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Publié le 22 Février 2025

LeMonde.fr avec l’AFP nous montrent ce samedi que des témoins accusent François Bayrou, ministre de l’éducation de 1993 à 1997, d’avoir été informé d’accusations de violences sexuelles au sein de l’établissement Notre-Dame de Bétharram, ce qu’il dément. Vendredi, il a dénoncé «la mécanique du scandale qu’on cherche» et les attaques visant sa «famille» au lendemain de la diffusion, par Mediapart, d’une vidéo. Une ancienne professeure de mathématiques du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram y réaffirme avoir alerté, au milieu des années 1990, celui qui était alors ministre de l’éducation nationale et son épouse, qui enseignait le catéchisme dans l’école.

 

Vendredi également, un ancien surveillant a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire dans cette affaire de violences sur mineurs s’étalant sur des décennies, deux autres hommes qui avaient été placés en garde à vue bénéficiant de la prescription. Ces trois personnes sont les seules encore en vie parmi les onze mises en cause pour viols aggravés et agressions sexuelles aggravées par les 112 victimes déclarées au sein de l’établissement. Un diacre ayant affirmé cette semaine avoir frappé des élèves à Notre-Dame-de-Bétharram lorsqu’il y était surveillant, entre 1979 et 1981, a par ailleurs été suspendu de ses fonctions par l’évêque de Tarbes et Lourdes, a-t-on appris samedi auprès du diocèse.

 

La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a demandé mercredi un audit global sur les dispositifs d’alerte existants dans les établissements accueillant des enfants après les révélations de l’affaire de Bétharram. Et en marge du Salon de l’agriculture à Paris, Emmanuel Macron a affirmé, samedi 22 février, que François Bayrou, sous pression depuis deux semaines dans l’affaire de Bétharram, avait «toute [sa] confiance». «Le premier ministre a répondu à toutes les questions sur ce sujet avec beaucoup de clarté. Le premier ministre, je l’ai nommé et il a toute ma confiance», a dit le chef de l’État.

 

Enfin, le collectif des victimes de violences au sein de l’établissement Notre-Dame de Bétharram «se félicite d’être enfin entendu par la justice» après l’ouverture de l’information judiciaire pour viol et agression sexuelle, a déclaré le porte-parole Alain Esquerre (https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violence-sexuelle/affaire-betharram-une-centaine-de-plaintes-un-seul-suspect-poursuivi-le-point-sur-lenquete-93a675ca-f058-11ef-832a-25775758df4b).

 

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Publié le 19 Février 2025

Libération.fr et l’AFP nous montrent que secouée par les accusations de violences commises au sein de l’établissement catholique situé des Pyrénées-Atlantiques entre les années 1970 et 1990, la Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a demandé ce mercredi 19 février au gouvernement le lancement d’une «mission d’inspection» de «tous les dispositifs d’alerte existants» dans les établissements accueillant des enfants. «Aujourd’hui en France, les violences sexuelles envers les enfants se produisent et aucune politique publique n’est encore instituée pour y faire face», déplore la Commission dans un communiqué.

 

La Commission indépendante rappelle avoir préconisé «dès 2023 que le dispositif de remontées systématique d’alertes en cas de violences sexuelles dans les établissements sportifs soit étendu pour tous les lieux qui accueillent les enfants». Elle demande au gouvernement «qu’une mission d’inspection soit lancée pour faire la lumière sur tous les dispositifs d’alerte existants, dans tous les établissements accueillant des enfants, que ce soit dans les structures scolaires et périscolaires, sportives, culturelles, cultuelles». Il faut, insiste la Ciivise, «instaurer les bonnes pratiques garantissant la sécurité des enfants : aucun lieu ne devrait être dispensé de règles spécifiques fermes concernant ces violences ni laissé au bon vouloir de son encadrement professionnel ou bénévole». Dans son communiqué, la Ciivise, instance mise en place en mars 2021 dans le sillage de la publication du livre de Camille Kouchner, «La Familia grande», déplore également que les 82 recommandations remises au gouvernement en novembre 2023 «n’ont pas reçu de réponse à ce jour».

 

Le collège-lycée de Notre-Dame-de-Bétharram est au cœur d’une vaste enquête sur des violences, agressions sexuelles et viols dénoncés par plus d’une centaine de plaignants. Le parquet de Pau enquête depuis un an sur cette affaire remontant aux années 1970 à 1990. «La commission apporte son total soutien aux personnes qui ont subi ces violences et ont rencontré autour d’elles déni, minimisation et silence administratif et judiciaire», écrit encore la Ciivise. Le scandale Bétharram éclabousse le Premier ministre, François Bayrou, dont plusieurs enfants ont été scolarisés dans le passé dans cette institution, et où son épouse a enseigné le catéchisme. Celui qui a été ministre de l’Éducation de 1993 à 1997 a déclaré n’avoir «jamais été informé» dans le passé des agressions sexuelles et viols dont sont soupçonnés des membres de l’établissement sous contrat entre les années 1970 et 1990.

 

Libération.fr (https://www.liberation.fr/societe/mon-travail-ne-tient-pas-la-route-les-aveux-de-lauteur-du-rapport-dinspection-sur-betharram-en-1996-20250219_ZNNHBBFHWFA4ZOETX6G27PU6OM/) fait savoir que l’inspecteur d’académie qui a réalisé un rapport sur Notre-Dame-de-Bétharram, commandé par François Bayrou, avait conclu que les élèves n’étaient pas «brutalisés». 29 ans plus tard, ce mercredi 19 février, il reconnaît auprès de Radio France qu’il n’a «pas cherché à savoir ce qui se passait». Cette inspection était survenue après plusieurs faits qui avaient mis la puce à l’oreille des autorités éducatives : un élève avait été giflé par un surveillant, une bousculade entre élèves avait blessé une enseignante et un pensionnaire du dortoir avait été envoyé dehors «en petite tenue» par un surveillant-élève à la suite «d’un chahut» dans le dortoir. À l’époque, seuls les élèves délégués avaient témoigné. Si l’un d’entre eux a eu un discours «plus nuancé» que les autres, selon le document, on ne sait toujours pas ce que cela signifie. Ainsi, l’inspecteur n’avait pas eu l’occasion de rencontrer la professeure de mathématiques qui tentait d’alerter sur la situation au sein de Notre-Dame-de-Bétharram. Et sudouest.fr (https://www.sudouest.fr/politique/education/affaire-betharram-pourquoi-l-etablissement-a-ete-laisse-hors-de-controle-23311803.php) nous montre que pas de suivi après cette inspection, pas même après l’affaire du Père Carricart, ce père de Bétharram mis en examen en 1998 pour viol. Son suicide avait certes éteint l’action publique, mais aurait pu inciter à la vigilance.

 

Le porte-parole de l'association des victimes, Alain Esquerre, a réagit ce mercredi matin sur francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/betharram-bienvenue-a-neuneuland-reagit-le-porte-parole-de-l-association-des-victimes-apres-les-aveux-de-l-inspecteur-d-academie_7083654.html) : "Bienvenue à neuneuland". "J'entends son acte de contrition, et faute avouée est à demi pardonnée", explique Alain Esquerre, mais il se dit tout de même "sidéré et révolté". Il est notamment sidéré par "la désinvolture et la légèreté de cet inspecteur d'académie régional qui doit enquêter sur le dossier Bétharram et qui n'enquête pas sur la perte d'audition de cet enfant" dont le tympan a été percé après un coup au visage porté par un surveillant en 1996. Un inspecteur "payé pour faire un travail" et qui "nous dit aujourd'hui qu'il fait son acte de contrition en disant que ce travail" n'a pas été fait à l'époque. Le porte-parole de l'association des victimes de Bétharram se dit également révolté car la "légèreté" de cet inspecteur "entraîne une très grande responsabilité en termes de violences qui se sont poursuivies ensuite à Bétharram -et notamment après 1996- et qui empêchent les pouvoirs publics d'agir et d'aller plus loin sur ce dossier, et même qui empêchent la justice d'enquêter".

 

Alain Esquerre déplore également que dans son rapport, l'inspecteur d'académie "met en cause Françoise Gullung, une professeure de mathématiques excellente, qu'il ne rencontre pas parce qu'elle a le nez cassé du fait qu'elle a été bousculée par des élèves -accidentellement soi-disant. Mais par contre, il la décrit avec un état d'esprit très négatif parce qu'il écoute tous les enseignants de Bétharram. Et le crime de Françoise Gullung, c'est de donner à ses élèves le numéro d'urgence, le 119 [numéro du service Allô Enfance Maltraitée]". "Les politiques, comment vous voulez qu'ils agissent si la fonction publique d'État ne fait pas le job pour lequel elle est payée ?", conclut-il.

 

francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/affaire-betharram-on-vous-resume-la-contre-attaque-de-francois-bayrou-contre-le-gouvernement-de-lionel-jospin_7083618.html) nous montre que toujours aux prises avec l'affaire des violences à Notre-Dame-de-Bétharram, François Bayrou a martelé, mardi 18 février, n'être "jamais" intervenu "ni de près ni de loin" dans le dossier suite aux questions qui ne venaient pas de La France insoumise, mais de la socialiste Colette Capdevielle. La députée des Pyrénées-Atlantiques a demandé à François Bayrou de répondre "les yeux dans les yeux" aux dernières révélations sur l'affaire.

 

Dans un témoignage diffusé dimanche par TF1, le gendarme chargé de l'enquête sur le père Carricart, accusé de viol en 1998, a évoqué une "intervention" de François Bayrou auprès de la justice à l'époque, alors qu'il était député et président du Conseil général. Autre révélation, le juge qui a enquêté sur le viol en 1998 a également relaté dans plusieurs médias que François Bayrou avait "fait la démarche de venir" le voir lorsque le prêtre était en détention. Ce juge d'instruction, Christian Mirande, "c'est mon voisin depuis 50 ans", a répondu le Premier ministre, toujours maire de Pau. "Est-ce que nous avons pu parler avec le juge Christian Mirande de cette affaire ? Sans doute oui. [Mais] on a pu parler de l'ambiance, on a pu parler de l'établissement, jamais du dossier", a répliqué François Bayrou.

 

Le Premier ministre a aussi visé le gouvernement de Lionel Jospin, au pouvoir à la fin des années 1990. De quoi faire réagir les ministres de l'époque nommément citées : Elisabeth Guigou qui dans cette affaire, dit que "le gouvernement a fait son travail et l'institution judiciaire a fait le sien, en toute indépendance, avant de rappeler son bilan dans la "lutte contre les délits et crimes sexuels", avec l'adoption en 1998 d'une loi contre la pédocriminalité, et Ségolène Royal s'est immédiatement dite "scandalisée par les attaques du Premier ministre" en publiant sur le réseau social X ses instructions datant d'août 1997 sur les "violences sexuelles" dans les établissements scolaires. Cette dernière envisage aussi le dépôt d'une "plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse" contre le Premier ministre. Cependant, Huffingtonpost.fr (https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/cette-nouvelle-revelation-sur-betharram-par-mediapart-affaiblit-encore-la-defense-de-bayrou_246427.html)nous montre que dans une nouvelle enquête, Mediapart évoque une plainte dès 1993, quand François Bayrou était alors ministre de l’Éducation nationale.

 

Libération.fr (https://www.liberation.fr/societe/police-justice/affaire-betharram-trois-hommes-places-en-garde-a-vue-pour-viols-aggraves-agressions-sexuelles-et-violences-20250219_VN37AARZRVB3FJ2X5WRT25V66E/) nous montre le nouveau rebondissement dans le scandale Bétharram. Trois hommes ont été placés en garde à vue pour des «viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et /ou violences aggravées» dans le cadre de l’enquête sur l’établissement des Pyrénées-Atlantiques, a annoncé ce mercredi 19 février le parquet de Pau. Dans un communiqué, le procureur de la République Rodolphe Jarry précise que ces derniers sont nés en 1931, 1955 et 1965. Ils sont entendus pour des faits susceptibles d’avoir été commis «entre 1957 et 2004» au sein de l’établissement. Afin de préserver les investigations en cours, le parquet de Pau n’a pas souhaité livrer de plus amples détails sur «les mesures en cours». Il prévoit toutefois de proposer «une communication plus complète» dès l’instant où les gardes à vue seront terminées. Certains de ces faits devraient toutefois être couverts par les délais de prescription, qui sont de trente ans après la majorité du ou de la plaignante. "Il y a la satisfaction que la justice se mette en marche", confie Thierry Sagardoytho, avocat du premier dépôt de plainte dans l'affaire Bétharram, mercredi 19 février sur franceinfo (https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/trois-hommes-en-garde-a-vue-dans-l-affaire-betharram-l-avocat-d-une-victime-dit-sa-satisfaction-que-la-justice-se-mette-en-marche_7084437.html), après l'annonce du placement de trois hommes en garde à vue. Cette mise en marche représente selon lui "une note d'espoir" pour les victimes.

 

Enfin, la demande de création d’une commission d’enquête «sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires» portée par le député LFI Paul Vannier a été votée à l’unanimité ce mercredi 19 février en commission des affaires culturelles et de l’éducation. Une première étape franchie, avant une discussion en séance plénière. L’Assemblée nationale va désormais devoir se prononcer en séance plénière sur la création de cette commission d’enquête parlementaire. Si elle voit le jour, la commission d’enquête devrait s’étendre plus largement qu’à la seule affaire Bétharram, une commission d’enquête ne pouvant porter sur des faits donnant lieu à des poursuites pénales. Mercredi, plusieurs députés ont aussi émis le souhait de se pencher sur la situation des pensionnats publics, en plus des établissements privés (https://www.liberation.fr/politique/scandale-betharram-lassemblee-nationale-fait-un-premier-pas-vers-la-creation-dune-commission-denquete-parlementaire-20250219_R2CDARXJIJBMJKMQLBAZ4D3PEM/).

 

En plein «scandale Bétharram», à l’heure où la polémique se focalise sur d’éventuels manquements politiques, le rectorat de Bordeaux fait savoir que l’inspection de l’établissement privé catholique sera avancée à la semaine du 17 mars, à la demande du ministère de l’Éducation nationale. Censé donner des gages sur la gestion actuelle du collège-lycée, ce contrôle veut aussi clore le débat, lancé par deux députés girondins LFI, sur la nécessité de fermer l’établissement à titre provisoire. On pourrait toutefois s’étonner que le calendrier de cette visite soit défini avec le directeur d’établissement et le responsable diocésain… S’étonner surtout que cette mesure n’ait pas été prise plus tôt : au total 130 plaintes ont été déposées pour des violences physiques et sexuelles commises entre les années 1960 et 2011, avec un afflux de dépositions à partir de 2021(https://www.sudouest.fr/politique/education/affaire-betharram-pourquoi-l-etablissement-a-ete-laisse-hors-de-controle-23311803.php).

 

«Peut-être faut-il passer plus de temps sur place, lors de ces contrôles», réagit Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieuses et des religieux de France, ajoutant que «les prédateurs savent camoufler leurs comportements». «Des contrôles ? Mais il n’y en a pas, ou peu» rétorque de son côté Nicolas Glière, responsable national du syndicat des salariés de l’enseignement privé (Snalc). Ce qu’atteste aussi la Cour des comptes dans un rapport de 2023. «Le contrôle financier des établissements, qui incombe aux directions départementales et régionales des finances publiques n’est pas mis en œuvre. Le contrôle pédagogique réalisé par les inspecteurs pédagogiques régionaux est exercé de manière minimaliste. Le contrôle administratif, qui relève de l’Inspection générale de l’enseignement et des recteurs, n’est mobilisé que ponctuellement, lorsqu’un problème est signalé.» (https://www.sudouest.fr/politique/education/affaire-betharram-pourquoi-l-etablissement-a-ete-laisse-hors-de-controle-23311803.php).

 

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Publié le 17 Février 2025

Selon le cardinal Victor Fernandez, un changement de sexe n’est pas un changement purement externe. Cela inclut «le droit à un changement d’identité, le désir d’être une autre personne», a-t-il déclaré. Il l'a déclaré lundi lors d'une conférence à l'Université de théologie catholique de Cologne. Comme l'a rapporté le réseau médiatique catholique privé CNA/EWTN, le cardinal a participé à l'événement en ligne.

 

Selon CNA, Fernandez a critiqué la «prétention de toute-puissance» de «l'idéologie du genre». Cependant, il n'y a pas de "théorie" de genre, pas de programme secret ou caché visant à "manipuler" les enfants", mais des études de genre qui sont des tentatives de description, dans un champ de recherche scientifique qui existe depuis 60 ans, de la distinction entre sexe et genre. Il y a d'une part le sexe, défini par des caractéristiques biologiques - génétique, chromosomes, hormones - et d'autre part le genre, qui relève de la construction sociale. Ce que disent les études de genre, c'est qu'il n'y a pas de rapport nécessaire entre les deux (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/qu-est-ce-que-la-theorie-du-genre-7785093561).

 

Le cardinal a également déclaré qu'il rejetait l'idée selon laquelle l'identité sexuelle et physique puisse être soumise à des changements radicaux en fonction des souhaits et des exigences de liberté de chaque individu. Le préfet a averti que les situations exceptionnelles impliquant des troubles émotionnels graves conduisant à une vie insupportable doivent être évaluées avec la plus grande prudence. Dans le même temps, il a critiqué les idéologies qui impliquent un déni de la réalité donnée. Le cardinal Victor Fernandez montre une certaine méconnaissance de ce qu’ont vécu les personnes transgenres qui ont été pendant très longtemps invisibles. Elles se cachaient, n'avaient pas le droit de faire partie de la société, et plusieurs générations qui se sont succédées pour obtenir un début de reconnaissance (https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/info-medias/bambi-beatrice-olivia-marie-elles-racontent-les-combats-des-trans-pour-exister-9953689). Actuellement, les personnes transgenres peuvent accéder à des modifications corporelles et changer d’état civil (https://tetu.com/2024/05/16/histoire-lgbt-tv-programme-film-documentaire-transidentite-60-ans-combats-trans/).

 

Lors de la conférence sur le thème «La justification catholique de la dignité humaine», Fernandez a fait état des critiques formulées à l'encontre du document du Dicastère pour la doctrine de la foi sur la dignité humaine, «Dignitas infinita». Il a clairement indiqué que l'amour infini de Dieu confère à chaque personne humaine une dignité infinie : «Nous pourrions chercher sans fin et pourtant nous ne trouverions jamais rien qui puisse limiter, conditionner ou nier cette dignité. "Infini" signifie "absolument inconditionnel" - indépendamment de toutes les circonstances et de tout état ou situation dans laquelle une personne peut se trouver.» La déclaration Dignitas Infinita aborde des questions telles que les pauvres, les migrants, les personnes handicapées, les femmes, les victimes de violence ou de traite d'êtres humains afin de souligner la conviction de l'Église de la dignité inaliénable de la personne humaine. «Aucune anthropologie de la personne humaine n’est égale à celle de l’Église», a déclaré Fernandez.

 

On ne peut pas dire cela aussi péremptoirement puisque l’anthropologie est comment les autres sociétés pensent les problématiques. Le cœur de la démarche anthropologique, qui est l’approche comparative des sociétés et des cultures à partir d’un travail de terrain minutieux, permet, en ces temps de bouleversements mondiaux, une compréhension sensible, nuancée et décentrée des comportements humains (https://www.ens.psl.eu/actualites/la-demarche-anthropologique-permet-une-comprehension-sensible-nuancee-et-decentree-des). Il n’y a donc pas d’anthropologie supérieure aux autres.

 

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Publié le 16 Février 2025

la-croix.com (avec l’AFP) nous montrent qu’hospitalisé pour une infection pulmonaire, le pape a renoncé dimanche 16 février2025 à présider la prière de l’Angélus, et à la rencontre avec des pèlerins du monde du spectacle et de la culture qu’il aurait dû recevoir pour leur jubilé et s’en est excusé dans une lettre à un groupe d’artistes et d’autres figures culturelles qu’il aurait dû rencontrer. «J’aurais aimé être parmi vous mais, comme vous le savez, je suis ici à l’hôpital Gemelli car j’ai encore besoin de quelques traitements pour ma bronchite», a écrit le pape François.

 

Pendant la messe dominicale à la basilique, habituellement présidée par le pape, le cardinal Jose Tolentino de Mendonça a lu l’homélie écrite par le pape François. «Nous vivons une époque où de nouveaux murs sont érigés, où les différences deviennent un prétexte pour la division plutôt qu’une opportunité d’enrichissement mutuel», a lu le cardinal. «Mais vous, hommes et femmes du monde de la culture, êtes appelés à construire des ponts.»

Semblable à la prière de midi habituellement dite depuis la fenêtre de l'appartement du pape dans le Palais apostolique, le pape François a écrit un appel à prier pour la paix dans les zones de guerre du monde. Il a notamment mentionné l’Ukraine, la Palestine, Israël, le Moyen-Orient, le Myanmar, la région du Congo-Kivu et le Soudan. Pendant ce temps, le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a donné une autre mise à jour sur le séjour du pape François à la clinique. Après une nuit tranquille et un bon sommeil, l'homme de 88 ans a pris son petit-déjeuner et lu le journal comme d'habitude, a déclaré Bruni verbalement dimanche après-midi. Le porte-parole n'a pas fourni d'autres informations sur l'état de santé du chef de l’Église (https://www.katholisch.de/artikel/59555-erkrankter-papst-mit-schriftlichem-gruss-zum-angelusgebet).

 

Il a pu cependant se rendre à la messe à l’hôpital Gemelli,  où il a été admis vendredi pour une bronchite. Le Vatican, qui a précisé samedi dans un communiqué que le pape souffrait d’une «infection des voies respiratoires» mais ne présentait pas de signes de fièvre, a ajouté que les médecins avaient prescrit un «repos absolu», bien que des tests aient révélé certaines améliorations de son état. Le chef du bureau de la santé de la Conférence des évêques italiens, Massimo Angelelli, a déclaré à l’AFPTV qu’il était «absolument nécessaire pour (le pape) de recouvrer ses forces» car «le Jubilé est encore long».

 

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Publié le 15 Février 2025

franceinfotvinfo.fr nous montre qu’à l'issue d'une rencontre avec des victimes, le Premier ministre a revendiqué samedi d'avoir "organisé une inspection générale de l'établissement" en 1996 après avoir été alerté de cas de violences dans l'internat privé catholique.

 

"C'est une expérience bouleversante", a déclaré François Bayrou, samedi 15 février 2025, après avoir rencontré à la mairie de Pau (Pyrénées-Atlantique) plusieurs victimes de violences et agressions sexuelles du collège et lycée privé catholique Notre-Dame de Bétharram. "Notre société toute entière qui ne peut pas accepter que ces violences demeurent ignorées", a assuré le Premier ministre à la sortie d'un long échange avec plusieurs anciens élèves de cet internat. "J'ai fait tout ce que je devais faire quand j'étais ministre et j'ai fait ce que j'ai pensé devoir faire quand je ne l'étais plus", a-t-il expliqué à la presse, alors qu'il est accusé par la gauche d'avoir menti sur sa connaissance des violences et agressions sexuelles dans cet établissement où il a scolarisé plusieurs de ses enfants.

 

François Bayrou a affirmé avoir diligenté en 1996, lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale et qu'il a appris qu'une plainte pour violences avait été déposée, une inspection générale de l'établissement. "Cette inspection a donné lieu à un rapport qui était un rapport rassurant", a-t-il ajouté. Le Premier ministre a par ailleurs annoncé qu'il allait demander "des magistrats supplémentaires" pour "aller au bout du travail sur les 112 plaintes" de victimes qui dénoncent des violences physiques et sexuelles. Un nombre "colossal" de victimes reste encore "tapi dans l'ombre", a déclaré à ses côtés Alain Esquerre, porte-parole du collectif de plaignants. Le parquet de Pau enquête sur plus d'une centaine de plaintes dans ce dossier.

 

Libération.fr (https://www.liberation.fr/politique/francois-bayrou-rencontre-les-victimes-de-betharram-pour-se-depetrer-de-laffaire-avant-une-nouvelle-motion-de-censure-20250215_G45EW6F6SRCBNND4ZCVK6FUYYQ/) nous montre que la gauche n’a toutefois pas manqué de relevé les contradictions dans cette conférence de presse du chef du gouvernement. «Mardi dernier à l’Assemblée nationale, François Bayrou a déclaré n’avoir ‘‘jamais été informé’’ de violences à Bétharram. Aujourd’hui à Pau il dit avoir commandé et reçu un rapport sur ces violences en 1996. Bayrou a menti. La démonstration est faite par lui-même», a pointé l’insoumis Paul Vannier, qui appelle dans la foulée à sa démission. La France insoumise met la pression depuis plusieurs jours sur le locataire de Matignon, en demandant à la ministre de l’Éducation Elisabeth Borne de «diligenter une mission de l’Inspection générale» ainsi que la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires privés sera examinée mercredi. Ils ont aussi saisi la justice pour «non-dénonciation» de mauvais traitements ou d’agressions sexuelles sur mineurs.

 

Les communistes ont pour leur part dénoncé ce samedi «le silence et l’inaction des institutions», dont «la Conférence des évêques de France et la direction de l’enseignement catholique». Mais ils ont aussi estimé que cette réception des victimes par François Bayrou «ne peut suffire». «Il ne peut échapper à l’exigence de justice et de vérité […] Il doit dire de manière claire les informations portées à sa connaissance», a exhorté le PCF. Quant aux écologistes, leur groupe à l’Assemblée avait demandé vendredi l’ouverture d’une commission.

 

Sans même attendre la réunion entre son chef de gouvernement et les victimes, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait d’ores et déjà annoncé ce samedi matin depuis Aix-en-Provence une «augmentation des moyens de tous les parquets, dont celui de Pau», et ce, «grâce à l’adoption du budget». Celui qui annonce à demi-mot sa candidature pour la présidentielle 2027 dénonce la récupération politique de cette affaire, estimant que François Bayrou subit «un procès tout à fait politicien». Le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, avait accusé vendredi La France insoumise de monter l’affaire en épingle «en mélangeant les dates et en expliquant que, puisqu’il aurait pu savoir plus tard, il devait savoir avant». L’entretien avec les victimes se tient quelques jours avant une motion de censure spontanée des socialistes pour dénoncer la «trumpisation» du gouvernement Bayrou, à la suite de ses propos sur la «submersion migratoire». Si insoumis, écologistes et communistes devraient la voter, le RN menace d’y ajouter ses voix pour faire tomber le palois en difficulté.

 

Cependant, LeMonde.fr nous montre (https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/02/15/affaire-betharram-francois-bayrou-rencontre-l-association-des-victimes-a-pau_6548009_823448.html) qu’Alain Esquerre, le porte-parole de l’association des victimes de violences et d’agressions sexuelles du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, a estimé, à l’issue de cette réunion, qu’un nombre colossal de victimes restait encore «tapi dans l’ombre». «C’est un jour historique, cela fait quarante ans que j’attendais ce moment, c’est une immense victoire», a-t-il déclaré aux journalistes.

 

Un peu avant midi, le premier ministre avait commencé à échanger avec huit victimes à la mairie de la cité béarnaise, alors qu’à l’extérieur une dizaine de manifestants scandaient «Bayrou démission !». «On a beaucoup de choses à lui dire», avait déclaré M. Esquerre à la presse avant la rencontre à huis clos avec le premier ministre, à qui il avait demandé mercredi d’«allouer davantage de moyens au parquet de Pau pour cette affaire» et de faire «des violences sexuelles une priorité nationale». «On fait le procès de François Bayrou. Ce sera le procès de toute la population locale. Tout le monde savait qu’il y avait des violences à Bétharram [rebaptisé Le Beau Rameau en 2009]. C’est d’ailleurs ce qui faisait l’ADN de cet établissement», a ajouté M. Esquerre. Les victimes dénoncent un «système de prédateurs», avec des masturbations, des fellations contraintes ou subies, mais aussi des châtiments corporels.

 

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Publié le 14 Février 2025

L’AFP nous montre dans son article du vendredi 13 février 2025 qu’un haut responsable du Vatican a rejeté jeudi le projet du président américain Donald Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza, affirmant que «la population palestinienne doit rester sur sa terre». «C'est l'un des points fondamentaux du Saint-Siège : pas de déportation», a déclaré le secrétaire d'Etat Pietro Parolin en marge d'une réunion Italie-Vatican, selon l'agence de presse ANSA. L'expulsion des Palestiniens provoquerait des tensions régionales et «n'aurait pas de sens» car les pays voisins, tels que la Jordanie, y sont opposés, a-t-il poursuivi. «La solution, à notre avis, est celle de deux États, car cela signifie aussi donner de l'espoir à la population», a-t-il ajouté.

 

Le président américain a proposé de prendre le contrôle de la bande de Gaza ravagée par la guerre et de déplacer ses plus de 2 millions d'habitants vers la Jordanie ou l'Égypte, un plan qui, selon les experts, violerait le droit international mais que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de «révolutionnaire». Des responsables religieux et de la société civile d'Amérique du Nord se sont élevés dans les pages du New York Times contre le projet du président américain Donald Trump de déplacer le peuple palestinien hors de la bande de Gaza afin de créer un nouvel ensemble immobilier touristique. Interrogé par les médias du Saint-Siège, le rabbin David Rosen affirme que «les déplacements forcés sont immoraux et contraires à la Convention de Genève» (https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2025-02/l-appel-de-350-rabbins-non-au-nettoyage-ethnique-de-gaza.html).

 

Cette semaine, le pape François a également critiqué les projets de M. Trump concernant les déportations massives de migrants illégaux aux États-Unis. Dans une lettre adressée aux évêques américains, le chef de l'Église catholique a qualifié ces déportations de «crise majeure» et estimé que le fait de renvoyer dans leurs pays des personnes qui les ont fui «porte atteinte à la dignité» des migrants.  Le «tsar des frontières» nommé par M. Trump, Tom Homan, a répondu, à propos du pape : «J'aimerais qu'il s'en tienne à l'Église catholique (...) et qu'il nous laisse nous occuper de l'application de la loi sur les frontières.» Cependant, les évêques américains ont accueilli favorablement la lettre que le pape leur a adressée. Le président de la Conférence épiscopale, Mgr Timothy Broglio, a remercié le pape François pour son soutien et a rappelé que dans chaque migrant on peut voir "le visage du Christ" (https://www.domradio.de/artikel/us-bischoefe-begruessen-brandbrief-des-papstes-gegen-trump-regierung).

 

À Rome, l'inquiétude perdure autour de la santé du pape François. Vendredi 14 février en fin de matinée, le souverain pontife a été hospitalisé en raison d'une bronchite. Âgé de 88 ans, il souffre depuis plusieurs jours de difficultés respiratoires. Mercredi 12 février, le pape François est apparu fatigué, peinant à s'asseoir sur sa chaise. Après quelques mots aux fidèles, d'une voix faible, il a renoncé à lire la catéchèse. Ces dernières années, les problèmes de santé du pape François se sont multipliés. Depuis trois ans, il se déplace en fauteuil roulant et avait déjà été hospitalisé pour une bronchite en 2023 (https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/vatican-fragilise-par-une-bronchite-le-pape-francois-a-ete-hospitalise_7074747.html).

 

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Publié le 13 Février 2025

Matthieu Lasserre dans la-croix.com nous montre ce jeudi 13 février 2025 qu’ alors que l’administration Trump répondait vivement au pape François, qui exprimait aux évêques américains sa désapprobation vis-à-vis de la politique migratoire outre-Atlantique, près de trente dénominations chrétiennes et organisations juives, locales ou nationales, ont déposé, mardi 11 février, un recours en justice contre l’arrestation de migrants dans les lieux sensibles, comme les édifices cultuels. Une évolution de la législation décidée par le président Trump peu après son investiture.

 

Les organisations contestent également la rapidité d’action du département pour la sécurité intérieure (l’équivalent américain du ministère français de l’intérieur), qui serait contraire à la législation administrative des États-Unis, arguent-ils. Les décisions prises par le président Donald Trump et son administration violeraient, accusent-ils encore, plusieurs textes fédéraux dont le premier amendement de la constitution américaine qui consacre la liberté de la presse et la liberté religieuse, dont le locataire de la Maison-Blanche se fait pourtant le champion.

 

Les 27 organisations religieuses mentionnent également l’arrestation près d’Atlanta dans l’État de Géorgie, d’un couple de demandeurs d’asile au cours d’un culte dans une église pentecôtiste, «alors qu’ils écoutaient le sermon du pasteur». L’application de cette méthode dénoncent-ils, «aurait un effet dévastateur sur la pratique religieuse» des personnes en situation irrégulière. Les évêques catholiques américains, qui ne figurent pas parmi les plaignants, ont, eux, multiplié les interventions ces dernières semaines pour partager leurs inquiétudes, et tenter de dissuader Donald Trump de mettre à exécution sa politique d’«expulsions massives» d’immigrants illégaux.

 

Et les États protégeant les migrants en situation irrégulière sont désormais dans le collimateur de Donald Trump. Après l’Illinois, c’est au tour de l’État de New York de s’attirer les foudres de la nouvelle administration et de faire face à des poursuites judiciaires engagées par le ministère américain de la Justice. «Nous avons engagé des poursuites contre l’État de New York», a déclaré mercredi la ministre de la Justice Pam Bondi lors d’une brève conférence de presse (https://www.20minutes.fr/monde/4138521-20250213-etats-unis-lutte-contre-immigration-administration-trump-poursuit-etat-sanctuaire-new-york). C'est consternant.

 

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Publié le 12 Février 2025

francetvinfo.fr nous montre qu’une manifestation réunissant une dizaine de personnes a été organisée devant l'établissement scolaire catholique Notre-Dame à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) mercredi 12 février 2025, pour dénoncer le silence autour des affaires de violences sexuelles et physiques dans l'établissement, rapporte mercredi "ici Béarn Bigorre" (ex-France Bleu Béarn Bigorre). Une action initiée par l'association Mouv'Enfants, qui lutte contre les violences faites aux mineurs.

 

Un message a été collé par les manifestants sur les murs de l'établissement : "50 ans de déni, 112 plaintes pour des violences contre des enfants". L'action a été mise en scène avec des jouets et des habits d'enfants, rapporte "ici Béarn Bigorre". Des victimes d'abus sexuels durant leur enfance ont pris part à la manifestation, notamment Jean-Marie Delbos, qui a été élève à Notre-Dame de Bétharram entre les années 1950 et 1960. Les militants disent réclamer des explications et des actions de la part de l'État, mais aussi de la justice.

 

Plus d'une centaine de plaintes ont été déposées depuis un an par d'anciens élèves de l'institution pour des faits de violences physiques et sexuelles par des surveillants et des prêtres, des années 1970 à 2000 (https://www.francebleu.fr/infos/politique/violences-sexuelles-a-betharram-les-deputes-socialistes-reclament-a-francois-bayrou-que-toute-la-lumiere-soit-faite-6872106). Une enquête est ouverte par le parquet de Pau depuis le 1er février 2024. L'affaire retentit aujourd'hui au niveau national.

 

Le Premier ministre et maire de Pau, François Bayrou, est accusé par Mediapart d'avoir été informé de ces faits sans les dénoncer, ce qu'il conteste fermement. Alors que François Bayrou a assuré, mardi, n’avoir «jamais été informé» des agressions sexuelles qui ont eu lieu dans un établissement catholique du Béarn, la gauche a mis la pression sur le premier ministre, mercredi 12 février  qui déclare à nouveau : «Jamais je n’ai été, à cette époque, averti en quoi que ce soit» (https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/02/12/agressions-sexuelles-au-college-lycee-betharram-la-gauche-met-sous-pression-francois-bayrou-qui-denonce-des-polemiques-artificielles_6543696_823448.html).

 

Les trois députés socialistes des Pyrénées-Atlantiques, Colette Capdevielle, Peio Dufau et Iñaki Echaniz ont également adressé mercredi 12 février une lettre à François Bayrou révélée par franceinfo et que "ici Pays Basque" a pu consulter, lui réclamant de "dire la vérité, quelle que soit cette vérité" sur cette affaire (https://www.francebleu.fr/infos/politique/violences-sexuelles-a-betharram-les-deputes-socialistes-reclament-a-francois-bayrou-que-toute-la-lumiere-soit-faite-6872106).

 

L'association Mouv'Enfants avait déjà mené une action de ce type à Lourdes en mai dernier pour dénoncer la pédocriminalité dans l'Église.

 

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Publié le 11 Février 2025

RFI.fr nous montre ce mardi 11 février 2025 que le pape François a condamné la volonté du président américain Donald Trump de procéder à des expulsions massives de migrants, établissant un parallèle entre l'expérience de Jésus lui-même en tant que migrant et la situation géopolitique actuelle (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-decries-major-crisis-trumps-mass-deportation-plans-rejects-vances), estimant que cette politique «porte atteinte à leur dignité», s’adressant aux évêques des États-Unis, le pontife les exhorte à continuer à défendre «ceux qui sont considérés comme moins précieux, moins importants ou moins humains» (https://www.la-croix.com/religion/etats-unis-le-pape-francois-s-oppose-ouvertement-a-la-politique-migratoire-de-trump-20250211) et demandant aux fidèles de réfléchir sur «la légitimité» de cette politique. L'expulsion de «personnes qui, dans de nombreux cas, ont quitté leur pays pour des raisons d'extrême pauvreté, d'insécurité, d'exploitation, de persécution ou de grave détérioration de l'environnement, porte atteinte à la dignité de nombreux hommes et femmes», estime le pape François dans une lettre adressée aux évêques américains et publiée par le Vatican, rapporte l'AFP.

 

Se référant à des récits bibliques impliquant des migrations, le pape a déclaré que les gens avaient le droit de chercher refuge ailleurs. "J'ai suivi de près la crise majeure qui se déroule aux États-Unis avec le lancement d'un programme de déportations massives", a-t-il déclaré. "La conscience justement formée ne peut manquer de porter un jugement critique et d'exprimer son désaccord avec toute mesure qui identifie tacitement ou explicitement le statut illégal de certains migrants avec la criminalité." Le pape François a ajouté que les actions de Trump n'auront pas de bons résultats. "Ce qui est construit sur la base de la force, et non sur la vérité de l'égale dignité de chaque être humain, commence mal et finira mal." (https://fr.euronews.com/2025/02/11/le-pape-denonce-les-expulsions-massives-de-migrants-ordonnees-par-donald-trump).

 

Le pape a également cherché à corriger une interprétation de l'amour chrétien avancée par le vice-président américain JD Vance, lui-même converti au catholicisme. M. Vance a récemment soutenu que la doctrine chrétienne de l'"ordo amoris", une expression latine qui se traduit par "l'ordre de l'amour", montre que les gens devraient d'abord aimer leur propre famille et se tourner ensuite vers leurs voisins, avant de considérer leurs communautés, leurs concitoyens et, enfin, les personnes d'autres pays. En réponse, le pape François a cité la parabole du bon samaritain, dans laquelle Jésus souligne l'importance d'aimer et de soutenir les personnes extérieures à sa propre communauté. David Gibson, directeur du centre pour la religion et la culture de l'université Fordham, a déclaré que la lettre du pape réfutait "l'affirmation théologique absurde" de JD Vance. "Le pape s'oppose ainsi directement à la désinformation sur la foi catholique exposée par le vice-président catholique", a-t-il déclaré (https://fr.euronews.com/2025/02/11/le-pape-denonce-les-expulsions-massives-de-migrants-ordonnees-par-donald-trump).

 

La Maison-Blanche n'a pas tardé à lui répondre, mais pas de la meilleure façon, par la voix de Thomas Homan, surnommé dans l'administration Trump, "Le Tsar des frontières" : "Je voudrais qu'il se concentre sur l'Église catholique et nous laisser nous occuper des frontières. Il veut nous attaquer parce que nous assurons la sécurité de nos frontières ? Il a un mur autour du Vatican, n'est-ce pas ? Nous ne pouvons pas avoir un mur autour des États-Unis", a-t-il déclaré à la presse (https://fr.euronews.com/2025/02/11/le-pape-denonce-les-expulsions-massives-de-migrants-ordonnees-par-donald-trump). Mais la lettre du pape a ravi la conférence épiscopale américaine qui dans un bref message sur les réseaux sociaux, qui l’a partagé avec ses abonnés en ligne. «Nous sommes reconnaissants pour le soutien, l'encouragement moral et les prières du Saint-Père aux évêques, en affirmation de leur travail de défense de la dignité donnée par Dieu à la personne humaine», peut-on lire dans le communiqué (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-decries-major-crisis-trumps-mass-deportation-plans-rejects-vances).

 

Le pape avait déjà critiqué mi-janvier, à la veille de l’investiture de Donald Trump, son plan d’expulsion de migrants sans papiers, en le qualifiant de «calamité». Mais son hostilité envers la politique migratoire du président américain remonte à encore plus loin. En 2023, il a créé la surprise en se positionnant contre le candidat notamment en qualifiant de «folie» son attitude hostile aux migrants et en critiquant les personnalités catholiques américaines de droite pour leurs positions trop conservatrices (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/le-pape-francois-critique-la-politique-migratoire-de-donald-trump-fe37aa1c-e851-11ef-995e-b071f34de180).

 

La lettre du pape intervient alors que les tensions s’accentuent entre les évêques américains et le gouvernement. Dès le surlendemain de l’investiture de Donald Trump, le 22 janvier, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a déclaré dans un communiqué que ses décrets sur l’immigration étaient «profondément troublants» et «auraient des conséquences négatives». Outre les mesures répressives, la Maison-Blanche a également opéré des coupes budgétaires dans les fonds alloués à l’aide aux immigrants et réfugiés, avec de graves répercussions sur les services de la Conférence épiscopale, qui a dû déjà licencier une cinquantaine d’employés. Le cardinal Robert McElroy, nouvel archevêque de Washington, a qualifié ces mesures de «guerre de la peur et de la terreur». Le vice-président J. D. Vance a accusé les évêques de soutenir les migrants illégaux pour obtenir des fonds fédéraux. Ce à quoi le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, a réagi en qualifiant ces propos de «calomnieux» et «méchants» (https://www.la-croix.com/religion/etats-unis-le-pape-francois-s-oppose-ouvertement-a-la-politique-migratoire-de-trump-20250211). Ce qui est vrai.

 

Trump et son administration vont très loin dans l’ignoble jusqu’à utiliser l’ordo amoris, un concept abordé par saint Augustin, un théologien de l'Antiquité, qui affirmait que chacun et chaque chose devaient être aimés comme il se doit, et «comme vous ne pouvez pas faire du bien à tous, vous devez accorder une attention particulière à ceux qui, par les accidents du temps, du lieu ou des circonstances, sont amenés à être plus proches de vous», pas forcément ses comparses, alors que Saint Thomas d'Aquin, au XIIIe siècle, a développé ce thème tout en notant qu'il dépendait des circonstances comme «être plus bienveillants envers ceux qui sont le plus étroitement liés à nous», mais «dans certains cas, on doit, par exemple, aider un étranger dans une situation d'extrême nécessité, plutôt que son propre père, si celui-ci n'est pas dans une situation aussi urgente» (https://www.noovo.info/nouvelle/quest-ce-que-lordo-amoris-le-vice-president-vance-invoque-ce-concept-catholique-medieval.html). L’ordo amoris n’est pas égoïste, mais ce n’est plus la honte qui étouffe Trump et ses séides

 

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Publié le 10 Février 2025

katholisch.de nous montre que sous le slogan #YouDecide, l'alliance «Ensemble pour la démocratie» a lancé une campagne nationale pour la démocratie et la cohésion. La démocratie n'est "pas un succès assuré", a déclaré lundi 10 février 2025 le secrétaire général du Comité central des catholiques allemands, Marc Frings, lors de la cérémonie d'ouverture à Berlin. La démocratie doit donc être défendue encore et encore. «Nous voulons un pays dans lequel personne ne soit laissé pour compte. Mais la démocratie est sous pression. Le populisme, les idéologies ethniques et les attaques contre les minorités sont inhumains et, de notre point de vue, profondément antichrétiens», a déclaré Frings. «Les Églises participent à la campagne avec une pleine conviction, car ce qui nous guide est la certitude que chaque être humain a une dignité inviolable et inaliénable», a déclaré le chef du Commissariat des évêques allemands, le prélat Karl Jüsten. Les bannières de la campagne avaient pour objectif de stimuler la réflexion et la discussion. «Même au-delà du jour de l’élection fédérale, car tout n’est pas terminé avec l’élection.»

 

Le représentant du Conseil de l'Église évangélique d'Allemagne pour les questions relatives aux réfugiés, l'évêque Christian Stäblein, a souligné que la démocratie en Allemagne est un grand cadeau. «La diversité et la liberté, la participation et l’efficacité politique pour tous sont ce qui définit ce pays. Beaucoup de gens en prennent conscience aujourd’hui, alors que les partis d’extrême droite redeviennent socialement acceptables.» L'érosion des valeurs décrites dans la Loi fondamentale conduit à une «décomposition subtile» de la démocratie, a déclaré le président fédéral de la communauté turque en Allemagne, Gökay Sofuoglu. «Nous voulons envoyer un message de la part de l'alliance : il faut se réapproprier le discours du vivre ensemble dans la diversité et le renverser à nouveau !»

 

70 organisations de la société civile ont rejoint l'alliance, dont la Conférence épiscopale allemande, le Comité central des catholiques allemands, le Conseil central des Juifs d'Allemagne, Diakonie, l'Église évangélique d'Allemagne, le Conseil culturel allemand, Amnesty International et la Fondation Amadeu Antonio. En même temps que l'événement de Berlin, un rassemblement a eu lieu à Francfort-sur-le-Main. L’objectif de l’alliance est d’afficher immédiatement des banderoles avec des messages clairs dans les églises, les bâtiments syndicaux, les institutions sociales et les clubs à travers le pays. Ils visent à montrer clairement que la démocratie ne peut être tenue pour acquise, mais qu’elle requiert un engagement. L’objectif est d’envoyer un signal fort en faveur de la diversité, de la justice sociale et de la cohésion sociale.

 

Et comme nous le montre katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/59437-bischof-overbeck-bei-wahl-geht-es-um-migration-und-wirtschaft) avant les élections fédérales, les évêques catholiques en Allemagne commentent rarement la politique. L’évêque d’Essen, Franz-Josef Overbeck, l’a désormais fait. Pour lui, deux thèmes constituent des enjeux politiques décisifs en Allemagne et en Europe, l'immigration de masse et le développement économique. L'évêque a décrit les prochaines élections fédérales comme une «élection importante dans un moment historique qui n'était pas si clair il y a quelque temps». En ce qui concerne les changements dans l'économie allemande, il observe des «bouleversements économiques majeurs» dans des entreprises importantes qui ont «des conséquences immédiates sur la vie quotidienne de nombreuses personnes». Il a parlé d'un «réajustement du système étatique au regard de l'évidence de la démocratie, de l'État de droit et du parlementarisme». Ces dernières semaines, il a beaucoup parlé avec des gens «qui sont très confiants que nous continuerons d'exister en tant qu'État démocratique et ne nous laisserons pas séduire par l'autoritarisme», a poursuivi Overbeck : «Cela me réconforte non seulement, mais me donne aussi l'énergie de le défendre.»

 

Overbeck a exprimé sa sympathie pour tous ceux qui, «au vu des difficultés que rencontre l’ensemble de l’État allemand avec l’intégration de tant de migrants», «aident néanmoins ces personnes au nom de la dignité humaine et des droits de l’homme, et qui trouvent odieux que cela devienne un enjeu politique». Si une déclaration des Églises provoque des protestations dans l’arène politique, c’est «une bonne indication que nous avons dit la bonne chose, car cela crée une résonance qui fait réfléchir les autres». Samedi encore, le président de la CSU et ministre-président bavarois Markus Söder a protesté contre les critiques des Églises chrétiennes à l'encontre de la politique migratoire plus restrictive de la CDU et de la CSU.

 

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