actualites de l'eglise

Publié le 2 Avril 2024

katholisch.de nous montre ce mardi 2 avril 2024 que le pape François a fait état d'une conspiration à la Curie du Vatican dans un nouveau livre d'entretiens. Dans le livre espagnol "El sucesor" (Le Successeur), qui sera publié mercredi à Barcelone, le pape parle des documents que lui a remis son prédécesseur Benoît XVI le 23 mars 2013 à Castel Gandolfo. Le matériel a été compilé par les cardinaux Julian Herranz, Jozef Tomko et Salvatore de Giorgi au nom de Benoît.

 

Selon le pape François, une conspiration a été découverte à cette époque, qui comprenait principalement des hommes «du deuxième rang». Entre autres choses, le complot était dirigé contre le futur cardinal Pietro Parolin. Les conspirateurs voulaient empêcher Parolin de devenir le nouveau cardinal secrétaire d'État à la place du cardinal Tarcisio Bertone. Parolin occupe ce poste depuis octobre 2013. Le pape a déclaré que certains responsables de la Curie étaient impliqués dans le complot. Benoît XVI en avait déjà transféré certains au cours de son mandat (2005-2013) et il a recommandé à son successeur de procéder à de nouveaux remaniements pour cette raison. Il a ensuite fait cela après un certain temps. Le pape François ne mentionne ni les noms ni les fonctions des personnes concernées.

 

Dans le livre, le pape François rapporte également qu'il avait déjà rassemblé un tiers de tous les cardinaux éligibles au vote lors du conclave de 2005. Cependant, il n'avait pas de chance réaliste de devenir pape : il n'a été utilisé que parce que certains voulaient empêcher Joseph Ratzinger d'être élu pape, selon le pape François.

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/52313-papst-franziskus-will-konklave-normen-nicht-aendern) nous montre aussi que le pape François n’envisage pas de modifier fondamentalement les normes actuelles de choix de son successeur. Dans l'interview espagnole "El sucesor"  publiée mercredi, le pape a déclaré : "Il n'y a rien à faire là-dedans". Certains médias avaient spéculé sur des changements. Le pape François poursuit : "Je n'ai rien changé car la question me semble secondaire. Le mécanisme a très bien fonctionné dans les deux conclaves auxquels j'ai participé. (...) Peut-être qu'il serait judicieux de changer certaines choses. Mais ils ne me paraissent pas urgents et je n'ai pas à m'y consacrer pour le moment."

 

Ces derniers mois, des portails Internet conservateurs soupçonnaient le pape François de travailler avec le cardinal Gianfranco Ghirlanda, avocat canoniste, pour réformer les règles du conclave. Plus récemment, un cardinal inconnu a écrit un texte sous le pseudonyme de «Démos II» dans lequel il exigeait qu'un futur pape ne soit pas un autocrate, mais qu'il doive plutôt demander conseil à son collège de cardinaux. En février, l’historien de l’Église Alberto Melloni a appelé à une modification des règles électorales des papes. Face aux offensives de fake news, des précautions doivent être prises pour que d’éventuelles accusations contre un candidat ne conduisent pas les cardinaux à élire un pire candidat comme pape.

 

Enfin, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/52304-franziskus-erscheinungstermin-von-gaenswein-buch-mangel-an-anstand) nous montre aussi le pape François a critiqué avec acuité les circonstances entourant la publication du livre commémoratif par l'ancien secrétaire papal, l'archevêque Georg Gänswein. Ce fut une grande douleur pour lui que "le jour des funérailles soit apparu un livre qui mentait. C'est très triste", a déclaré le pape François dans le livre d'interviews "El Sucesor" publié mercredi en Espagne. L'époque à laquelle le livre de Gänswein a été publié était due à un "manque de décence et d'humanité". Le livre, initialement publié en Italie début janvier 2023 sous le titre «Rien que la vérité», a déclenché à l’époque une réaction mondiale. Ailleurs sur «El Sucesor», Le pape François a rapporté qu'il y avait déjà eu des tensions entre lui et Gänswein en 2020 à propos d'un livre. A cette époque, en raison du rôle de Gänswein dans la publication du livre du cardinal Robert Sarah, qu'il considérait comme une ingérence dans son pontificat, il se sentit obligé de demander à Gänswein une démission volontaire de ses fonctions de préfet de la Maison pontificale. Désormais, Gänswein ne travaille plus que comme secrétaire personnel du pape démissionnaire.

 

Dans l'interview, le pape François a également nié avoir changé le cap politique de son propre Église après la mort de son prédécesseur le 31 décembre 2022 : "J'ai continué (le pontificat) de la même manière par la suite. Et toujours avec lui (Pape Benoît XVI). ... je me souviens", a déclaré le pape François. Il expliqua en outre que son prédécesseur lui avait souvent parlé au cours des premières années de leur vie commune, mais Benoît n'est jamais intervenu et lui a laissé une totale liberté dans ses décisions. Il ne lui a dit qu'une seule fois qu'il ne comprenait pas une décision. Il lui a alors expliqué. Son prédécesseur n'a jamais retiré son soutien, même s'il "peut y avoir quelque chose avec lequel il n'était pas d'accord - mais il n'a jamais dit cela". Le pape François a également déclaré que l'ancien et le nouveau pape avaient discuté de leur préoccupation commune concernant les idées de réforme de l'Église en Allemagne. "Il était inquiet du chemin synodal de l'Église en Allemagne", a déclaré le pape François à propos de Benoît XVI. "Je lui ai montré la lettre que j'avais personnellement préparée sur cette question. (...) Benoît a dit que c'était l'un des documents les plus importants et même l'un des plus profonds que j'aie jamais écrit." Lorsqu'il discutait de tels sujets avec son prédécesseur, il l'aidait toujours à "élargir sa perspective et à prendre une bonne décision".

 

Selon la déclaration du pape François, Benoît XVI l’a défendu contre les critiques conservatrices sur la question des partenariats homosexuels enregistrés. Le pape François décrit dans le livre que certains cardinaux conservateurs voulaient le dénoncer à son prédécesseur en raison de déclarations prétendument hérétiques. Il l'a ensuite protégé. Le problème était que le pape François avait soutenu le modèle de partenariats officiellement enregistrés pour les couples de même sexe. Bien qu'il ait rejeté le sacrement du mariage pour les personnes concernées, il a trouvé bonne l'institution juridique du partenariat, qui leur assure protection et sécurité. Quand certains cardinaux conservateurs se sont alors entretenus avec Benoît XVI. En parlant d'une "hérésie" de la part du nouveau pape, le prédécesseur a déclaré : "Ce n'est pas une hérésie". Le pape François a poursuivi : "Et comment il m'a défendu ! Cela m'a fait comprendre qu'il y avait des gens qui (...) voulaient profiter de la moindre opportunité pour me faire du mal. Et il m'a toujours défendu."

 

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Publié le 1 Avril 2024

Jesús Bastante nous montre sur religiondigital.org qu’au moment, où le pape François a présidé un Regina Coeli venteux ce lundi de Pâques, le "Lundi des anges", au cours duquel il a revendiqué le rôle principal des femmes en annonçant "avec une grande joie" la Résurrection de Jésus, pour en être de "joyeux témoins",  et le a renouvelé ses "vœux pascals", remerciant ceux qui lui ont envoyé des messages de proximité et de prière et qu’il "voudrais que ce don de paix parvienne là où il y a le plus grand besoin, dans les populations dévastées par la faim, la guerre, toute forme d'oppression" (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Francisco-reivindica-protagonista-Resurreccion-Jesus-regina-coeli-vaticano-pascua_0_2656834303.html), le fait que les femmes, soit plus de la moitié de la population catholique mondiale, ne puissent pas exercer le sacerdoce "rend difficile la proclamation du message chrétien", selon l'archevêque de Berlin, Heiner Koch.

 

Dans des déclarations au Rundfunk Berlin-Brandenburg (RBB) recueillies par Katholisch, le prélat insiste sur la nécessité de "continuer à débattre" de la question, mais, toujours "avec l'Église entière et avec le Saint-Père".  "Ne pas être admis à l'ordination sacerdotale est très douloureux pour beaucoup de gens et cela rend également difficile la proclamation du message chrétien", a déclaré Koch, reconnaissant que sur cette question, l'Église "a un problème de crédibilité". Les propos de l'archevêque de Berlin interviennent quelques jours après la dernière rencontre entre les responsables de l'épiscopat allemand et la Curie romaine, au sujet du controversé Chemin synodal. Ce qui est devenu clair, c'est que toute réflexion sur cette question et sur d'autres ne se fera pas séparément, mais «avec toute l'Église et avec le Saint-Père», précise l'évêque.

 

Pour Koch, il existe des arguments théologiques, psychologiques et historiques pour ne pas admettre les femmes au sacerdoce, c'est pourquoi l'Église doit débattre de «comment les peser», sachant que de nombreux membres de l'Église, également à Berlin, sont contre ces ouvertures. "Nous voulons en discuter davantage, mais nous suivrons ce chemin avec toute l'Église et avec le Saint-Père", a conclu l'archevêque. À Berlin, par exemple, une demi-douzaine de femmes occupent des postes de direction au sein du diocèse ou de Caritas.

 

Enfin dans L'Osservatore Romano (https://www.osservatoreromano.va/it/news/2024-03/dcm-003/si-la-chiesa-ha-un-problema.html), le franco-algérien Jean-Paul Vesco, archevêque d'Alger, 61 ans, a longuement réfléchi sur la notion de fraternité et d'altérité, un des fruits de son expérience en Algérie et de son appartenance à la communauté dominicaine l'ordre qui imprègne sa réflexion sur les femmes puisque selon lui «l’absence d’une plus grande participation des femmes dans des rôles de responsabilité et de visibilité, notre Église court paradoxalement le risque de devenir une Église obsolète, non pas intemporelle, mais anachronique et dépassée dans son organisation».

 

D’après lui, «D’une certaine manière, le Synode sur la synodalité a naturellement rendu obsolète la perspective d’un Concile Vatican III !», et pour «le modèle peut évoluer. En ce sens, les modèles de gouvernance dans la vie religieuse peuvent être inspirants : de nombreuses décisions sont prises par des chapitres ou des conseils élus, et les limitations du pouvoir décisionnel des supérieurs nuisent à leur pouvoir symbolique. Cela dit, il me semble que dans la plupart des cas, la confiance qui naît de la connaissance mutuelle et de la recherche d'un projet commun fait que la plupart des décisions sont prises avec un large consensus, voire l'unanimité. Et de toute façon, les avis de chacun ont été entendus et ont influencé, d’une manière ou d’une autre, la décision finale».

 

Avec beaucoup de bon sens, il nous dit que «Notre Église doit devenir beaucoup moins cléricale», et que le principe d’organisation de l’Église «n’exclut pas la présence en son sein de fonctions et d’instances plus démocratiques, comme c’est le cas dans les monarchies modernes. Nos frères et sœurs des Églises protestantes ont cette culture démocratique, c'est-à-dire synodale, dans le sang, et nous avons sans aucun doute beaucoup à apprendre d'eux dans ce grand mouvement de synodalité de type catholique initié par le Saint-Père. La dynamique synodale ne s’arrêtera pas, elle s’étendra et se diffusera à tous les niveaux de l’Église, sans pour autant remettre en cause sa structure sacramentelle. Tout recul paraîtra d’emblée totalement anachronique, car l’Église concerne tous les baptisés. Je suis profondément convaincu que la responsabilité dans l'Église, dont les questions de pouvoir sont une distorsion, augmente à mesure qu'elle est partagée. Partager la responsabilité signifie l’augmenter, et notre Église souffre d’un grand déficit dans sa capacité à assumer ses responsabilités.»

 

Des réformes qu’il aimerait voir  avancer sont «la question du diaconat féminin» ou «au moins faire un pas de plus vers l’autorisation des femmes et, en général, des laïcs formés, à commenter la Parole de Dieu dans le cadre de la célébration dominicale». Et il croit «profondément que notre Église doit se considérer davantage comme une communauté de frères et de sœurs. C'est le témoignage le plus élevé que vous puissiez offrir au monde».

 

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Publié le 31 Mars 2024

Eva Leray sur Ouest-France.fr nous montre que le pape a donné sa bénédiction «urbi et orbi», ce dimanche 31 mars 2024, depuis le Vatican. Il a réclamé la libération de tous les otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 et a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. La foudroyante attaque de commandos du Hamas en territoire israélien survenue le 7 octobre 2023, a tué 1200 Israéliens et pris en otage des dizaines d’autres. Le ministère de la Santé du Hamas a de son côté annoncé dimanche 31 mars, un nouveau bilan. Il fait état de 32 782 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

 

«Ma parole va d’abord aux victimes des conflits nombreux qui se déroulent dans le monde, à commencer par celui en Israël et en Palestine», a ainsi déclaré le pape. Il exhorte au «respect des principes du droit international» en renouvelant son appel à garantir l’accès des aides humanitaires dans la bande de Gaza. «Ne laissons pas les hostilités en cours toucher gravement la population civile qui est maintenant épuisée, surtout les enfants», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «La guerre est toujours une absurdité et une défaite. Ne laissons pas les vents de la guerre souffler toujours plus fort sur l’Europe et la Méditerranée. Ne cédons pas à la logique des armes et du réarmement. La paix ne se construit jamais avec des armes.» Une prise de parole applaudie par son auditoire.

 

Comme à son habitude, le souverain pontife n’a pas manqué d’avoir une pensée pour les autres territoires de la planète. «N’oublions pas la Syrie qui souffre depuis 14 ans des conséquences d’une guerre longue et dévastatrice», a-t-il tenu à rappeler. Il a aussi dénoncé les «violences qui déchirent et ensanglantent Haïti» avant d’adresser une pensée aux Rohingyas, «touchés par une grave crise humanitaire». À la marge, il a aussi mentionné la cause environnementale en adressant quelques mots aux «personnes qui souffrent du réchauffement climatique».

 

Quelques minutes plus tôt, à bord de sa "papamobile", le pape François, souriant et apparemment en bonne forme, a longuement salué et béni les quelque 60 000 fidèles présents, sous les acclamations d'une foule massée derrière les barrières, dans les allées de la place Saint-Pierre. "Viva il Papa!", ont crié les pèlerins, smartphone à la main ou agitant des drapeaux, sous un important dispositif de sécurité. Le chef de l'Église catholique, arrivé en fauteuil roulant sous un ciel couvert, a présidé la cérémonie de près d'une heure et demie depuis l'estrade ornée comme chaque année, de riches décorations florales (https://actu.orange.fr/monde/paques-le-pape-plaide-pour-la-paix-et-s-offre-un-bain-de-foule-CNT000002dibVZ.html).

 

Enfin, le pape François a présidé samedi soir la veillée pascale à la basilique Saint-Pierre de Rome, au lendemain de l'annulation surprise de sa participation au Chemin de croix, qui avait relancé les interrogations sur sa santé chancelante. Dans une basilique passée de la pénombre à la lumière des cierges, un rite qui symbolise la Résurrection du Christ chez les catholiques, le pape François a prononcé une homélie de dix minutes en italien, sans difficulté particulière. Il s'est élevé contre les "pierres de la mort", "les murs de l'égoïsme et de l'indifférence", et "toutes les aspirations à la paix brisées par la cruauté de la haine et la férocité de la guerre". Après la cérémonie, il a pris le temps d'un aller-retour dans l'allée de la basilique en fauteuil roulant, souriant, saluant et bénissant énergiquement les fidèles massés contre les barrières dont beaucoup lui tendaient la main ou le photographiaient avec leur smartphone, dans une ambiance chaleureuse (https://actu.orange.fr/monde/le-pape-preside-la-vigile-pascale-et-rassure-sur-sa-sante-CNT000002dhrr5.html).

 

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Publié le 30 Mars 2024

Ouest-France.fr nous montre que les services du Vatican ont annoncé ce 30 mars que le pape François participerait bien à la veillée pascale ce samedi soir.

 

Vendredi, le souverain pontife avait dû annuler sa participation au Chemin de croix au Colisée de Rome pour raison de santé avant d’autres événements prévus dans le cadre de la semaine de Pâques. Au moment de l’annonce, qui est intervenue quelques secondes à peine avant le début de la cérémonie, les organisateurs ont retiré le fauteuil du pape qui avait été disposé sur une colline en face du Colisée. Cette décision risque toutefois de relancer les interrogations sur la capacité du pape à continuer de gouverner l’Église catholique, alors qu’il a toujours laissé «la porte ouverte» à une éventuelle renonciation, dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI. Dans une autobiographie publiée ce mois-ci, il a redit ne pas avoir de raison sérieuse» de renoncer à sa charge, une  hypothèse lointaine» qui se justifierait seulement en cas de «grave empêchement physique» (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/29/le-pape-annule-a-la-derniere-minute-sa-participation-au-chemin-de-croix_6224961_3210.html).

 

Âgé de 87 ans, le pape François a besoin d’un fauteuil roulant ou d’une canne pour se déplacer et a récemment limité ses interventions en public alors qu’il luttait contre une bronchite et une grippe. Ces derniers jours, le pape a honoré un agenda chargé, participant à plusieurs cérémonies dans le cadre de la Semaine sainte, principal temps fort du calendrier catholique, qui précède Pâques. Vendredi après-midi, le chef de l’Église catholique a présidé comme prévu la messe du Vendredi saint dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Jeudi, il avait lavé les pieds de douze femmes détenues dans une prison de Rome, se livrant à un bain de foule et apparaissant souriant (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/29/le-pape-annule-a-la-derniere-minute-sa-participation-au-chemin-de-croix_6224961_3210.html).

 

Vendredi soir, devant le cadre spectaculaire de l’amphithéâtre romain illuminé, des milliers de fidèles de nombreux pays, souvent une bougie à la main, ont assisté en silence à la Via Crucis. Fait inédit depuis son élection en 2013, le pape avait lui-même rédigé les textes de méditation lus à chacune des quatorze stations du Chemin de croix symbolisant le calvaire du Christ, de sa condamnation à mort à sa crucifixion, sa mort et sa mise au tombeau, selon la tradition chrétienne (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/29/le-pape-annule-a-la-derniere-minute-sa-participation-au-chemin-de-croix_6224961_3210.html).

 

Au cours de la journée de Pâques, dimanche, le pape François doit célébrer la messe et délivrer son message et sa bénédiction Urbi et Orbi (à la ville et au monde) depuis le balcon central de Saint-Pierre, lors de laquelle il passe généralement en revue les conflits internationaux (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/29/le-pape-annule-a-la-derniere-minute-sa-participation-au-chemin-de-croix_6224961_3210.html).

 

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Publié le 28 Mars 2024

Nicole Winfield dans AP nous montre que le pape François a exhorté ce jeudi ses prêtres à éviter «l'hypocrisie cléricale» et à traiter leurs troupeaux avec miséricorde, alors qu'il remettait une longue série d'ordres de marche aux prêtres basés à Rome au début des quelques jours chargés menant à Pâques.

 

Un pape François à l'air fort a présidé une messe du jeudi saint dans la basilique Saint-Pierre au cours de laquelle les huiles des services religieux sont bénies. Le pape François, 87 ans, qui a été handicapé cet hiver par de longs problèmes respiratoires, s'est présenté en forme à la messe du matin. Il a lu à haute voix une longue homélie, après avoir sauté son texte à la dernière minute lors de la messe du dimanche des Rameaux, le week-end dernier. Dans ses remarques, le pape François a mis en garde les prêtres contre «le glissement vers l'hypocrisie cléricale», ou le fait de prêcher une chose à leurs ouailles mais d'agir différemment dans leur propre vie spirituelle. Il les a plutôt exhortés à toujours faire preuve de miséricorde envers les fidèles et à ne pas les juger, mais plutôt à pleurer sur leurs propres péchés. Faire cela, a-t-il dit, «signifie regarder à l'intérieur et se repentir de notre ingratitude et de notre inconstance, et reconnaître avec tristesse notre duplicité, notre malhonnêteté et notre hypocrisie», a-t-il déclaré.

 

La messe était la première grande liturgie papale à Saint-Pierre depuis que le grand dais à colonnes du Bernin au-dessus de l'autel, connu sous le nom de baldaquin, a été recouvert d'un échafaudage pour une rénovation et un nettoyage qui ont duré des mois. Le pape François a quelques jours chargés à venir qui mettront son endurance à l’épreuve. Vendredi, il doit se rendre de nuit au Colisée pour la procession du chemin de croix reconstituant la crucifixion du Christ. Le samedi, il préside une veillée pascale en soirée dans la basilique Saint-Pierre, suivie quelques heures plus tard de la messe du dimanche de Pâques sur la place et de son grand discours Urbi et Orbi (à la ville et au monde) de midi, mettant en lumière les conflits mondiaux et les catastrophes qui affligent l'humanité.

 

Enfin, Nicole Winfield dans AP  (https://apnews.com/article/pope-vatican-easter-6814e8fdbfadef8de585c35227eaa601) nous montre que le pape François a lavé et embrassé les pieds de 12 détenues dans une prison de Rome lors d'un rituel du Jeudi Saint destiné à souligner sa vocation de service et d'humilité. La prison de Rebibbia a été équipée pour répondre à ses besoins : les femmes étaient assises sur des tabourets sur une plate-forme surélevée, permettant au pape de descendre facilement de son fauteuil roulant sans avoir à se fatiguer. De nombreuses femmes pleuraient pendant que le pape François leur lavait les pieds, versant doucement de l'eau sur un pied nu et le séchant avec une petite serviette. Il terminait le geste en embrassant chaque pied, regardant souvent la femme avec un sourire.

 

La cérémonie du lavement des pieds du Jeudi Saint est une caractéristique de chaque Semaine Sainte et rappelle le lavement des pieds que Jésus a effectué sur ses 12 apôtres lors de leur dernier repas ensemble avant d'être crucifié. Le pape François a révolutionné le rituel du Vatican en insistant, dès son tout premier Jeudi Saint en tant que pape en 2013, pour inclure des femmes et des personnes d'autres confessions parmi les 12. Auparavant, les papes effectuaient le rituel sur les hommes catholiques uniquement dans une basilique de Rome.

 

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Publié le 27 Mars 2024

José Lorenzo nous montre sur religiondigital.org ce mercredi 27 mars 2023 qu’il existe d'autres «questions théologiques et canoniques concernant des formes ministérielles spécifiques», qui inquiètent également le secteur le plus ultramontain, comme celle du diaconat féminin, et que le pape a écarté de l'axe principal de réflexion du Synode pour que celui-ci puisse être étudié par des groupes spécifiques jusqu'en juin 2025, au milieu de l'année jubilaire, même s'il est prévu qu'un premier rapport soit rendu avant le grand événement synodal de l'automne prochain. Dans cet objectif, le pape a nommé six nouveaux consultants au Secrétariat général du Synode, dont trois femmes, ce qui a été interprété comme une tentative de faire avancer la question du diaconat féminin. Le même signal qui est apparu il y a quelques semaines lorsque trois autres femmes - dont une évêque anglicane - ont été invitées à participer à une séance du Conseil des cardinaux (C-9) où elles ont réfléchi sur le rôle des femmes dans l'Église.

 

Ces trois nouveaux consultants sont la sociologue américaine Tricia Bruce et les deux théologiennes Maria Clara Lucchetti Bingemer, du Brésil, et la religieuse allemande Birgit Weiler. Dans une interview avec Katholisch, Bingemer a déclaré qu'elle "espère une Église plus ouverte et plus flexible, qui réponde aux questions et aux attentes des gens d'aujourd'hui. Même si elle ne croit pas que l'Église introduira le sacerdoce féminin dans un avenir proche", elle a déjà «des mesures importantes ont été prises dans cette direction». «Il y a désormais plus de visibilité des femmes aux postes de direction et cela crée un fait ecclésiologique : les femmes ne sont plus seulement passives, elles occupent des espaces et le font très bien», souligne-t-elle. "Cela pourrait ouvrir la voie à un avenir dans lequel des femmes diacres ou même prêtres seraient envisageables." "Si la fonction de diaconesse est introduite, le processus se déroulera de manière prudente et amicale, comme cela se produit toujours dans l'Église", a déclaré la théologienne.

 

Cette forme de coresponsabilité est bien connue dans l’Église d’Amazonie, également connue par la religieuse et théologienne Birgit Weiler, missionnaire au Pérou depuis 30 ans. Dans un article du "Herder Korrespondenz", elle a souligné que la majorité des églises présentes dans ce pays étaient dirigées par des femmes. C'est pourquoi le document de travail pour la phase continentale en Amérique latine appelle à l'introduction du diaconat pour les femmes, comme le rapporte le portail allemand. Weiler, qui n'a pas voulu entrer dans les détails dans ses déclarations au portail catholique allemand, souligne cependant que, sur le plan théologique, la plupart des services mentionnés dans le document sur l'activité missionnaire de l'Église du Concile Vatican II en relation avec le diaconat permanent est déjà réalisé par des femmes dans de nombreuses communautés d'Amérique latine. Avancer en tant que communauté, en tant qu'Église plus synodale, qui vit véritablement la synodalité de manière cohérente, implique «une plus grande participation des laïcs, en particulier des femmes, aux processus de discernement auxquels Dieu nous appelle, auxquels il nous conduit et il inspire l'Esprit qui nous accompagne, et aussi dans les décisions correspondantes pour que cela soit mis en pratique de manière cohérente», selon Weiler dans Religión Digital.

 

Quant à Tricia Bruce, la sociologue américaine qui a publié une étude sur le diaconat des femmes en 2021, elle a déclaré à Katholisch qu'il y a beaucoup de femmes qui «se sentent appelées au diaconat et celles qui reconnaîtraient une vocation si la voie leur était ouverte.» Bien que Bruce ne sache pas ce que l'avenir nous réserve, il suppose «qu'il y a un grand intérêt à avoir ces discussions, à les prendre au sérieux et à considérer leur impact sur l'Église et tous ceux qui travaillent dans l'Église». "Beaucoup de femmes se sentent appelées à des formes de service qui ne leur sont pas accessibles actuellement ", a souligné le sociologue, concluant en affirmant que "les femmes laïques constituent l'immense majorité de ceux qui participent à l'Église aux États-Unis". "Le sacerdoce, tel qu'il est actuellement structuré et numéroté, a besoin de collaboration pour répondre aux nombreux besoins de l'Église."

 

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Publié le 26 Mars 2024

«Dans l’Église de l’écoute, les évêques écoutent le peuple de Dieu, et Pierre aussi a besoin d’écouter.» On ne pouvait s'attendre à rien de moins qu'une défense vigoureuse du climat synodal actuel de la part du secrétaire général du Synode, le cardinal maltais Mario Grech comme le montre José Lorenzo dans religiondigital.org ce mardi 26 mars 2024. Et il l'a encore revendiqué en Suisse, où il a participé à une rencontre avec la Conférence épiscopale suisse, qui a une tradition plus établie que d'autres sur la question de l'écoute et de la synodalité. Mais Grech ne revendique pas cet esprit seulement pour le corps ecclésiastique. Il vous invite à prendre note de lui dans le concert des nations. «Les guerres et les conflits confirment à quel point nous devons apprendre à marcher ensemble. Une Église synodale est un drapeau hissé parmi les nations qui sèment la mort ! Une Église synodale, c’est marcher ensemble pour s’écouter. Et quand je dis écoutez-vous les uns les autres, je ne parle pas seulement d'échange d'opinions», souligne-t-il dans une interview au Corriere del Ticino.

 

"Le Saint-Père est convaincu que le chemin de l'Église du futur est le chemin synodal : tout le peuple de Dieu doit pouvoir trouver un chemin pour marcher ensemble, car il apporte la présence de l'Esprit Saint comme une richesse, et ce n'est qu'ensemble que nous pourrons discerner leur voix", admet le cardinal, qui reconnaît également qu'en Amérique latine, d'où est originaire Jorge Mario Bergoglio, "ils ont un avantage en termes de synodalité, la théologie du peuple de Dieu est centrale dans l'ecclésiologie latino-américaine , la hiérarchie est au service du Peuple de Dieu". De même, Grech revendique l'organisation actuelle du Synode, plus ouverte à la participation : «Ce serait une erreur si seuls les élites, les théologiens ou les évêques participaient au Synode. C'est l'un des tournants du pape François. Autrefois, le synode était un événement réservé aux évêques. Cette fois, c’était ouvert à la participation de toute l’Église.»

 

De la même manière, le secrétaire général du Synode défend la diversité des positions recueillies lors de la phase préparatoire du Synode sur la synodalité, qui, selon lui, ne portent pas atteinte à la communion. «Quand nous parlons d'unité, de communion, nous ne faisons pas référence à l'uniformité de la pensée. Il y a de l'unité dans les différences, il y a des points communs et des espaces différents pour des expériences diverses, selon le «lieu» [origine géographique].» «Personnellement, j’imagine toujours l’Église comme un arc-en-ciel, avec des couleurs qui ne s’excluent pas mais qui, ensemble, créent l’harmonie. Une harmonie qui manquerait évidemment en cas de conflit.» En ce sens, en ce qui concerne le débat sur le diaconat féminin - qui ne sera plus voté lors de cette deuxième assemblée synodale prévue en octobre prochain à Rome, mais qui a été confié, avec d'autres questions théologiques, à un groupe de spécialistes qui publiera un rapport avant juin 2025 - souligne que «le diaconat féminin et un espace différent pour les femmes dans l'Église sont un approfondissement naturel de la volonté du Seigneur, ils expriment et démontrent le dynamisme inhérent à l'histoire de l'Église».

 

Enfin, et compte tenu de son origine maltaise, terre où arrivent régulièrement des bateaux transportant des immigrants cherchant le rêve d'atteindre l'Europe, le cardinal Grech affirme avec insistance que «ce qui se passe en Méditerranée est honteux». «Il est honteux que l’Europe et une grande partie du monde politique ferment les yeux et le cœur devant ce drame humain. Nous aussi, en tant qu’Église, devons avoir honte, même s’il existe de belles pages de communautés et de curés qui accueillent les immigrants. Nous devons œuvrer pour la coexistence humaine, aider la société dans ce domaine, ouvrir nos cœurs aux personnes qui fuient dans l’espoir de pouvoir vivre une vie meilleure et plus digne.»

 

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Publié le 25 Mars 2024

katholisch.de nous montre ce lundi 25 mars 2024 que les évêques allemands et le Comité central des catholiques allemands souhaitent poursuivre leur dialogue sur les réformes de l'Église. Ils se sentent encouragés dans cette voie suite à la récente rencontre d'une délégation d'évêques avec des représentants de haut rang du Vatican.

 

Après les récents entretiens au Vatican, les évêques allemands et le Comité central des catholiques allemands attendent avec impatience la poursuite du dialogue sur les réformes de l'Église en Allemagne. La voie est désormais libre pour la suite des travaux au sein du Comité synodal, ont écrit le président de la Conférence épiscopale allemande Georg Bätzing et la présidente du ZdK Irme Stetter-Karp aux membres du comité. La lettre est disponible à l'Agence de presse catholique (KNA).

 

Le Comité synodal ne s'est réuni qu'une seule fois jusqu'à présent. La deuxième réunion est prévue pour la mi-juin à Mayence. Toutefois, les évêques n'ont pas encore approuvé les statuts de l'organisme. Selon la lettre, les évêques souhaitent le faire lors de la réunion de leur Conseil permanent le 22 avril. Les ressources financières nécessaires au travail du comité proviendront d'une association dont la création semble être prévue avant Pâques.

 

Le Comité synodal est le résultat du Chemin synodal vers l'avenir de l'Église catholique en Allemagne, lancé en 2019 par les évêques et les laïcs. Il est notamment prévu de préparer la création d'un Conseil synodal au sein duquel les évêques et les laïcs discuteront et décideront ensemble des questions importantes au sein de l'Église en Allemagne. Le Vatican a rejeté cette proposition à plusieurs reprises car il y voyait une possible violation du droit canonique et de la doctrine de l'Église en tant que hiérarchie dans laquelle les évêques et le pape ont la responsabilité ultime.

 

Lors de son échange avec de hauts représentants du Vatican au Vatican vendredi dernier, la délégation de la Conférence épiscopale a pu préciser que la structure exacte du Conseil synodal n'avait pas encore été discutée. "Et ils ont assuré les représentants de la Curie qu'ils veilleraient à ce que la proposition soit conforme aux exigences de l'Église", indique la lettre actuelle. "En plus de nouvelles discussions visant à approfondir le dialogue, il a également été convenu qu'il y aurait un retour d'information avec la Curie au cours du processus ultérieur de conception du Conseil synodal."

 

Enfin, comme nous le montre vaticanews.va (https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2024-03/les-eveques-de-france-annocent-une-instance-de-reparation-pour.html) au terme de leur assemblée plénière, les évêques de France rendent publiques les conclusions de leur travaux, de la réorganisation des structures de la CEF aux prochaines échéances européennes qui seront l’occasion de penser l’Union comme une «aventure spirituelle», en passant par la confirmation d’une ligne de fermeté contre les abus par la mise en place d’«un dispositif national en faveur des personnes victimes de violences sexuelles dans l’Église à l’âge adulte», avec les activités de l’INIRR (instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation), qui accompagne les personnes victimes lorsqu’elles étaient mineures sont confirmées, et le mandat de sa présidente, Marie Derain de Vaucresson, est prolongé jusqu’en juin 2026, et leur soutien à l’Ukraine dans son «combat pour la liberté». Enfin, les évêques ont aussi annoncé la constitution progressive d’un «média radio-audio-TV multimarques, à l’instar de ce qui existe dans d’autres médias privés et publics». Ce média «au service de l’Église en France» regrouperait les radios chrétiennes, KTO ainsi que les services digitaux audio-vidéo des diocèses.

 

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Publié le 24 Mars 2024

fr.euronews.com nous montre que le pape François a décidé à la dernière minute de sauter son homélie lors de la messe du dimanche des Rameaux sur la place Saint-Pierre, évitant ainsi un discours intense au début d'une Semaine Sainte chargée qui mettra à l'épreuve sa santé de plus en plus fragile.

 

Entravé par des problèmes de genoux et des problèmes respiratoires persistants, le pape François n'a pas non plus participé à la procession des cardinaux autour de l'obélisque de la place au début de la messe. Au lieu de cela, le pontife de 87 ans a béni les feuilles de palmier et les branches d'olivier portées par les fidèles depuis l'autel. Le pape François devait prononcer une homélie à mi-parcours du service et un texte préparé avait été distribué aux journalistes. Mais lorsqu'un assistant a présenté au pape François ses lunettes pour commencer à lire, le pape a clairement fait savoir qu'il ne prononcerait pas ces remarques, laissant la foule attendre en silence. Les responsables du Vatican n’ont pas immédiatement expliqué pourquoi. Le bureau de presse du Vatican a déclaré plus tard que l'homélie avait été remplacée par "un moment de silence et de prière" pour l'Église, afin qu'elle «recherche toujours l'unité, la réconciliation et la communion»; pour les gouvernants «appelés à cultiver la paix et le bien des peuples»; pour tous les hommes et les femmes qui souffrent; pour les chrétiens persécutés; pour chaque communauté chrétienne, afin qu'elle «soit témoin de sa propre foi, dans la prière et dans la charité» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-03/la-celebration-du-dimanche-des-rameaux-sur-la-place-saint-pierre.html). 

 

Le pape François a cependant prononcé des prières tout au long du service et a lancé un long appel à la paix à la fin de la messe. Il a déclaré qu'il priait pour les familles des personnes tuées dans ce qu'il a qualifié d'attaque "inhumaine" contre une salle de concert de la banlieue de Moscou. «Que le Seigneur les accueille dans sa paix, qu’il réconforte leurs familles et qu’il convertisse les cœurs de ceux qui organisent et réalisent ces actions inhumaines qui offensent Dieu, qui a ordonné Tu ne tueras point», a-t-il ajouté (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/rameaux-baptemes-benediction-et-message-du-pape-une-semaine-sainte-commence-pour-les-chretiens-363f9024-e9c4-11ee-ba74-12897b706ed5). Et il aussi a demandé des prières pour "l’Ukraine martyrisée" et le peuple de Gaza. Les responsables du Vatican estiment qu'environ 60 000 personnes ont assisté à la messe, qui s'est déroulée sous un ciel printanier ensoleillé et venteux. Le pape François a passé plusieurs minutes à les saluer depuis la papamobile, faisant plusieurs boucles autour de la place à la fin du service.

 

Le dimanche des Rameaux marque le début d'une semaine chargée pour le pape François jusqu'au dimanche de Pâques, lorsque les fidèles commémorent la résurrection du Christ. Jeudi, le pape François doit se rendre dans une prison pour femmes de Rome pour le rituel traditionnel du lavement des pieds, afin d’«y célébrer la messe de la Cène du Seigneur. Il y rencontrera les détenues et le personnel» (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/rameaux-baptemes-benediction-et-message-du-pape-une-semaine-sainte-commence-pour-les-chretiens-363f9024-e9c4-11ee-ba74-12897b706ed5). Vendredi, il doit présider la procession aux flambeaux du Chemin de Croix au Colisée de Rome, reconstituant la crucifixion du Christ. Le lendemain marque la veillée pascale, au cours de laquelle le pape François préside un service solennel nocturne dans la basilique, suivi de la messe du dimanche de Pâques sur la place Saint-Pierre et de sa bénédiction à midi depuis la loggia située au-dessus.

 

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Publié le 23 Mars 2024

vaticannews.va nous montre ce samedi 23 mars 2024 que le dialogue entamé en 2022 entre le Saint-Siège et la Conférence épiscopale allemande se poursuit. Les discussions au Vatican le le vendredi 22 mars ont concerné les questions théologiques soulevées dans les documents du «Chemin synodal» de l’Église en Allemagne. Une prochaine réunion est prévue avant cet été.

 

Outre le cardinal Parolin, la Curie romaine était représentée par les cardinaux Victor Fernandéz, préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, Kurt Koch, en charge du dialogue œcuménique et de la promotion de l'unité des chrétiens, Robert F. Prevost, préfet du dicastère pour les évêques et Arthur Roche, préfet du dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements ainsi que l'archevêque Filippo Iannone, préfet du dicastère pour les textes législatifs.  Du côté de l'épiscopat allemand, les intervenants étaient les évêques Georg Bätzing, évêque de Limbourg et président de la conférence épiscopale, Stephan Ackermann (Trèves), Michael Gerber (Fudla), Peter Kohlgraf (Mayence), Bertram Meier (Augsbourg) et Franz-Josef Overbeck (Essen). Ils sont respectivement président de la Conférence épiscopale allemande et président des Commissions épiscopales pour la liturgie, pour les vocations et les services ecclésiaux, pour la pastorale, pour l'Église universelle et pour la foi. La secrétaire générale, Mme Beate Gilles, et le porte-parole de la Conférence épiscopale, M. Matthias Kopp, étaient également présents.

 

Des représentants de la Curie romaine et de la Conférence épiscopale allemande se sont donc réunis au Vatican vendredi 22 mars afin de poursuivre le dialogue entamé lors de la visite ad limina des évêques allemands en novembre 2022. Cette dernière rencontre avait été suivi d’un premier échange le 26 juillet 2023. Comme l'indique un communiqué conjoint du Saint-Siège et des évêques allemands, cette rencontre s'est déroulée dans un «climat positif et constructif», une formule digne de l’allemand diplomatique. Apparemment, il y un besoin de dialogue suffisant puisque les discussions se sont déroulées à huis clos pendant une journée entière (https://www.domradio.de/artikel/kommentar-zur-einigung-von-deutschen-bischoefen-und-vatikan). Certaines questions théologiques, soulevées dans les documents du «Chemin synodal» de l'Église en Allemagne, ont été abordées, permettant ainsi «d'identifier les différences et les convergences, selon la méthode adoptée dans le rapport de synthèse final du Synode de l'Église universelle d'octobre 2023».

 

La promesse de «développer des formes concrètes de synodalité dans l'Église d'Allemagne, qui (...) seront ensuite soumises à l'approbation du Saint-Siège» peut être considérée comme une concession de la part des évêques allemands. En d’autres termes : toute nouvelle étape vers la réforme doit être approuvée par le Vatican. Cela pourrait donner lieu à de nouveaux conflits, car la création prévue d’un «Conseil synodal» nécessiterait alors également l’approbation du Vatican. Et rien d’autre n’est l’objectif du «Comité synodal» en amont (https://www.domradio.de/artikel/kommentar-zur-einigung-von-deutschen-bischoefen-und-vatikan).

 

Le communiqué précise qu’il a été convenu de maintenir «un échange régulier entre les représentants de la Conférence épiscopale allemande et le Saint-Siège Siège sur la suite des travaux du Chemin synodal et du Comité synodal». «Les évêques allemands ont précisé que ce travail visera à identifier des formes concrètes d'exercice de la synodalité dans l'Église en Allemagne, conformément à l'ecclésiologie du Concile Vatican II, aux dispositions du droit canonique et aux fruits du Synode de l'Église universelle, et qu'il les soumettra ensuite au Saint-Siège pour approbation» détaille la déclaration commune. Les parties ont convenu de tenir une prochaine réunion avant l'été 2024. Ce faisant, les évêques allemands s’engagent de facto à ne pas créer de nouvelles structures de direction pour l’Église catholique en Allemagne contre la volonté de Rome (https://www.domradio.de/artikel/deutsche-bischoefe-und-vatikan-planen-engere-abstimmung).

 

L’accord entre les évêques allemands et le Vatican n’est une victoire ni pour l’un ni pour l’autre. De cette façon, tous deux ont réussi à sauver la face. Il reste à voir si de nouveaux différends surgiront dans le cadre de nouveaux efforts de réforme. Mais le résultat le plus important est que les gens se parlent à nouveau et que les deux parties sont disposées à s’écouter et à rechercher des compromis. Les deux camps peuvent certainement se contenter pour l’instant de ce type de synodalité (https://www.domradio.de/artikel/kommentar-zur-einigung-von-deutschen-bischoefen-und-vatikan).

 

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