actualites de l'eglise

Publié le 9 Décembre 2021

francebleu.fr nous montre que le pape François a nommé ce jeudi 9 décembre, Monseigneur Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse suite à l’acceptation de la démission de la charge pastorale, pour raison d’âge, que lui a présentée Monseigneur Robert Le Gall. L'archidiocèse de Toulouse couvre toute la Haute-Garonne.

 

Guy de Kerimel, 68 ans, était jusqu’à présent évêque de Grenoble et Vienne. Ordonné prêtre en 1986 pour l’archidiocèse d’Aix, Monseigneur de Kerimel a essentiellement exercé ses ministères en Provence avant d'être nommé évêque en 2001 à Nice, puis Grenoble en 2006. Au sein de la Conférence des Évêques de France, ce Vendéen d'origine est président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle.

 

Il y a quelques mois à Grenoble, Guy de Kerimel s'est attiré les foudres des fidèles des messes en latin qu'il compte limiter, comme le souhaite le pape François, à travers une pétition et une grève de la quête (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/messe-en-latin-a-grenoble-querelles-entre-l-eveque-et-les-traditionalistes-20211001). Il a aussi écrit au printemps dernier une lettre ouverte aux parlementaires isérois lors de l'examen d'une proposition de loi sur l'euthanasie des personnes atteintes de maladies incurables pour s'y opposer en proposant comme réponse «l’accompagnement et les soins palliatifs» (https://www.ledauphine.com/societe/2021/04/07/isere-debat-sur-la-fin-de-vie-la-lettre-ouverte-de-l-eveque-de-grenoble-vienne-aux-parlementaires).

 

La messe d’installation de Monseigneur Guy de Kerimel sera célébrée le 30 janvier à 14h30 en la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Selon les dernières données de 2020, l'archidiocèse de Toulouse, il y a près de 140 prêtres en activité. Avant le Covid, en 2018, 3400 baptêmes catholiques ont été célébrés en Haute-Garonne, 1500 premières communions et 740 mariages. Le diocèse estime que le département compte environ 680 000 catholiques.

 

Il était le premier surpris. «À 68 ans, je ne pensais plus que je serais appelé à changer de diocèse», commente Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble depuis 2006 (https://www.la-croix.com/Religion/Mgr-Guy-Kerimel-nomme-archeveque-Toulouse-2021-12-09-1201189337).

 

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Publié le 8 Décembre 2021

Comme le montre religiondigital.org le pape François est venu tôt ce matin sur la place romaine d'Espagne, où, pour la deuxième année consécutive à l' occasion de la pandémie, il a rendu un hommage privé à l'Immaculée Conception et n'a pas organisé le rassemblement de masse du passé, a rapporté le Vatican. "Ce matin, en la solennité de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, peu avant 6h15, le pape François s'est rendu sur la Plaza de España pour un acte de vénération à Marie Immaculée, également cette année en privé", a déclaré le Vatican. Le soleil ne s'était pas encore levé, ajoute la note, et le pape "a placé un panier de roses blanches à la base de la colonne au sommet de laquelle se trouve la statue de la Vierge et s'est arrêté en prière". Il est resté quelques minutes demandant «la guérison des nombreux malades; la guérison pour les peuples qui souffrent durement des guerres et de la crise climatique; et pour la conversion, afin que cela fasse fondre le cœur de pierre de ceux qui construisent des murs pour se protéger de la douleur des autres.», et peu après 6h20, il quitta la place pour se rendre à la basilique Sainte-Marie-Majeure, où il pria également devant l'icône La Salus Populi Romani (en français : «Sauvegarde du peuple romain»), avant retour au Vatican.

 

José Manuel Vidal nous monte aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-recuerda-Chipre-Grecia-emigrantes_0_2403359647.html) qu’après s'être levé tôt pour se tenir au pied de la statue de la Vierge Immaculée sur la Place d'Espagne à Rome, le pape François a prié l'Angélus depuis la fenêtre, pour se rappeler que l'Immaculée «est pleine de grâce» ou «vide de mal». Et, donc, «elle n'a pas d'yeux pour elle-même», mais seulement pour Dieu. Selon le pape François, l'humilité est le chemin de la sainteté, car "le Seigneur, pour faire des merveilles, n'a pas besoin de grands moyens ni de nos sublimes capacités, mais plutôt de notre humilité". Et après avoir assuré que «le Seigneur nous a donné à tous un bon tissu pour tisser la sainteté dans la vie quotidienne !».

 

Dans les salutations post-Angélus, le pape a passé en revue son récent voyage à Chypre et en Grèce. Il appelle à nouveau l'île «perle de la Méditerranée», mais une perle blessée par «les barbelés et les murs». Il a remercié chaleureusement l'accueil des deux peuples, de leurs autorités et des patriarches respectifs, Jean Chrysostome et Jérôme. Et il a de nouveau exprimé sa profonde impression après avoir «regardé dans les yeux» les émigrés et leurs enfants. Pour cette raison, il a répété que, compte tenu de sa situation, «nous ne pouvons pas nous taire ou détourner le regard». Et il a proclamé avec un mélange de douleur et d'espoir : «S'il vous plaît, regardons dans les yeux des abandonnés que nous rencontrons. Laissons-nous provoquer par les visages des enfants, des enfants de migrants désespérés. Entrons dans leur souffrance, réagissons à notre indifférence. Regardons leurs visages pour nous réveiller du rêve de l'habitude».

 

À l’issue de l’Angélus le 8 décembre 2021, le pape François a conclu l’Année jubilaire consacrée à saint Joseph. Saint Joseph et son épouse la Vierge Marie sont des «guides sur le chemin de la sainteté», a souligné le pape. Il a remercié tous ceux qui ont fait vivre ces années de célébrations consacrées au couple de la Sainte Famille en 2021. Par un décret publié le 8 décembre 2020, le Saint-Siège avait annoncé consacrer 2021 à saint Joseph, protecteur de la Sainte Famille. Pour conclure cette Année – pendant laquelle tous les diocèses du monde étaient appelés à prier le père adoptif de Jésus – le pape a entamé une catéchèse sur saint Joseph à la fin du mois de novembre qu’il devrait poursuivre dans les prochaines semaines (https://www.cath.ch/newsf/la-vierge-marie-enseigne-la-veritable-humilite-declare-le-pape/).

 

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Publié le 7 Décembre 2021

Thomas Guien dans LCI.fr nous montre dans son article que le pape François a invité lundi 6 décembre 2021 à la prudence quant à "l'interprétation" du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Église de France, mettant en garde contre le mélange de "situations historiques" éloignées dans le temps.

 

"Quand on fait ce genre d'étude, on doit être attentif à l'interprétation que l'on en fait". Le pape François a profité d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant d'Athènes, lundi, pour émettre des réserves concernant le rapport Sauvé. Ce dernier, consacré à la pédocriminalité dans l'Église et publié il y a deux mois, a créé une déflagration dans l'institution et ouvert la voie à des réparations pour les victimes. "Lorsque vous réalisez une étude sur une période aussi longue, vous risquez de confondre la façon de voir le problème il y a 70 ans avec la façon de le voir maintenant", a poursuivi le souverain pontife de 84 ans.

 

Interrogé sur le rapport de la commission sur la pédocriminalité dans l'Église (Ciase), le pontife argentin a reconnu ne "pas l'avoir lu" et ne pas avoir eu "connaissance des commentaires des évêques français". Cependant, début octobre, le pape François avait exprimé sa "honte" après les révélations choc de la Ciase, qui a estimé à 330.000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l'objet de violences sexuelles en France depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l'Église.

 

Pour François Devaux, cofondateur de l'association La parole libérée, à l'origine des affaires Preynat et Barbarin, aujourd'hui dissoute, les propos du pape relèvent "de l'ignorance, de la bêtise et du déni". "La commission Sauvé a fait un travail pendant trois ans, et cela ne l'intéresse pas !". "Au moment où les choses sont en train d'aboutir, il balaie ça d'un revers de la main (...) C'est affligeant", a-t-il réagi auprès de l'AFP. Une partie des 22 membres de la Ciase devaient être reçus le 9 décembre au Vatican, mais la rencontre a été reportée sine die.

 

Cependant, après les révélations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), des rencontres ont été organisées un peu partout dans les paroisses en France, comme vendredi 3 décembre à Marseille. L’occasion, pour les catholiques, de réfléchir aux actions qui peuvent être mises en place à leur échelle (https://www.la-croix.com/Religion/Abus-sexuels-dioceses-paroisses-semparent-rapport-Sauve-2021-12-06-1201188790).

 

Et tous les diocèses du monde entier doivent désormais appliquer à partir du mercredi 8 décembre, la réforme du livre VI du Code de droit canonique approuvée par le pape François, qui clarifie l'application des sanctions en cas d'abus sexuels ou de recel, et prévoit de nouvelles peines, telles que la réparation, l'indemnisation des dommages ou la privation de toute ou d’une partie de la rémunération ecclésiastique (https://www.religiondigital.org/mundo/Manana-entran-sanciones-pederastia-encubrimiento_0_2403059681.html).

 

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Publié le 6 Décembre 2021

france24.com avec l’AFP nous montre qu’après une visite historique de deux jours et demi en Grèce, où il a rencontré des jeunes d'une école catholique de la banlieue d'Athènes, qu'il a exhortés à ne pas se "contenter de rencontres virtuelles" mais à "rechercher les rencontres réelles", le pape François a quitté le pays, lundi 6 décembre 2021. Sur l'île de Lesbos, il a lancé un vibrant appel à une meilleure intégration des migrants en Europe. Le pontife a longuement salué et béni des familles, parmi lesquelles de nombreux enfants dont certains l'ont enlacé. "Welcome !" (bienvenue), "We love you" (nous vous aimons), "Merci", pouvait-on entendre. Arrivé samedi en Grèce après un voyage à Chypre, d'où 50 migrants seront transférés à Rome, le pape François, lui-même issu d'une famille de migrants italiens, a été chaleureusement accueilli par une foule de demandeurs d'asile massés entre les conteneurs du camp qui abrite près de 2200 personnes.

 

Au cours de ce 35e voyage papal, le pape a été reçu deux fois par le chef de l'Église orthodoxe grecque, Mgr Hiéronyme II, lui demandant à nouveau "pardon" pour les "erreurs commises par de nombreux catholiques", comme l'avait fait Jean-Paul II en 2001 à Athènes. Dans la capitale grecque, où c'était la première visite d'un pape en deux décennies, il a célébré une messe dimanche devant quelque 2000 fidèles où il a prêché pour "la petitesse et l'humilité". Avant de quitter la Grèce, le pape François a également rencontré, lundi matin, le président du parlement grec, Konstantinos Tassoulas, et le chef de l'opposition, Alexis Tsipras, après s'être entretenu samedi avec la présidente de la République hellénique, Katerina Sakeropoulou, et le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.

 

Le pape a donné une ultime conférence de presse à bord de l'avion qui le ramène à Rome comme le montre Elise Ann Allen dans cruxnow.com (https://www.cruxnow.com/vatican/2021/12/pope-on-resignation-of-french-archbishop-what-did-he-do-that-was-so-bad), où il a évoqué son voyage, axé sur la question migratoire, qui était le thème principal de sa visite à Chypre et en Grèce, déclarant aux journalistes que ceux qui construisent des murs «oublient l'histoire»,  et la fraternité avec les orthodoxes, affirmant que l’Église catholique et l’Église orthodoxe peuvent cheminer ensemble vers l'unité par la prière et les actes de charité, tandis que les différends théologiques se règlent au fil du temps. Il a également déclaré qu'une deuxième rencontre potentielle avec le patriarche orthodoxe russe Kirill de Moscou était prévue, mais n'a fourni aucun autre détail.

 

Le pape François a également réitéré les critiques qu'il a formulées lors de son discours d'ouverture en Grèce devant les autorités civiles, lorsqu'il a déclaré que la démocratie dans toute l'Europe et l'Occident était affaiblie par une vague de nationalisme. Le pape a déclaré aux journalistes dans l'avion que la démocratie est «un trésor de civilisation. Un trésor que les pays doivent défendre eux-mêmes mais aussi ailleurs.» Il a déclaré qu'il voyait deux menaces actuelles pour la démocratie, dont la première est le populisme, qui, selon lui, "commence à montrer ses ongles". «Je pense au populisme du siècle dernier : le nazisme. Le nazisme était un populisme qui défendait les valeurs nationales. Ou alors c'est dit. Mais il a réussi à anéantir la vie démocratique, c'est devenu une dictature», a-t-il déclaré, avertissant les gouvernements de droite comme de gauche de faire attention "à ne pas glisser sur la voie du populisme". Le populisme, a-t-il dit, «n'a rien à voir avec le popularisme, qui est l'expression de l'identité, du folklore, des valeurs d'une nation», mais est plutôt un système dans lequel les valeurs nationales sont sacrifiées et édulcorées «en faveur d'un gouvernement qui va au-delà des intérêts nationaux.» "Nous ne devrions pas édulcorer notre identité pour un gain national", a-t-il déclaré, pointant du doigt le roman de la fin des temps de 1907, Le Maître de la Terre, écrit par le père converti anglais Robert Hugh Benson, qui prévoyait la montée d'un gouvernement international qui gouvernerait toutes les nations.

 

Enfin, il a aussi évoqué l'affaire de la démission de l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, victime de «bavardages», car pour lui "C'est dangereux de condamner. Qui l'a condamné ? L'opinion publique, les rumeurs ? Mais qu'a-t-il fait ? Nous n'en savons rien". Le pape François a cependant évoqué "un manquement" de la part de Mgr Aupetit "au sixième commandement" ("Tu ne commettras pas d'adultère"), "pas total mais des petites caresses et des massages qu'il faisait à sa secrétaire". "Ça, c'est un péché. Mais ce n'est pas le péché le plus grave car les péchés de la chair ne sont pas les plus graves. (...) Ainsi, Mgr Aupetit est pécheur. Comme je le suis, comme l'a été Pierre, l'évêque sur lequel le Christ a fondé son Église", a-t-il souligné (https://actu.orange.fr/france/demission-de-mgr-aupetit-mais-qu-a-t-il-donc-fait-de-si-grave-s-interroge-le-pape-magic-CNT000001HeF9N.html).

 

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Publié le 5 Décembre 2021

RFI.fr nous montre ce dimanche 5 décembre 2021 que cinq ans après sa première visite sur l’île de Lesbos en pleine crise migratoire, le pape est à nouveau en déplacement dans un camp de migrants de l’île grecque.

 

Accueilli par de nombreuses familles et enfants exilés, lui souhaitant la «bienvenue», le pape François est arrivé ce dimanche matin dans le camp de migrants de l'île grecque de Lesbos qui fait face depuis plusieurs années à un fort afflux de réfugiés traversant la Méditerranée. C'est dans le camp de Mavrovouni, qui abrite encore près de 2200 demandeurs d'asile dans des conditions ardues, que le pape s'est rendu. Ce camp remplace celui de Moria, qui a longtemps le plus grand d’Europe, détruit par un incendie fin 2020, rappelle notre envoyé spécial, Joël Bronner. Un nouveau centre dit d’accueil et d’identification a été construit depuis et c’est ici que le pape a prononcé un discours appelant notamment l’Europe à davantage de solidarité.

 

Après avoir salué les personnes présentes pour l’accueillir, le souverain pontife a délivré un vibrant discours appelant à mettre fin à un «naufrage de civilisation». La Méditerranée «est en train de devenir un cimetière froid sans pierres tombales», a également déclaré le pape devant des migrants au camp de Lesbos. Sous une tente, il a ensuite écouté les chants d'une chorale d'exilés, avant de s'attrister que la Méditerranée, «berceau de tant de civilisations» soit «désormais comme un miroir de la mort», rappelant «les images crues des petits corps gisants sur les plages». «Ne permettons pas que la 'mare nostrum' se transforme en une désolante 'mare mortuum', que ce lieu de rencontre devienne le théâtre de conflits ! Ne laissons pas cette mer des souvenirs devenir la mer de l'oubli», a-t-il exhorté devant la présidente grecque Katerína Sakellaropoúlou. Cette escale à Lesbos est plus rapide que la visite effectuée en 2006. Et le pape a finalement appeler à lutter contre l’indifférence et à trouver des alternatives à la mise en place de structures où, selon ses mots, «les migrants et les réfugiés vivent dans des conditions à la limite de l’acceptable, sans entrevoir de solutions».

 

Le pape est revenu ensuite à Athènes, où il a déjà dénoncé samedi une Europe «déchirée par les égoïsmes nationalistes», pour y célébrer une messe devant quelque 2500 fidèles dans une immense salle de concert. Il a d'ailleurs de nouveau attaqué avec force «l'indifférence qui tue, le désintérêt cynique qui, avec ses gants de velours, condamne à mort ceux qui sont en marge !» La cause des réfugiés est cette fois encore la pierre angulaire du 35e voyage du pape. Jorge Bergoglio, lui-même issu d’une famille de migrants italiens installés en Argentine, n’a de cesse de prôner l’accueil des milliers de «frères et sœurs», sans distinguer la religion, ni le statut de réfugié ou d’exilé économique (https://www.20minutes.fr/monde/3189639-20211205-crise-migrants-visite-ile-lesbos-pape-francois-denonce-naufrage-civilisation).

 

Le pape François a appelé dimanche au respect des "petits et humbles" lors d'une sainte messe le deuxième jour de sa visite à Athènes, la première d'un pontife en 20 ans. Le message s'adressait à la fois à la petite communauté catholique de Grèce et aux milliers de migrants et de réfugiés dans le pays, dont certains s'étaient rendu sur l'île de Lesbos plus tôt dimanche. L'accès à la salle de concert d'Athènes était strictement réglementé, des policiers vérifiant à la fois les invitations et les cartes de vaccination et les fourgons de police et les barrières métalliques entourant l'entrée, alors qu'un hélicoptère survolait. Pour des raisons de sécurité, les participants ont été encouragés à arriver jusqu'à deux heures avant l'événement et une station de métro à proximité a été fermée. Mais même sous des restrictions, il y avait un sentiment d'exaltation chez des centaines de catholiques désireux de voir le pape François. Les organisateurs ont déclaré qu'ils avaient été contraints de limiter la fréquentation de moitié en raison des garanties de Covid-19. Seules 2000 personnes ont été admises à l'intérieur, dont 900 dans la salle de concert principale avec le pape. Le pape François rentrera à Rome lundi après une réunion d'adieu avec la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou et une réunion avec des élèves de l'école Saint-Dionys des Ursulines de la banlieue nord d'Athènes de Maroussi (https://www.rfi.fr/en/pope-francis-urges-respect-for-lowly-in-athens-mass).

 

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Publié le 3 Décembre 2021

RFI.fr nous montre ce vendredi 3 décembre 2021 qu’au deuxième jour de sa visite à Chypre, le pape François a célébré une messe pour les catholiques venus de tout le pays et même d'au-delà, du Liban.

 

Des Chypriotes, des Philippins, des Béninois, des Anglais, mais aussi de très nombreux Libanais venus exprès pour l’occasion. Ce sont les catholiques qui ont participé à la messe célébrée par le pape François à Chypre ce vendredi matin. Au stade de Nicosie, le plus grand du pays, quelque 10 000 personnes sont venues écouter le chef de l’Église catholique. Durant son homélie prononcée depuis un podium dressé sur la pelouse du stade, le pape François a encouragé la minorité catholique du pays à être unie et à donner un témoignage chrétien sans «moralisme». Au milieu des gradins, se détachait une large délégation de casques bleus de l’ONU, mais aussi beaucoup de drapeaux libanais qui flottaient sur la foule. «C’est une bénédiction d’être là» confiait une jeune libanaise venue spécialement depuis Beyrouth et qui espère que le pape François viendra très prochainement visiter le Liban.

 

Et ce vendredi, le pape François a profité de sa visite à Chypre pour placer la question migratoire au cœur de l’actualité. Lors de ce déplacement, il a souhaité mettre des migrants à l’honneur. Le souverain pontife a présidé, une prière œcuménique avec plusieurs migrants, dans une église située près de la zone tampon administrée par l'ONU.  "Votre présence, frères et sœurs migrants, est très significative pour cette célébration", a dit le pape de 84 ans dans l'église de la Sainte-Croix. Dieu nous appelle "à ne pas nous résigner à un monde divisé (...) mais à cheminer dans l'histoire attirés par le rêve de Dieu : une humanité sans murs de séparation, libérée de l'inimitié", a-t-il ajouté. Le pape François a aussi appelé à "ouvrir les yeux" devant l'"esclavage" et la "torture", que subissent les migrants dans les camps, dressant un parallèle avec la Seconde Guerre mondiale. "Cela nous rappelle l'histoire du siècle dernier, des nazis, de Staline, et on se demande comment cela a pu se passer. Mais ce qui s'est passé autrefois est en train d'arriver aujourd'hui sur les côtes voisines. (...) Il y a des lieux de torture, des gens qui sont vendus. Je le dis car c'est ma responsabilité d'ouvrir les yeux" (https://www.france24.com/fr/europe/20211203-le-pape-fran%C3%A7ois-%C3%A0-chypre-une-%C3%AEle-d%C3%A9pass%C3%A9e-par-la-crise-migratoire).

 

La veille en arrivant sur l’île, le pape le pape a exhorté le continent européen à "l’unité". "Nous avons besoin de (...) marcher ensemble", a-t-il déclaré, évoquant la Méditerranée comme "une mer qui a bercé tant de civilisations, une mer d'où débarquent, aujourd'hui encore, des personnes, des peuples et des cultures de toutes les parties du monde" (https://www.france24.com/fr/europe/20211203-le-pape-fran%C3%A7ois-%C3%A0-chypre-une-%C3%AEle-d%C3%A9pass%C3%A9e-par-la-crise-migratoire). Et il avait d’ailleurs exprimé sa grande préoccupation pour le Liban, situé à une centaine de kilomètres des côtes chypriotes. «Je ressens la douleur d’un peuple fatigué et éprouvé par la violence et la souffrance», avait-il confié, en priant pour que la nation libanaise connaisse la paix.

 

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Publié le 2 Décembre 2021

fancetvinfo.fr avec l’AFP nous montre que le pape François a accepté la démission de l'archevêque de Paris Michel Aupetit, a annoncé jeudi 2 décembre 2021 le Vatican dans un communiqué. «La Nonciature apostolique en France communique que le Saint-Père a accepté la démission de la charge pastorale de l’archidiocèse de Paris, présentée par monseigneur Michel Aupetit», peut-on lire dans un communiqué de la Conférence des évêques de France (CEF). «Le Saint-Père a nommé administrateur apostolique de Paris, Mgr Georges Pontier, archevêque émérite de Marseille», précise-t-il (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html). Fin novembre, Michel Aupetit avait remis au pape sa démission après avoir été accusé, dans la presse, d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu'il a catégoriquement démenti.

 

"J’ai, bien sûr, été fortement troublé par les attaques dont j’ai été l’objet", a réagi l'intéressé dans un communiqué. "Je demande pardon à ceux que j’aurais pu blesser et vous assure tous de mon amitié profonde et de ma prière, qui vous seront toujours acquises." "Je reconnais que mon comportement vis-à-vis d'elle a pu être ambigu, laissant ainsi sous-entendre l'existence entre nous d'une relation intime et de rapports sexuels, ce que je réfute avec force", déclarait Michel Aupetit dans l'article du Point ayant révélé l'affaire. Il ajoutait avoir "décidé de ne plus la revoir" et l'en avoir "informée". Dans une déclaration, l’archevêque écrit : « Je suis heureux d’avoir servi ce diocèse avec des équipes magnifiques, clercs, laïcs, consacrés, totalement dévoués au service du Christ, de l’Église et de leurs frères» (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html).

 

Le président de la CEF, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, a exprimé dans un message sur Twitter son «estime fraternelle» pour Mgr Aupetit, soulignant qu’il a «beaucoup donné et apporté» et s’associant à «la tristesse du diocèse de Paris». «Cette décision a été prise parce que le pape François estime qu’un évêque ou un cardinal ne peut pas avoir une double vie», a affirmé le vaticaniste Marco Politi, auteur de François, la peste et la renaissance (éd. Philippe Rey). «Même si, jusqu’ici, il n’y a pas eu de nouveaux détails sur les rapports que l’archevêque de Paris entretenait avec cette femme, le pape estime qu’en tout état de cause l’archevêque de Paris, de par le rôle qu’il exerce en France et dans la capitale française, doit être au-dessus de tout soupçon», a-t-il ajouté (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html).

 

«On s’y attendait un peu… mais pas si vite», a déclaré, de son côté, Bruno Lefevre Pontalis, curé de l’église Saint-François-Xavier à Paris. «Nous, les prêtres, on est assez attristés. On accuse le coup. Le départ d’un évêque, dans des conditions difficiles, ça génère du trouble». Selon lui, la décision du pape s’explique par le fait qu’il «a pensé que ce serait trop difficile pour Mgr Aupetit de reprendre paisiblement et sereinement le gouvernement de son diocèse» (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/02/le-pape-francois-accepte-la-demission-de-mgr-michel-aupetit-l-archeveque-de-paris_6104452_3224.html).

 

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Publié le 1 Décembre 2021

Comme nous le montre L’Express.fr dans son article du lundi 29 novembre 2021 publié début octobre, le rapport de la commission a estimé à 330 000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l'objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, de religieux ou de personnes en lien avec l'Église. 

 

Plus d'un mois après, huit des quelque 200 à 250 membres de l'Académie catholique, qui réunit des intellectuels, ont remis en cause ces conclusions dans un texte de 15 pages révélé par La Croix. Cette Académie, créée en 2008 pour "faire avancer la réflexion sur des thèmes choisis, d'actualité intellectuelle ou sociale" n'est pas une instance officielle de l'Église catholique. Parmi les critiques se trouve son président, Hugues Portelli, avocat et professeur émérite de sciences-politiques à l'université Paris II, Philippe Capelle-Dumont, professeur de théologie à l'université de Strasbourg, ou encore le philosophe Pierre Manent. Leurs critiques, soulignent ils, n'engage pas l'Académie - dont M. Sauvé est par ailleurs membre. Selon eux la Ciase a utilisé une "méthodologie défaillante et contradictoire". En particulier le chiffre de 330 000 victimes, qui est une estimation issue d'un sondage Ifop exploité par l'Inserm. Les signataires reconnaissent qu'il repose sur un "très vaste" échantillon (28 000 personnes) mais pointent du doigt le "gouffre" avec d'autres chiffrages obtenus par la commission (2.738 victimes comptées lors de l'appel à témoignages et 4832 à 27 803 via le travail sur les archives). Le rapport de la Ciase présente en outre des "carences sérieuses dans les domaines théologique, philosophique et juridique" et ses 45 recommandations sont "discutables dès lors que leurs prémisses le sont".  Formulées par une commission "sans autorité ecclésiale ni civile", elles "ne peuvent être qu'indicatives pour guider l'action de l’Église et de ses fidèles. Certaines pourraient s'avérer ruineuses pour l'Église", mettent-ils en garde, à propos du processus de réparation prévu. 

 

Interrogé par l'AFP, Jean-Marc Sauvé a jugé ces "mises en cause aussi graves qu'indigentes". "Aucune n'est de nature à remettre en cause nos analyses" ajoute-t-il. Il a invité l'Académie catholique "à mener une étude scientifique avec toutes les garanties scientifiques nécessaires, sur les violences sexuelles dans l’Église catholique, comme dans notre société, de telle sorte qu'elle puisse étayer ou non ses soupçons". "Il ne suffit pas d'insinuer et de dénigrer ou encore de dénoncer de graves biais ou manquements déontologiques et méthodologiques. Il faut de la clarté, (...) du débat contradictoire et, pour nos détracteurs, des preuves", a insisté l'ancien haut fonctionnaire. 

 

Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF), qui a commandé le rapport de la Ciase en 2018, est lui aussi venu défendre ses travaux.  "si des experts et des scientifiques peuvent toujours discuter de leurs méthodes et de leurs résultats, nous, évêques, avons reçu les conclusions de la Ciase pour ce qu'elles sont: un travail que nous devons prendre au sérieux et qui désigne des chemins de renouvellement possibles pour notre Église" écrit-il lundi dans La Croix. "Ce n'est pas tant face aux chiffres accablants établis par la Ciase et que discutent certains que les évêques se sont décidés à assumer la responsabilité institutionnelle de l'Église et à parler de dimension systémique", ajoute-t-il.   "C'est en écoutant les personnes victimes, celles dont la Ciase a recueilli le témoignage, celles que nous rencontrons (...) depuis des années que nous avons avancé", assure l'archevêque.   "Le plus triste" avec ce débat, ajoute-t-il, "est que les premières personnes qui risquent d'en être atteintes sont les personnes victimes." Sur twitter, Eric Boone, qui fut l'une des premières victimes à témoigner devant la Ciase, a invité les autres victimes à écrire sur le site internet de l'Académie pour "faire part de notre stupeur, notre colère, notre incompréhension". 

 

Des dissensions et des critiques qui ont mené à la démission de plusieurs membres de l’institution. Selon La Croix, plusieurs des membres de l’Académie ont annoncé leur démission dans la foulée de la publication du rapport contestataire par Le Figaro. Parmi eux, note La Croix, Mgr Éric de Moulins-Beaufort lui-même ou sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). Selon l’influent blogueur catholique Erwan Le Morhedec, plusieurs autres personnalités seraient également démissionnaires sans que leurs noms aient été dévoilés pour l’heure. Le positionnement de Jean-Marc Sauvé, lui-même membre de l’Académie, n’est pas non plus connu, même s’il a déjà pu faire part à La Croix d’un «sentiment de tristesse» à la suite de ces critiques.

 

Pourtant, l’initiative des académiciens contestataires n’est que la pointe émergée d’un plus vaste mouvement de critique du rapport Sauvé. Une vague qui infuse au plus haut sommet de l’Église. Ainsi, suggère Le Figaro, le geste des huit académiciens ne serait pas pour rien dans le report d’une rencontre entre le pape et les membres de la commission Sauvé. «À la publication du rapport, les évêques ont décidé de retenir leurs critiques», avait déjà confirmé l’un d’entre deux à La Croix, au début du mois de novembre. Les doutes, pourtant, sont bien présents : «D’une manière générale, le travail de la Ciase est beaucoup trop soumis à l’émotion : nous nous attendions à un rapport juridique, pas du tout à ce résultat», expliquait le même évêque. De quoi accentuer encore un peu les désordres alors que l’Église vient d’entamer le temps de l’Avent – qui, traditionnellement, marque le début de l’année liturgique (https://www.lepoint.fr/religion/rapport-sauve-demissions-en-serie-au-sein-de-l-academie-catholique-28-11-2021-2454210_3958.php).

 

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Publié le 29 Novembre 2021

"Le célibat est un martyr pour certains prêtres" rencontrés par la théologienne Anne Soupa, invitée de France Inter samedi 27 novembre 2021 comme le montre francetvinfo.fr, après que l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, ait remis cette semaine au pape François sa démission, après avoir été accusé dans la presse d'avoir entretenu une relation intime avec une femme. Anne Soupa appelle donc l'Église à "mettre les bonnes lunettes et à se rendre compte qu'elle se prive de beaucoup de talents en demandant ce célibat". "Une liaison amoureuse, c'est la vie", veut-elle relativiser, affirmant en outre que "les sondages montrent que les catholiques sont favorables au célibat optionnel [selon leur choix] des prêtres".

 

La théologienne souligne également "une disproportion qui me heurte beaucoup. Pour un problème disciplinaire de liaison avec une femme, un archevêque démissionne en trois jours. Et pour les crimes commis envers les enfants, aucun évêque n'a démissionné en France." Anne Soupa, le cofondateur de l'association de victimes La parole libérée François Devaux et la directrice de la rédaction de Témoignage chrétien Christine Pedotti ont appelé en octobre à la "démission collective" des évêques français, après les conclusions de la Commission Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Église catholique. Pour Anne Soupa, "l'aggiornamento de l'Eglise, qui a besoin de sang neuf" est indispensable. Le pape François, présenté comme progressiste, "a des difficultés" à mettre sur la table la question du célibat des prêtres, en raison notamment d'un "courant très rigide de cardinaux et d'évêques qui s'attachent beaucoup aux questions de mœurs et bloquent les évolutions sur ce sujet".

 

Mgr Aupetit dément catégoriquement les informations de l'hebdomadaire Le Point, qui affirme que l'archevêque a eu en 2012 une relation intime et consentie avec une femme. Il justifie sa demande de démission, auprès du journal La Croix, par le fait de vouloir "éviter la division". Le diocèse de Paris a assuré à l'AFP qu'il ne s'agissait "pas d'une relation amoureuse", ni "sexuelle", mais d'un "comportement ambigu avec une personne très présente vis-à-vis de lui", ajoutant qu'il "s'en était ouvert à sa hiérarchie à l'époque". Le pape François peut décider d'accepter ou de rejeter la démission de l'archevêque de Paris.

 

Depuis plusieurs jours, l’archevêque de Paris faisait l’objet d’une série d’articles mettant en cause sa gouvernance comme sa vie privée. Le 26 novembre, il a confirmé avoir remis sa charge au pape. Dans le diocèse, se mêlent colère, pour certains contre l’emballement médiatique, pour d’autres contre la gouvernance de l’archevêque, et, plus largement, interrogations sur son avenir (https://www.la-croix.com/Religion/Mgr-Aupetit-presente-demission-grand-malaise-diocese-Paris-2021-11-27-1201187287).

 

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Publié le 27 Novembre 2021

20Minutes.fr avec l’AFP nous montrent que la visite de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique au Vatican auprès du pape, prévue le 9 décembre, est «reportée», a annoncé le jeudi 25 novembre 2021 le président de la commission, Jean-Marc Sauvé.

 

Une bonne partie des 22 membres de la Ciase devait être reçue en audience par le pape François le 9 décembre au matin, avec les responsables de la Conférence des évêques de France (CEF) et de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). «De nouvelles dates sont à l’étude», a indiqué la CEF. Cette rencontre devait intervenir deux mois après les révélations choc de la Ciase, qui a estimé à 330 000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l’Église.

 

Or la raison de cette modification d’agenda pourrait être plus complexe que celle avancée. D’abord parce que le voyage du pontife a été annoncé officiellement par le Vatican dès le 5 novembre. Ensuite, parce qu’un texte de quinze pages très critique sur le travail de la Ciase a été adressé à Rome par des membres de l’Académie catholique de France, une institution réunissant des intellectuels catholiques, fondée en 2008. Il constitue une démolition en règle du bilan et des recommandations produits par la vingtaine d’experts réunis en février 2019 par Jean-Marc Sauvé. Ils contestent la méthodologie qui a conduit l’Inserm à évaluer, pour la Ciase, à 330 000 le nombre de personnes aujourd’hui majeures qui auraient été agressées sexuellement pendant leur minorité par un prêtre, un religieux ou un laïc en mission ecclésiale. L’évaluation est de 216 000 pour les seuls prêtres et religieux (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/26/des-membres-de-l-academie-catholique-de-france-critiquent-le-rapport-de-la-ciase-sur-la-pedocriminalite-dans-l-eglise_6103779_3224.html).

 

De son côté, le souverain pontife, qui aura 85 ans en décembre, a prévu de se rendre sur l’île méditerranéenne de Chypre puis en Grèce du 2 au 6 décembre. Alors qu’il doit se rendre à Chypre, le pape François a prévu de ramener des migrants à Rome, a-t-il été annoncé ce vendredi 26 novembre (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/le-pape-francois-ramenera-des-migrants-a-rome-a-l-occasion-de-sa-visite-a-chypre-fdda9fa8-4ec5-11ec-a154-8043ea2ede2d). Enfin, dans un long entretient au Vatican, le vendredi 26 novembre, les sujets internationaux dont la protection de l'environnement à la lumière des résultats de la COP26, les perspectives de la prochaine présidence française de l'Union européenne, ainsi que sur l'engagement de la France au Liban, au Moyen-Orient et en Afrique (https://www.europe1.fr/international/emmanuel-macron-de-nouveau-chez-le-pape-un-geste-envers-les-catholiques-4079258), ont dominé les échanges entre le pape François et Emmanuel Macron, à l’occasion duquel les deux hommes ont affiché leur familiarité (https://www.la-croix.com/Religion/A-Rome-Emmanuel-Macron-pape-Francois-affichent-leur-bonne-entente-2021-11-26-1201187181)

 

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