Publié le 21 Décembre 2024
Ouest-France.fr nous montre qu’après la mort de sept enfants d’une même famille à Gaza, le pape François dénonce la «cruauté» de la frappe de l’armée israélienne ce samedi 21 décembre 2024 devant les membres du gouvernement du Saint-Siège. Il appelle à la paix depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. «Hier, des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au cœur», a-t-il dit devant des membres du gouvernement du Saint-Siège.
Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a dénoncé vendredi auprès de l’AFP «un massacre de l’occupation (israélienne)» ayant «fait dix martyrs au sein de la famille Khalla, visée par une frappe aérienne sur son domicile de Jabalia», près de la ville de Gaza. Toutes les personnes tuées «sont de la même famille, dont sept enfants, le plus âgé ayant six ans», a-t-il précisé, en faisant état de 15 blessés. Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé que le bilan communiqué par la Défense civile à Gaza «ne concorde pas avec les informations en (sa) possession».
Mikael Corre, envoyé spécial permanent à Rome, nous montre dans la-croix.com (https://www.la-croix.com/religion/voux-a-la-curie-le-pape-denonce-la-cruaute-a-gaza-20241221) que le pape a poursuivi son allocution à la Curie en faisant référence à un moine du VIe siècle, Dorothée de Gaza, et à son enseignement sur l’humilité. «Ce lieu (Gaza) aujourd’hui synonyme de mort et de destructions (a été dans l’histoire) le siège de grands maîtres» spirituels chrétiens, comme Dorothée de Gaza, Hilarion, Barsanuphe. Aux membres de la Curie, le pape a demandé «de ne pas dire du mal du prochain» et pour cela de rester humble, citant Les instructions de Dorothée de Gaza : «Si quelque chose de fâcheux arrive à l’humble, aussitôt il s’en prend à lui-même, aussitôt il juge qu’il l’a mérité, il ne souffre pas d’en faire reproche à quelqu’un, ni d’en rejeter la faute sur un autre», a lu le pape, hissant l’humilité au rang de vertu théologale.
Ce 21 décembre 2024, sans que le ton soit aussi dur, il a insisté sur l’importance de «bénir», c’est-à-dire «dire du bien» : «Nous ne pouvons pas écrire des bénédictions et dire du mal d’un frère, cela ruine ce que nous avons écrit», a insisté le pape François, après avoir remercié les minutantes, ces employés de la Curie romaine qui l’aident dans la rédaction des textes qu’il signe. Il faisait notamment allusion à sa dernière encyclique Dilexit nos, qui a demandé un colossal travail de recherche de sources et de traductions, expliquant le retard de sa publication. «Combien de personnes ont travaillé sur ce texte», s’est émerveillé le pape François. Au sein de cette Curie qu’il a comparé à un «atelier d’artisans» : «Bénissez et ne maudissez pas», a encore dit le pape François, citant saint Paul (Romains 12:14). «Des personnes qui travaillent au bureau avec nous, des supérieurs, des collègues, de tout le monde : dîtes du bien et pas du mal», a-t-il insisté.
Presque aucune possibilité d'avancement, absence d'augmentation de salaire depuis la pandémie du Covid-19 : il y a parfois des grondements parmi les employés du Vatican, et parfois des cas parviennent aux médias. Ils devraient lui présenter leurs problèmes, a déclaré le pape François. "Si quelqu'un rencontre des difficultés particulières, qu'il le signale aux responsables, car nous voulons résoudre toutes les difficultés. Et cela se fait par le dialogue et non par les cris ou le silence", a-t-il déclaré samedi lors de son discours de Noël aux employés de la Cité du Vatican. "Ils doivent contacter leurs supérieurs, un cardinal ou le pape lui-même." Et nous essaierons de résoudre les difficultés ensemble", a souligné le pape François. Lors de la traditionnelle réception devant des centaines d'employés du Vatican et leurs familles, le pape François a remercié les employés pour le travail qu'ils ont accompli pour le bien du Vatican et de l'Église universelle. Il a appelé les familles à faire preuve de respect mutuel et d'attention entre les générations (https://www.katholisch.de/artikel/58392-papst-an-vatikan-angestellte-probleme-benennen-nicht-verschweigen).
Enfin, avec au moins cinq morts et plus de 200 blessés, certains en danger de mort, c'est une grande tristesse après l'attaque à la voiture-bélier perpétré du marché de Noël de Magdebourg, et les deux grandes églises d'Allemagne à travers le conseil de l'Église évangélique d'Allemagne (EKD) et la Conférence épiscopale allemande pleurent avec les proches des victimes de l'attaque du marché de Noël de Magdebourg et prient pour les blessés et les défunts (https://www.domradio.de/artikel/kirchen-trauern-um-opfer-nach-todesfahrt-von-magdeburg). Et une cérémonie pour rendre hommage aux victimes s’est déroulée dans la cathédrale de Magdebourg. Le chancelier Olaf Scholz, le président Frank-Walter Steinmeier et la ministre de l’Intérieur Nancy Fraser y assistent (https://www.ouest-france.fr/europe/allemagne/direct-attaque-en-allemagne-au-moins-deux-morts-et-68-blesses-olaf-scholz-attendu-sur-place-82ebc748-4a5a-4002-96cc-d4eaa32551a1).
Merci !