Publié le 23 Mai 2025

religiondigital.org nous montre que le pape Léon XIV a rencontré ce vendredi des représentants de la Commission des conférences épiscopales européennes (Comece) et a souligné l'importance de travailler pour une paix juste en Ukraine, sans toutefois donner de détails sur le Vatican comme lieu des négociations. En réponse à l'offre du pape d'accueillir le Vatican pour d'éventuelles négociations entre la Russie et l'Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié lundi cette possibilité d'"irréaliste". «Toute initiative, alors que des soldats et des civils meurent chaque jour, et je parle des soldats des deux côtés, et chaque effort et chaque aide pour le dialogue sont important», a déclaré l'évêque du diocèse lituanien de Vilkaviškis, Rimantas Norvila, qui faisait partie de la délégation de la Comece qui a rencontré le pape Léon XIV.

 

Au cours de l'entretien avec le pape, la «faiblesse de l'Union européenne» sur plusieurs questions a également été évoquée, ont expliqué les évêques européens. Le pontife américain a également exprimé son inquiétude quant au réarmement. "Cette question a été soulevée directement par le pape, en réaction à des choses qui étaient dites, et il a réitéré sa préoccupation que les secteurs les plus faibles, les plus fragiles de la société, ne paient pas le prix du réarmement", a ajouté le président de la Comece, Mariano Crociata. Le pape Léon XVI a également souligné aux évêques «la nécessité d'accompagner les jeunes et les familles» et que c'est «le rôle de l'Église en Europe».

 

Le pape Léon XIV doit rencontrer samedi 24 mai les responsables de la Curie, qui attendent de connaître les éventuels changements qu’il pourrait apporter à l’organisation des services du Vatican. Sa première nomination, jeudi 22 mai, a été celle d’une femme au poste de secrétaire du dicastère pour la vie consacrée, Tiziana Merletti, ancienne supérieure générale des sœurs franciscaines des pauvres (https://www.la-croix.com/religion/leon-xiv-apres-les-reformes-de-francois-la-curie-romaine-attend-les-decisions-du-nouveau-pape-20250523), ce qui montre une continuité dans la ligne du pape François d’un plus grand rôle des femmes dans l’Église.

 

Cet héritage du pape François est confirmé par le cardinal Jozef De Kesel qui juge qu’il a contribué à l’élection rapide du nouveau pape à travers une Église «plus humble, plus proche des gens, ouverte au monde », qui « partage les joies mais aussi les tristesses et les angoisses de l’homme d’aujourd’hui», et à propos du nouveau pape Léon XIV, il salue une continuité profonde avec son prédécesseur argentin, sans toutefois être une simple "copie", et il pourrait être celui qui «continuera et consolidera l’héritage du Pape François», en particulier sur la synodalité, la réforme de la curie, ou encore la place des femmes dans l’Église (https://www.cathobel.be/2025/05/les-premiers-pas-de-leon-xiv-sont-dans-la-continuite-de-francois-decrypte-le-cardinal-de-kesel/). 

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0

Publié le 21 Mai 2025

SudOuest.fr avec l’AFP nous montrent que face à la situation «de plus en plus préoccupante et douloureuse» à Gaza, le pape Léon XIV lance ce mercredi un appel «pressant» pour l’acheminement d’une aide humanitaire suffisante et la fin des hostilités, soulignant le lourd tribut payé par les populations civiles, «dont le prix atroce est payé par les enfants, les personnes âgées et les malades». «La situation dans la bande de Gaza est de plus en plus préoccupante et douloureuse», a également déploré le pape lors de son audience générale hebdomadaire en public place Saint-Pierre, la première depuis son élection. Le 11 mai, le pape s’était déjà dit «profondément attristé par ce qui se passe dans la bande de Gaza», et avait appelé à ce «que les hostilités cessent immédiatement, que de l’aide humanitaire soit apportée à la population civile épuisée et que tous les otages soient libérés».

 

Cet appel du pape intervient alors que l’ONG Médecins sans frontières a accusé mercredi Israël de ne laisser entrer à Gaza qu’une aide «ridiculement insuffisante» face aux besoins du territoire, seulement pour ne pas être accusé «de famine imposée à la population». L’aide autorisée dans la bande de Gaza, une centaine de camions depuis lundi selon les autorités israéliennes, «n’est qu’un écran de fumée», selon MSF, puisque c’«est une manière d'instrumentaliser l'aide, en la transformant en outil au service des objectifs militaires des forces israéliennes» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-05/pape-leon-xiv-gaza-appel-audience-generale.html), alors que le siège, qu’Israël a imposé à Gaza début mars pour forcer le Hamas à libérer les otages qu’il détient encore, «se poursuit».

 

Libération.fr (https://www.liberation.fr/international/europe/gaza-malgre-les-pressions-europeennes-israel-poursuit-les-bombardements-20250521_3NTHCYORLVE3RD5PBRAENHL3ZI/) nous montre que les pressions et la colère de plusieurs pays occidentaux comme l'Union européenne qui a ainsi annoncé mardi 20 mai qu'elle allait lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël, de son côté, le Royaume-Uni a annoncé suspendre ses négociations pour un accord de libre-échange avec Israël, et La veille, le président français Emmanuel Macron et les Premiers ministres britannique Keir Starmer et canadien Mark Carney s'en étaient pris aux "actions scandaleuses" du gouvernement israélien, promettant des sanctions ou encore la reconnaissance d'un État palestinien (https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20250521-trump-ue-isolement-isra%C3%ABl-prend-ampleur-drame-gaza-netanyahu-hamas), n’y ont rien changé : Israël a poursuivi mercredi son offensive visant à annexer la bande de Gaza. Ses attaques ont tué au moins 82 personnes, dont 14 membres d’une même famille à Khan Younes, dans le sud, et un nourrisson d’une semaine dans le centre de l’enclave, selon le ministère de la Santé et des sources hospitalières.

 

L’incident à Jénine, où des tirs de sommation israéliens ont interrompu une visite diplomatique organisée par l’Autorité palestinienne à Jénine, en Cisjordanie occupée, accentue la pression internationale sur Israël concernant sa gestion du conflit à Gaza. Toute menace contre la vie de diplomates est «inacceptable», a immédiatement réagi à Bruxelles Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne. L’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Irlande et l’Égypte ont également condamné les tirs, Rome, Paris et Lisbonne annonçant pour leur part convoquer les ambassadeurs d’Israël. L’Autorité palestinienne a dénoncé un «crime odieux commis par les forces d’occupation israéliennes». De son côté, l’ONU a réclamé une «enquête minutieuse» des autorités israéliennes sur cet acte «inacceptable» (https://www.sudouest.fr/international/moyen-orient/israel/en-cisjordanie-des-diplomates-etrangers-vises-par-des-tirs-israeliens-vague-d-indignation-internationale-24538672.php).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 20 Mai 2025

L’édito politique de Renaud Dély sur radiofrance.fr nous montre ce mardi que la fin de vie est au cœur des discussions et des débats à l'Assemblée, mais plusieurs religions s'allient et luttent contre cette réforme qu'ils qualifient de "basculement radical".

 

La Conférence des évêques de France appelle ses fidèles à se mobiliser pour faire pression sur les parlementaires et bloquer un texte qui "remettrait en cause le respect dû à toute vie humaine". Des lettres adressées aux députés, des affiches placardées dans les lieux de culte, des réunions publiques, tous les moyens sont bons pour sonner le tocsin.

 

Vendredi 16 mai, les porte-parole de six religions, catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans et bouddhistes étaient rassemblées au sein de la conférence des représentants des cultes. Ils ont co-signé un texte pour dénoncer une réforme qui opère "un basculement radical" en instaurant "une culture de la mort". Dans une tribune publiée dans Le Figaro, le grand rabbin Haïm Korsia a même assimilé le texte sur l’aide active à mourir au rétablissement de la peine de mort "sous une autre forme".

 

Les mêmes cultes se sont opposés, main dans la main, au fil du temps, à la légalisation de l’IVG, puis, plus près de nous, au mariage homosexuel, et enfin à l’extension de la PMA à toutes les femmes. Avec, à chaque fois, une formule glaçante, exhumée à propos de la fin de vie : ces réformes portent un danger de "rupture anthropologique", c’est-à-dire une menace civilisationnelle. Une position partagée par la quasi-totalité des Églises dans le monde.

 

En Espagne, la conférence épiscopale avait accusé l’État d’être "coupable d’homicide" lors de l’adoption d’une loi légalisant l’euthanasie en 2021. Deux ans plus tard, son homologue portugaise s’était indignée d’un "recul de civilisation", même chose au Canada ou en Nouvelle-Zélande. Il n’y a guère que certaines Églises anglicane ou protestante, par exemple aux Pays-Bas, qui considèrent que l’euthanasie peut, selon les cas, relever d’un choix individuel.

 

À l’Assemblée, le débat doit durer encore une semaine. Ce qui frappe au fond, c’est le contraste entre des Églises qui font bloc au nom du dogme, de la foi dans le caractère sacré de la vie qui n’appartient pas, selon elles, à l’individu, et des débats parlementaires pour l’heure, sereins et apaisés. À l’Assemblée, les camps ne sont pas figés, chaque groupe laisse ses membres s’exprimer en conscience. Et les échanges sont, pour l’heure, respectueux et nuancés. Une pratique qui, il faut l'avouer, n’est pas commune depuis la dissolution.

 

Pas sûr que cette opposition marche puisque les députés, qui débattent du texte sur la fin de vie, viennent d’adopter ce mardi 20 mai 2025, l’article 4, qui définit les «conditions d’accès» à l’aide à mourir. Les discussions ont suscité des tensions dans l’Hémicycle. Les opposants au texte ont tenté de limiter les critères, tandis que le rapporteur général, Olivier Falorni, et la ministre Catherine Vautrin ont veillé, ensemble, à préserver «l’équilibre» du texte (https://www.ouest-france.fr/societe/fin-de-vie/fin-de-vie-quelles-conditions-pour-acceder-a-laide-a-mourir-debat-mouvemente-entre-les-deputes-6cd18352-3556-11f0-bf6c-240af7605eff).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 19 Mai 2025

religiondigital.org nous montre que le pape Léon XIV a affirmé ce lundi "qu'aujourd'hui est un temps de dialogue et de construction de ponts" dans "un monde blessé par la violence et les conflits", lors d'une audience avec des représentants d'autres religions qui ont participé à la messe inaugurale de son pontificat. «À vous tous, représentants d'autres traditions religieuses, j'exprime ma gratitude pour votre participation à cette rencontre et pour votre contribution à la paix. Dans un monde meurtri par la violence et les conflits, chacune des communautés représentées ici apporte sa sagesse, sa compassion et son engagement pour le bien de l'humanité et la sauvegarde de notre maison commune», a déclaré le pape américain. Et il a souligné : «Je suis convaincu que si nous sommes unis et libérés des contraintes idéologiques et politiques, nous pouvons être efficaces pour dire non à la guerre et oui à la paix , non à la course aux armements et oui au désarmement, non à une économie qui appauvrit les peuples et la terre et oui au développement global.» «Le témoignage de notre fraternité, que j’espère que nous pourrons démontrer par des actions concrètes, contribuera sans aucun doute à construire un monde plus pacifique, comme le désirent profondément tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté», a-t-il ajouté.

 

Le pape Léon XIV a expliqué qu'il a toujours ressenti le souci de l'unité entre les chrétiens, comme en témoigne la devise de son pontificat «In Illo uno unum», expression de saint Augustin d'Hippone qui rappelle que nous aussi, bien que nous soyons nombreux, dans l'Un, c'est-à-dire dans le Christ, nous sommes un. «Je désire vous assurer de mon intention de poursuivre l'engagement du Pape François dans la promotion du caractère synodal de l'Église catholique et dans le développement de formes nouvelles et concrètes pour une synodalité toujours plus intense dans la sphère œcuménique», a-t-il déclaré. Il a également souligné la nécessité du dialogue avec les autres religions, déclarant que «le dialogue théologique entre chrétiens et juifs demeure toujours important et très précieux pour moi. Même en ces temps difficiles, marqués par les conflits et les incompréhensions, il est nécessaire de poursuivre avec enthousiasme ce précieux dialogue.» Il a souligné que «les relations entre l'Église catholique et les musulmans ont été marquées par un engagement croissant en faveur du dialogue et de la fraternité, nourri par l'appréciation de ces frères et sœurs qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé à l'humanité». «Cette approche, fondée sur le respect mutuel et la liberté de conscience, représente une base solide pour construire des ponts entre nos communautés», a ajouté le pape.

 

LeParisien.fr avec l’AFP (https://www.leparisien.fr/international/le-vice-president-americain-jd-vance-a-rencontre-le-pape-leon-xiv-et-son-ministre-des-affaires-etrangeres-au-vatican-19-05-2025-YRQAYYOWUZHY7EFKWTJA6FTPD4.php) nous montrent aussi que le pape Léon XIV a reçu ce lundi matin en audience au Vatican le vice-président américain JD Vance, a déclaré un porte-parole de ce dernier, au lendemain de sa participation à la messe inaugurale du souverain pontife. Le bras droit de Donald Trump a remis en personne au souverain pontife une lettre d’invitation à la Maison-Blanche signée du chef d’État américain. Le Vatican a publié une photo du pape natif de Chicago recevant JD Vance et le secrétaire d’État Marco Rubio. Le vice-président américain a rencontré par la suite également Mgr Paul Richard Gallagher, «ministre des Affaires étrangères» du pape, selon un communiqué du Vatican. Les deux hommes se sont félicités des «bonnes relations bilatérales» et ont procédé à un échange de vues concernant des sujets «d’actualité internationale, souhaitant que dans les zones de conflit, le droit humanitaire et le droit international soient respectés et une solution négociée» trouvée «entre les parties impliquées», selon la même source. «Ce fut une bonne rencontre, une rencontre productive», a déclaré lors d’un point presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, précisant que Donald Trump espérait voir Léon XIV à Washington «dès qu’il pourra venir».

 

Enfin, Paula Bistagnino dans elDiario.es (https://www.eldiario.es/sociedad/alivio-le-duro-opus-dei-leon-xiv-exige-reforma-estatutos-reactiva-causa-argentina_1_12292335.html) nous livre une excellente nouvelle puisque le nouveau pape n'a pas perdu un jour pour prendre position contre l’Opus Dei, cette organisation ultra-catholique, et lors d'une rencontre avec la direction de l'Œuvre, mercredi dernier, durant laquelle le pape Léon XIV a convoqué le «modérateur» de l'Opus Dei, l'Espagnol Fernando Ocáriz, et son adjoint, l'Argentin Mariano Fazio, pour délivrer un message très clair : il les a exhortés à achever les changements qu'ils avaient suspendus unilatéralement en raison du "deuil" après la mort du pape François, tandis que le premier front judiciaire en Argentine pour trafic et exploitation de 43 femmes comme servantes pour les membres d'élite de l'organisation avance.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 18 Mai 2025

Éric Sénanque, correspondant au Vatican nous montre dans RFI.fr ce dimanche qu’une grande messe solennelle s'est tenue place Saint-Pierre ce dimanche 18 mai en présence de dizaines de milliers de fidèles et de nombreuses délégations du monde entier, marqueur de cette journée d'inauguration du pape Léon XIV. Une cérémonie très symbolique qui rappelle le lien du pape avec l'apôtre Pierre à travers l'histoire. C'est dans les pas de saint Pierre, le premier pape de l'histoire, que s'est placé Léon XIV lors de cette journée inaugurale de son pontificat. Une cérémonie qui a débuté par un tour en papamobile, place Saint-Pierre. Un premier bain de foule pour Léon XIV devant les quelque 200 000 personnes présentes. Debout et souriant à bord du petit véhicule blanc, il a salué et béni la foule, qui l’a applaudi, certaines personnes criant son nom, d’autres agitant des drapeaux de leur pays d’origine(https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/18/le-pape-leon-xiv-denonce-une-economie-qui-exploite-la-terre-et-marginalise-les-pauvres_6606896_3210.html). Ensuite le pape Léon XIV est descendu sur la tombe de Saint-Pierre, située sous l’autel principal de la basilique, pour s’y recueillir, accompagné des patriarches des Églises orientales.

 

Vint ensuite le temps de la messe célébrée sur le parvis de la basilique. Durant la cérémonie, deux objets symboliques lui ont été remis, rappelant son ministère pétrinien : le pallium, tout d’abord, une pièce de laine d’agneau, représentant les plaies de Jésus et qui symbolise le Bon Pasteur, et «l’Anneau du pêcheur», un signe qui représente l’autorité spirituelle du pape et évoque l’appel du Christ à se faire «pêcheur d’hommes», toujours étroitement lié à la figure de St Pierre. Puis, troisième séquence du rituel, le «rite de l’obéissance» : douze personnes ont prêté obéissance au chef de l’Église catholique. Exprimant sa «gratitude», il a insisté sur « l’unité » de l’Église, appelant à «la charité» plutôt qu’à l’emprisonnement des «autres par la domination, la propagande religieuse ou les moyens du pouvoir» (https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/18/le-pape-leon-xiv-denonce-une-economie-qui-exploite-la-terre-et-marginalise-les-pauvres_6606896_3210.html).

 

«C'est avec un cœur plein de gratitude que je vous salue tous, au moment d'entamer le ministère qui m'a été confié», a déclaré le pape Léon XIV au début de son homélie à la mi-journée. Revenant sur les jours intenses de ces dernières semaines, la mort du pape François, le conclave qui l'a élu, le pape a expliqué «avoir été choisi sans aucun mérite et avec crainte et tremblement». Il a décrit une Église qui doit être au service de la charité et de la mission. Il a dénoncé aussi une économie qui exploite les ressources de la terre et marginalise les plus pauvres et cause dans une époque où  «nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l’autre» bien aidée par cette dernière, devant des dizaines de milliers de personnes et un parterre de dirigeants étrangers venus assister à la messe d’investiture (https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/18/le-pape-leon-xiv-denonce-une-economie-qui-exploite-la-terre-et-marginalise-les-pauvres_6606896_3210.html). C’est aussi à l'occasion de celle-ci que le pape a lancé plusieurs appels, notamment pour la résolution des conflits en Ukraine et au Myanmar et pour les survivants de Gaza, «réduits à la famine». Des propos très applaudis par la foule. «C'est l'heure de l'amour» a-t-il lancé aussi en appelant de ses vœux à ce que l'Église poursuive son travail de paix et d'unité.

 

Ce volet rituel accompli, le pape Léon XIV devait saluer les 156 délégations du monde entier venues assister à cette messe d’inauguration. Étaient notamment présents le vice-président américain J.D. Vance, la présidente péruvienne Dina Boluarte, les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et israélien Isaac Herzog, ainsi que de nombreux chefs de gouvernement européens et de têtes couronnées comme le Premier ministre François Bayrou, en compagnie de la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, et de la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, le chancelier allemand Friedrich Merz, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni ou encore la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (https://www.huffingtonpost.fr/international/video/messe-inaugurale-de-leon-xiv-le-pape-sur-une-ligne-que-n-aurait-pas-reniee-francois_250181.html). Le pape s'est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky cet après-midi lors d'une audience privée. «Merci pour votre patience en ayant attendu, je devais saluer toutes les délégations» ayant assisté à la messe inaugurale du pontificat, leur a lancé le pape sur la vidéo diffusée par le Vatican après leur visite, au cours de laquelle des présents ont été échangés.

 

Un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé le premier entretien entre le vice-président américain, J. D. Vance, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dimanche après-midi à Rome, depuis leur altercation à la Maison Blanche, le 28 février. Cette rencontre entre les deux hommes, qui avaient déjà échangé une poignée de main dans la matinée place Saint-Pierre à la messe inaugurale du pape Léon XIV, s’est tenue à la résidence de l’ambassadeur des États-Unis en Italie, où les a rejoints le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio. La rencontre a duré une demi-heure, a fait savoir un haut responsable ukrainien à l’Agence France-Presse (AFP). Les deux hommes ont parlé «de la situation sur le front, des préparatifs en vue de l’échange de lundi [entre Trump et Poutine], de la possibilité de sanctions contre la Russie en l’absence de résultats, d’un cessez-le-feu», selon cette source proche de la présidence ukrainienne. Et les chefs des gouvernements allemand et britannique ainsi que le président français veulent s’entretenir avec Donald Trump afin de «préparer» l’échange téléphonique qu’auront, demain, le président américain et Vladimir Poutine, a fait savoir le chancelier allemand, Friedrich Merz. Les trois dirigeants européens s’étaient déjà entretenus, vendredi, avec Donald Trump, ainsi qu’avec le premier ministre polonais, Donald Tusk  (https://www.lemonde.fr/international/live/2025/05/18/en-direct-guerre-en-ukraine-volodymyr-zelensky-rencontre-le-pape-leon-xiv-et-le-vice-president-americain-j-d-vance-a-rome_6606612_3210.html). 

 

Dix jours après son élection à la tête de l’Église catholique, il confirme ainsi l’orientation sociale qu’il entend donner à son action, après le choix de son nom de règne en hommage à Léon XIII (1878-1903), le père de la doctrine sociale de l’Église qui avait dénoncé l’exploitation des ouvriers à la fin du XIXe siècle (https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/18/le-pape-leon-xiv-denonce-une-economie-qui-exploite-la-terre-et-marginalise-les-pauvres_6606896_3210.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 17 Mai 2025

Jean-Charles Putzolu nous montre dans vaticannews.va que le pape a reçu en audience les membres de la fondation Centesimus annus pro pontefice, ce samedi matin, à la fin des travaux de leur assemblée générale qui, dès le début de son discours adressé à ses membres au terme de leur assemblée générale, trace une ligne de continuité, en matière de discours social, entre le pape Léon XIII et le pape François.

 

L’occasion pour le Successeur de Pierre, d’insister sur la nécessité d’une entraide réciproque, à s’unir comme «un seul peuple toujours en paix», pour «construire des ponts par le dialogue», et de présenter la doctrine sociale de l’Église qui s’oppose à l’endoctrinement ferme la porte aux solutions face à de nouveaux problèmes comme «un instrument de paix et de dialogue pour construire des ponts de fraternité universelle» qui peut «nous apprendre» à savoir comment faire face à la révolution numérique et à nous ouvrir au ouvrir au sens critique.

 

La doctrine sociale soutient l’Église dans son «devoir permanent de scruter les signes des temps, de les interpréter à la lumière de l’Évangile afin d’apporter des réponses adaptées aux interrogations» des hommes. Elle est à l’écoute de «ceux qui sont loin des centres de pouvoir» et des pauvres, «trésors de l'Église et de l'humanité, porteurs de points de vue rejetés», estime l’évêque de Rome, pour les instruire dans la doctrine sociale d’une part, mais aussi pour les reconnaitre comme «ses continuateurs et ses actualisateurs». Et Léon XIV de préciser : «Les mouvements populaires et les diverses organisations catholiques de travailleurs sont l'expression des périphéries existentielles où l'espérance résiste et germe toujours. Je vous exhorte à donner la parole aux pauvres».

 

Le dialogue avec tous, la culture de la rencontre et l’écoute sont autant de clés qui aideront à répondre avec efficacité à «un besoin généralisé de justice», à une soif de «spiritualité, en particulier de la part des jeunes et des personnes marginalisées», et à «une demande croissante de la doctrine sociale de l'Église». C’est ainsi qu’il sera possible de «surmonter les polarisations et reconstruire la gouvernance mondiale», dit Léon XIV.

 

Enfin, dimanche 18 mai, des délégations du monde entier seront présentes place Saint-Pierre à la messe pour le début du ministère pétrinien du pape Léon XIV. Ni sacre, ni intronisation, mais une liturgie qui s’annonce remplie de symboles (https://www.la-croix.com/religion/leon-xiv-comment-va-se-derouler-la-messe-marquant-le-debut-de-son-pontificat-20250517).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 16 Mai 2025

SudOuest.fr avec l’AFP nous montre ce vendredi que se présentant comme un «citoyen, descendant d’immigrés, lui-même émigré», Robert Francis Prevost a appelé à la protection de «la dignité de chaque personne».

 

Le pape Léon XIV a insisté vendredi sur son engagement social devant le corps diplomatique, appelant à lutter contre les «inégalités mondiales» et les «conditions de travail indignes» tout en évoquant ses propres racines liées à l’immigration. Lors de sa première rencontre avec les ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège, le pape américain a exhorté à «remédier aux inégalités mondiales, qui voient l’opulence et la misère creuser des fossés profonds entre les continents, entre les pays et même au sein d’une même société.» «Le Saint-Siège ne peut s’empêcher de faire entendre sa voix face aux nombreux déséquilibres et injustices qui conduisent, entre autres, à des conditions de travail indignes et à des sociétés de plus en plus fragmentées et conflictuelles», a-t-il déclaré lors de cette rencontre dans la salle Clémentine du palais apostolique.

 

Le successeur du pape François a de nouveau expliqué avoir choisi son nom en référence à «Léon XIII, le pape de la première grande encyclique sociale, Rerum novarum». Ce texte, publié en 1891, dessine la doctrine sociale de l’Église dans le contexte de la première grande révolution industrielle. Se présentant comme un «citoyen, descendant d’immigrés, lui-même émigré», Robert Francis Prevost, né d’un père d’origine italienne et française et d’une mère d’origine espagnole, a appelé à la protection de «la dignité de chaque personne», «du nouveau-né à la personne âgée, du malade au chômeur, que celui-ci soit citoyen ou immigrant». Léon XIV, qui a vécu plus de 20 ans au Pérou, a rappelé son parcours «entre l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Europe», représentatif selon lui «de cette aspiration à dépasser les frontières pour rencontrer des personnes et des cultures différentes». Évoquant les «défis qui marquent notre temps», Léon XIV a mentionné pour la première fois la cause écologique avec la «sauvegarde de la création» et a de nouveau insisté sur l’intelligence artificielle, un thème qu’il a déjà abordé à plusieurs reprises depuis son élection le 8 mai.

 

Le pape de 69 ans a aussi jugé «nécessaire de redonner un souffle à la diplomatie multilatérale et aux institutions internationales», plaidant pour le désarmement, le dialogue interreligieux et «le plein respect de la liberté religieuse». Peu avant, le doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur chypriote George Poulides, a évoqué devant lui «une époque de plus en plus complexe où l’humanité apparaît fragile, désorientée et en quête d’un refuge». Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec 184 États, dont quelque 90 ont une représentation officielle à Rome, ainsi qu’avec l’Union européenne et l’Ordre souverain de Malte.

 

Enfin, vaticanews.va (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-05/parolin-ukraine-istanbul-nicee-pape-leon-xiv.html) nous montre qu’interrogé en marge d'un événement sur l'Ukraine à l'université pontificale grégorienne de Rome, le cardinal Pietro Parolin dit espérer que les négociations directes qui commencent demain en Turquie «seront un point de départ sérieux pour mettre fin à la guerre» et qu’il est prématuré de penser à un voyage du pape à Kiev. Le Saint-Siège, ajoute le cardinal Parolin, reste «toujours disponibles pour offrir également un espace. Parler de médiation est excessif, mais au moins de bons offices, de facilitation de la rencontre». Il assure par ailleurs que le mécanisme de rapatriement des mineurs ukrainiens est «actif». Toujours au sujet du Moyen-Orient, le pape et le Saint-Siège poursuivront la ligne tracée jusqu'à présent par François, à savoir l'appel constant à «mettre fin au conflit à Gaza, obtenir la libération des otages» et acheminer de «l'aide humanitaire» dans l’enclave palestinienne. Quant au pape Léon XIV, il affirme que «c'est un homme de paix». Il est possible que son premier voyage ait lieu à Nicée.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 15 Mai 2025

La rédaction de ledauphine.com avec l’AFP nous montre ce jeudi qu’Emmanuel Macron a indiqué ce jeudi avoir «échangé pour la première fois avec le pape Léon XIV» par téléphone, avec lequel il a «abordé les efforts à mener pour faire taire les armes partout où les conflits sévissent dans le monde, en particulier pour une paix solide et durable en Ukraine et à Gaza».

 

«Nous partageons l'ambition de concilier lutte contre la pauvreté et protection de la planète», a ajouté le chef de l'État français dans un message publié sur X. Pour Emmanuel Macron, la lutte contre la pauvreté est un échec car les mesures utilisées n’ont pas d’effet sur les revenus et ne touchent pas les plus démunis  (https://www.challenges.fr/economie/pourquoi-la-pauvrete-a-augmente-sous-emmanuel-macron_687237), et pour la protection de la planète ce sont surtout des promesses vagues sur la protection des océans (https://reporterre.net/Sur-TF1-Macron-zappe-encore-l-ecologie).  

 

Emmanuel Macron a dit avoir «de nouveau félicité» le souverain pontife pour son élection la semaine dernière. Emmanuel Macron écrit enfin que la France "sera toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix, et le dialogue entre les peuples" (https://www.bfmtv.com/politique/elysee/guerre-en-ukraine-gaza-pauvrete-emmanuel-macron-a-echange-pour-la-premiere-fois-avec-le-nouveau-pape_AN-202505150805.html#xtor=AL-68).

 

S'il n'est pas prévu qu'il se rende à sa messe inaugurale dimanche matin à Rome, le Premier ministre, François Bayrou, doit pour sa part y assister, aux côtés de nombreux dirigeants étrangers comme le vice-président américain JD Vance qui a aussi annoncé sa présence, tout comme le premier ministre canadien Mark Carney (https://www.la-croix.com/religion/leon-xiv-francois-bayrou-assistera-a-la-messe-inaugurale-du-pape-dimanche-a-rome-20250515).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 15 Mai 2025

Cécile Bourgneuf, et Lucas Zaï-Gillot dans Libération.fr nous montre dans leur article du mercredi 14 mai 2025 que le Premier ministre a été longuement auditionné sous serment à l’Assemblée nationale par la commission d‘enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires pour s’expliquer sur son rôle et ses revirements dans l’affaire qui a touché l’établissement scolaire catholique Notre-Dame de Bétharram. Peu convaincant, il s’est évertué à brouiller les pistes.

 

Ce devait être l’heure de vérité, mais  ce sont de longues heures d‘un affrontement tendu, parfois surréaliste qui furent visibles où ce dernier n’a jamais répondu frontalement aux questions des députés, choisissant de dénigrer la commission pas «objective», instrument selon lui d’une cabale politique orchestrée par le député insoumis Paul Vannier. La stratégie était claire : embrouiller. Affichant ostensiblement l’ouvrage la Meute de Charlotte Belaïch (journaliste à Libération) et Olivier Pérou, qui dénonce le système clanique au sein de LFI et qui n’est pas là pour servir les règlements de compte du Premier ministre avec LFI. Il s’est concentré sur la remise en cause des méthodes de la commission parlementaire, et la crédibilité des témoignages, notamment celui de l’enseignante Françoise Gullung qui lui a répondu sur Franceinfo en disant qu’il «fait erreur», et «non je n’ai pas affabulé», https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/francois-bayrou-auditionne-par-les-deputes-sur-laffaire-betharram-la-strategie-de-lembrouille-20250514_VAFGIVZFRZFR3MCRBPLMBE5ROE/, et https://www.sudouest.fr/faits-divers/affaire-betharram/affaire-betharram-bayrou-droit-dans-ses-bottes-ceux-qui-m-ont-accuse-ont-conduit-une-manipulation-24431733.php), et du gendarme Alain Hontangs qui a aussi été chargé par le Premier ministre d’avoir «affabulé» ou «menti» (https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/francois-bayrou-a-muscle-sa-defense-sur-betharram-mais-sans-faire-oublier-ses-contradictions_250034.html). Afin de jeter par avance le discrédit sur les résultats de ces auditions, attendus en juin ? C’est plus que probable.

 

Ce sont cependant des questions cliniques de Violette Spillebout qui l’ont fait vaciller. François Bayrou a défendu avoir demandé un rapport dès 1996, après une plainte pour gifle, mais sans donner l’impression de prendre en compte la totalité de l’étude, effectuée par ailleurs de manière express et jugée peu contraignante. Des «règles d’inspection exceptionnelles pour l’époque» a remarqué l’élue Renaissance. Interrogé sur des passages qui mentionnent des méthodes «dures», le Premier ministre en avait visiblement surtout retenu ses conclusions positives de quelques lignes. A-t-il fait un signalement à la justice ? Aurait-il une lecture différente aujourd’hui ? Le Premier ministre a éludé tout en admettant du bout des lèvres : «c’était il y a trente ans, aujourd’hui sûrement, il y aurait de grands changements (...) Est-ce que j’aurais dû, pu, en faire plus, c’est possible. Sans doute». Voilà pour la contrition (https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/francois-bayrou-a-muscle-sa-defense-sur-betharram-mais-sans-faire-oublier-ses-contradictions_250034.html).

 

François Bayrou a prôné la création d'une "autorité indépendante" sur les violences contre les enfants, lors de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée consacrée au contrôle par l'État et à la prévention des violences dans les établissements scolaires, lancée sur fond d'affaire Bétharram. Cette haute autorité comprendrait "un conseil scientifique" et un "conseil des victimes". Elle concernerait "tous les établissements" scolaires mais aussi "les associations sportives", "les associations culturelles", "les familles", a détaillé le Premier ministre, expliquant s'inspirer d'une loi adoptée en Allemagne (https://www.rtl.fr/actu/politique/affaire-betharram-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-audition-de-francois-bayrou-devant-la-commission-d-enquete-7900505118). Une promesse de François Bayrou à bon compte qui s’est permis de salir la a commission d’enquête parlementaire instituée après l’affaire de Bétharram, avec son singulier tandem, composé d’un «insoumis», bien décidé à faire la vérité, et d’une macroniste, désirant faire émerger les responsabilités collectives, dont le travail est vilipendé par le bloc gouvernemental, alors qu’il est loué par les milieux éducatifs (https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/05/13/violences-a-l-ecole-paul-vannier-et-violette-spillebout-un-duo-offensif-et-inattendu-face-a-francois-bayrou_6605659_823448.html).

 

Pour les victimes, cette audition n'est "pas un aboutissement" mais seulement "une étape", a réagi le porte-parole du collectif des victimes de l'établissement catholique. "À celles et ceux qui espéraient que cette audition permettrait de tourner la page, nous répondons que ce 14 mai n'est pas un aboutissement, c'est une étape", a déclaré Alain Esquerre, entouré d'une dizaine de victimes, lors d'une conférence de presse à Bordères (Pyrénées-Atlantiques), village où réside aussi le Premier ministre. "Nous, les victimes, on ne rentre pas dans ce jeu politique, on s'y refuse catégoriquement", a-t-il dit, jugeant néanmoins le chef du gouvernement "un peu malmené" par les parlementaires (https://www.france24.com/fr/france/20250514-en-direct-affaire-b%C3%A9tharram-fran%C3%A7ois-bayrou-auditionn%C3%A9-assembl%C3%A9e-nationale). Le Premier Ministre n’aurait pas été malmené s’il avait choisi autre chose que cette défense laborieuse, mensongère et violente, attaquant la presse, la commission d’enquête et une lanceuse d’alerte. Tout sauf glorieux.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 14 Mai 2025

François Blanchard dans bfmtv.com nous montre que dans un discours aux Églises orientales, le pape Léon XIV le mercredi 14 mai 2025 a appelé les "dirigeants des nations" à "se rencontrer" et à "négocier" pour faire "taire" les armes,  proposant pour cela la médiation du Vatican. "Le Saint-Siège est disponible pour que les ennemis se rencontrent et se regardent dans les yeux, pour que les peuples retrouvent l'espérance et la dignité qui leur reviennent, la dignité de la paix", a-t-il dit dans un discours adressé aux représentants des 23 Églises chrétiennes d'Orient.

 

Évoquant les nombreux conflits dans le monde, "de la Terre Sainte à l'Ukraine, du Liban à la Syrie, du Moyen-Orient au Tigré", en Éthiopie, "et au Caucase", le pape américain a déploré ces violences, appelant à œuvrer pour parvenir à la paix. "Je mettrai tout en œuvre pour que cette paix se répande", a promis le nouveau pape. "Les peuples veulent la paix et, la main sur le cœur, je dis aux responsables des peuples: rencontrons-nous, dialoguons, négocions! La guerre n'est jamais inévitable, les armes peuvent et doivent se taire, car elles ne résolvent pas les problèmes, elles les aggravent", a ajouté Léon XIV qui suit sur ce sujet le même chemin de son prédécesseur le pape François qui n'a cessé de demander de faire taire les armes.

 

Le nouveau pape s'est en revanche légèrement détaché de son prédécesseur en appelant dimanche dernier à une "paix juste" en Ukraine. Après avoir "remercié Sa Sainteté pour son soutien à l'Ukraine et à tout notre peuple" lors de leur premier entretien téléphonique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé ce mardi qu'il rencontrera "probablement" le souverain pontife ce dimanche au Vatican. Le pape a également remercié les chrétiens d'Orient "orientaux et latins, qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé. "Il faut donner aux chrétiens la possibilité, et pas seulement en paroles, de rester sur leurs terres avec tous les droits nécessaires à une existence sûre", a-t-il insisté.

 

Une semaine après son élection, le nouveau souverain pontife a aussi reçu, mercredi, l’Italien Jannik Sinner, accompagné par des membres de sa famille au Vatican. Après trois mois de suspension pour dopage, le numéro 1 mondial, toujours en lice au Master 1000 de Rome, aspire à redorer son image. Interrogé après sa victoire en huitièmes de finale du Masters 1000 de Rome sur l’engouement papal, Jannik Sinner a salué cet intérêt : «C’est merveilleux pour les joueurs de tennis d’avoir un pape qui nous suit et qui a joué.» Jannik Sinner a fait don d’une raquette à Robert Francis Prevost, 69 ans, et lui-même joueur de tennis (https://www.lemonde.fr/sport/article/2025/05/14/jannik-sinner-le-numero-1-mondial-de-tennis-de-retour-de-suspension-recu-par-le-pape-leon-xiv-feru-de-petite-balle-jaune_6606082_3242.html).

 

Il n'était pas le seul que Prévost recevait. Également au «modérateur de l'Opus Dei» (depuis le dernier Motu Proprio papal, c'est le terme avec lequel il devrait être défini), Fernando Ocáriz, accompagné de son second, Monseigneur Fazio. Selon une note publiée par la Prélature, il s'agissait d'une «brève rencontre, au cours de laquelle le Pape a exprimé sa proximité et son affection». "Le Saint-Père s'est notamment interrogé sur l'étude en cours des Statuts de la Prélature", ajoute le communiqué de l'Opus Dei. «Léon XIV écouta avec grand intérêt les explications qui lui furent données.» (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-Sinner-moderador-Opus-Dei_0_2779222066.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0