfin dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Barbarin-Parolin-autoridad-Secretario-Papa-chomali-vesco-becciu-cipriani-preconclave_0_2775922381.html) que la candidature de Parolin semble fondre comme neige au soleil. Le cardinal Philippe Barbarin (72 ans) affronte l'élection du successeur du pape François loin des projecteurs médiatiques pense que ce ne sera pas le cardinal Parolin,  car «Son mandat de secrétaire d'État n'a pas donné les résultats escomptés», a-t-il souligné dans un entretien à Paris Match. «Je pense que Parolin, bien que compéte ent, n'a pas l'autorité attendue d'un secrétaire d'État, et encore moins d'un pape», souligne-t-il. Même si Parolin entrera au conclave avec un nombre considérable de voix (il pourrait atteindre 45, avec ou sans le soutien du secteur ultraconservateur), la vérité est que beaucoup ne le voient pas comme un candidat avec de réelles chances. «Je ne saurais pas comment mener le processus pour maintenir l'héritage de Bergoglio», a déclaré à RD un haut responsable religieux présent aux congrégations générales. «Ce n'est pas un pasteur, il n'a aucune expérience, et ce serait un retour à la Curie, ce que désirent les Italiens», souligne un autre. «Nous avons besoin d'un pape qui soit enthousiaste, pas de quelqu'un qui pense l'avoir mérité», note un autre, quelque peu sarcastiquement, en référence claire à Parolin et aux curiaux.  En attendant, ce samedi, les cardinaux réintègreront la salle Paul VI. Ils sont de moins en moins nombreux à le faire dans la rue, en cherchant (ou en acceptant) le contact avec les journalistes. L'un d'eux, le cardinal Pizzaballa, apparaît dans tous les sondages mais son âge et sa position de pasteur en Terre Sainte pourraient le disqualifier (il sert, disent certains, à fragmenter le vote italien). Norberto Rivera ou Brenes sont entrés en voiture.

 

Plus tôt, le long de la Via della Conciliacione, le cardinal Chomalí est apparu habillé en coureur, parcourant quelques kilomètres avant le lever du fort soleil romain. «Je me prépare tôt pour les réunions. Un esprit sain dans un corps sain», nous dit-il. Les Espagnols se préparent également, même si cette fois-ci ils ne sont pas entrés dans les congrégations par la porte d'entrée, mais ils commencent à se déplacer autour du noyau hispanique. Il sera intéressant de voir quelles mesures seront prises aujourd'hui, surtout après l'homélie du cardinal Artime pour les Novendales. Le cardinal Vesco d'Alger, l'une des figures «cachées» dans certains articles de presse, apparaît calme, s'arrête pour parler aux journalistes et délivre un message retentissant de continuité. «François était comme le père des fils prodigues; il leur ouvrait ses bras et son cœur», a expliqué le cardinal français, qui a souligné l'héritage de joie et de vertus du défunt pape. «C’est ce que nous attendons du Saint-Père, c’est ce que nous attendons de toute l’Église», s’est-il exclamé. De même, l'Argentin Bokalic a noté que «l'espoir est que nous ayons un pape comme Bergoglio». À côté de lui, Filoni hocha la tête. Pendant ce temps, le scandale continue : malgré les sanctions, Becciu et Cipriani continuent de fréquenter et de participer aux congrégations générales, qui continueront aujourd'hui à aborder les abus et la synodalité. Il est temps de commencer à parler de styles et, à partir du style, de définir des noms qui, au-delà de Parolin et Tagle, peuvent véritablement offrir un modèle de continuité affective et efficace avec le pape François.

 

Enfin, lors de la huitième messe des novemdiales en suffrage du Papesœur Mary T. Barron, supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame des Apôtres et présidente de l'Union Internationale des Supérieures Générales (Uisg), a pris la parole pour remercier le pape François d’avoir accueilli et valorisé les femmes consacrées en les rendant actives dans le cheminement synodal et le père Mario Zanotti, secrétaire de l'Union des supérieurs généraux,  un pape proche, à l’écoute «secouant» les «certitudes avec des paroles fortes», appelant à la cohérence avec les Saintes Écritures et avec le charisme des familles religieuses, indiquant son engagement envers la «pauvreté» comme signe commun, «un signe prophétique opposé au pouvoir et à l’argent», le cardinal Ángel Fernández Artime a invité à transformer l'enthousiasme des apôtres, auxquels Jésus ressuscité est apparu, en un «programme de vie» enraciné dans l'amour envers le pape François. Leur «étonnement», qui contrastait avec «l'égarement» et le «découragement», devient un exemple pour ceux qui, aujourd'hui, ont un «grand besoin de rencontrer le Seigneur» (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-05/huitieme-messe-novemdiales-pape-francois-messe-saint-pierre.html).

 

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Publié le 2 Mai 2025

Jesús Bastante, envoyé spécial à Rome, nous montre ce vendredi 2 mai 2025 sur religiondigital.org que des files d'attente commencent à se former au début de la Via della Concilliazione. Des groupes d'ouvriers, portant une grande croix, parcourent les derniers mètres avant de franchir la Porte Sainte du Jubilé. Les yeux fixés sur l'imposant dôme conçu par Michel-Ange. À gauche de la colonnade du Bernin, une nuée de journalistes (moins nombreux que les jours précédents) attend l'arrivée des cardinaux pour la congrégation générale, qui a repris aujourd'hui après la pause du 1er mai.

 

L'un des «prophètes» de ce conclave, Timothy Radcliffe, nous accueille depuis la fenêtre de la voiture (il est copilote d'une Tesla). Le doyen du Collège des cardinaux, Re, à 91 ans, continue de diriger les siens. D'autres, comme Sarah ou Ambongo, entrent à pied, sans vouloir faire de déclarations. Celui qui s'arrête est Rueda Aparicio, qui appelle à la paix dans sa Colombie bien-aimée, qui «a besoin de guérir, de se réconcilier et de marcher ensemble». Durant ces jours, toutes les paroisses du pays célébreront des messes pour la paix. Comme lors du conclave, le «virus de la polarisation» affecte également l’Église de Rueda. On demande de ne pas tomber dans le piège de la violence verbale. Ils ne peuvent pas continuer à considérer que ceux qui pensent différemment constituent l'opposition; cela crée et détruit la démocratie. Le cardinal chilien Fernando Chomali salue les journalistes et entre presque en courant. Plus calmement, mais aussi sans vouloir rien dire, le Vénézuélien Porras. On rencontre Schönbonrn qui se promène un peu tard le long de Borgo Pio. Il n’est pas pressé et il a l’air confiant. «Tout se passe très bien», nous dit-il. Le cardinal de Madrid, José Cobo, récemment arrivé de Madrid, apparaît également. Aujourd'hui, il y aura deux cardinaux madrilènes dans l'hémicycle, puisque Rouco Varela, qui s'est exprimé il y a quelques jours (dans le sens des plus conservateurs, en insistant sur la «ligne Parolin» et l'ordre), est resté à Madrid.

 

«Nous sommes en train de franchir les dernières étapes », explique Cobo, et on se demande s'il fait référence au voyage vers la salle Paul VI ou au pré-conclave. Et après la pause provoquée par la fête du 1er mai, les nombreuses réunions qui ont eu lieu hier dans la Ville éternelle laissent penser que les cardinaux vont appuyer sur l'accélérateur et qu'aujourd'hui, enfin, les discussions vont commencer sur les modèles et les personnes. Parolin reste le candidat favori (certains disent qu'il pourrait avoir environ 45 voix en jeu, y compris une partie du secteur conservateur, qui cherche à former un ticket avec Erdo comme secrétaire d'État), mais il semble aussi dépassé, et l'élan du regretté pape François pourrait donner des ailes à d'autres candidats (Tagle et surtout Zuppi), si l'option que tout le monde désigne comme la plus claire échoue. Si le style est établi, d’autres candidats viendront plus tard. Certains, prophètes du printemps. D'autres, fonctionnaires du Sacré. La vertu n’est pas toujours au milieu, même si beaucoup des cardinaux qui voteront pour la première fois y sont positionnés et, comme ce fut le cas pour Bergoglio, finiront par décider de la bataille. En 2013, Scola a continué à gagner des voix jusqu'à presque la fin, et ce sont les indécis qui ont fini par élire le pape du printemps. La même chose va-t-elle se produire ? Aujourd'hui, nous allons commencer à le découvrir. Des rives du Tibre.

 

Des pompiers sont montés sur le toit de la chapelle Sixtine au Vatican, vendredi 2 mai 2025, pour procéder à l’installation de la cheminée, qui informera les fidèles de l’issue des scrutins lors du conclave. La fumée blanche qui en sortira annoncera l’élection du nouveau pape (https://www.la-croix.com/religion/conclave-debut-de-l-installation-de-la-cheminee-sur-la-chapelle-sixtine-au-vatican-20250502). Au cœur de Rome, la Chapelle Sixtine est un lieu symbolique particulièrement fort, car c'est là que se déroulent les conclaves qui aboutissent à l'élection du successeur de Pierre. Sur la fresque de la chapelle est représenté le jugement dernier. Les 133 cardinaux entreront dans la chapelle en chantant le Veni Creator, ils s'isoleront pour vraiment, selon la loi, voter face à la gloire de Dieu et pour le bien de l'Église. Ils vont être en quelque sorte extraits du monde. Lorsque les cardinaux seront tous entrés dans la Chapelle Sixtine, les portes se fermeront, le cardinal qui préside le conclave prononcera "extra omnes" : "Dehors tous !". Le public est interdit afin de préserver le caractère sacramental et sacré de l'élection du futur dirigeant de l'Église catholique. Ils voteront quatre fois par jour. À la fin de chaque vote, une fumée, soit noire soit blanche, s'échappera de la Chapelle Sixtine. Si une fumée blanche apparaît, le pape est élu. En revanche, si elle est noire, cela veut dire que les cardinaux ne sont pas tombés d'accord et doivent revoter (https://www.rcf.fr/articles/actualite/le-conclave-est-une-celebration-qui-aboutit-a-lelection-du-successeur-de-pierre).

 

vaticannews.va (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-05/huitieme-congregation-generale-cardinaux-evangelisation.html) nous montre qu’en ce vendredi 2 mai, plus de 180 cardinaux ont participé à la huitième congrégation générale dans la salle du Synode pour évoquer les sujets qui sont au cœur de l’Église, comme l’évangélisation, la centralité de la liturgie, l’importance du droit canonique mais aussi les contre-témoignages donnés par les membres de l’Église, avec les abus sexuels ou financiers décrit comme «une  blessure qu'il fallait garder ouverte afin d'en prendre conscience et de trouver des moyens concrets de la guérir», a rapporté Matteo Bruni, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège lors du point presse. Les noms des deux cardinaux absents ont été dévoilé, ce sont le cardinal Antonio Cañizares Llovera, archevêque émérite de Valence, et le cardinal John Njue, archevêque métropolitain émérite de Nairobi, au Kenya, quatre cardinaux électeurs sont encore attendus à Rome. Quant au cardinal Vinko Puljić, archevêque émérite de Sarajevo, il pourrait finalement peut-être être présent dans la chapelle Sixtine, contrairement à ce qu’il avait annoncé mercredi 30 avril.  Enfin, Matteo Bruni, répondant à la question d'un journaliste sur des rumeurs de malaise du cardinal Parolin, a clairement démenti: «Non, cela ne s'est pas produit. Ce n'est pas vrai». Il a également nié toute intervention de médecins ou d'infirmières.

 

Des associations de victimes de violences sexuelles dans l’Église ont dénoncé la présence ostentatoire au Vatican, après la mort du pape François, d’un cardinal péruvien, Juan Luis Cipriani, 81 ans, archevêque émérite de Lima, créé cardinal par Jean-Paul II en 2001, accusé d’avoir agressé un adolescent il y a plus de quarante ans, «re-victimise la victime, ce qui est impardonnable», selon le Réseau péruvien des survivants. Dans un communiqué transmis à l’AFP, Anne Barrett Doyle, codirectrice de l’ONG Bishop Accountability, basée aux États-Unis, qui documente les violences commises par les clercs, a fustigé la présence du prélat à cette assemblée, présence qui, selon elle, «souligne le décalage entre les paroles et les actes de l’Église en matière d’agressions», a-t-elle regretté (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pre-conclave-des-victimes-denoncent-la-presence-dun-cardinal-peruvien-accuse-dagression-sexuelle-094e0092-2680-11f0-8e4d-80235dd3728c). L'organisation américaine Bishop Accountability , qui recueille les cas d'abus sexuels commis par des prêtres et aide les victimes, a accusé aussi vendredi deux candidats potentiels au poste de pape au prochain conclave : le secrétaire d'État Pietro Parolin; et le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, pour ne pas avoir agi dans les cas d’abus (https://www.religiondigital.org/vaticano/Asociaciones-victimas-Tagle-Parolin-ocultar-abusos-conclave_0_2775622425.html).

 

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Publié le 1 Mai 2025

José Manuel Vidal nous montre ce jeudi 1er mai 2025 nous montre sur religiondigital.org que lors de la VIe Novendiale au suffrage du pape François, dirigé par son ami, le Préfet de la Doctrine de la Foi, le cardinal Victor Manuel Fernandez. Dans son homélie, profonde et sincère, mais simple, qui commence par un «buona sera» en clin d'œil clair au défunt pape, le cardinal argentin, qui fut conseiller et confident du pape, a souligné le lien profond de Bergoglio, «en tant que bon jésuite, avec le doux nom de Jésus»«Et aussi avec le monde du travail, qu'il a toujours défendu au-dessus de toute méritocratie, car il croyait en  la valeur infinie de chaque être humain, une immense dignité qui ne doit jamais être perdue».

 

Il croyait au travail acharné et vivait cette valeur par l'exemple : «Il ne parlait pas seulement de la valeur du travail acharné, mais tout au long de sa vie, il était quelqu'un qui vivait sa mission avec beaucoup d'efforts, de passion et d'engagement. » Parce qu’il a toujours compris que «son travail était sa mission». C'est pourquoi le Préfet de la Doctrine de la Foi a conclu son homélie en confiant le pape François à saint Joseph, le saint qu'il aimait tant et sous l'image duquel il déposait ses supplications la nuit. «Demandons donc à saint Joseph d’embrasser chaleureusement du ciel notre bien-aimé pape François.»

 

Ce texte simple mais profond, rempli de chiffres concrets et d'anecdotes, était dans le style du pape François, on se demande si on ne va pas perdre un bon  pape pour le simple «péché» d’être argentin. Deux papes argentins d'affilée, c'est impossible, dit la curie. À moins que l’Esprit ne dise le contraire, ce qui peut aussi être le cas.

 

Enfin, à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs, 269 défilés étaient prévus dans toute la France. Plusieurs responsables politiques de gauche ont notamment défilé à Dunkerque pour protester contre le plan de suppression d’environ 600 postes annoncé par ArcelorMittal. À Metz, des salariés d’ArcelorMittal Florange, où 113 emplois doivent être supprimés, étaient aussi présents. Plus de 300 000 personnes, dont 100 000 à Paris, ont manifesté dans le pays a affirmé la CGT auprès de l’Agence France-Presse (AFP). Le chiffre des autorités n’était pas immédiatement disponible. Le défilé parisien a été marqué par des heurts autour d’un stand du Parti socialiste (PS) (https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/01/1-mai-plus-de-250-000-personnes-ont-manifeste-en-france-selon-la-cgt-un-stand-du-ps-attaque-dans-le-cortege-parisien_6602094_3235.html).

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

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