actualites de l'eglise

Publié le 13 Juin 2024

katholisch.de nous montre ce jeudi 13 juin 2024 que le Vatican a fait des propositions pour une nouvelle compréhension et un exercice différent de la fonction papale, selon lesquels le pape pourrait être accepté comme chef honoraire par d'autres Églises chrétiennes à l'avenir. Les propositions ont été présentées jeudi à Rome par le cardinal de la curie Kurt Koch, responsable de l'œcuménisme, et par le secrétaire général du Synode mondial des évêques, le cardinal Mario Grech. Les orientations rassemblées sous le titre «L'évêque de Rome» sont le résultat de décennies de dialogues théologiques que diverses Églises chrétiennes ont mené séparément avec l'Église catholique. Le document, approuvé par le pape François, propose plusieurs changements radicaux pour l'Église catholique. Une nouvelle compréhension et un exercice différent de la primauté papale devraient «contribuer à la restauration de l'unité des chrétiens».

 

Le premier changement concerne une nouvelle lecture des enseignements du Concile Vatican I. En 1870, celui-ci proclamait l'infaillibilité dogmatique du chef de l'Église. Il avait également déclaré que le pape était le législateur suprême et le juge de toute l’Église chrétienne. Selon le journal, les décisions prises à cette époque devraient désormais être intégrées dans une théologie plus nouvelle, qui ne considère plus l'Église comme une monarchie, mais comme une communauté. Ils doivent également être adaptés au «contexte culturel et œcuménique actuel». Ensuite, le document appelle à une séparation claire entre les différents domaines de responsabilité de l'évêque de Rome. Pour ce faire, il lui fallait exercer plus visiblement son épiscopat local à Rome. Il convient alors de préciser dans quelle mesure lui, en tant que «Patriarche d’Occident», pourrait être au même niveau que les Églises d’Orient sur certaines questions, tandis que sur d’autres, il détiendrait la «primauté de l’unité dans la communauté de les Églises occidentales et orientales».

 

La troisième proposition concerne la constitution de l'Église catholique. En interne, cela doit continuer à évoluer vers une «synodalité», c’est-à-dire une concertation et une prise de décision paritaires. Cela implique de réfléchir à l'autorité des conférences épiscopales nationales et régionales et à la question de la place qu'elles occuperont à l'avenir dans le réseau du Synode mondial et de la curie romaine. Enfin, le texte suggère la création d'un nouveau niveau mondial de consultation avec des réunions régulières des dirigeants d'églises de différentes confessions. L'objectif est d'approfondir la communauté existante entre eux et de la rendre plus visible au monde extérieur. Le document contient également des suggestions sur le futur rôle œcuménique du pape. À l’avenir, il devrait pouvoir convoquer et présider des conseils interconfessionnels. Il pourrait également assumer le rôle de médiateur en cas de conflits disciplinaires ou pédagogiques. En ce qui concerne les Églises occidentales séparées de Rome, le journal cite une «primauté de la proclamation et du témoignage» qui leur est acceptable même si la pleine unité de l'Église n'a pas encore été réalisée.

 

On ne sait toujours pas comment les propositions du Vatican seront mises en œuvre dans le cadre du droit canonique. Le pape pourrait édicter certaines d'entre elles, qui concernent son propre pouvoir ou la constitution synodale de l'Église, par le biais de lois ecclésiales. Il a déjà fait les premiers pas concernant son rôle d'évêque romain et la constitution synodale de l'Église. D’autres nécessiteraient probablement l’approbation d’un Concile Vatican III. La reconnaissance du pape comme «chef honoraire» ne pourrait probablement être obtenue que par un nouveau type de «Synode œcuménique». Comme au premier millénaire, des délégués d'autres Églises y participeraient également avec droit de vote. Dans un premier temps, Koch a annoncé que le Vatican enverrait les propositions aux autres Églises pour évaluation. Nous espérons des réponses positives et de nouvelles discussions.

 

Enfin, les responsables des Églises apostoliques anglicane, l'archevêque Ian Ernest, et arménienne, Mgr Khajag Barsamian ont accueilli favorablement les propositions du Vatican concernant une nouvelle façon d'exercer la papauté. Deux églises séparées de Rome pendant des siècles (https://www.domradio.de/artikel/armenier-und-anglikaner-begruessen-vorschlaege-zum-papstamt).

 

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Publié le 12 Juin 2024

dhnet.be nous montre qu’hier (https://www.dhnet.be/actu/monde/2024/06/12/le-pape-et-ses-propos-homophobes-le-retour-il-y-a-une-atmosphere-de-pede-au-vatican-NZ4XFK27DRB2ZICPU7ASCUE4SQ/), lors d'une réunion avec plusieurs prêtres, où le pape François a dit que le clergé doit faire en sorte que ses sermons lors des services religieux soient compréhensibles, engageants et courts (https://www.katholisch.de/artikel/53950-papst-franziskus-priester-sollen-verstaendlich-und-kurz-predigen), il aurait déclaré qu'"il y a une atmosphère de 'pédé' au Vatican", d'après le média italien ANSA. Il aurait continué en donnant un avis bien tranché : selon lui, il serait préférable que les hommes ayant "des tendances homosexuelles" ne soient pas admis à la formation sacerdotale.

 

Et comme le montre Loup Besmond de Senneville (à Rome) dans la-croix.com (https://www.la-croix.com/religion/perplexite-a-rome-apres-de-nouveaux-propos-du-pape-sur-les-homosexuels-20240612) ces nouveaux propos du pape sur les homosexuels laissent perplexe à Rome. «Quand il a dit ce mot, tout le monde a un peu sursauté en se disant : ça y est, ça repart », explique un témoin présent dans la salle. Dans le compte rendu officiel de la réunion du mardi 11 juin, le Vatican évoque sobrement le fait que le pape soit revenu sur «l’admission des personnes à tendance homosexuelle dans les séminaires». «Il a réitéré la nécessité de les accueillir et de les accompagner dans l’Église et l’indication prudentielle du dicastère pour le clergé concernant leur entrée au séminaire», peut-on lire dans le communiqué officiel. Mais sa petite phrase n’a provoqué aucun mouvement de protestation visible. Personne ne s’est levé pour partir, raconte un participant. À la fin, les prêtres se sont mis en file, normalement, pour le saluer un par un.»

 

Ces derniers mois, certains membres du clergé romain ont manifesté leur mauvaise humeur à l’égard du pape, en refusant par exemple de mobiliser les fidèles de leurs paroisses pour la grande prière œcuménique organisée en octobre 2023, par la communauté de Taizé, sur la place Saint-Pierre. En mars 2023, une réunion des prêtres romains, organisée à huis clos, avait donné lieu à des plaintes directes de la part de membres du clergé à l’encontre du pape, qui n’était pas présent.

 

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Publié le 8 Juin 2024

katholisch.de nous montre dans son article du vendredi 7 juin que selon le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, ordonner des femmes prêtres est sacramentellement impossible. Seuls les hommes pouvaient représenter le Christ, affirme l'ancien préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi dans une interview au portail "kath.ch" (vendredi); et, même s'ils se sentaient appelés à cette fonction : «Les femmes ne peuvent pas être appelées à cette fonction. Ce doit être une erreur», du "pur subjectivisme".

 

L’appel des apôtres par le Christ a donné naissance à des fonctions «symboliquement liées au fait d’être un homme», affirme Müller. Le cardinal oublie qu’une femme a porté le titre d’apôtre que cite Paul en Romains 16,7 aux côtés d’Andronicus, Junia, désignée comme «apôtre marquante», dans la première génération chrétienne (https://servirensemble.com/2020/03/27/junia-une-femme-apotre-ressuscitee-par-lexegese-de-epp-lupourvous/).

 

Le prêtre «dans sa virilité représente le Christ, l'époux de l'Église, qui est son épouse». L'Église ne peut pas être représentée par un homme «parce qu'elle est une femme et que Marie, la Mère de Dieu, est son archétype»; "Tout comme cela fait partie du sacrement du mariage en tant qu'union indissoluble d'un homme et d'une femme, le fait que les hommes ne peuvent pas épouser des hommes."

 

La virilité n’a rien à faire dans l’Église, car  comme le signale Paul dans Galates 3,28 : «Il n'y a plus ni homme ni femme, ni juif ni grec, ni esclave ni homme libre, car vous tous ne faites qu'un dans le Christ Jésus». Et si l’Église est une femme, il est difficilement concevable que des femmes ne soient pas aux postes de direction, surtout quand la mère de Jésus a été pendant longtemps représentée en prêtre et en évêque et considérée comme telle, avant que le Saint-Office interdise en 1913 de peindre Marie en prêtre et en 1926 déclare que la dévotion à Marie Prêtre «n’est pas approuvée et ne peut être répandue» (https://womenpriests.org/fr/mrpriest/mpr-tab-le-sacerdoce-de-marie/).

 

Pour le mariage, jusqu’au XIIe siècle, son statut est en réalité assez flou, et l’union indissoluble n’a commencé qu’à partir de là, alors que jusqu’au XIe siècle les milieux épiscopaux répugnaient à condamner un divorce et un remariage comme adultère et bigamie (Philippe Ariès, Le mariage indissoluble, du numéro thématique : Sexualités occidentales. Contribution à l'histoire et à la sociologie de la sexualité, dans Communications, 35, 1982,  pp. 123-137).  

 

Et le fait que le fait que les hommes ne peuvent pas épouser des hommes est une conclusion un peu rapide. À l’époque médiévale, il existait des arrangements juridiques appelés adelphopoiesis (“fabrication de frères”) en Méditerranée orientale ou affrètement (“fraternité”) en France qui permettaient à deux hommes de partager un logement et de mettre leurs ressources en commun, partageant “un pain, un vin, une bourse” (https://medium.com/@boutiquelgbtqia/histoire-de-lhomosexualit%C3%A9-4a6ac01cb613).

 

En réalité, il n’existe aucun argument théologique au fait de réserver la prêtrise aux hommes, ce sont seulement des arguments juridiques et des faits de tradition. D’ailleurs, Jésus s’est entouré d’hommes et de femmes au tout début. Pour mémoire, c’est sa mère dans l’évangile de Jean qui est à l’initiative de son premier miracle. C’est Marthe qui reconnait Jésus comme Christ, fils de Dieu, et avec elle seulement qu’il échange sur le sens nouveau de la résurrection. Enfin c’est à la Magdaléenne qu’il apparaît ressuscité et elle qu’il envoie annoncer la Bonne Nouvelle aux disciples. On voit bien que les femmes sont présentes à des moments clés et qu’il n’y aucune discrimination au départ (https://www.geo.fr/histoire/femme-pretre-une-chimere-au-sein-de-leglise-catholique-218684).

 

Malgré la tendance actuelle à relativiser le genre humain selon la création, dit Müller, l’appel au masculin et au féminin vient de Dieu. "Il faudrait se plaindre à Dieu lui-même du fait qu'il a créé les hommes et les femmes." À la question de savoir si les femmes peuvent être appelées par Dieu au service sacerdotal, le cardinal a répondu que si le Christ lui-même est le fondateur de ce sacrement d'ordination, "alors il ne peut pas se contredire". Il ne définira pas ainsi la nature du sacrement «et en même temps appellera arbitrairement les femmes à ce qui contredit en réalité la symbolique de ce sacrement».

 

Techniquement, Jésus n’a pas inventé un tel sacrement, il a choisit les Douze apôtres sans ordination au préalable, ne cherchant pas à former de prêtrise, mais plutôt à rassembler tout Israël (les douze tribus) et annoncer que la fin du monde est imminente (https://archipel.uqam.ca/724/1/M10138.pdf), et au premier siècle, Paul, considéré comme le premier chrétien, s’est d’ailleurs entouré de femmes et d’hommes pour créer les premières communautés, mais pas seulement d’hommes. Ce n’est qu’au XIIe siècle, qu’on commence à justifier cette exclusion par le fait que les femmes sont la cause du pêché originel. En 1976, on ira même jusqu’à expliquer qu’elles sont une menace pour l’ordre social (https://www.geo.fr/histoire/femme-pretre-une-chimere-au-sein-de-leglise-catholique-218684).

 

En réponse à l'objection juridique de la discrimination structurelle, Müller a déclaré que le droit canonique est une expression de la réalité sacramentelle de l'Église et «non un changement dans la nature de l'Église en une structure laïque». Le droit canonique n’est en rien une représentation de la réalité sacramentelle de l’Église ? Peut-on faire confiance à droit qui a théorisé très longtemps l’infériorité de la femme dans l’Église, tout en lui interdisant de lire la Bible ou à distribuer l’Eucharistie. Ce n’est pas une référence viable.

 

Pour le cardinal Müller, ce n’est pas une injustice – «parce qu’une femme n’est pas appelée». Si c’est une injustice, car les femmes restent cantonnées à des fonctions très secondaires, alors qu’elles sont la moitié des fidèles dans le monde et qu’elles tiennent aussi la vie ecclésiale https://www.geo.fr/histoire/femme-pretre-une-chimere-au-sein-de-leglise-catholique-218684).

 

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Publié le 6 Juin 2024

katholisch.de nous montre ce jeudi 6 juin 2024 que le pape François a remercié tous les prêtres et diacres pour leur service. Lors d'une réunion avec des membres du Dicastère du clergé du Vatican jeudi, le chef de l'Église s'est également montré penaud face à ses avertissements constants concernant le cléricalisme.

 

«J'ai souvent mis en garde contre les dangers du cléricalisme et de la mondanité spirituelle», a déclaré le pape François. Mais il est bien conscient que la grande majorité des prêtres travaillent avec une énorme générosité et un même esprit de foi pour le bien des fidèles. Il a en outre souligné les nombreux efforts et défis, «qui ne sont parfois pas faciles», auxquels les pasteurs sont confrontés dans leur travail quotidien.

 

Il a également parlé aux participants de l'assemblée générale du Dicastère du Clergé sur la formation sacerdotale. Face à un monde en constante évolution dans lequel de nouvelles questions et des défis complexes surgissent constamment, une formation continue est essentielle. Dans ce contexte, il est important de créer un réseau solide – avec les évêques, les autres membres du clergé, les paroissiens, les religieux et les associations. Il est important que les prêtres se sentent «chez eux».

 

Outre les questions sur le sacerdoce et le déclin général des vocations, il a encouragé la réflexion sur l'identité spécifique du diaconat permanent. Les diacres et leur rôle devraient recevoir une attention plus décisive. Accompagner ces réflexions et ces évolutions constitue une tâche extrêmement importante du Dicastère.

 

Depuis 1968, l'Église a la charge de diacre permanent, qui est conférée par l'ordination. Les diacres travaillent dans la pastorale. Son domaine de responsabilité comprend les baptêmes, les mariages, les funérailles et les services verbaux. Ils sont souvent impliqués dans des œuvres de jeunesse et caritatives, préparent les gens à recevoir les sacrements et donnent une instruction religieuse dans les écoles. Le poste, réservé aux hommes, peut être exercé à titre principal ou secondaire.

 

Pourtant le pape s’oppose à une évolution qui serait salutaire, le diaconat féminin, car pour lui «Les femmes sont d’un grand service en tant que femmes, pas en tant que ministres», alors que celle-ci suscite de vifs soutiens en Amazonie, et un grand nombre d’évêques se sont positionnés favorablement à cette idée, tout comme certains prélats progressistes en Allemagne (https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/le-diaconat-feminin-cest-non-pour-le-pape-francois). Ce «Non» ferme du pape montre que le patriarcat a encore de beaux jours dans l’Église, oubliant allégrement le rôle essentiel des femmes dans celle-ci.

 

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Publié le 2 Juin 2024

José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org ce dimanche 2 juin 2024 que dans sa catéchèse depuis la chaise de la fenêtre, le pape François explique le sens de la fête du Corpus Christi, la fête au cours de laquelle Dieu «se donne pour toute l'humanité et s'offre pour la vie du monde». Pour cette raison, l’Eucharistie ne peut pas être «un acte d’adoration sans rapport avec la vie ou un simple moment de consolation personnelle», mais elle doit plutôt faire de nous «du pain rompu pour les autres» et «des prophètes et des bâtisseurs d’un monde nouveau».

 

Et José Manuel Vidal sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-Sudan-socorra-poblacion-refugiados-Ucrania-Palestina-Myanmar_0_2675432437.html) nous montre aussi que dans ses vœux après l'Angélus, le pape François  a demandé en particulier pour le Soudan, "où la guerre qui dure depuis plus d'un an n'a pas encore trouvé de solution pacifique". Le pape a demandé que "les armes soient réduites au silence" et qu'une aide soit apportée à la population soudanaise, tant à celle qui se trouve dans le pays qu'aux réfugiés dans les "pays voisins". Il n'a pas non plus oublié les autres pays en guerre : l'Ukraine, la Palestine, Israël et le Myanmar, appelant leurs dirigeants "à arrêter l'escalade et à consacrer tous leurs efforts au dialogue et à la négociation".

 

Enfin, José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/mundo/Papa-urgente-recupere-fragancia-yfresca-Francisco-Corpus-Roma_0_2675432441.html) que cet après-midi, le pape François a quitté le Vatican en voiture pour se rendre à la cathédrale Saint-Jean-de-Latran, où il a présidé les rites de la Fête-Dieu, dont la célébration eucharistique dans la basilique Saint-Jean-de-Latran et, ensuite, la procession de la Fête-Dieu, le long de la Via Merulana, jusqu'à la Basilique de Sainte Marie Majeure, où le pape a donné la bénédiction solennelle avec le Saint-Sacrement.

 

Dans l'homélie de la messe, le pape François a expliqué les trois mystères de la Fête-Dieu : action de grâce, mémoire et présence. Il a rappelé que, dans certaines cultures, on embrasse le pain lorsqu'il tombe par terre et qu'«il y a une très belle expression pour définir une bonne personne, on dit que «c'est un morceau de pain» Pour cette raison, selon lui, «la liberté ne se trouve pas dans les coffres-forts de ceux qui accumulent pour eux-mêmes, ni dans les canapés de ceux qui s’installent paresseusement dans l’altruisme et l’individualisme». Et c'est pour cela que «Dieu se donne à nous comme du pain, pour nous apprendre à être des «morceaux de pain» les uns pour les autres» et que, de cette manière, «le monde retrouve le bon et frais parfum du pain du amour».

 

Pour le pape la semaine n’a pas été bonne avec la fureur initiale suscitée par l'utilisation par le pape François d'un peu d'argot anti-gay après son commentaire du 20 mai aux évêques italiens, où il avait utilisé un terme italien vulgaire signifiant grossièrement «pédé», et il avait également utilisé un autre terme italien péjoratif dans la même conversation, checche, faisant référence aux hommes homosexuels efféminés stéréotypés, pour suggérer que même «semi-homosexuels orientés» devraient être éliminés des séminaires catholiques, suivi d’un autre discours papal choc a fait le tour quelques jours plus tard, celui-ci impliquant non pas des homosexuels mais des femmes selon lequel les «petits bavardages» – sont une «affaire de femmes», ajoutant, à propos des hommes, que «nous portons le pantalon, nous devons dire des choses» (https://cruxnow.com/news-analysis/2024/06/on-shock-talk-what-if-pope-francis-knows-exactly-what-hes-doing).

 

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Publié le 31 Mai 2024

Libération.fr nous montre ce vendredi 31 mai 2024 qu’après l’homophobie, le sexisme ? Devant une assemblée de jeunes prêtres mercredi 29 mai, le pape François aurait affirmé que «les ragots sont une affaire de femmes», ajoutant par la suite «on porte le pantalon, il faut dire des choses», a rapporté le site d’information catholique Silere Non Possum jeudi 30 mai. Selon le directeur du média, Marco Perfetti, l’échange a été enregistré et plusieurs participants à cette réunion à huis clos confirment ces déclarations. Le média serait en possession d’un «enregistrement du pape disant cela».

 

Cette nouvelle déclaration pour le moins problématique serait survenue seulement quelques heures après que le souverain pontife a présenté ses excuses pour des propos homophobes. Au cours de l’assemblée de la Conférence épiscopale italienne la semaine dernière, le souverain catholique argentin aurait invité les évêques à ne pas accueillir dans les séminaires les personnes ouvertement homosexuelles, disant qu’il y avait déjà trop de «pédés». Le Vatican a par la suite formulé des excuses officielles : «Le pape n’a jamais eu l’intention d’offenser ou de s’exprimer avec des propos homophobes et adresse ses excuses à ceux qui se sont sentis offensés par l’utilisation d’un mot.» Une demande de pardon qui ne concernait donc que la forme et pas le fond du propos.

 

Le pape François a eu des déclarations ambivalentes au sujet des femmes depuis le début de son pontificat. Ce n’est pas la première fois qu’il dérape. Comme le rappelle le Guardian, il avait par exemple déclaré en 2013 «soyez une mère et non une vieille fille», et avait qualifié, un an plus tard, la nomination de plusieurs femmes à la commission théologique internationale du Vatican de «fraises sur le gâteau». Mais le pape avait aussi soutenu les femmes, comme quand il appelait en avril à «prier pour que la dignité et la valeur des femmes soient reconnues dans toutes les cultures, et pour que cesse la discrimination à laquelle elles sont confrontées dans diverses parties du monde». Il a aussi accordé une plus grande place aux femmes dans l’Église, comme le rappelle la Croix : en juillet 2022, «trois femmes étaient nommées membres du dicastère (ministère) pour les évêques, poussant pour la première fois les portes d’une institution composée uniquement d’hommes».

 

Enfin, le préfet de la foi, le cardinal Victor Manuel Fernandez, s'est défendu contre l'accusation selon laquelle, sous le couvert de Fiducia supplicans, des bénédictions de couples homosexuels, qui suivaient leur mariage, ont été célébrées lors de son interview sur le support espagnol "Alfa-Omega" (jeudi). Le préfet de la foi a une fois de plus déclaré dans l'interview qu'après une courte prière, chaque personne pouvait être bénie, par exemple, par un signe de la croix sur le front, même si les deux personnes étaient dans une relation irrégulière. Il a également critiqué le fait que certains blogs et médias catholiques avaient contribué à la confusion en faisant croire aux gens que les bénédictions étaient des mariages d'homosexuels (https://www.katholisch.de/artikel/53701-fernandez-keine-hexenjagd-auf-priester-wegen-fiducia-supplicans).

 

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Publié le 30 Mai 2024

Julien Penot dans francebleu.fr nous montre dans son article du mercredi 29 mai 2024 nous montre que Monseigneur Marc Aillet et son diocèse de Bayonne-Lescar-Oloron feront l'objet d'une "visite fraternelle" à partir de ce lundi 3 juin, une sorte d'audit ordonné par le Vatican suite à des plaintes et des courriers de fidèles. L'archevêque de Dijon a été chargé de mener une série d'entretiens confidentiels avec les différents membres du diocèse, qui compte 200 prêtres dans le Béarn et au Pays Basque. "L'idée est de faire un tour d'horizon sur le fonctionnement du diocèse, et puis à la fin je rencontrerai l'évêque pour échanger avec lui", confie Monseigneur Antoine Hérouard.

 

L'archevêque de Dijon va réaliser sept entretiens par jour pendant une première semaine au côté d'une religieuse qui prendra note de l'ensemble des échanges. Il réalisera une seconde session d'entrevues début juillet, avant d'envoyer un rapport au Vatican d'ici la fin de l'été. "C'est la question de la gouvernance, du rôle de l'évêque, comment l'unité de la communion dans le diocèse est assurée... Ce que j'espère, c'est que les gens pourront parler librement et en confiance, dire ce qu'ils pensent", poursuit Mgr Antoine Hérouard. Cette "visite fraternelle" n'est pas une "visite apostolique", qui, elle, est ordonnée par le Vatican en cas de problématiques graves. "On est dans une phase qui n'est pas de cet ordre-là. Il s'agit de regarder la situation, et puis à partir de là, est-ce qu'il y a des recommandations à faire, des conseils à donner à l'évêque et comment peut-on aider pour que le diocèse vive dans une communion qui soit plus claire, plus facile", observe l'archevêque de Dijon.

 

Plusieurs croyants se plaignent d'une lecture trop stricte et rigoriste de la Bible par le diocèse, avec des prises de position jugées arriérées et à contre-courant de la volonté d'ouverture du pape François. "Notre évêque place en maître des communautés qui ont leur façon de faire, leurs convictions, comme dans la paroisse Sainte-Marie où tous les laïcs qui étaient là-bas sont partis", témoigne Marie-Paule, une fidèle de Saint-Pierre-d'Irube. Les entretiens aborderont également l'Alliance des cœurs unis, dont l'évêque de Bayonne est le responsable. "Cette association fait l'objet de critiques, il s'agit de savoir s'il n'y a pas de dérives sectaires et est-ce que dans l'accompagnement de cette association l'évêque se situe bien", s''interroge Mgr Antoine Hérouard. Contacté par France Bleu Pays Basque, l'évêque de Bayonne-Lescar-Oloron rétorque que "personne n'est infaillible".

 

Si le Vatican s'est tourné vers l'archevêque de Dijon, c'est notamment parce qu'il a mené une "visite apostolique" en février 2023 dans le diocèse de Fréjus-Toulon où il a recueilli quelque 600 témoignages. C'est dans ce même diocèse que Mgr Marc Aillet a été vicaire général de 2002 à 2008.

 

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Publié le 28 Mai 2024

Libération.fr et l’AFP nous montre ce mardi 28 mai 2024 que le doute subsiste sur la conscience qu’il avait de la forme de son propos. Mais sur le fond, il n’y en a aucun. Le pape François a récemment utilisé un terme insultant et vulgaire en parlant des homosexuels dans l’Eglise catholique, ont rapporté lundi plusieurs médias italiens. S’exprimant au cours de l’assemblée de la Conférence épiscopale italienne (CEI) il y a une semaine, le pape argentin aurait invité les évêques à ne pas accueillir dans les séminaires religieux les personnes ouvertement homosexuelles, disant qu’il y avait déjà trop de «pédés», selon une traduction qui s’en rapproche le plus.

 

Ce mardi 28 mai, il a présenté des excuses via un communiqué du Vatican : «Le pape n’a jamais eu l’intention d’offenser ou de s’exprimer avec des propos homophobes et adresse ses excuses à ceux qui se sont sentis offensés par l’utilisation d’un mot», peut-on lire. Lors de l’assemblée, il a utilisé un mot du dialecte de Rome, «frociaggine», considéré en italien comme vulgaire et insultant envers les homosexuels.

 

«Selon les évêques contactés» par le Corriere della Sera, «il est évident que le souverain pontife n’était pas conscient de combien ses propos étaient insultants en italien», écrit le principal quotidien italien sur son site. «Plus que de l’embarras, ses propos ont été accueillis par quelques rires incrédules car la gaffe» du pape hispanophone, dont l’italien n’est pas la langue maternelle, «était évidente», poursuit le journal.

 

Le quotidien La Repubblica donne la même information, citant plusieurs sources concordantes. Le journal rappelle que le pape François a toujours milité pour une Église accueillante pour tout le monde, sans distinction d’orientation sexuelle, mais il a insisté lors de cette réunion sur l’interdiction des séminaires aux personnes ouvertement homosexuelles.

 

Enfin, NCRonline.org (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-apologizes-after-being-quoted-using-vulgar-term-about-gay-men-talk-about) nous montre que New Ways Ministries, qui défend les catholiques LGBTQ+, a salué mardi les excuses du pape François et a déclaré qu'elles confirmaient que «l'utilisation de l'insulte était un langage familier imprudent». Mais le directeur du groupe, Francis DeBernardo, a remis en question le contenu sous-jacent des commentaires du pape et l'interdiction générale des homosexuels dans la prêtrise.

 

"Sans clarification, ses paroles seront interprétées comme une interdiction générale d'accepter tout homme homosexuel dans un séminaire", a déclaré DeBernardo dans un communiqué, demandant une déclaration plus claire sur les opinions du pape François sur les prêtres homosexuels "dont beaucoup servent fidèlement le peuple de Dieu chaque jour."

 

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Publié le 25 Mai 2024

Raphaël Zbinden dans cath.ch nous montre dans son article du jeudi 23 mars 2024 que lors d’une récente interview à la chaîne américaine CBS, le pape François a semblé exclure l’accès des femmes au ministère diaconal. Après sa réponse négative, le pontife a précisé: «S’il s’agit de diacres avec les ordres sacrés [ordonnées], non (…) Mais les femmes ont toujours eu les fonctions de diaconesses sans être diaconesses, n’est-ce pas? Les femmes offrent un grand service comme femmes, pas comme ministres […] au sein de l’ordre sacré». Des propos qui ont suscité de nombreuses réactions, alors que plusieurs conférences synodales nationales ont mis ce point en exergue en vue de la session d’octobre à Rome. «Je suis triste et en colère», confie ainsi à cath.ch Marie-Christine Conrath, membre du Réseau des femmes en Eglise, en Suisse romande. «C’est une énorme déception, cela montre encore une fois à quel point les femmes ne sont pas reconnues dans l’Eglise. Quand est-ce qu’elle se réveillera?» Les paroles du pape ont d’autant plus choqué qu’un certain nombre de rumeurs couraient sur une orientation positive de l’évêque de Rome pour le diaconat féminin. La religieuse Linda Pocher, l’une des principales consultantes du pontife en la matière avait récemment assuré que le Saint-Père était «très favorable au diaconat féminin».

 

Après écoute attentive de l’interview, des observateurs constatent toutefois que le pape François n’écarte pas la possibilité, si ce n’est  «d’ordonner», «d’instituer» des femmes diacres. Un pas qui ne satisfait pas tous les tenants d’une juste place des femmes dans l’Eglise. «Si cette évolution [d’une institution des femmes] se confirme, nous la prendrons, car il est sûr que les choses bougent par petits pas, assure Marie-Christine Conrath. Mais ce sont des pas de fourmis. Les responsables de l’Eglise ne se rendent pas compte à quel point ces rôles de ‘seconde classe’ que l’on daigne accorder aux femmes sont blessants. Nous avons l’impression de ne pouvoir être que des servantes silencieuses et soumises, malgré tout le travail que nous accomplissons.» Claire Jonard, facilitatrice au Synode d’octobre 2023, estime aussi que le pape François a pu esquisser une forme de «troisième voie» pour le diaconat féminin, qui ne nécessiterait pas une ordination. «La question du diaconat féminin est très présente dans les rapports envoyés à Rome par les Conférences épiscopales de nombreux pays. Et, comme c’est le cas dans la synthèse suisse, ces documents exhortent à ne pas aller vers un diaconat ‘au rabais’ «Une forme spéciale de diaconat ‘pour les femmes’ serait considérée, dans le contexte suisse, comme l’expression d’une relégation des femmes, au même titre que la gradation du diaconat par rapport au ministère ordonné», dit exactement le texte envoyé mi-mai au Vatican (p7).

 

L’intervention sur CBS a-t-elle donc définitivement «enterré» l’idée du diaconat féminin, où peut-on encore s’attendre à un revirement? «Le pape aura le dernier mot sur cette question, rappelle Claire Jonard. Mais il faut se rappeler qu’un interview n’est pas un texte magistériel. Il ne valide aucune décision. Je pense que pour donner un avis définitif, il faudra attendre la fin du processus synodal.» Il n’est pas impossible que l’épisode de la déclaration Fiducia supplicans (décembre 2023), qui a autorisé la bénédiction des couples irréguliers, ait eu une influence sur le pontife dans le dossier du diaconat féminin. Pourrait-on ainsi aller, comme avec les bénédictions des couples homosexuels, vers une «solution sur mesure», qui tiendrait compte des diverses sensibilités ecclésiales? Une telle idée a été énoncée  par la théologienne américaine Phyllis Zagano. Tout en assurant que le diaconat féminin n’est «qu’une question de temps», elle estime que, sans explicitement accepter des diaconesses, le pape pourrait mettre en place une situation dans laquelle un diocèse pourrait procéder à des ordinations diaconales féminines qui seraient ensuite validées par le Vatican.

 

Helena Jeppesen, déléguée suisse au Synode, appelle d’ores et déjà les diocèses du pays à agir de leur propre chef. Ils doivent «continuer d’introduire d’urgence ce qui peut se faire liturgiquement sans consécration: les baptêmes, les célébrations de la Parole avec communion, les prédications», assure-t-elle à kath.ch. C’est, selon elle, l’action pragmatique sur place, en plus de la collaboration au niveau du Synode mondial, qui «aura également une influence et changera l’Église, peut-être aussi la théologie». Mais, autant que le fond, la forme de l’intervention du pape François interroge. «Je n’arrive pas à comprendre le sens de cela, admet Claire Jonard. Le pape a-t-il voulu ainsi susciter le débat sur ce sujet? Je pense que cela ne rend en tout cas pas plus claire la lecture du processus synodal. Le diaconat féminin est un point qui a été mis à l’ordre du jour par beaucoup de rapports nationaux, il sera de toute façon discuté et inscrit dans l’Instrumentum laboris (instrument de travail). Les propos du pape peuvent certainement jeter un trouble sur le vote de l’assemblée.» Marie-Christine Conrath est également perplexe. Même si elle assure qu’elle continuera à participer au synode, ce dernier épisode a écorné sa confiance dans le processus. «Si le but est de nous écouter les uns les autres, mais que l’on n’entend finalement pas les femmes, à quoi tout cela sert-il?»

 

Enfin, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/53573-ordensfrau-papst-veto-zu-diakonat-der-frau-nicht-ueberbewerten) nous montre ce samedi que Selon ses propres mots, la religieuse bénédictine Philippa Rath souhaite promouvoir davantage l'ordination des femmes dans l'Église catholique même si depuis quelque temps déjà, des «signaux contradictoires viennent de Rome». "Nous sommes très, très nombreux. Et nos arguments en faveur de l'ordination des femmes sont les meilleurs", a déclaré Rath dans une interview sur le portail kirche-und-leben.de. Le récent «non» du pape François au diaconat des femmes ne doit «pas être surestimé», mais de nombreuses femmes «ne sont pas disposées à attendre plus longtemps» et elle signale que "Les femmes ne sont pas des enfants immatures qu'il faut avertir du doigt levé". En revanche, elle était d'accord avec la demande du cardinal Hollerich concernant un test d'aptitude. "Une vocation, chaque vocation doit être examinée." Elle souhaiterait «qu’un tel test soit également réalisé sérieusement pour les candidats masculins».

 

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Publié le 22 Mai 2024

Comme le montre setemargens-com dan son article du mardi 21 mai 2024 concernant les abus, l'Église au Portugal «fait et essaie de faire ce que la société entière devrait faire» : «un effort pour comprendre la réalité, soutenir les victimes et créer des perspectives pour un avenir meilleur». Celui qui le garantit est le président de la Conférence épiscopale, José Ornelas, qui l'a souligné lors de réunions avec «certains dicastères» le mardi 21 mai, deuxième jour de la visite ad limina apostolorum  des évêques portugais au Vatican.

 

L'évêque a souligné en particulier que, lors de la rencontre de mardi avec le Dicastère pour la doctrine de la foi, le Vatican a «reconnu le courage de la Conférence épiscopale portugaise» dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs dans l'Église et dans la «recherche pour des solutions qui permettent, conformément à ce que l'Église propose aux Églises des différents pays». Rappelant les 6000 cas enregistrés au Portugal, en 2023, l'évêque de Leiria-Fátima a demandé que "tous ceux qui ont la responsabilité l'utilisent et les moyens dont ils disposent, pour que cela change". "C'est une culture qui doit changer chez les voisins, c'est une culture qui doit changer dans les institutions, à l'école, pour être attentif aux signes qui peuvent trahir", a-t-il déclaré.

 

Interrogé par des journalistes portugais à Rome sur l'augmentation du nombre de demandes d'indemnisation de la part de l'Église et l'apparition possible de faux cas – lundi 20,  le groupe Vita a annoncé  qu'il y avait 32 demandes d'indemnisation financière de la part des victimes – José Ornelas ont répondu que cette augmentation n’était pas préoccupante. "Je ne m'inquiète pas du nombre de ces personnes, ce qui compte c'est que les gens puissent retrouver le chemin de la justice et de la dignité qui leur a été retirée", a-t-il déclaré. L'évêque de Leiria-Fátima a déclaré que le comité d'évaluation qui définira les montants d'indemnisation à verser aux victimes d'abus dans l'Église catholique ne sera créé qu'à la fin de l'année, les victimes devant formaliser leurs demandes entre juin et décembre 2024.

 

La commission sera composée d'experts dans le domaine juridique, psychologique ou psychiatrique, pour mieux aborder «la différenciation, la diversité dans des cas comme ceux-ci», en cherchant à «connaître chaque personne, la réalité dramatique qu'elle a vécue et aussi la perspectives qu’ils ont sur la manière dont cela peut contribuer à sa réparation en profondeur», a expliqué le président du CEP. La visite ad limina des évêques du Portugal aura lieu au Vatican jusqu'au vendredi 24 mai, jour où ils seront reçus par le pape François.

 

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