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Publié le 22 Mai 2022

Ouest-France.fr avec l’AFP nous montre ce dimanche 22 mai 2022, le pape François a évoqué la situation des catholiques vivant en Chine. Quelques jours après la brève arrestation d’un cardinal défendant la démocratie, le souverain pontife a indiqué suivre «attentivement» les «problèmes» et «l’existence souvent compliquée» de la communauté catholique dans le pays. «Je prie chaque jour pour eux», a par ailleurs déclaré le pape au public rassemblé place Saint-Pierre au Vatican. Le pape François en a profité pour assurer «une fois de plus» les catholiques de Chine de sa «proximité spirituelle» avec eux.

 

Le 11 mai à Hong Kong, le cardinal à la retraite Joseph Zen, l’un ces plus anciens prélats catholiques d’Asie, avait été arrêté en même temps que trois autres militants du mouvement pro-démocratie, pour «collusion avec des forces étrangères». Tous quatre avaient été libérés sous caution quelques heures plus tard. Ils ont été arrêtés pour avoir participé à la gestion d’un fonds aujourd’hui dissous, le «612 Humanitarian Relief Fund», destiné à financer la défense des militants interpellés lors des immenses manifestations pro-démocratie qui ont secoué l’ancienne colonie britannique en 2019.

 

Le Vatican avait exprimé sa préoccupation après l’arrestation du cardinal, déclarant «suivre très attentivement le développement de la situation». Le cardinal Zen avait notamment critiqué la décision du Vatican de parvenir à un compromis avec la Chine concernant la nomination des évêques en Chine continentale. Le Vatican a ensuite été accusé d’avoir minimisé la portée de son arrestation. Mais, cette arrestation a provoqué une onde de choc au sein de la communauté catholique de Hong Kong qui, contrairement à ce qui se passe sur le continent, est libre de pratiquer sa foi sans contrôle de l'État. Les fidèles craignaient que maintenant Hong Kong devienne comme la Chine en matière de religion (https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/la-chine-justifie-l-arrestation-d-un-cardinal-a-hong-kong_2173382.html).    

 

Et cruxnow.com (https://cruxnow.com/vatican/2022/05/in-wake-of-pelosi-communion-ban-pope-backs-pro-life-group-in-italy) nous montre que deux jours après que l'archevêque Salvatore Cordileone a annoncé que la présidente de la Chambre des États-Unis, Nancy Pelosi, n'était pas autorisée à recevoir la communion à San Francisco en raison de son soutien au droit à l'avortement, le pape François a offert son soutien à une manifestation pro-vie Scegliamo la Vita (Choisissons la vie) qui a eu lieu samedi à Rome, applaudissant les participants pour leur «engagement en faveur de la vie et pour la défense de l'objection de conscience, dont l'exercice est souvent tenté d'être limité», et affirmant que la vie est un don de Dieu «sacré et inviolable, et nous ne pouvons pas faire taire la voix de la conscience.» Les remarques du pape François sont venues à la fin de sa prière hebdomadaire Regina Coeli.

 

Déjà interdit dès six semaines de grossesse, l'avortement pourrait très rapidement être totalement banni dans l'Oklahoma, si le gouverneur signe la loi adoptée jeudi 19 mai par le Parlement local. Un vote qui intervient au moment où un nouvel arrêté de la Cour suprême pourrait changer la jurisprudence en vigueur. La vice-présidente américaine Kamala Harris a dans la foulée dénoncée la décision du Parlement de l'Oklahoma comme "la dernière en date d'une série d'attaques flagrantes sur les femmes par des élus". La vice-présidente a ainsi appelé les Américains à élire des dirigeants qui défendraient le droit à l'avortement "au niveau local, des États, et fédéral". "Cela n'a jamais été aussi urgent", a-t-elle affirmé sur Twitter. L'organisation Planned Parenthood, qui défend le droit à l'avortement, a annoncé de son côté qu'elle allait "assigner l'Oklahoma en justice". "Il faut empêcher cette interdiction - ainsi que toutes les autres interdictions que cet État a votées au cours du mois passé", a poursuivi Planned Parenthood sur Twitter (https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20220519-%C3%A9tats-unis-l-oklahoma-adopte-une-loi-qui-interdit-totalement-l-avortement).

 

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Publié le 21 Mai 2022

Ouest-France.fr avec l’AFP nous montre ce samedi 21 mai 2022 que l’archevêque de San Francisco a fait savoir à Nancy Pelosi, vendredi 20 mai 2022, qu’elle ne pourra plus recevoir la communion eucharistique lors des messes célébrées dans son diocèse en raison de sa défense du droit à l'avortement.

 

La cheffe des démocrates à la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, doit se voir refuser la communion eucharistique à la messe en raison de sa défense du droit à l’avortement, a jugé vendredi 20 mai 2022 l’archevêque de San Francisco dans une lettre rendue publique. «Vous ne devez pas vous présenter pour (recevoir) la Sainte-Communion et, si cela devait arriver, vous ne devrez pas être admise pour la Sainte-Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre défense de la légitimité de l’avortement, et que vous vous confessiez et receviez l’absolution pour ce grave péché», écrit l’archevêque américain Salvatore Cordileone dans sa lettre datée de jeudi 19 mai 2022 destinée à la haute responsable démocrate. Invoquant la position de l’Église sur la question de l’avortement, Mgr Cordileone indique dans sa lettre avoir déjà menacé Nancy Pelosi, élue de Californie depuis des décennies, de cette mesure en avril 2022 si elle ne désavouait pas publiquement les «droits à l’avortement».

 

L’annonce de l’archevêque intervient alors que le droit à l’avortement aux États-Unis est menacé par la Cour suprême qui, selon un document révélé par Politico, semble prête à revenir en arrière, 50 ans après sa décision historique de protéger l’IVG. Peu après la fuite du document début mai, Nancy Pelosi et le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer, avaient estimé dans un communiqué commun que l’éventuelle décision de la Cour suprême constituerait «une abomination». Ils avaient tous deux averti : «Si ces informations sont justes, la Cour suprême est prête à infliger la plus forte restriction des droits des cinquante dernières années -- pas seulement aux femmes mais à tous les Américains». Sollicités par l’AFP, les services de Nancy Pelosi n’étaient pas en mesure de répondre dans l’immédiat.

 

Même s’il est soutenu par une majorité de la population, selon de récents sondages, le droit à l’avortement est un sujet de société très clivant aux États-Unis depuis l’arrêt historique «Roe v. Wade» de janvier 1973, qui protège le droit des Américaines à interrompre leur grossesse.

 

L’archevêque demande également «à tous les fidèles de l’archidiocèse de San Francisco de prier pour tous nos élus, particulièrement les élus catholiques» qui font la promotion des droits à l’avortement, afin qu’ils changent d’avis «sur cette question de la plus grande gravité».

 

Et comme le montre NCRonline.org (https://www.ncronline.org/news/people/archbishop-cordileone-says-no-communion-speaker-pelosi-over-position-abortion), en octobre dernier, Pelosi  a rencontré en privé le pape François au Vatican  alors qu'elle était à Rome pour prendre la parole lors d'une réunion de législateurs du monde entier en préparation du sommet de l'ONU sur le climat. Le Vatican a publié des photos de la réunion mais n'a fourni aucun détail sur la rencontre. Une photo du pape et de Pelosi de cette visite se trouve sur la page d'accueil de son  site Web du Congrès. Pelosi a déclaré dans un communiqué à l'époque que c'était "un honneur spirituel, personnel et officiel" d'avoir une audience avec le pape. «Le leadership de Sa Sainteté est une source de joie et d'espoir pour les catholiques et pour tous les peuples, mettant au défi chacun de nous d'être de bons intendants de la création de Dieu, d'agir sur le climat, d'embrasser les réfugiés, les immigrants et les pauvres et de reconnaître la dignité et la divinité de chacun», indique sa déclaration.

 

Le père jésuite Bruce Morrill, un théologien sacramentel renommé, a déclaré à NCR que Cordileone adoptait une position différente sur la question de la communion pour Pelosi que celle que le cardinal de Washington Wilton Gregory a prise avec le président Joe Biden, un catholique qui soutient également l'avortement légalisé. Gregory n'a pas cherché à nier la communion de Biden. «Vous pourriez poser la question : pourquoi le besoin de le rendre si public ?» a déclaré Morrill, professeur d'études catholiques Edward A. Malloy à la Vanderbilt Divinity School. "C'est le choix d'un évêque sur la façon dont il gère cela, et il a fait ce choix et a décidé de le faire très publiquement."

 

En septembre, Cordileone a demandé aux catholiques de l'archidiocèse de prier pour Pelosi sur l'avortement. Ce qui a déclenché l'appel à la prière, c'est son leadership sur la loi sur la protection de la santé des femmes, ou HR 3755, adoptée par la Chambre lors d'un vote de 218 contre 211 le 24 septembre. La mesure établit le droit légal à l'avortement dans les 50 États en vertu de la loi fédérale. Le projet de loi a été avancé par crainte des partisans de l'avortement que la Cour suprême annule Roe v. Wade dans sa décision sur une interdiction de l'avortement dans le Mississippi après 15 semaines. La mesure n'a pas réussi à faire l'objet d'un vote complet au Sénat le 11 mai. Pelosi considère les soins de santé liés à l'avortement et, pas plus tard que le 13 mai dans des remarques sur les marches du Capitole des États-Unis, elle a averti la Cour suprême de ne pas toucher aux soins de santé reproductive des femmes. Elle a également déclaré que si Roe était renversé, les républicains avaient un "agenda dangereux et extrême" qui pourrait voir "un assaut total" sur plus de droits.

 

À bord du vol papal en provenance de Slovaquie le 15 septembre,  le pape François a déclaré  qu'il ne voulait pas commenter directement la question du refus de communier aux États-Unis "parce que je ne connais pas les détails, je parle du principe" de la question. Cependant, il a déclaré que s'il ne fait aucun doute que "l'avortement est un homicide", les évêques doivent adopter une approche pastorale plutôt que de patauger dans la sphère politique. "Si nous regardons l'histoire de l'Église, nous pouvons voir que chaque fois que les évêques n'ont pas agi comme des bergers face à un problème, ils se sont alignés sur la vie politique, sur les problèmes politiques", a-t-il déclaré. Il a également déclaré qu'il n'avait jamais refusé la communion à qui que ce soit, mais qu'il "n'avait jamais eu connaissance de personne devant moi dans les conditions que vous avez mentionnées". Rappelant son exhortation apostolique de 2013, Evangelii Gaudium, le pape a déclaré que "la communion n'est pas un prix pour les parfaits", mais plutôt "un don, la présence de Jésus dans son Église et dans la communauté. C'est la théologie". Cependant, le pape François a également dit qu'il comprenait pourquoi l'Église adoptait une position dure parce qu'accepter l'avortement "c'est un peu comme si le meurtre quotidien était accepté".

 

Morrill a déclaré que si le pape François s'est prononcé avec insistance contre l'avortement, le pape n'a pas non plus cherché à prendre part aux soi-disant "guerres culturelles". "On peut se demander si ce genre de distinction très médiatisée de l'un des politiciens les plus puissants de la culture fait exactement cela - s'enfoncer plus profondément dans les guerres culturelles", a déclaré le théologien.

 

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Publié le 18 Mai 2022

religiondigital.org nous montre dans son article du mardi 17 mai 2022 que le secrétaire général de la Conférence épiscopale espagnole (CEE), Luis Argüello, a qualifié de "mauvaise nouvelle" la loi qui réaffirme le droit à l'avortement en Espagne et a souligné la nécessité de faire "un pas en avant" en tant que société et en tant que Église pour défendre la vie et soutenir les femmes enceintes.

 

"La défense et la promotion de la vie est l'une des sources de la civilisation, c'est l'une des lignes rouges qui expriment la santé morale, l'espoir d'un peuple", a déclaré Argüello dans une vidéo transmise aux médias mardi. Selon lui, ratifier le droit à l'avortement, c'est continuer à affirmer «le droit du fort sur le faible lorsqu'il s'agit d'éliminer une vie nouvelle et différente qui existe dans le ventre de la mère», pour laquelle il revendique des conditions économiques, de travail et un logement permettant d'accueillir l'enfant. Dans ce contexte, elle encourage à faire «un pas en avant dans la défense de la vie, dans l'accueil de la vie nouvelle, dans l'accompagnement des mères enceintes» qui peuvent rencontrer des difficultés les faisant douter de la viabilité de leur grossesse. "Une société qui défend la vie jusqu'au dernier moment de la mort montre la santé morale d'une société et l'espoir de construire un avenir pour le bien commun", conclut-il.

 

C’est ici que la CEE se trompe, puisque lorsqu'une femme ne veut pas poursuivre une grossesse, elle mettra tout en œuvre pour ne pas la poursuivre. Restreindre l'accès à l'avortement ne réduit pas le nombre de procédures - cela mène les femmes et les jeunes filles à avoir recours à des procédures dangereuses, et c’est pour cela que l'accès à des avortements sûrs sauve des vies.  

 

Mais Luis Argüello oublie de préciser pourquoi cette loi a été faite. Comme le montre francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/l-espagne-va-renforcer-le-droit-a-l-avortement-et-instaurer-un-conge-pour-regles-douloureuses_5115295.html), au moment où les États-Unis semblent sur le point de revenir en arrière sur le droit de l'avortement, l'Espagne avance en sens inverse. Un projet de loi présenté ce mardi va au contraire renforcer l'accès à l'IVG.  L’objectif numéro un de ce texte présenté mardi 17 mai devant le Conseil des ministres, c'est que chaque femme puisse accéder à l'avortement dans un hôpital public à proximité de chez elle. Parce que dans la pratique, dans de nombreux hôpitaux publics, les médecins invoquent l'objection de conscience pour refuser de pratiquer les IVG. Conséquence : dans plusieurs régions du pays, comme celle de Tolède dans le Sud, aucun avortement n'est pratiqué. Et de nombreuses femmes doivent se rendre dans une région voisine pour pouvoir avorter. Dorénavant, les médecins qui refusent de pratiquer l'intervention devront s'inscrire sur un registre public. Et tous les hôpitaux auront l'obligation de trouver une solution. Le nouveau texte présenté par le gouvernement de gauche de Pedro Sanchez, prévoit également de supprimer le délai de trois jours de réflexion qui était imposé aux femmes souhaitant avorter. Elles pourront désormais le faire immédiatement.

 

Et au lieu de le limiter à l’avortement comme Luis Argüello, ce texte entend créer un nouveau droit qui serait une première en Europe. Il porte d'ailleurs officiellement sur "la protection des droits sexuels et reproductifs". Et son autre grande innovation est la création d'un congé menstruel : autrement dit la possibilité pour les femmes de poser 3 à 5 jours de congés en cas de règles douloureuses. En particulier en cas de crampes et de nausées. Seule une poignée de pays asiatiques (notamment le Japon et Taiwan) ont instauré ce droit jusqu'à présent. Certains syndicats sont d’ailleurs très critiques vis-à-vis de cette mesure car ils redoutent un effet de discrimination à l'embauche envers les femmes. Mais la ministre de l'égalité Irene Montero l'a répété lundi matin sur la radio espagnole Cadena Ser : la décision est prise et elle est "révolutionnaire". La réforme entend également garantir la gratuité des contraceptifs hormonaux et de la pilule du lendemain. En revanche, après des négociations un peu serrées au sein du gouvernement, l'idée d'une suppression de la TVA sur les produits d'hygiène féminine a été écartée. La TVA devrait donc être maintenue. De même le gouvernement a renoncé pour l'instant à élargir le congé maternité qui ne débute en Espagne que trois semaines avant le terme de la grossesse.  

 

Libération.fr (https://www.liberation.fr/international/europe/en-espagne-le-gouvernement-sanchez-veut-consolider-le-droit-a-lavortement-20220511_YFND7LUTXJHYFCEPQAUM77HP3Y/) nous montre aussi que l’exécutif envisage aussi d’autoriser les jeunes filles de 16 à 18 ans à avorter sans justifier du consentement de leurs parents, une disposition qui avait été inscrite dans le droit espagnol dès 2010 mais avait ensuite été abrogée, en 2015, par le gouvernement du Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy. Le sujet était revenu sur le devant de la scène quelques années plus tard, quand un jeune homme avait été arrêté après avoir jeté son nouveau-né dans une rivière, près de Barcelone. La presse avait révélé que la mère du nourrisson, 16 ans, avait tenté d’avorter mais, faute d’accord de ses parents à qui elle avait caché sa grossesse, elle avait été confrontée au refus des services municipaux.

 

Ce projet de loi a de bonnes chances d'aboutir : une majorité au Parlement devrait se dégager. D'autant que le texte est donc déjà le fruit de négociations et de compromis au sein du gouvernement, négociations qui ont duré jusqu'au dernier moment : le texte n'était pas bouclé il y a encore une semaine. Il faudra compter ensuite avec de possibles recours constitutionnels des partis de droite, le PP (parti populaire) et le mouvement d’extrême droite, Vox. Mais le Tribunal Constitutionnel espagnol est composé d’une majorité de juges considérés comme "progressistes", 7 contre 5. C’est là aussi toute la différence avec les États-Unis.

 

Enfin, comme le signale Libération.fr (https://www.liberation.fr/international/europe/en-espagne-le-gouvernement-sanchez-veut-consolider-le-droit-a-lavortement-20220511_YFND7LUTXJHYFCEPQAUM77HP3Y/), en 2014, le droit à l’avortement avait failli être supprimé par le PP, qui avait adopté en Conseil des ministres un texte interdisant le recours à la procédure sauf en cas de viol ou de difficultés psychologiques pour la femme, finalement enterré en raison de la mobilisation populaire et des divisions internes au sein du parti. Mais il continue de subir les coups de boutoir des milieux conservateurs et catholiques, déchaînés par les succès du parti d’extrême droite Vox, catégoriquement anti-avortement. Plusieurs organisations de cette mouvance se sont fait connaître en s’en prenant directement aux cliniques qui pratiquent des IVG, au point que près de 9 femmes sur 10 disaient, dans un rapport de 2018, s’être senties harcelées lorsqu’elles s’étaient rendues dans un établissement de ce type. Et que la majorité au pouvoir s’est résolue à légiférer, au printemps, en criminalisant «l’entrave à l’exercice du droit à l’interruption volontaire de grossesse».

 

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Publié le 17 Mai 2022

Jesús Bastante nous montre ce mardi 17 mai 2022 sur religiondigital.org que trois fusillades – dont une dans une église presbytérienne – à Buffalo, New York et Laguna Wookds, ont secoué les États-Unis ces derniers jours. Les évêques catholiques du pays ont publié une déclaration appelant à "des prières pour le soutien et la guérison des familles, des amis et des communautés des personnes touchées par ces incidents violents".

 

"Nous prions spécialement pour ceux qui ont été blessés et, en particulier, pour ceux qui ont perdu la vie. Nous prions également pour ceux qui sont en première ligne et risquent leur vie en répondant aux appels à l'aide, et pour ceux qui, dans le cadre médical terrain, prennent soin des personnes touchées", ont déclaré les prélats dans un communiqué, dans lequel ils exigent «un dialogue honnête» pour «s'attaquer au mal persistant du racisme dans notre pays».

 

"L'Église catholique a été une voix constante pour des moyens rationnels mais efficaces de réglementer les armes dangereuses, et l'USCCB continue de plaider pour la fin de la violence, et pour le respect et la dignité de toutes les vies", ajoute la note, qui une fois de plus montre sa compassion pour les communautés affectées et "pour toutes les victimes de la violence".

 

Les fusillades et meurtres en série aux États-Unis dans les lieux publics sont de manière tragique quasiment quotidiens et la criminalité par armes à feu est en augmentation dans les grandes villes comme New York, Chicago, Miami ou San Francisco, notamment depuis la pandémie de 2020. En 2021, les armes à feu ont fait près de 45 000 morts aux Etats-Unis, dont environ 24 000 suicides, selon l’organisation Gun Violence Archive. Le droit de posséder des armes est garanti par la Constitution. Plusieurs initiatives d’élus pour renforcer la législation sur les armes ont échoué au Congrès ces dernières années, le puissant lobby des armes NRA restant très influent (https://www.courrier-picard.fr/id306626/article/2022-05-15/usa-dix-morts-apres-une-fusillade-caractere-raciale-dans-un-supermarche-de).

 

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Publié le 14 Mai 2022

LeMonde.fr avec l’AFP nous montre que plusieurs milliers de personnes, surtout beaucoup de parents accompagnés de leurs enfants portant des ballons, ont participé samedi 14 mai à Zagreb à une marche contre l’avortement, organisée par des associations conservatrices, où sur  leurs pancartes, on pouvait notamment lire « Les enfants non nés, la minorité la plus menacée en Croatie» ou «Les vies non nées comptent aussi». Deux jours plus tôt, la Croatie a connu une mobilisation de soutien à Mirela Cavajda, femme qui a mené une difficile bataille pour obtenir l’autorisation d’avorter, en raison de la maladie de son fœtus.

 

Des milliers de personnes avaient manifesté jeudi à Zagreb en faveur du droit à la santé des femmes. La manifestation, organisée sous le mot d’ordre «Assez», s’est déroulée au lendemain de l’annonce par le ministre de la santé, Vili Beros, qu’une «commission a autorisé l’interruption de grossesse» de Mirela Cavajda. Cette mère d’un enfant était au sixième mois de grossesse quand les médecins ont diagnostiqué en avril une tumeur au cerveau de son fœtus. Sa demande d’avortement a été refusée par quatre hôpitaux de Zagreb, mais la pression publique a finalement contraint la commission médicale à donner mercredi son feu vert pour l’intervention.

 

Le 12 mai, de nombreux manifestants portaient des banderoles roses sur lesquelles il était écrit «Assez du cléricalisme dans les cliniques gynécologiques», «Assez du refus de fournir une procédure médicale» ou encore «Assez de mettre en péril la santé des femmes». La manifestation a été organisée à Zagreb et dans huit autres villes de la Croatie pour montrer «la solidarité avec toutes les femmes (…) dont le droit à la santé, garanti par les lois en Croatie, est violé quotidiennement», avaient souligné les organisateurs.

 

En Croatie, des groupes conservateurs, soutenus par l’Église catholique, pressent le gouvernement de limiter le droit à l’avortement, autorisé jusqu’à la dixième semaine de grossesse. Après cette période, un avortement peut être pratiqué si la santé de la femme ou du fœtus est en danger grave, ou en cas de viol ou d’inceste. Près de 90 % des 3,9 millions de Croates sont catholiques, et l’Église reste très influente au sein de la société. Le droit à l’avortement est de plus en plus mis à l’épreuve, car beaucoup de médecins refusent de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse en invoquant l’objection de conscience. La Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté en 2017 un recours de plusieurs groupes conservateurs qui réclamaient l’interdiction de l’avortement. Elle a alors aussi jugé que la législation de 1978 était obsolète et a demandé sa révision. Des groupes de défense des droits de l’homme craignent que ces changements ne conduisent à plus de restrictions.

 

Enfin, aux États unis, sous le slogan "Pas touche à nos corps!", des milliers de manifestants sont attendus pour défendre le droit à l'avortement, menacé par la Cour suprême. Quelque 400 cortèges sont organisés à travers le pays, dont des grandes marches à New York, Chicago, Austin, Los Angeles, et bien sur Washington, où se trouve le siège de la Cour suprême. Les manifestants ont commencé à se rassembler au pied du Washington Monument. Ils doivent s'élancer dans moins de deux heures. Sur place, Veronica, une jeune trentenaire venue de la banlieue de Washington, a rejoint le mort d'ordre du jour "ne touche pas à mon corps" et y ajoute le droit à l'erreur : "Je ne comprends pas ce qu'il se passe. On fait des erreurs parfois, mais ce doit être à nous de décider. C'est un mauvais signal et j'ai le sentiment que les femmes sont sur le point de perdre des droits dans beaucoup de domaines", explique-t-elle.  Parmi les droits qu'ont peur de perdre les femmes, on retrouve en particulier la contraception. Le mariage homosexuel pourrait aussi être remis en question. L'ampleur de la mobilisation va servir d'indicateurs pour connaitre la colère du pays, même s'il y a peu de chances que cela change l'avis de la Cour suprême ultra-dominée par les conservateurs (https://www.rtl.fr/actu/international/les-infos-de-18h-etats-unis-forte-mobilisation-attendue-pour-le-droit-a-l-avortement-7900154430).

 

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Publié le 11 Mai 2022

Jesús Bastante nous montre sur religiondigital.org ce mercredi 11 mai 2022 que la fuite du projet de résolution de la Cour suprême des États-Unis dans lequel il est proposé d'abroger le droit à l'avortement au pays, en vigueur depuis 1972, a suscité la controverse aux quatre coins de l'Amérique du Nord. Dans l'Église aussi, où la question de l'avortement a été historiquement un cheval de bataille entre conservateurs et progressistes et qui, ces derniers temps, a également servi de bélier pour attaquer le deuxième président catholique des États-Unis, Joe Biden.

 

En ce sens, la Conférence épiscopale américaine a publié une note, signée par son président, José H. Gómez, et le président du Comité pour les activités pro-vie de l'USCCB, William E. Lori, dans laquelle ils invitent les fidèles "de se joindre au jeûne et à la prière" aux manifestations anti-avortement pour "l'annulation de Roe v. Wade et Planned Parenthood v. Casey dans la décision finale de la Cour suprême dans Dobbs v. Jackson" et " pour la conversion des cœurs et des esprits de ceux qui défendent l'avortement." "Au milieu des tensions actuelles, nous invitons les catholiques de tout le pays à se joindre à nous pour jeûner et prier le Rosaire le vendredi 13 mai, en mémoire de Notre-Dame de Fatima", indique la note, qui appelle également à prier "pour notre nation, pour l'intégrité de notre système judiciaire, et que toutes les branches du gouvernement puissent se consacrer à la recherche du bien commun et à la protection de la dignité et des droits de la personne humaine, de la conception à la mort naturelle". Dans le même temps, les évêques américains appellent à «un nouvel engagement pour construire une Amérique dans laquelle les enfants sont accueillis, appréciés et soignés; dans laquelle les mères et les pères sont encouragés et renforcés; et dans laquelle le mariage et la famille sont reconnus et soutenus comme véritables fondements d'une société saine et florissante», tout en demandant que leurs revendications soient menées «avec civilité et amour, et avec nos prières pacifiques et notre service compatissant à tous ceux qui en ont besoin».

 

Mais pas sût que ce soutien des évêques américains aux groupes pro-vie marche. Des militants soutenant le droit à l'avortement ont manifesté lundi soir devant la maison du juge Samuel Alito pour protester contre l'éventuelle annulation de la décision historique de 1973 Roe v. Wade, à la suite de rassemblements similaires au domicile d'autres juges de la Cour suprême au cours du week-end. Shutdown DC avait promu la manifestation de lundi soir, affirmant sur son site Internet qu'il organiserait une veillée aux chandelles "pour tous ces droits qu'Alito menace de lui retirer". La manifestation est intervenue après un week-end de manifestations similaires devant les domiciles du juge Brett Kavanaugh et du juge en chef John Roberts. D'autres manifestations sont prévues. Le groupe Ruth Send Me a fait la promotion d'un mercredi "promenade" dans les maisons des juges conservateurs de Virginie et du Maryland. Quelques heures à peine avant la manifestation de lundi soir, le Sénat a adopté à l'unanimité une mesure bipartite qui étendrait les protections de sécurité aux membres de la famille immédiate des juges de la Cour suprême. Le projet de loi se dirige maintenant vers la Chambre (https://www.nbcnews.com/politics/supreme-court/abortion-rights-activists-demonstrate-conservative-supreme-court-justi-rcna27901). Et Ruth Send Me a également encouragé les gens à manifester dans les églises catholiques dimanche tout en partageant une vidéo de leurs membres semblant interrompre un service alors qu'ils étaient habillés en personnages de The Handmaiden's Tale. Les manifestations prévues auront lieu après qu'une église catholique de Boulder, au Colorado, a été vandalisée au milieu du tollé suscité par Roe v. Wade. Les mots "Mon corps, mon choix", "Gardez votre religion hors de notre corps" et "L'avortement sauve des vies" ont été peints à la bombe dans l'église du Sacré-Cœur de Marie, a rapporté The Denver Gazette (https://www.newsweek.com/catholics-roe-wade-abortion-protest-ruth-sent-us-1704277).

 

Enfin, un groupe d’épouses de militaires ukrainiens de la division Azov a rencontré à Rome le pape, à qui elles ont demandé d’intervenir pour «sauver la vie» de ces militaires, retranchés depuis plusieurs semaines dans l’aciérie Azovstal pilonnée par l’armée russe à Marioupol dans le sud-est de l’Ukraine. L’entrevue, qui a duré «environ cinq minutes», selon elles, a eu lieu à l’issue de l’audience générale du souverain pontife, sur la place Saint-Pierre au Vatican. Kateryna Prokopenko, épouse d’un des chefs de la division Azov, Denis Prokopenko a déclaré à la presse : «Nous lui avons demandé de venir en Ukraine, de parler [au président russe, Vladimir] Poutine, de lui dire : “Laissez-les partir”. (…) Nous sommes prêts à une action du pape, de sa délégation, nos soldats sont prêts à baisser leurs armes en cas d’évacuation dans un pays tiers» (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/05/11/guerre-en-ukraine-en-direct-si-l-ukraine-avait-fait-partie-de-l-otan-il-n-y-aurait-pas-eu-de-guerre-affirme-zelensky-devant-des-etudiants-francais_6125565_3210.html).

 

Au 77e jour de la guerre en Ukraine, l’étau des forces russes se desserre autour de la deuxième ville ukrainienne, Kharkiv, dans l’est du pays, alors que l’usine Azovstal à Marioupol serait la cible de frappes de l’aviation et de l’artillerie du Kremlin. Les États-Unis, qui ont débloqué 40 milliards d’aide pour Kyiv, craignent désormais une extension du conflit en Transnistrie. Et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré qu’il était judicieux de rendre visite au président russe Vladimir Poutine et qu’il fallait «traiter avec ceux qui causent le problème ou qui peuvent le résoudre» pour trouver des solutions. «Il est tout à fait logique de parler au dirigeant de la Fédération de Russie, il est tout à fait logique de parler à tout autre acteur pertinent dans la crise actuelle», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Vienne. «Je pense que les vies sauvées des civils qui se trouvaient dans les bunkers de Marioupol méritent que je rencontre n’importe qui dans n’importe quelle partie du monde sans avoir le moindre doute sur le fait que c’est la bonne chose à faire», a ajouté le secrétaire général de l’ONU lorsque les journalistes lui ont demandé si sa visite à Moscou avait été la bonne chose à faire (https://www.liberation.fr/international/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-actualites-sur-linvasion-russe-20220511_ZIGATVJWGFHHLAXYWU6BFRKRKA/).

 

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Publié le 6 Mai 2022

vaticannews.va nous montre qu’en recevant les membres du Conseil Pontifical pour la promotion de l’Unité des Chrétiens, le pape François a rappelé ce vendredi 6 mai 2022 dans une rencontre qui n'avait pu se tenir ces deux dernières années en raison de la pandémie de Covid-19, qui pour la pape a été «une occasion de renforcer et de renouveler les relations entre chrétiens», et il n'a pas caché son inquiétude devant certains phénomènes de repli : «Dans certains pays, on assiste à des réveils égocentriques - pour le dire ainsi - de certaines communautés chrétiennes, ce qui constitue un retour en arrière et l'impossibilité d'avancer»

 

Et combien le conflit actuel en Ukraine qui «a une dimension plus grande et menace le monde entier, et ne peut manquer d'interpeller la conscience de chaque chrétien et de chaque Église», devrait pousser les différentes Églises à développer une communauté mondiale capable de vivre dans la paix et la fraternité. «Soit nous marchons ensemble, soit nous restons immobiles» a t-il expliqué. Pour lui, «Aujourd'hui, face à la barbarie de la guerre, cette aspiration à l'unité doit être nourrie à nouveau.»

 

Le pape est aussi revenu sur les fruits du premier concile œcuménique de Nicée, à redécouvrir pour faire face aux défis actuels. Le premier Concile œcuménique a manifesté, au niveau de l'Église universelle, «la synodalité comme forme de vie et d'organisation de la communauté chrétienne», a encore rappelé le pape François, qui s’est félicité que lors du processus synodal en cours, le Conseil Pontifical pour la promotion de l’Unité des Chrétiens ait choisi d'écouter, «les voix des frères et sœurs d'autres confessions sur les questions qui interpellent la foi et la diaconie dans le monde d'aujourd'hui». Et le pape a conclu : «Marchons comme des frères, dans la prière commune, dans les œuvres de charité, dans la recherche de la vérité. En tant que frères. Et cette fraternité est pour nous tous» a t-il conclu. 

 

Au 72e jour de guerre en Ukraine, les opérations d’évacuation de civils doivent se poursuivre à Marioupol. Les pays occidentaux ont promis plus de six milliards d’euros de dons supplémentaires à destination de Kyiv (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-actualites-sur-linvasion-russe-20220506_TXEARTG44FFT7LUR5LIEWNSMXA/).

 

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Publié le 5 Mai 2022

cath.ch nous montre qu’au terme de deux mois de pèlerinage de Paris à Rome, les mères de prêtres traditionalistes de l’association «La Voie romaine» ont déposé leur demande entre les mains du pape François, à l’audience générale du 4 mai 2022. Satisfaites de leur rencontre, elles espèrent que le pontife lèvera les restrictions sur la messe latine tridentine imposées par le motu proprio Traditionis custodes («gardiens de la tradition», en latin) le 16 juillet 2021.

 

Parties le 6 mars dernier de la capitale française, des mères de prêtres célébrant en rite Tridentin ont parcouru les 1500 kilomètres les séparant de la Ville éternelle, pour supplier en personne le chef de l’Église catholique de permettre la pratique de ce rite. Et à leur heureuse surprise, ce dernier semblait être au courant de leur démarche. Premier signe vu comme un encouragement : lors de son tour en papamobile à son arrivée sur la place Saint-Pierre, le pape s’est arrêté auprès du groupe qui tenait des bannières devant les rambardes de sécurité, pour bénir deux enfants. Puis l’évêque de Rome a nommé expressément l’association «La Voie romaine» lors des salutations aux francophones, après sa catéchèse. Dans le cadre des entrevues individuelles au terme de l’audience, l’une des mères a pu s’approcher du pontife – resté assis sur son siège en raison de son genou souffrant –, lui parler au nom de toutes et lui remettre une lettre présentant leur demande en faveur du rite préconciliaire. La Voie romaine a également déposé «un gros sac» contenant près de 3000 lettres de fidèles catholiques attachés au rite Tridentin, auprès d’un collaborateur du pape. Par cette initiative, l’association souhaite que l’exception accordée par le pape à la Fraternité Saint Pierre le 11 février dernier soit étendue à tous.

 

«Nous sommes très heureux de lui avoir remis la lettre (des mères de prêtres) en main propre», a confié à l’agence I.MEDIA Pauline Debay, jeune bénévole très impliquée dans l’association. «En entendant la présentation deLa Voie romaine, le pape a répondu ‘Je connais, je connais’». «Très souriant» avec la représentante du groupe, le pontife n’a cependant rien dit de plus, rapporte Pauline. S’il demeure une légère déception qu’une seule mère ait été reçue par le pape, tous les membres de l’association se disent «très, très heureux» et «touchés». Cinq femmes ont réalisé toute la marche, soutenues par une solide équipe logistique et rejointes par 80 autres marcheuses pour des portions de route. Aussitôt l’audience terminée, chacune a déjà repris la route vers la France. «Nous sommes plein d’espérance, car nous avons senti que le pape n’est pas indifférent», conclut Pauline Debay. «On ne sait pas ce qu’il va se passer, mais on espère qu’il y aura des suites et on va continuer de prier pour l’Unité de l’Église», assure-t-elle.

 

Une référence à la justification du motu proprio (lettre apostolique émise par le pape de sa propre initiative) par le pape François, qui avait insisté sur sa volonté de défendre «l’unité de l’Église». Il souhaitait éviter que la différence liturgique ne cache un rejet du Concile Vatican II. À rebours, les membres de «La Voie romaine» assurent que l’environnement de la messe tridentine est «sain» et affirment leur fidélité au Successeur de Pierre.

 

Cependant, en restreignant fortement l’utilisation du rite préconciliaire, le pape François a voulu contrer une menace pour l’unité de l’Église, craignant ce qu’il identifie comme une forme de «rigidité» (https://www.la-croix.com/Religion/Comment-pape-Francois-voit-tradis-2022-01-17-1201195382), et cela même si l’acte papal limitant strictement la célébration selon la liturgie préconciliaire est toujours très difficilement accepté chez les fidèles de cette forme (https://www.la-croix.com/Religion/Chez-tradis-restrictions-messe-latin-toujours-mal-passer-2022-05-04-1201213404).

 

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Publié le 4 Mai 2022

Brian Fraga nous montre dans NCRonline.org ce mercredi 4 mai 2022 que la Cour suprême des États-Unis n'a pas encore annulé Roe v. Wade, mais cela n'a pas empêché certains évêques catholiques comme l'évêque Joseph Strickland de Tyler, au Texas, un prélat conservateur qui s'oppose ouvertement à l'avortement légal, l'évêque Michael Olson de Fort Worth, au Texas, l'archevêque de San Francisco Salvatore Cordileone, un autre prélat conservateur au franc-parler, des prêtres, des militants anti-IVG comme Abby Johnson, l'ancienne responsable de Planned Parenthood et convertie catholique controversée de haut niveau, ou Brian Burch de CatholicVote.org, une organisation politique à but non lucratif de droite, qui a déclaré que son équipe "travaillait avec des alliés et des organisations pro-vie pour répondre au barrage médiatique à venir", et d’autres comme la Conférence catholique du Texas de réagir avec espoir à un projet de décision divulgué qui indique que la Cour suprême est sur le point de supprimer le droit constitutionnel à l’avortement.

 

Quelques chefs d'Église et experts ont exprimé leur désapprobation que quelqu'un ait divulgué le projet à Politico, qui a publié le texte de la décision préliminaire du juge Samuel Alito le 2 mai. Mais ils ont également loué le projet de 98 pages pour sa conclusion juridique selon laquelle la cour s'est trompée dans Roe v. Wade et que la décision historique de 1973 "doit être annulée", ainsi que la décision de 1992 dans Planned Parenthood v. Casey qui a confirmé Roe v. Wade. «Roe s'est trompé de manière flagrante dès le départ», écrit Alito dans son projet, qui a été distribué à d'autres juges en février. "Il est temps de respecter la Constitution et de renvoyer la question de l'avortement aux élus du peuple." La Cour suprême devrait rendre sa décision officielle plus tard cet été dans Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, qui concerne une loi du Mississippi qui interdit la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse. Les avocats qui ont plaidé pour la loi ont demandé au tribunal d'annuler ses précédents dans Roe et Casey. Le projet d'Alito indique que l'aile conservatrice de la cour pourrait avoir les voix pour le faire. Dans une déclaration préparée, le juge en chef John Roberts a confirmé le 3 mai l'authenticité du projet d'avis, bien qu'il ait ajouté que le projet "ne représente pas une décision" de la cour "ou la position finale" de l'un des neuf juges. Roberts a déclaré qu'il avait ordonné au marshall de la Cour suprême d'enquêter sur la fuite.

 

Mais toutes les réponses catholiques au brouillon divulgué n'ont pas pris des notes triomphales. Emily Reimer-Barry, professeur d'éthique chrétienne à l'Université de San Diego, a déclaré à NCR qu'elle craignait vraiment qu'une telle décision ne crée des obstacles supplémentaires aux soins de santé pour les femmes confrontées à de graves complications pendant la grossesse, y compris une fausse couche. Le président Joe Biden, un démocrate catholique qui soutient le droit à l'avortement, a déclaré aux journalistes le 3 mai que le projet d'avis représentait une décision "radicale" qui représenterait "un changement fondamental dans la jurisprudence américaine" et saperait les autres précédents du tribunal fondés sur le droit à la vie privée, y compris le mariage homosexuel. "Je pense que la codification de Roe a beaucoup de sens", a déclaré Biden, qui, dans une déclaration préparée séparément, a ajouté qu'il incomberait "aux élus de notre pays à tous les niveaux de gouvernement de protéger le droit de choisir d'une femme". La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, une autre démocrate catholique qui soutient le droit à l'avortement, et le chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer ont tous deux condamné le projet divulgué. La Chambre a adopté un projet de loi pour codifier Roe vs Wade dans la loi fédérale. Schumer a déclaré que le Sénat votera également sur un projet de loi visant à codifier Roev. Wade, mais les démocrates n'ont pas les 60 voix nécessaires pour briser une obstruction républicaine.

 

Tous les catholiques ne feront pas la queue avec des organisations comme CatholicVote.org. Le 3 mai, des militants de Catholics for Choice, une organisation à but non lucratif qui soutient l'avortement légal, ont manifesté devant la Cour suprême. Jamie Manson, la présidente du groupe, a fait référence à une enquête Pew de 2020 en disant qu'elle faisait partie des "68% des catholiques qui ne veulent pas que Roe v. Wade soit annulé". "Le moment est venu pour la majorité silencieuse des catholiques et anciens catholiques pro-choix d'être francs et enhardis dans leur soutien à l'accès à l'avortement pour ceux qui le choisissent", a déclaré Manson dans des remarques préparées. Pendant ce temps, Reimer-Barry a également déclaré à NCR qu'une grande partie du débat du pays sur les droits à l'avortement, y compris dans les contextes catholiques, a eu tendance à ignorer ou à minimiser les droits des femmes à l'autonomie, ainsi que les impacts du racisme structurel et des facteurs socio-économiques qui sont souvent en jeu lorsque les femmes sont confrontées à des décisions difficiles concernant le maintien d'une grossesse. Elle a déclaré que certaines parties du projet d'Alito semblaient "totalement déconnectées des réalités du paysage juridique et des défis quotidiens auxquels les mères enceintes et qui travaillent sont actuellement confrontées". Pour Reimer-Barry, "Nous devrions penser à cela à travers un cadre qui offre des soutiens aux femmes, et ces soutiens devraient venir avant les sacrifices. Mais nous ne voyons pas ces soutiens en ce moment; ces soutiens ne sont pas déjà en place même si le mouvement pro-vie a eu plus de 50 ans pour établir ces soutiens. Le GOP avec lequel [les dirigeants pro-vie] se sont alignés n'a pas été un bon partenaire pour construire les soutiens sociaux pour établir la culture de la vie dont parlait Jean-Paul II."

 

Comme le montre 20minutes.fr (https://www.20minutes.fr/monde/3282927-20220504-etats-unis-consequences-retour-cinquante-ans-arriere-avortement) la décision finale de la Cour suprême est attendue d’ici à début juillet. Si rien ne change, 26 États conservateurs, principalement dans le Sud et dans le Midwest, devraient aussitôt interdire l’avortement ou drastiquement réduire le délai légal à six ou huit semaines, selon un décompte de l’institut progressiste Guttmacher. Treize Etats ont passé des «trigger laws», des lois prêtes à être dégainées dès la publication de la décision. Le reste a des anciens textes d’avant 1973 qui s’appliqueraient, y compris dans des Etats plus modérés comme le Michigan ou le Wisconsin. La plupart des États autoriseraient l’avortement en cas d’urgence vitale pour la mère, mais beaucoup ont supprimé les exceptions en cas de viol ou d’inceste. Les premières pénalisées seraient les classes les plus pauvres, dans lesquelles on trouve une part disproportionnée de femmes de couleur. Pour certains États, interdire l’avortement n’est que la première étape. Dans le Missouri, un projet de loi veut ainsi lutter contre les IVG réalisées dans un État voisin, notamment en autorisant des poursuites contre toute personne apportant son aide, du docteur réalisant la procédure à un proche conduisant le véhicule. Une douzaine d’États, comme la Californie, veulent toutefois devenir des «sanctuaires» et mettre en place des programmes d’aides, y compris pour les non-résidentes. Avec les «midterms» (législatives) de novembre 2022 qui se profilent, chaque camp rallie ses troupes. Des milliers de personnes ont défilé à New York mardi, et Joe Biden a appelé les électeurs à se battre «via les urnes». Galvanisés par la probable annulation de Roe v. Wade par la Cour suprême, les activistes «pro-life», eux, rêvent d’aller plus loin : selon le Washington Post, un groupe de sénateurs conservateurs travaille sur un projet de loi qui interdirait l’avortement dans tout le pays après six semaines de grossesse, et ils se coordonnent avec de possibles candidats républicains à la présidentielle de 2024.

 

Et c'est la très offensive procureure générale de l'État de New York, l'élue démocrate Letitia James, qui a sonné la mobilisation générale devant des milliers de femmes et d'hommes, plutôt jeunes, rassemblés en force sur une place du sud de Manhattan, qui abrite le palais de justice du tribunal fédéral. Devant une marée humaine, Mme James a lancé "un appel à l'action". L'avant-projet de décision de la Cour suprême est "une alerte et ce n'est pas le moment de garder le silence (...) Nous devons nous mettre en colère", a harangué la magistrate en qualifiant la défense du droit à l'avortement  "d'un des plus grands combats à mener". "Nous ne reculerons pas, nous ne retournerons pas à l'époque où nous utilisions des cintres. Plus jamais !", a-t-elle promis en jugeant que "le droit de contrôler (son) corps était un droit fondamental". Dans la foule, nombre de jeunes femmes brandissaient des pancartes frappées de slogans tels que "mon corps, mon choix", "l'avortement est un droit humain", "stop à la guerre contre les femmes" ou "j'aurai moins de droits que ma mère" (https://fr.euronews.com/2022/05/04/stop-a-la-guerre-contre-les-femmes-mobilisation-aux-etats-unis-pour-le-droit-a-l-avortemen).

 

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Publié le 3 Mai 2022

religiondigital.org nous montre ce mardi 3 mai 2022 que le cardinal de Cologne Rainer Maria Woelki n'a pas enfreint le droit canonique en finançant deux avis juridiques sur le traitement des victimes d'abus sexuels avec des fonds destinés à indemniser les survivants, tout en refusant de participer à l'enquête menée par un audit indépendant, selon l'avis du Congrégation pour les évêques qui a été présenté ce matin à un groupe de journalistes allemands.

 

Plus précisément, il s'agit de 2,8 millions d'euros appartenant au fonds BB, qui selon le Vatican Woelki pouvait dépenser sans demander. À son tour, Rome a également approuvé le comportement du vicaire général du cardinal, Markus Hofmann. Ce fonds devait servir à indemniser les victimes de la pédophilie cléricale, mais il servait également à payer les dettes de jeu de certains clercs.

 

Dans son avis, la Congrégation pour les évêques a souligné que Woelki pouvait faire de l'argent ce qu'il jugeait bon pour les intérêts de l'Église, sans avoir à consulter aucun autre organisme. L'autorité vaticane a également analysé le travail effectué par l'administrateur apostolique pendant les cinq mois pendant lesquels le cardinal était absent de son diocèse.

 

Dans un communiqué, Woelki a exprimé son "soulagement" face à la décision, annonçant que le financement serait audité par un cabinet indépendant. Dans le même temps, il a précisé que l'argent dudit fonds ne sera plus utilisé pour aider les prêtres dans des situations d'urgence, comme cela s'est produit dans le cas récent d'un prêtre avec plus d'un demi-million d'euros de dettes de jeu, qui ont été assumées avec le Fond BB.

 

Ensuite, dans une interview accordée au journal italien Corriere della Sera, le pape François dévoile qu’il n’a pas l’intention, pour l’heure, de se rendre à Kyiv. Il a toutefois proposé au président russe Vladimir Poutine une rencontre et attend sa réponse. «Le premier jour de la guerre, j’ai appelé le président ukrainien Zelensky au téléphone. Poutine, au contraire, je ne l’ai pas appelé», a rappelé le souverain pontife. «J’ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d’envoyer à Poutine le message que j’étais prêt à me rendre à Moscou, a poursuivi le pape. Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons toujours. Je crains que Poutine ne puisse et ne veuille pas se rendre à cette réunion pour le moment. Mais comment ne pas mettre fin à une telle brutalité ? Il y a vingt-cinq ans, avec le Rwanda, nous avons vécu la même chose» (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-informations-sur-linvasion-russe-20220503_7G7VUTIAIBE5PENSEK2HWZWYHE/).

 

Au 69e jour de la guerre en Ukraine, la tension est toujours forte autour de l’usine d’Azovstal, près de Marioupol. Le ministère de la Défense russe a annoncé avoir lancé une offensive sur le bâtiment où 200 personnes sont encore retranchées, selon les autorités locales. Pour la première fois depuis sa réélection, le président Emmanuel Macron s’est à nouveau entretenu avec le dirigeant russe, Vladimir Poutine (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/carte-guerre-en-ukraine-assaut-sur-azovstal-appel-entre-poutine-et-macron-le-point-au-69e-jour-5132a69e-cac4-11ec-b8ac-24494cad7a04).

 

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