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Publié le 13 Juin 2025

Joseph Tulloch dans vaticannews.va nous montre dans son article du jeudi 12 mai 2025 que l’archevêque de Los Angeles, Mgr José Gomez a célébré une messe «pour la paix et l'unité» à la cathédrale Notre-Dame-des-Anges ce mercredi 11 juin à la suite des nombreuses manifestations contre les déportations massives de personnes sans-papiers débutées le 6 juin menés à L.A. par les agents des services américains de l'immigration et des douanes, décriant «la tension, l'incertitude et la violence» dans les rues de Los Angeles. Il  a également prié pour «nos voisins qui souffrent -des hommes et des femmes qui travaillent dur, des croyants», ainsi que pour «la police et tous ceux qui risquent leur vie pour assurer la sécurité de nos communautés».

 

«Dieu a un plan pour sa création, un rêve d'amour pour toute la race humaine», a déclaré l'archevêque Gomez. Il a poursuivi en expliquant que «Jésus nous aime tellement qu'il a donné sa vie pour nous, pas seulement pour certains d'entre nous, mais pour tous les hommes et toutes les femmes qui sont nés ou qui naîtront un jour. Peu importe le pays d'où nous venons ou la langue que nous parlons». C'est ce que signifie le mot «catholique», a expliqué Mgr Gomez, développant avec force de quasi synonymes. Catholique veut dire  «universel», «international», «mondial». Cela signifie que personne n'est laissé pour compte ou exclu, a-t-il souligné. «Nous sommes tous des enfants de Dieu, des frères et des sœurs, des fils et des filles de notre Père céleste. C'est la belle vision de l'Évangile».

 

Mgr José Gomez voit bien ce qui se passe puisqu’à Los Angeles, les descentes musclées de l’agence fédérale de contrôle de l’immigration (ICE) contre des sans-papiers en pleine rue ou sur leur lieu de travail suscitent toujours l’indignation. Tandis que certains dénoncent une mise en scène destinée à provoquer des tensions, l’envoi de troupes de la Garde nationale et des Marines alimente la colère et fait craindre une montée en puissance des expulsions (https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20250612-los-angeles-raids-ice-contre-les-immigres-donald-trump-veut-semer-la-terreur-et-la-propager). Des marches non violentes se tiennent tous les jours dans la deuxième ville du pays depuis que le président américain y a déployé la garde nationale et l’armée face à une insurrection fantasmée. Une décision finalement bloquée par un juge fédéral le jeudi 12 juin (https://www.liberation.fr/international/amerique/la-violence-ce-sont-eux-qui-lamenent-a-los-angeles-au-coeur-des-manifestations-pacifistes-contre-les-rafles-arbitraires-de-trump-20250613_SD6OR4G4LRE6VBFUBJUS3YSDDA/).

 

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Publié le 12 Juin 2025

domradio.de nous montre ce jeudi qu’avec plus de 800 prêtres et 333 paroisses, le diocèse de Rome est l'un des plus grands d'Italie. L'évêque de Rome est le pape, Léon XIV depuis le 8 mai. Le pape Léon XIV a appelé le clergé du diocèse de Rome à lutter activement contre la pauvreté, la solitude, l'injustice et la pénurie de logements à Rome. Le pape Léon XIV a rappelé au clergé les figures sacerdotales marquantes du XXe siècle qui avaient défendu «prophétiquement» les plus faibles et la justice sociale. À Rome, on compte parmi elles le pasteur social Luigi Di Liegro (1928-1997), surnommé le «Prêtre de la Charité». Parallèlement, le pape Léon XIV appelait les près de 1000 prêtres et diacres de son diocèse à ne pas se décourager ni se lasser. Ils ne devaient pas non plus céder aux tentations de la grande ville, «qui, avec ses mille offrandes, peut nous détourner du désir d'une vie de sainteté». Il existe un risque de perdre les véritables valeurs du sacerdoce. Le pape a recommandé que «si nous nous efforçons ensemble de vivre une vie exemplaire et humble, nous pouvons apporter la force rénovatrice de l'Évangile à chaque homme et à chaque femme.»

 

Enfin, la-croix.com avec l’AFP (https://www.la-croix.com/international/le-vatican-nomme-un-eveque-chinois-une-premiere-depuis-l-election-de-leon-xiv-20250611) nous montrent que le Vatican a annoncé mercredi 11 juin 2025 la nomination du premier évêque chinois depuis l’élection du pape Léon XIV, Mgr Joseph Lin Yuntuan, 73 ans, à Fuzhou (capitale de la province chinoise du Fujian), marquant la volonté du pape américain de prolonger l’accord entre la Chine et le Vatican de 2018, qui avait suscité de nombreuses critiques. La Chine abrite 12 millions de catholiques, divisés depuis les années 1950 entre une Église officielle, contrôlée par Pékin, et une Église clandestine, restée fidèle à Rome. L’accord de 2018, dont le contenu n’a pas été rendu public, vise à réunir les catholiques chinois tout en donnant au pape le dernier mot sur la nomination des évêques. Le Saint-Siège et la Chine n’entretiennent pas de relations diplomatiques officielles car le Vatican fait partie de la dizaine d’États qui reconnaissent Taïwan au détriment de Pékin.

 

Enfin, dans un télégramme, signé par le cardinal Parolin, le pape Léon XIV adresse ses condoléances et ses prières aux familles des 242 personnes qui ont perdu la vie dans un accident d’avion ce jeudi. Un appareil de la compagnie Air India à destination de Londres s’est écrasé peu après son décollage de l'aéroport d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-06/telegramme-pape-leon-xiv-inde-accident-avion-londres-mort.html).

 

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Publié le 11 Juin 2025

religiondigital.org avec EFE nous montrent que le pape Léon XIV a reçu mercredi le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et a réaffirmé le soutien du Saint-Siège à la quête de paix mondiale de l'organisation internationale, au milieu de ses «difficultés» à faire face à certaines crises actuelles. La première rencontre entre les deux hommes a eu lieu dans le bureau de la salle Paul VI au Vatican, a indiqué le Saint-Siège dans un bref communiqué.

 

Au cours de cette rencontre, qualifiée de «cordiale» par le Vatican, le Saint-Siège a exprimé son «soutien à l’engagement des Nations Unies en faveur de la paix mondiale». Le secrétaire général de l'ONU et les dirigeants du Vatican ont également «discuté de certaines situations spécifiques de conflit et d'instabilité». Guterres a félicité le nouveau pontife pour son élection le 8 mai avec un message soulignant que le «monde a besoin de voix fortes pour la paix, la justice sociale, la dignité humaine et la compassion», ainsi que pour «la solidarité et la réconciliation».

 

Jésus Bastante nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Charisma-Tuendum-Opus-Dei-Papa-estatutos-leon_0_2787621232.html) que l'une des premières rencontres du pape Léon XIV après son élection fut avec le modérateur général de l'Opus Dei, Fernando Ocáriz , à qui il s'enquit de l' état d'avancement des nouveaux statuts proposés qui, suite au changement apporté par Ad Charisma Tuendum et amplifié par la réforme de la Curie, devaient être soumis aux autorités vaticanes. La soumission, comme Ocáriz lui-même l'a annoncé aux fidèles de la (encore) prélature, a eu lieu «aujourd'hui». Il appartiendra désormais au Saint-Siège de les étudier et de décider de les approuver ou, au contraire, de les renvoyer.

 

Ceci conclut, pour le moment, un processus de travail de trois ans, qui a connu des hauts et des bas importants, surtout après que le pape François a assimilé l'Opus Dei à une association sacerdotale, dépendante du Dicastère du Clergé, leur a demandé de soumettre des rapports annuels et a retiré à leur plus haut fonctionnaire le statut de prélat. Entre-temps, il y eut d'autres conflits, toujours non résolus, comme l'avenir du «complexe» de Torreciudad (que le pape Léon XIV connaissait parfaitement), et d'autres qui furent clos à tort, comme la sentence canonique dans l'affaire Gaztelueta, qui obligea l'Œuvre à expulser le pédophile condamné de l'organisation, sans aucune communication officielle de la prélature à la victime.

 

Enfin, Jozé Lorenzo nous montre sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Audiencia-Leon-XIV-general-bartimeo-vaticano_0_2787621214.html) que le pape Léon XIV pour sa quatrième catéchèse s'est penché sur le passage de l'Évangile concernant l'aveugle Bartimée, il a mit en avant la détermination de ce dernier que nous devons imiter pour retrouver notre dignité, et après la catéchèse, il invite les aux pèlerins en espagnol à «donner la voix» et à «ne pas être indifférents» à la douleur de ceux qui se sentent «perdus et sans issue», et en s'adressant aux fidèles italiens, il a profité de la présence du pèlerinage des comptables italiens et internationaux pour souligner leur travail et les encourager "à accomplir votre travail avec intégrité et responsabilité, en contribuant au bien-être de la société et à la croissance économique de manière éthique et équitable". Il a également promis ses prières pour les victimes de l'attaque au lycée de Graz en Autriche.

 

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Publié le 10 Juin 2025

katholisch.de nous montre ce mardi 10 juin 2025 que  Léon XIV, le premier pape américain, serait un fervent anticommuniste, en raison des expériences douloureuses vécues par son ordre religieux en Europe de l'Est notamment lors de ses visites en République tchèque, où il a œuvré activement à la reconstruction de la vie religieuse après 40 ans de persécution communiste en tant que supérieur des Augustins (2001 à 2013), et il a également visité le monastère «Svata Dobrotiv» de Zajecov, où de jeunes prêtres, des séminaristes et des petits paysans ont été emprisonnés et punis pendant la dictature communiste. C'est ce qu'a rapporté l'ancien archevêque de Prague, le cardinal Dominik Duka (82 ans), au quotidien romain «Il Messaggero» (lundi). Duka explique : «Dans ce contexte, on comprend mieux l'attitude du pape Léon XIV envers les régimes totalitaires, qu'ils soient nationaux-socialistes ou communistes. Il connaît parfaitement le sort des Augustins, de l'Église et des peuples d'Europe de l'Est durant ces années.» La position mesurée du pape ne permet pas d’affirmer son anticommunisme présumé, alors que ce dernier va dans la logique de refus des blocs de son prédécesseur, le pape François.

 

Duka attend de Léon XIV, en raison de sa position claire sur le communisme, qu'il se consacre intensément à la question du genre. Le cardinal a expliqué que la théorie du genre repose en définitive sur la pensée marxiste. Karl Marx appelait non seulement à analyser la nature et la société, mais aussi à les transformer. Cette pensée est également à la base des approches actuelles, qui ne veulent pas accepter le monde comme une création, mais cherchent plutôt à créer une nouvelle nature. Duka se trompe car les études de genre sont loin de vouloir gommer les différences entre les sexes ou imposer une prétendue théorie, elles visent à montrer ce qui, dans le masculin et le féminin, est socialement construit historiquement, culturellement et socialement, (https://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/01/theorie-ou-etudes-de-genre-le-grand-malentendu_4358287_3224.html), rien de plus, ce n’est nullement tirée de la pensée marxiste qui est une véritable obsession dans l’Église des pays de l’Est.

 

Concernant la vision de paix du Pape, le cardinal a déclaré que le pape Léon XIV comprenait parfaitement que la guerre russo-ukrainienne se déroulait dans un contexte de clivage culturel et religieux, et que les civilisations romaine et byzantine s'y affrontaient. Chacun voit bien que cette guerre rouvre de vieilles blessures et comporte un risque d'escalade, voire de guerre mondiale. Cette guerre ne vient pas du contexte culturel et religieux mais plutôt des tentatives successives de la Russie de ramener son voisin dans son giron et de la difficile autonomisation de l'Ukraine après l'éclatement du bloc soviétique (https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/geographie-du-politique/articles/guerre-en-ukraine-quelques-cles).  Par conséquent, le pape sait qu'il doit exiger le respect du droit international et renforcer l'espoir de paix.

 

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Publié le 8 Juin 2025

La rédaction de ledauphine.com avec l’AFP nous montre que l'homélie du pape Léon XIV, ce dimanche, tombait un mois après l'accession au trône pontifical du cardinal américain Robert Prévost. Elle a suivi une messe dominicale pour célébrer la Pentecôte sous un ciel ensoleillé sur la place Saint-Pierre. Avant la messe, le souverain pontife de 69 ans a parcouru la vaste place baroque dans sa papamobile sous les acclamations de la foule. L'homélie de Léon XIV n'a pas spécifiquement évoqué d'événements ou conflits, ni désigné des dirigeants, se contentant d'encourager les fidèles à s'ouvrir aux autres, alors que la lutte contre l'immigration est un sujet majeur dans de nombreux pays du monde. L'Esprit Saint, a-t-il déclaré, «ouvre également les frontières dans nos relations», tandis que «l'Église doit  ouvrir les frontières entre les peuples et abattre les barrières entre les classes et les races», et que les fidèles doivent «éduquer les passions qui s'agitent en nous» afin de les contenir. «Là où il y a l'amour, il n'y a pas de place pour les préjugés (...), pour l'état d'esprit d'exclusion que nous voyons malheureusement émerger aussi dans les nationalismes politiques», a-t-il dit.

 

Le pape a également déclaré que Dieu était un antidote aux relations toxiques marquées par «le désir de manipuler les autres» et a fait référence à la violence envers les femmes, alors qu'en Italie une série de féminicides a fait la une des journaux le mois dernier, y compris le meurtre d'une fille de 14 ans par son petit ami la semaine dernière. «Avec une grande douleur», le pape Léon XIV a cité «ces cas où les relations sont marquées par un désir malsain de domination, une attitude qui conduit souvent à la violence, comme le montrent tragiquement de nombreux cas récents de féminicides». Comme il l'a fait dans des discours précédents - ainsi que son prédécesseur - le souverain pontife a dénoncé les dangers des réseaux sociaux. «Nous risquons paradoxalement d'être davantage seuls, toujours connectés mais incapables de 'créer des réseaux', toujours immergés dans la foule mais restant des voyageurs désorientés et solitaires», a-t-il mis en garde.

 

Jésus Bastante nous monte enfin sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Dios-creado-Sinodalidad-eclesial-conciencia-vigilia-pentecostes-leon-nuevos-movimientos_0_2786421344.html) que lors d'une veillée de Pentecôte très nombreuse, en plein Jubilé des Nouveaux Mouvements, place Saint-Pierre, le pape Léon XIV a lancé le modèle d'évangélisation de l'Église du futur, qui passe par la synodalité qui  «nous rappelle le chemin – odos – car là où est l'Esprit, il y a mouvement, il y a chemin», et «nous sommes un peuple en chemin», et la conscience , celle de la synodalité, qui «ne nous éloigne pas, mais nous plonge dans l'humanité, comme le levain dans la pâte, qui fait tout fermenter.», en accord avec Laudato Si et le Concile, que personne ne se sauve seul, car Dieu a créé le monde pour que nous soyons ensemble, et la synodalité est le nom ecclésial de cette conscience, et le pape a demandé de ne pas être «introverti et belliqueux, mais extraverti et lumineux», tout en, ne se privant pas de faire une mise au point aux Nouveaux Mouvements en mettant en avant «Que vos congrégations et communautés soient alors des lieux où la fraternité et la participation se pratiquent, non seulement comme des lieux de rencontre, mais aussi comme des lieux de spiritualité.», car «l'Esprit de Jésus change le monde, car il change les cœurs», a conclu le pape. «Il inspire, en effet, cette dimension contemplative de la vie qui élimine l'affirmation de soi, les commérages, l'esprit de controverse, la domination des consciences et des ressources.».

 

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Publié le 7 Juin 2025

vaticannews.va nous montre que le pape Léon XIV a accueilli ce samedi 7 juin au Palais apostolique du Vatican, Javier Gerardo Milei, qui a ensuite rencontré le secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin. À la Secrétairerie d'État, il a été question d’aborder les solides relations bilatérales. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de les renforcer davantage, rapporte la Salle de presse du Saint-Siège. Ils ont ensuite abordé des questions d'intérêt commun, notamment les tendances socio-économiques, la lutte contre la pauvreté et l'engagement en faveur de la cohésion sociale. Cette rencontre a également permis de revenir sur «certaines questions sociopolitiques régionales et internationales, avec une attention particulière pour les conflits en cours», indique la Salle de presse du Saint-Siège, «notant l'importance d'un engagement urgent en faveur de la paix».

 

Le pape a également reçu l'archevêque de Buenos Aires, Mgr Jorge Ignacio García Cuerva, ce samedi, à l'occasion de la visite du président argentin, selon le Vatican (https://www.religiondigital.org/vaticano/Milei-Leon-XIV-audiencia-pobreza-cohesion-paz-argentina-vaticano_0_2786421337.html). Ce qui semble montrer que malgré les «entretiens cordiaux» avec le président argentin ultralibéral d’extrême-droite qui avec sa politique économique a fait augmenter la pauvreté et baisser le pouvoir d’achat en Argentine, une formule toute diplomatique, le pape préfère sans doute recevoir cet archevêque dans la ligne du pape François qui restera à Rome jusqu'au jeudi 12 juin prochain, pour se consacrer à son travail au sein du Dicastère des évêques. Lors de la rencontre, l'archevêque argentin a partagé avec le Saint-Père la réalité de l'Église à Buenos Aires et les défis pastoraux auxquels la ville est confrontée. Il a également exprimé l'affection de la communauté archidiocésaine et son engagement dans la prière dans son nouveau ministère (https://www.religiondigital.org/america/Garcia-Cuerva-audiencia-Leon-XIV_0_2786421341.html). 

 

Et vaticanews.va (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-06/leon-xiv-le-concile-de-nicee-a-inaugure-un-chemin-synodal.html) nous montre qu’à la veille de la Pentecôte, ce 7 juin, le pape a reçu en audience les participants au symposium intitulé «Nicée et l'Église du troisième millénaire : Vers l'unité catholique-orthodoxe». Dans son discours, l'évêque de Rome s'est focalisé sur l’unité qui «sera plutôt un don reçu "comme le Christ le veut et par les moyens qu'il veut", par l'action de l'Esprit Saint» la foi de Nicée «célébrée et proclamée ensemble» et a fait comprendre quand elle est «célébrée et proclamée ensemble», permettra «d’avancer aussi vers la restauration de la pleine communion», la synodalité en invitant l'Église à suivre le chemin synodal inauguré par le Concile de Nicée, pour traiter les questions théologiques et canoniques au niveau universel, et la date de la Pâques «afin d'exprimer l'unité de l'Église dans l'ensemble de l'oikoumene», trois thèmes pertinents pour le cheminement œcuménique, a-t-il estimé, affirmant que «ce que nous avons en commun est beaucoup plus fort, quantitativement et qualitativement, que ce qui nous divise»

 

Enfin, vaticannews.va (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-06/nonce-en-ukraine-mgr-kulbokas-ukraine-leon-xiv.html) nous montre que le nonce apostolique à Kiev, Mgr Visvaldas Kulbokas, commente sa première audience vendredi 6 juin avec le pape Léon XIV au Palais apostolique : «Ce fut une rencontre très réconfortante, pleine de prière, qui est notre arme principale». L'archevêque a raconté la situation dramatique dans le pays notamment les bombardements de la nuit du 6 juin à Kiev, Ternopil, Loutsk et dans d'autres régions et villes d'Ukraine, mais aussi le témoignage d'humanité reçu de la part de nombreux soldats au front : «Prions pour que la force de l'Église porte ses fruits».

 

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Publié le 6 Juin 2025

Jésus Bastante nous montre sur religiondigital.org ce vendredi 6 juin 2025 que ce week-end, Rome célèbre le jubilé des Nouveaux Mouvements, ces grands groupes apostoliques nés après le Concile et, dans de nombreux cas, bénis par Jean-Paul II. Certains d'entre eux, comme les Légionnaires du Christ ou le Sodalitium, ont connu des moments de crise, de scandale et de confusion, privilégiant leurs charismes fondateurs ou l'empreinte de leurs fondateurs au détriment de l'Évangile lui-même. Ce matin, lors de sa rencontre avec eux, le pape Léon XIV a conclu son discours par cet avertissement : «Gardez toujours le Seigneur Jésus au centre ! C'est l'essentiel, et les charismes servent précisément à cela.» «Le charisme est au service de la rencontre avec le Christ, de la croissance et de la maturation humaine et spirituelle des personnes, et de l'édification de l'Église. En ce sens, nous sommes tous appelés à imiter le Christ, qui s'est dépouillé pour nous enrichir. Ainsi, quiconque poursuit un but apostolique avec les autres ou qui est porteur d'un charisme est appelé à enrichir les autres en se dépouillé lui-même. Et cela est source de liberté et de grande joie», a conclu le pape.

 

Préalablement, Prevost a mis en lumière ces réalités qui représentent «des milliers de personnes qui vivent leur expérience de foi et d'apostolat dans des associations, des mouvements et des communautés». «L'Église vous est reconnaissante pour tout le bien que vous faites», a déclaré le pape, soulignant les profondes différences entre les différentes entités associatives. «Personne n'est chrétien seul !» a rappelé Prévost, ajoutant que «nous faisons partie d'un peuple, d'un corps que le Seigneur a constitué.» Ainsi, a-t-il ajouté, citant saint Augustin, «la vie chrétienne ne se vit pas en vase clos, comme une aventure intellectuelle ou sentimentale, confinée à l'esprit et au cœur. Elle se vit avec d'autres, en groupe, en communauté, car le Christ ressuscité est présent parmi les disciples réunis en son nom.»

 

Se concentrant sur les charismes, «le charisme d'un fondateur ou d'un groupe d'initiateurs, ou le charisme inspiré par celui d'un institut religieux», Léon XIV rappelait que «les charismes sont suscités afin que cette grâce soit reçue et porte du fruit». Cependant, avec deux nuances, qui commencent à faire partie du corpus communicatif de Prévost : «l'unité et la mission», qui «sont deux piliers de la vie de l’Église et deux priorités du ministère pétrinien». «J'invite donc toutes les associations et tous les mouvements ecclésiaux à collaborer fidèlement et généreusement avec le Pape, en particulier dans ces deux domaines», a-t-il ajouté. Premièrement, «en étant un ferment d'unité», qui doit «se répandre partout : en communion avec les pasteurs de l'Église, en proximité avec les autres entités ecclésiales, en vous faisant proches des personnes que vous rencontrez, afin que vos charismes restent toujours au service de l'unité de l'Église et soient eux-mêmes un ferment d'unité, de communion, de fraternité dans un monde si déchiré par la discorde et la violence.»

 

Deuxièmement, «la mission», qui, a-t-il reconnu, «a marqué mon expérience pastorale et façonné ma vie spirituelle», ainsi que celle des nouvelles réalités ecclésiales. «Gardez toujours vivant cet élan missionnaire parmi vous : les mouvements ont eux aussi aujourd'hui un rôle fondamental à jouer dans l'évangélisation», a souligné le pape. «C'est un héritage qu'il faut faire fructifier, en restant attentifs à la réalité actuelle et à ses nouveaux défis.» «Mettez vos talents au service de la mission, aussi bien dans les lieux de première évangélisation que dans les paroisses et les structures ecclésiales locales, pour atteindre tant de personnes qui sont loin et qui, parfois sans le savoir, attendent la Parole de vie», a-t-il conclu.

 

Après cet encouragement aux mouvements d’Église et aux communautés nouvelles qui ressemble plus à une mise au point pour leurs dérives, le pape Léon XIV a reçu vendredi au Vatican le président du Conseil européen, Antonio Costa, avec qui il a discuté de "la meilleure façon de parvenir à la paix" en Ukraine et à Gaza, a expliqué le dirigeant de l'UE après la rencontre. Ils ont également abordé d'autres défis mondiaux tels que le changement climatique et la dignité du travail, a déclaré Costa sur son compte X après la réunion. «Léon XIV est le pape de la paix, de la vraie paix», a ajouté le président du Conseil européen, qui a également exprimé son espoir que l'Union européenne et le Saint-Siège «œuvreront ensemble pour le bien commun» (https://www.religiondigital.org/mundo/Papa-Consejo-Europeo-Gaza-Ucrania-kirill-rusia_0_2786121385.html).

 

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Publié le 5 Juin 2025

20 Minutes avec l’AFP nous montrent ce jeudi 5 juin 2025 que le pape Léon XIV a directement interpellé Vladimir Poutine, l’appelant à poser «un geste en faveur de la paix» en Ukraine. Lors de leur premier échange téléphonique depuis son intronisation, le souverain pontife a insisté sur «l’importance du dialogue» pour faire avancer les négociations entre Moscou et Kiev. L’entretien, révélé mercredi par le Vatican, marque une prise de position claire du nouveau chef de l’Église catholique face au conflit russo-ukrainien. «Le pape a lancé un appel à la Russie […] et a souligné l’importance du dialogue pour la réalisation de contacts positifs entre les parties et pour la recherche de solutions au conflit», a indiqué le Saint-Siège dans un communiqué officiel.

 

Ont notamment été évoqués au cours de cet entretien "la situation humanitaire", "la nécessité de faciliter l'aide là où elle est nécessaire" ou "les efforts en cours pour l'échange de prisonniers", a ajouté le Saint-Siège. Lors de sa conversation avec le pape Léon XIV, qualifiée de "constructive" par le Kremlin, Vladimir Poutine a par ailleurs critiqué l'interdiction en 2024 par les autorités ukrainiennes de l'Église orthodoxe relevant du patriarcat de Moscou, qui comptait autrefois le plus de fidèles en Ukraine. Il a appelé le Vatican à "s'engager plus activement en faveur de la liberté de culte en Ukraine". Le Vatican a été considéré ces dernières semaines comme l'un des lieux possibles pour des négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine et Vladimir Poutine a exprimé mercredi sa "gratitude" au pape "pour sa volonté de contribuer au règlement" du conflit. (https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/accusation-contre-l-ukraine-paix-escalade-vladimir-poutine-a-echange-avec-le-pape-leon-xiv_AD-202506040727.html).

 

Cette initiative du pape Léon XIV intervient alors que le conflit russo-ukrainien reste enlisé, malgré les nombreux appels internationaux à une résolution pacifique. Après deux cycles de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, Moscou continue d'avancer des demandes maximalistes pour mettre fin à son offensive, dont le retrait des forces de Kiev de quatre régions dont le Kremlin revendique l'annexion et le renoncement de l'Ukraine à rejoindre l'Otan. Kiev insiste de son côté sur un cessez-le-feu inconditionnel que la Russie refuse, estimant qu'il permettrait aux troupes ukrainiennes de se réarmer grâce à l'aide occidentale. L'Ukraine a mené ces derniers jours plusieurs attaques sur le territoire russe, dont une opération complexe avec des drones qui a endommagé ou détruit de nombreux avions militaires russes, y compris des bombardiers stratégiques (https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/accusation-contre-l-ukraine-paix-escalade-vladimir-poutine-a-echange-avec-le-pape-leon-xiv_AD-202506040727.html). Le souverain pontife cherche à raviver l’espoir d’un règlement négocié. Si le Vatican n’a pas précisé la réponse de Vladimir Poutine, cette prise de contact inaugure une nouvelle phase diplomatique. Le pape Léon XIV entend inscrire son pontificat dans une volonté d’engagement actif sur les grands dossiers internationaux.

 

Lors de l’audience accordée dans la matinée de ce jeudi 5 juin à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège, le pape Léon XIV avec les 246 membres de la curie a noté que «La Secrétairerie d’État reflète aujourd’hui le visage de l’Église» constatant qu’elle a pris au fil des années, «un caractère de plus en plus universel et s’est considérablement développée», tout en notant qu’elle a acquise progressivement de nouvelles fonctions, «en raison des nouvelles exigences tant dans le domaine ecclésial» que «dans les relations avec les États et les organisations Internationales», et en se référant à saint Paul VI, il note «que ce lieu ne soit pas pollué par des ambitions ou des antagonismes» et que ces membres soient «au contraire une véritable communauté de foi et de charité, "de frères et de fils du Pape", qui se dépensent généreusement pour le bien de l’Église» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-06/leon-xiv-la-secretairerie-d-etat-reflete-aujourd-hui-le-visage.html).  

 

Enfin, vaticanews.va (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-06/audience-leon-xiv-commission-pontificale-protection-mineurs.html) nous montre aussi que réflexion, dialogue, renouvellement de l’engagement «inébranlable» de l’Église en faveur de la protection des mineurs et des personnes vulnérables : ce sont les maîtres-mots de l’audience privée entre le Saint-Père et la Commission pontificale pour la protection des mineurs qui a eu lieu jeudi matin 5 juin. Pendant une heure environ, le pape Léon XIV a dialogué avec les membres de cette structure sur les lignes directrices universelles, un ensemble de mesures mises en place dans le cadre de programmes pilotes à Tonga, en Pologne, au Zimbabwe et au Costa Rica, du Memorare, un programme de renforcement des capacités destinés à soutenir les Églises locales dans leurs efforts pour protéger les mineurs et s’occuper des victimes d’abus reposant repose sur quatre piliers : la mise en place d’une infrastructure de sauvegarde, autrement dit des locaux où notamment signaler les cas d’abus, la prévention par l’éducation, la collaboration mondiale en construisant des réseaux internationaux, et la communication stratégique en donnant les moyens aux Églises de communiquer et de promouvoir la sauvegarde, et quelques aspects du prochain rapport annuel dont la première édition avait été présentée l’année dernière au pape François. Enfin, la Commission a réitéré sa volonté de demeurer indépendante et de renforcer son rôle de confiance auprès du Saint-Père, comme déjà affirmé dans une lettre signée par tous ses membres à l’issue de son assemblée plénière de mars 2025.

 

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Publié le 4 Juin 2025

Delphine Allaire nous montre dans vaticannews.va que saluant les pèlerins venus de France, au terme de sa troisième audience générale place Saint-Pierre, mercredi 4 juin 2025, le pape Léon XIV a souhaité insister sur la défense de la valeur de la vie humaine, «même en sa dernière heure», après avoir dédié la troisième catéchèse de son pontificat à la parabole de la vigne du Seigneur, miroir «du sens de la vie». Le choix de ces mots et le fait qu'ils ne se retrouvent pas dans les salutations aux pèlerins d'autres langues, sont autant de signes clairs qu'il s'agit d'une allusion directe au débat en cours en France sur la fin de vie, visant à légaliser le suicide assisté et l'euthanasie. Alors que l'Assemblée nationale a approuvé en première lecture ces mesures, mardi 27 mai, Léon XIV vient ainsi exprimer son désaccord.

 

Le pape reprend la position traditionnelle de l'Église, s'opposant à toute disposition létale en fin de vie et défendant plutôt son accompagnement jusqu'à sa «fin naturelle». Cette position avait déjà été défendue par le pape François, notamment lors de ses échanges avec le président Emmanuel Macron. Si le pape Léon XIV n'a pas fait directement référence au débat en cours en France, il s'inscrit dans la lignée de l'épiscopat hexagonal. À plusieurs reprises et par divers canaux, les évêques français se sont clairement positionnés contre la proposition de loi sur la «fin de vie». Dans sa lettre aux évêques de France datée du 28 mai, Léon XIV invoquait l’intercession de trois saints canonisés en 1925 (Saint Jean Eudes, saint Jean-Marie Vianney, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus) pour la France et les catholiques du pays qui avancent, selon lui, «sous les vents contraires et parfois hostiles de l’indifférentisme, du matérialisme et de l’individualisme».

 

Pourtant, des philosophes grecs aux penseurs des Lumières, d’Auguste aux humanistes de la Renaissance, le "bien mourir", un décès sans agonie, sans combat ni angoisse, n’a cessé d’être interrogé. Si quelques auteurs croyants toléraient le suicide, et que l’euthanasie – au sens moderne du terme – existe au Moyen-Âge, en particulier pour les victimes de la rage, et que le suicide est bien plus fréquent parmi les classes populaires,  les dogmes religieux, eux, n’ont jamais vraiment déserté le chevet du débat... Et l'Église a depuis fait son lit, répandu et imposé la morale chrétienne qui condamne fermement le suicide, considéré comme une offense à Dieu, et elle a étouffé une demande aussi ancienne (https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/aide-a-mourir-comment-le-christianisme-a-etouffe-une-demande-aussi-ancienne-que-lantiquite-HPL6OWZBCRDCRFRYMFW5CA5G3Q/, et(https://www.rfi.fr/fr/connaissances/20230103-une-br%C3%A8ve-histoire-de-l-euthanasie-et-du-suicide-assist%C3%A9-depuis-l-antiquit%C3%A9).

 

Cette opposition de l’Église à l’aide à mourir est stérile, elle devrait plutôt s’inspirer de la Conférence des évêques suisses (CES) qui a établi un document de 30 pages en 2019 pour définir des orientations pastorales sur l’accompagnement par les prêtres des personnes qui envisagent le suicide assisté, et même si l’Église en Suisse n’approuve pas le suicide assisté, elle respecte la liberté individuelle, et permet aux prêtres et agents pastoraux d’accompagner au mieux les personnes choisissant le suicide assisté, même s’ils ont le devoir de quitter physiquement la chambre du suicidaire au moment de l’acte, ils peuvent revenir vers le mourant ou offrir un accompagnement pastoral aux proches (https://www.letemps.ch/suisse/suicide-assiste-eveques-suisses-definissent-orientations-pretres). 

 

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Publié le 3 Juin 2025

domradio.de nous montre ce mardi que le président américain Donald Trump est polarisant. Pourtant, étonnamment, peu de critiques émanent de nombreuses Églises américaines. De plus, de nombreux chrétiens le vénèrent. L'appel lancé par l'évêque de Washington, Mariann Edgar Budde, en faveur de la compassion de Trump envers les pauvres et les plus faibles, au lendemain de son investiture en janvier, a suscité un intérêt international. Mais cela occulte le fait que de nombreux chrétiens aux États-Unis soutiennent le président. Quatre mois après son investiture, rien n'indique que les partisans chrétiens de Trump et de son mouvement «Make America Great Again» soient perturbés par les politiques d'immigration et d'asile sévères, les coupes budgétaires dans certains ministères et les attaques contre les universités. La promesse nostalgique et agressive de Trump, «Make America Great Again», trouve, comme chacun sait, un public réceptif, notamment parmi les électeurs évangéliques blancs. Environ 80 % des électeurs évangéliques blancs ont voté pour Trump lors de l'élection présidentielle américaine de novembre dernier. Ils le voient comme un protecteur de la foi dans un monde de plus en plus diversifié où les rôles de genre, les valeurs «traditionnelles» et les structures de pouvoir social sont remis en question. Et des adeptes religieux comme le prédicateur baptiste Franklin Graham et l'animatrice de télévision chrétienne Paula White affirment souvent que Trump est un «élu» parce que Dieu l'a protégé lors de la tentative d'assassinat survenue pendant la campagne.

 

Aux États-Unis, les Églises dites «principales» sont considérées comme des représentants du protestantisme libéral. Il s'agit des Églises traditionnelles telles que les luthériens, les méthodistes, les presbytériens et les épiscopaliens. Certaines églises et associations de cette région ont protesté contre l'expulsion des migrants et la forte réduction de l'aide étrangère. Plus d'une douzaine d'églises ont intenté des poursuites contre le renforcement des pouvoirs des autorités de l'immigration. Lors d'un récent webinaire destiné aux croyants progressistes, l'évêque épiscopalien Sean Rowe a exprimé l'espoir que les églises puissent être «le dernier bastion de la justice» sous l'ère Trump. Il a averti que cela pourrait faire des églises une cible pour les attaques du gouvernement. Compte tenu de leur «statut privilégié», les églises ne sont probablement pas habituées à cela. Mais les églises protestantes progressistes ne peuvent plus être considérées comme une force politique significative. Elles perdent rapidement des membres, et un examen plus approfondi révèle qu'elles sont politiquement à droite du centre, a déclaré le politologue Ryan Burge, de l'Université Eastern Illinois à Charleston, dans l'Illinois, à l'Evangelical Press Service (epd). Cet ancien pasteur baptiste est un expert en analyse de données dans le secteur religieux. 58 % des chrétiens «traditionnels» auraient voté républicain en 2024. Burge a déclaré que l'opposition chrétienne à Trump se manifeste principalement dans les églises noires. La majorité des Afro-Américains ont voté pour la candidate démocrate à la présidence, Kamala Harris. L'opposition politique comprend de nombreuses personnes sans lien avec les religions organisées. Mais il existe aussi des manifestations plus modestes organisées par des groupes chrétiens se qualifiant de progressistes. Début mai, un groupe a été arrêté au Capitole à Washington, où se réunit le Congrès, pour avoir prétendument organisé un «événement non autorisé». L'une des personnes arrêtées est membre des «Chrétiens à la lettre rouge». Shane Claiborne a déclaré à l'EPD que les militants lisaient les paroles du prophète Isaïe, un passage qui parle des lois injustes qui nuisent aux pauvres. L'organisation a été fondée en 2007 par Claiborne et le pasteur baptiste et auteur Tony Campolo, décédé en 2024. Ils se réfèrent à la Bible et critiquent le nationalisme déguisé en christianisme.

 

Pourtant, dans le christianisme américain, il est largement admis que Dieu a particulièrement béni les États-Unis. Le président américain Trump se présente comme un protecteur. Il a créé un Bureau de la foi et une «Commission pour la liberté religieuse» à la Maison-Blanche. Il affirme que les croyants aux États-Unis sont menacés par la réglementation et la culture libérale. Cependant, Democracy Forward et Interfaith Alliance ont uni leurs forces pour adresser des demandes d'informations à la Small Business Administration, au ministère de la Défense, au ministère de la Justice et au ministère d'État pour obtenir des informations auprès du groupe de travail de l'administration Trump chargé d'éradiquer les préjugés antichrétiens. Un communiqué de presse de Democracy Forward et Interfaith Alliance indique : «Il n'existe aucune preuve de préjugés antichrétiens généralisés aux États-Unis, et les experts estiment que perpétuer ce mythe est profondément offensant compte tenu de la persécution actuelle des chrétiens dans le monde.» Steven Bressler, conseiller juridique principal de Democracy Forward, a déclaré : «La tolérance n’est pas incompatible avec la foi, et utiliser notre gouvernement pour insinuer le contraire constitue une atteinte dangereuse à la véritable liberté religieuse. Democracy Forward est fier de collaborer avec l’Alliance interconfessionnelle pour enquêter sur ce groupe de travail, renforcer la responsabilité de cette administration et protéger notre liberté de religion.» Paul Brandeis Raushenbush, président de l’Interfaith Alliance, a convenu qu’il n’existe aucune preuve de parti pris antichrétien au sein du gouvernement fédéral. «Nous craignons que ce groupe de travail persécute ceux, y compris les chrétiens, qui ne s’alignent pas sur un programme religieux particulier, et contourne les lois anti-discrimination sous couvert de protection de la liberté religieuse», a-t-il déclaré. «Le groupe de travail approuvé par le procureur général Bondi risque fort de consacrer un traitement préférentiel pour un groupe restreint de nationalistes chrétiens de droite. Rien ne pourrait être plus préjudiciable à la véritable liberté religieuse dans notre démocratie.» (https://baptistnews.com/article/democracy-forward-and-interfaith-alliance-seek-records-of-anti-christian-task-force/). 

 

Une nouvelle résistance au nationalisme devrait émerger le 14 juin. Trump prévoit un défilé militaire à Washington ce jour-là, avec plus de 6000 soldats. Ce sera le 250e anniversaire de la fondation de l'armée américaine et le 79e anniversaire de Trump. L'association interconfessionnelle «Interfaith Alliance» et d'autres organisations chrétiennes prévoient des rassemblements dans de nombreux endroits. Le but est de s’opposer à la discrimination à l'encontre des personnes LGBTQ et à l’opposition à l'avortement, et au démantèlement systématique des programmes et des lois conçus pour prévenir la discrimination et promouvoir la diversité et l'égalité. Pour l’«Interfaith Alliance», l’administration Trump portera atteinte à la liberté religieuse des Américains, car «l'administration a mené à maintes reprises des actions et des politiques en opposition directe avec les commandements du Christ et les principes fondamentaux du christianisme» montrant que le nationalisme chrétien «instrumentalise le devoir religieux comme une farce pour promouvoir un programme qui soutient les plus riches et les plus privilégiés d'entre nous», et «par son biais antichrétien, entend aider ceux qui utilisent leur foi comme prétexte pour discriminer les Américains LGBTQ et nuire aux soins de santé reproductive» (https://baptistnews.com/article/anti-christian-bias-task-force-focuses-solely-on-grievances-of-evangelicals/).

 

Le pape choisit de montrer l’exemple puisque pour le mois de juin, il propose à l’Église universelle de prier «pour que chacun d’entre nous trouve la consolation dans une relation personnelle avec Jésus, et apprenne de son Cœur la compassion à l’égard du monde». L’Église, par la voix du pape, appelle ainsi les croyants à adopter le regard du Christ sur l’humanité et à agir avec les sentiments de son Cœur, afin de soulager les souffrances des plus fragiles (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-06/compassion-priere-pape-leon-reseau-mondiale-monde.html). Trump ne semble pas choisir cette voix.

 

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