Publié le 26 Avril 2024

katholisch.de nous montre dans son article du jeudi 25 avril 2024 que Selon le numéro deux du Vatican, les changements dans l'Église catholique initiés par le pape François ne seront pas annulés à l'avenir. Mercredi soir, lors du lancement du livre à Rome, le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a répondu à la question : "Qu'adviendra-t-il des réformes initiées par le pape François ?" avec les mots : "Cette question s'accompagne d'une autre question qui sonne comme une menace pour les uns et une illusion pour les autres : y a-t-il un risque de revirement ?"

 

En réponse à cette question, Parolin, considéré dans les médias italiens comme un possible successeur du pape François, a cité l'épître de Jacques du Nouveau Testament. Il est dit : «C'est pourquoi, frères et sœurs, supportez patiemment jusqu'à la venue du Seigneur. Voici, le laboureur attend aussi le précieux fruit de la terre ; il l'attend patiemment jusqu'à ce que tombe la première pluie ou la pluie de l'arrière-saison.» Parolin a rappelé la méthode décisionnelle avec laquelle le pape François a justifié ses réformes. Il a souligné : «Le discernement n'est pas seulement une intuition, mais le fruit d'une prière constante dans l'Esprit, et il nous montrera - dans les périodes plus longues de ceux qui savent pratiquer la patience - comment continuer et ce qu'il faut faire. C’est précisément parce que le (Saint) Esprit est à l’œuvre qu’il n’y aura pas de revirement.»

 

Parolin a également commenté l'état actuel de l'Église catholique. Faisant référence à l'histoire du bateau dans la tempête dans l'Évangile de Matthieu, il a noté : «Chaque transition, même historique, est pleine d'adversités. Les difficultés peuvent être interprétées non seulement comme une tempête et comme un danger, mais aussi comme une opportunité; cela fait partie de la sage pédagogie de Dieu avec laquelle il nous éduque pour que nous mûrissions et nous développions.» Sur la question du rôle futur des femmes dans l'Église, Parolin a noté que la deuxième phase du synode mondial au Vatican en octobre se concentrera sur la relation entre le synode au niveau de l'Église mondiale et les «questions et attentes» qui "surgissent des processus synodaux des différentes Églises locales". Il n'a fourni aucune autre information concernant le contenu.

 

Dans ce sens, la sous-secrétaire du Secrétariat du Synode romain, la religieuse française Nathalie Becquart, estime qu'il est concevable que les différentes Églises locales puissent décider du diaconat des femmes. "Je ne sais pas, mais ce serait une possibilité", a-t-elle déclaré jeudi  à l'hebdomadaire catholique "Die Tagespost". Le pape François est ouvert à la question du diaconat des femmes, mais pas à celle du sacerdoce des femmes, a expliqué la religieuse. La religieuse a souligné que dans une perspective mondiale, diverses formes de ministère existent déjà. «Le synode pourrait mettre davantage l’accent sur cette diversité grâce à une décentralisation plus poussée.» Selon elle, le plus grand défi en matière de questions féminines est l'accès aux postes de direction dans l'Église. D’une certaine manière, elle en est elle-même le résultat (https://www.domradio.de/artikel/expertin-sieht-chance-fuer-frauendiakonat-ortskirchen).

 

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Publié le 24 Avril 2024

domradio.de nous montre ce mercredi 24 avril 2024 que malgré les inquiétudes de certains évêques et du Vatican : Les évêques ont approuvé les statuts du Comité synodal. Le porte-parole de la Conférence épiscopale allemande, Matthias Kopp, l'a confirmé mercredi sur demande.

 

Les évêques étaient initialement censés l’accepter lors de leur assemblée générale du printemps, en février. En raison d'une nouvelle lettre du Vatican critiquant le projet, le point a été retiré de l'ordre du jour. Cependant, lors d'une réunion entre des représentants de la Conférence épiscopale et des représentants de haut rang du Vatican en mars, une fin prématurée du dialogue réformateur allemand a été évitée.

 

Le Comité synodal se réunira pour sa deuxième réunion les 14 et 15 juin à Mayence. C’est le résultat du Chemin synodal vers l’avenir de l’Église catholique en Allemagne, lancé par les évêques et les laïcs en 2019. Il devrait notamment préparer la création d’un Conseil synodal d’ici 2026, au sein duquel évêques et laïcs discuteraient et décideraient ensemble des questions importantes au sein de l’Église en Allemagne. 

 

L'archidiocèse de Cologne a cependant également confirmé ce mercredi que les évêques d'Eichstätt, Cologne, Passau et Regensburg continueraient à ne pas participer au Comité synodal parce qu'il souhaite créer un Conseil synodal. L'archidiocèse a publié une déclaration correspondante.

 

Enfin, selon la théologienne anglaise et conseillère synodale mondiale Anna Rowlands, le synode du pape François sur la synodalité porte sur le processus lui-même et non sur des questions explosives. De manière générale, Rowlands considère le synode mondial comme une mise en œuvre pratique de l'exhortation apostolique du pape François «Evangelii Gaudium» (https://www.katholisch.de/artikel/52854-synoden-beraterin-papst-franziskus-geht-es-nicht-um-brisante-themen).

 

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Publié le 22 Avril 2024

Loup Besmond de Senneville (envoyé spécial permanent à Rome), nous montre dans son article du dimanche 21 avril 2024 dans la-croix.com que plus de onze ans après son élection, le pape François fait face à des critiques grandissantes de la part de ses opposants avec des accusations d’autoritarisme et critique de décisions importantes, comme la possible bénédiction des couples homosexuels, la restriction de la liturgie d’avant-Vatican II ou la réforme de la Curie. L’état de tension règne derrière les murs de la Cité léonine, où certains considèrent que «le pape est attaqué de toutes parts».

 

Ces derniers accentuent leurs accusations, en ordre dispersé et espérant une fin proche du pontificat. «Certains attendent le prochain pape, d’autres se demandent si François a encore toute sa tête», ose même l’un des pensionnaires de l’une des nombreuses maisons qui abritent des prêtres à Rome parmi eux le responsable de «Silere non possum» («Je ne peux pas me taire», en français), un blog italien sur le Vatican, parfois insultant, toujours critique, à l’égard du pontificat et des proches du pape François, un document en mars signé d’un mystérieux et anonyme «Demos II», en référence à un pamphlet publié deux ans plus tôt, esquissant le portrait du futur pape : l’homme devra assurer l’unité de l’Église, ne pas voyager et prendre soin de la Curie romaine, peut-on notamment y lire, et détaillant notamment le caractère néfaste de tout autoritarisme, mais aussi de toute velléité démocratique dans l’Église, et réclamant une clarté doctrinale, tout en donnant la priorité à une Église européenne en pleine crise, en mars 2022, c’est un autre libellé anonyme, signé par un certain «Demos», qui avait défrayé la chronique, constituant, en creux, une sévère critique du pape François. Moins d’un an plus tard, celui qui l’avait publié sur son blog, le vaticaniste Sandro Magister, affirmait que ce texte avait été écrit par le cardinal George Pell, l’ancien archevêque de Sydney, puis en septembre 2023, le programme d’une réunion sur le genre révélée par La Croix, et organisée à Prague en secret par un institut américain, en présence de neuf cardinaux, comprenait également un hommage au cardinal Pell et la messe en sa mémoire, célébrée à Rome en janvier 2024, a réuni plusieurs opposants au pape, comme le cardinal Gerhard Müller, et le cardinal Raymond Burke qui est aussi devenu un symbole de ces cardinaux qui entendent résister au pape.

 

Ces critiques du pape ne sont pas nouvelles, mais elles se sont accélérées avec la prise conscience que le pontificat touche à sa fin. Le pape François est bien conscient de la nécessité de mettre son héritage «en ordre», selon les mots d’un cardinal. C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’il a nommé l’un de ses amis, le théologien argentin Victor Manuel Fernandez, à la tête du dicastère pour la doctrine de la foi. C’est aussi pour cela qu’il insiste tant sur le Synode sur l’avenir de l’Église, dont la deuxième Assemblée plénière doit se tenir à Rome en octobre. Ces critiques, plus ou moins explicites, ont reçu récemment une réponse au plus haut niveau, portée par l’un des plus proches du pape François. Et de manière inhabituellement franche. Alors qu’il présentait, le 8 avril, un important document sur la dignité humaine, le cardinal Victor Manuel Fernandez s’est ainsi livré à une défense en règle de son compatriote. «Je voudrais profiter de l’occasion pour clarifier une chose, a-t-il ainsi affirmé. Certaines personnes qui, il y a quelques années, adoraient presque le pape, disent maintenant que l’on ne doit écouter le pape que lorsqu’il parle ex cathedra, lorsqu’il s’agit d’un dogme de foi ou d’une déclaration définitive.» Autrement dit : l’adhésion au pape ne peut se limiter aux actes les plus solennels du magistère accomplis par le pape. Avant d’ajouter : «Nous croyons que le pape dispose également d’une assistance de l’Esprit pour guider l’Église.» Une réponse cinglante aux critiques. Et une manière d’affirmer que fin de pontificat ou non, le pape reste le pape.

 

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Publié le 21 Avril 2024

José Manuel Vidal nous montre ce dimanche 21 avril 2024 que depuis la chaise près de la fenêtre, le pape François explique aux fidèles ce que signifie le fait que le Christ est le Bon Pasteur. Cela signifie que «Il nous connaît, il nous appelle par notre nom et lorsque nous nous égarons, il nous cherche jusqu'à ce qu'il nous trouve.» Cela signifie qu’«il considère chacun de nous comme l’amour de sa vie» et que «nous valons beaucoup pour lui et toujours».

 

Dans son salut après le Regina Coeli, le pape a rappelé "avec inquiétude et douleur" à nouveau pour l'Ukraine, qui a tant souffert sous la guerre et la Terre Sainte priant chaque jour pour la paix en Palestine et en Israël et espère que les souffrances des deux peuples finiront bientôt (https://www.katholisch.de/artikel/52791-papst-appell-fuer-frieden-im-nahen-osten), pour demander que "le dialogue et les voies diplomatiques prédominent". Et que, ainsi, «ces deux peuples cesseront bientôt de souffrir».

 

Dans l’est du pays, la Russie a revendiqué ce 21 avril, la prise de la localité de Bogdanivka, entre Bakhmout et Tchassiv Iar. La veille, la chambre américaine des représentants a voté le déblocage d’une nouvelle aide de 61 milliards de dollars à Kiev. Cette aide était réclamée depuis plusieurs mois par le président ukrainien Volodymyr Zelensky dont les troupes sont en difficulté. Pour le Kremlin, en revanche, cette aide américaine «ne changera rien» sur la ligne de front (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-04/le-pape-appelle.html).

 

Le pape a appelé la Journée mondiale de la prière pour les Vocations, qui a été célébrée le dimanche, «une belle occasion de redécouvrir l'Église en tant que communauté caractérisée par une polyphonie de charismes et de vocations au service de l'Évangile». Dans ce contexte, il a accueilli les nouveaux prêtres du diocèse de Rome, qui avaient été ordonnés le samedi soir dans la basilique Saint-Pierre (https://www.katholisch.de/artikel/52791-papst-appell-fuer-frieden-im-nahen-osten).

 

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Publié le 20 Avril 2024

katholisch.de nous montre ce samedi 20 avril 2024 que du point de vue du théologien Michael Meier, le pape François est avant tout un pasteur qui ne veut pas ébranler l’enseignement existant. Il y a eu "de grands gestes et déclarations" qui ont amené beaucoup de gens à espérer que des réformes allaient maintenant arriver, a déclaré le journaliste religieux sur le portail Internet de l'église de Cologne domradio.de à propos de son livre "Le pape des déceptions". Mais ce n'est pas vrai. "C'est un pasteur qui veut exercer la miséricorde et une nouvelle approche pastorale envers les gens. Mais en conclure qu'il fait des réformes majeures est une erreur." Le théologien donne comme exemple le fait qu’«En 2015, par exemple, il a dit à une femme protestante qui lui demandait quand elle pourrait communier avec son mari catholique de suivre sa conscience. Mais en 2017, avant le grand anniversaire de la Réforme, il avait sifflé les évêques allemands sur la question d'une Cène commune. François trompe et déçoit» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus). Le pape hésite et n'ose pas toucher à la doctrine. "C'est un pasteur, c'est son domaine  - et non la théologie. Il ne veut pas explorer la doctrine à nouveau, et je pense aussi qu'il vit assez bien avec l'image du réformateur empêché. Il reste donc une figure brillante pour son adeptes", a déclaré Meier. On voit une approche pastorale dans des cas individuels, "mais alors on a peur d'en tirer les conséquences en termes de doctrine".

 

Pour la phrase «Si quelqu'un est gay, cherche le Seigneur et a de la bonne volonté, qui suis-je pour le juger», elle est sortie de son contexte et est mal interprétée, car «lorsqu'il a nommé Battista Ricca - l'ancien secrétaire de la nonciature à Montevideo - prélat de la Banque du Vatican et directeur de Casa Marta et il s'est avéré qu'il était actif dans la scène gay. Interrogé à ce sujet par les journalistes, il a répondu par cette phrase souvent citée. Voilà encore une fois l’approche pastorale pour un individu. Plus tard, il s'est prononcé explicitement contre le mariage homosexuel dans sa lettre pédagogique «Amoris Laetitia » et a cité le Catéchisme mondial, selon lequel les relations homosexuelles ne sont pas naturelles. C'est toujours la même chose : l'approche pastorale au cas par cas, mais ensuite il a peur d'en tirer les conséquences en termes de doctrine» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus). Concernant la possibilité de bénédictions pour les couples homosexuels, Meier a déclaré qu'il s'agissait d'un changement. "Mais je ne vois toujours aucun progrès. Pour moi, c'est une imposture. Si je bénis quelqu'un, alors je penserais que cette bénédiction qualifie cette relation de bonne et correcte. Et ce n'est pas ce qu'elle fait. C'est une compréhension de bénédictions qui m'est très étrangère." Le pape ne veut pas changer l'enseignement et cherche une marge de manœuvre pastorale "pour adoucir un peu la dureté de cet enseignement". Meier a souligné : "Nous entendons toujours parler de ce pape à propos des grandes choses qu'il a dites et faites, mais en fin de compte, ce qui compte pour un pontificat ultérieur, c'est ce qui est écrit dans les enseignements."

 

Les plus grands espoirs des réformateurs reposaient sur le Synode amazonien de 2019, où ont notamment été discutés les "viri probati" et le rôle des femmes sur place, le théologien montre que l’«On s'attendait presque partout à ce que le célibat sous sa forme obligatoire soit aboli. Et bien que le conseil synodal ait finalement voté à la majorité des deux tiers à la fois pour viri probati et pour plus de responsabilité envers les femmes, le Pape ne mentionne ni l’un ni l’autre dans ses écrits «Querida Amazonia». Pourquoi convoque-t-il un synode s’il fait ensuite ce qu’il veut ?»  Cela vient du fait que «D’une part, il s’engage en faveur de l’unité de l’Église universelle. En revanche, il a lui-même mis en jeu le viri probati dans une interview de l'époque et a parlé de nouveaux postes de service pour les femmes. Il dit simplement quelque chose rapidement et réfléchit à la pastorale, mais il hésite à changer de doctrine parce qu'il ne se sent pas non plus très sûr de lui. Ce n'est pas un grand théologien et ce n'est pas si important pour lui. La pastorale lui tient à cœur» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus).

 

Le pape «veut réaliser l’option pour les pauvres selon l’Évangile. Il tend la main aux pauvres, aux migrants, aux exclus, aux femmes. C'est bien beau, mais il devrait aussi tirer des conclusions et il ne le fait pas.  Par exemple, avec les abus sexuels : il a certes renforcé les règles, mais il ne s’attaque pas aux causes systémiques des abus, comme le célibat ou la condition de la femme. Et en ce qui concerne la question des femmes, la prochaine fois, il pourra autoriser 90 femmes à voter lors d'un synode au lieu de 50, mais le saut qualitatif vers l'égalité des droits et l'ordination des femmes ne se produira pas.»  Et «Tous ses gestes pastoraux ne sont pas contraignants pour le prochain pape; ses lettres d'enseignement sont obligatoires et elles ne sont pas assez lues. Nous entendons toujours parler de ce pape à propos des grandes choses qu'il a dites et faites, mais en fin de compte, ce qui compte pour un pontificat ultérieur, c'est ce qui est écrit dans les enseignements.»

 

Pour les opposants au pape, il signale qu’«Il existe en fait une symétrie des attentes entre conservateurs et réactionnaires. Ils pensent également que si, dans des cas exceptionnels, des personnes remariées et divorcées peuvent communier, cela constitue une rupture du barrage et affecte l'indissolubilité du mariage. Ainsi, les réactionnaires et les conservateurs pensent en réalité dans le même sens que les catholiques réformateurs. Et il ne faut pas oublier qu'en 1988 il y a eu un schisme avec les Frères Pies, qui ont accusé Jean-Paul II et son préfet de la foi, le cardinal Ratzinger, d'apostasie. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de sécession sous François, mais ils parlaient alors un langage similaire à celui des cardinaux Dubia aujourd’hui» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus).

 

L'une de ses conclusions est que "l'Église n'est tout simplement pas réformable en son contenu." Pour ce dernier : «Peut-être l'objectif de l'église se déplacera-t-il vers l'hémisphère sud, mais ici en Europe, il viendra probablement comme le sociologue de la religion, Franz-Xaver Kaufmann, prédit qu'une église hautement institutionnalisée et malade peut continuer à vivre, mais ne peut plus atteindre l'âme du peuple. En Amérique du Sud, c'est différent, les gens sont toujours religieux. Ici, vous continuerez à entendre la bénédiction d'Urbi-et-orbi et vous aurez envie de voir le sapin sur la place Saint-Pierre à Noel. Mais l'Église perdra son attrait. Elle restera une institution, mais l'âme des hommes ne l'atteindra plus» (https://www.domradio.de/artikel/neues-buch-thematisiert-reformwillen-von-papst-franziskus).

 

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Publié le 17 Avril 2024

"C'est comme l'Allemagne nazie". C'est ainsi qu'a réagi le cardinal Gerhard Müller après que la police belge ait tenté de d’empêcher les participants de se rendre à une conférence de la NatCon (un des lobbies d'extrême droite européenne) sur le «conservatisme national», dans une décision controversée du bourgmestre d'un arrondissement de Bruxelles Emir Kir, qui a été âprement contestée par le Premier ministre du pays comme le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org ce mercredi 17 avril 2024. Finalement, le rassemblement s'est poursuivi, même si plus personne n'a été autorisé à entrer.

 

"L'extrême droite n'est pas la bienvenue", a justifié Emir Kir, responsable de l'interdiction, sur ses réseaux sociaux, qui, selon lui, ont été créés "pour garantir la sécurité publique", comme le rapporte Katholisch. Le chef du district bruxellois de Saint-Josse s'est justifié en évoquant le fait que certains des participants défendaient "la droite conservatrice, la droite religieuse et l'extrême droite européenne". Outre Müller, étaient présents à la conférence le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l'ancien candidat à la présidentielle française Eric Zemmour, Gloria von Thurn und Taxis, qualifiée par beaucoup de catholique intégriste, le député européen Vlaams Belang Tom Vandendriessche, l’eurodéputée Rassemblement national Patricia Chagnon, l’ancien premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, l’ancienne ministre de l’intérieur du Royaume-Uni Suella Braverman, à l’origine du projet de loi visant à externaliser les demandeurs d’asile au Rwanda, et l'ancien chef allemand de l'Office pour la protection de la Constitution Hans-Georg Maaßen (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/17/a-bruxelles-reunion-avortee-d-une-extreme-droite-europeenne-en-pleine-ascension_6228288_3210.html, et https://www.lalibre.be/international/europe/2024/04/17/conference-dextreme-droite-a-saint-josse-pas-dannulation-au-conseil-detat-levenement-se-poursuivra-ce-mercredi-ZZDGNG6725HL5GU7RYVC6RJ2GI/). Même si l'événement avait initialement été autorisé, la police a tenté d'interrompre la réunion, sans succès. En fait, Müller lui-même était chargé de clôturer la conférence.

 

"C'est comme l'Allemagne nazie, et ils sont comme les SA", a déclaré Müller, selon le blog de l'écrivain Rod Dreher, présent à l'événement. Le cardinal pousse un peu loin, car le Conseil d’État belge a cassé la décision de la municipalité pour qui cette conférence constituait un risque de trouble à l’ordre public (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/17/a-bruxelles-reunion-avortee-d-une-extreme-droite-europeenne-en-pleine-ascension_6228288_3210.html), ce qui ne serait jamais arrivé dans l’Allemagne nazie. La Conférence nationale sur le conservatisme est organisée par un groupe de réflexion conservateur. L'objectif de la conférence est de rassembler «des personnalités publiques, des journalistes, des universitaires et des étudiants». Selon les organisateurs, environ 600 participants étaient attendus. Dans sa conférence, Müller a déclaré que «nous devons lutter pour l'indépendance de l'université des influences politiques et idéologiques». "Nous ne sommes pas les esclaves de l'État; l'État démocratique moderne est né de citoyens libres", a souligné le cardinal. "Nous ne pouvons pas construire un avenir meilleur avec des idéologies. Nous devons croire, et croire, c'est accepter Dieu." Le cardinal Müller est lui-même est un idéologue car il fait partie de la complosphère catholique qui offre une lecture conspirationniste des événements mondiaux et cultive plusieurs liens avec des figures de l’extrême droite (https://presence-info.ca/article/actualite/culture/livres/complotisme-et-catholicisme-a-la-une/).  

 

Dès l'annonce de la nouvelle, le Premier ministre belge Alexander De Croo a qualifié la tentative de dissoudre les négociations d'"inacceptable", car "l'interdiction des réunions politiques est inconstitutionnelle". "L'autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie, mais elle ne pourra jamais annuler la Constitution belge, qui garantit la liberté d'expression et le droit de réunion pacifique depuis 1830", a-t-il souligné. Cependant, la liberté d’expression ne permet pas tout, et encore moins de laisser l’extrême-droite nous faire entendre sa logorrhée raciste. Comme l’a dit Emir Kir : "L'extrême droite n'est pas la bienvenue". C’est pour cela que cette pseudo-conférence a été annulée momentanément sous la pression de plusieurs associations antifascistes au vu de son casting d’extrême droite. Heureusement, une manifestation réunissant une centaine de personnes montrant son désaccord à une telle conférence était organisée à côté de la salle qui accueillait l’évènement, le Claridge (https://www.lalibre.be/international/europe/2024/04/17/conference-dextreme-droite-a-saint-josse-pas-dannulation-au-conseil-detat-levenement-se-poursuivra-ce-mercredi-ZZDGNG6725HL5GU7RYVC6RJ2GI/).

 

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Publié le 16 Avril 2024

Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican, dans religiondigital.org nous montre ce mardi 16 avril 2024 que le pape François et son conseil consultatif composé de neuf cardinaux ont prié pour les «scénarios de guerre et de conflit qui se produisent dans de nombreux endroits du monde, notamment au Moyen-Orient et en Ukraine» et "Les cardinaux - et avec eux le Pape - ont exprimé leur inquiétude face à la situation actuelle et l'espoir que les efforts visant à identifier des voies de négociation et de paix s'intensifieront".

 

Le pape et ses conseillers ont poursuivis les débats sur le rôle des femmes dans l'Église initiés aux réunions de l'année dernière, dans une discussion à laquelle  a contribué Sœur Regina da Costa Pedro, de la Congrégation des Missionnaires de la Congrégation Immaculée, «qui a apporté des histoires et des pensées spécifiques de certaines femmes brésiliennes» et la professeure Stella Morra, "qui enseigne à la Faculté de théologie de l'Université pontificale grégorienne et qui a examiné le rôle que jouent les cultures dans la reconnaissance du rôle de la femme dans divers endroits de la planète".

 

"Nous devons démasculiniser l'Église. En écoutant vraiment les femmes, nous, les hommes, écoutons quelqu'un qui voit la réalité sous un autre angle et ainsi nous sommes amenés à revoir nos projets, nos priorités", avait demandé le pape au début de l'année dans un autre C9 qui a eu la participation des femmes.

 

Ce mardi, le pape et les cardinaux ont entendu un rapport du cardinal Mario Grech et de Mgr Cola sur le Synode en cours et ont conclu après «une réflexion sur la mise en œuvre de la Constitution apostolique Prêchez l'Évangile» dans les Curiae diocésaines, avec les rapports de chaque cardinal sur la situation sociale, politique et ecclésiale des différentes régions d'origine, portée à la connaissance du Saint-Siège.

 

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Publié le 15 Avril 2024

Anne-Laure Marie dans son article pour france3-regions.francetvinfo.fr du samedi 13 avril 2024 nous montre que Monseigneur Delannoy, nouvel archevêque de Strasbourg, officiellement nommé le 28 février 2024, a donné sa première conférence de presse ce vendredi 12 avril. Dans un diocèse marqué ces dernières années par des tensions, il veut apaiser les choses et rétablir le dialogue (https://www.francebleu.fr/infos/societe/pascal-delannoy-le-nouvel-archeveque-de-strasbourg-se-veut-a-l-ecoute-9513621).

 

Pour apaiser les tensions au sein du diocèse, Mgr Delannoy assure qu’il «débutera assez rapidement des visites pastorales», c’est à dire des déplacements sur plusieurs secteurs du diocèse. «C’est précieux pour l’évêque, car ça lui permet de connaître son diocèse. Mais c’est également précieux pour ceux qui accueillent l’évêque, car ça permet de susciter des rencontres, de créer du lien entre les personnes» (https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252).

 

L'occasion pour lui d'assurer qu'il continuera le travail de son prédécesseur, Monseigneur Ravel, dans le domaine de la lutte contre les abus sexuels. Le natif de Comines (Nord) aura aussi la lourde tâche de pacifier un diocèse meurtri par des affaires internes. "On ne lèvera jamais le pied sur ces questions, assure le nouvel archevêque de 66 ans. On vient de le redire lors de l'assemblée des évêques de France, on est engagé dans la durée, il faut faire aussi un travail de prévention pour que l'Église soit une maison sûre. Ce travail de prévention passe par des formations qui sont proposées aux acteurs de la pastorale, plus précisément à ceux qui sont en contact avec des enfants afin d'avoir des mots justes, les attitudes justes. Et bien sûr, nous avons toujours le souci d'accueillir les personnes victimes d'abus quels qu’ils soient, d'accueillir ces personnes, les écouter et d'entendre leurs souffrances."

 

Monseigneur Ravel avait été qualifié de froid, distant et autoritaire par les équipes pastorales. Son successeur entend apaiser les choses et rétablir le dialogue. "J'ai découvert qu'on m'appelait le pacificateur, moi, je préfère parler d'un ministère de communion et d'unité. Comme tout évêque, comme tout prêtre, en arrivant dans ce diocèse, mon plus grand désir, c'est de travailler à l'unité entre les chrétiens, entre les catholiques, mais plus largement à l'unité entre tous. Les prêtres sont ma priorité, quand j'étais dans le diocèse de Saint-Denis, j'ai toujours dit aux prêtres, si vous souhaitez me rencontrer, vous m'appelez et si c'est urgent, on se verra dans les deux, trois jours maximum. J'accorde beaucoup d'importance à la rencontre" (https://www.francebleu.fr/infos/societe/pascal-delannoy-le-nouvel-archeveque-de-strasbourg-se-veut-a-l-ecoute-9513621).

 

Autre dossier sensible, le Mont Sainte-Odile, propriété de l'Église. Une fuite sur son projet de vente avait fait polémique. Monseigneur Ravel avait même porté plainte contre ses chanoines pour violation du secret professionnel. Monseigneur Delannoy, lui, n'a a priori pas l'intention de s'en séparer. "Je suis allée au Mont Sainte-Odile et l'Église y tient, c'est un beau lieu, de spiritualité, de rencontres, je ne le lâcherai surtout pas et je sais que les Alsaciens y sont fort attachés et je m'en réjouis." Interrogé sur les choix de Monseigneur Ravel, son prédécesseur, de nommer les missionnaires de la Miséricorde divine, un mouvement identitaire au sein de l’Église, à la tête d’une paroisse, le nouvel archevêque assure qu’il ne connaît pas le groupe (https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252).

 

Enfin, le nouvel archevêque précise ce qui peut ressembler à l'une de ses priorités. "Il y a un chantier qui m'émerveille c'est celui de la Caritas, l'accueil des populations en situation de précarité, de fragilité, de pauvreté, je découvre toute l'action de l'Église dans ce domaine et encore une fois, j'en suis émerveillé."  Avant d’être envoyé en Alsace, le prêtre a connu dans son parcours ecclésiastique plusieurs paroisses populaires, d’abord à Roubaix à la fin du séminaire, puis au diocèse de Saint-Denis en 2009, lorsqu’il remplace l’évêque démissionnaire https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252). Monseigneur Delannoy devra aussi se familiariser avec l'Alsace, qu'il reconnaît n'avoir visité qu'une fois avant sa nomination, et son Concordat tellement spécifique.

 

Monseigneur Delannoy prendra officiellement possession du siège archiépiscopal de Strasbourg le dimanche 21 avril à 15h, au cours d’une messe à la Cathédrale de Strasbourg. Cette dernière sera d’abord assurée par le nonce apostolique – le représentant du Pape en France – Mgr Celestino Migliore (https://www.rue89strasbourg.com/archeveque-strasbourg-pascal-delannoy-social-299252).

 

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Publié le 14 Avril 2024

vaticannews.va nous montre ce dimanche 14 avril 2024 qu’après la prière du Regina Coeli place Saint-Pierre, où le pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à partager notre rencontre avec Jésus avec notre famille, notre communauté et nos amis, car en faisant cela, Jésus nous surprendra comme il l’a fait avec les disciples au Cénacle (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-04/regina-coeli-pape-francois-invite-a-partager-notre-foi-en-jesus.html), il a suivi avec «préoccupation et douleur également» ces dernières heures les nouveaux développements de la guerre qui déchire la Terre Sainte depuis plus de six mois, et a évoqué «l’aggravation de la situation en Israël à cause de l’intervention de l’Iran».

 

Il a lancé aussi  un appel sincère à ce que cesse la spirale de la violence au Proche-Orient après l’attaque de l’Iran contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche. Le pape François a rappelé le principe que «personne ne doit menacer l’existence d’autrui», exhortant «toutes les nations» à se ranger «du côté de la paix» en aidant les Israéliens et les Palestiniens «à vivre dans deux États, l’un à côté de l’autre, en sécurit黫C’est leur profond et légitime désir, et c’est leur droit» s’est-il exclamé, insistant sur la solution à deux États défendue par la diplomatie du Saint-Siège et par de nombreux États.

 

Le samedi 13 avril au soir, l’Iran a lancé une offensive inédite à base de drones et de missiles contre Israël, en réplique à un raid de l’État hébreu contre son consulat à Damas. La majorité des tirs ont été interceptés avant d’atteindre le territoire israélien. L’attaque intervient en représailles à un raid attribué aux Israéliens, mené le 1er avril contre une annexe du consulat d’Iran à Damas. Quatorze personnes avaient été tuées dont deux chefs militaires des Gardiens de la révolution (https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-direct-conflit-iran-israel-teheran-a-tire-plus-dune-centaine-de-drones-et-de-missiles-sur-letat-hebreu-20240413_CE3YMWNBCZBHJE6XCNGQSECCF4/).

 

Le pape a rappelé son appel à «un cessez-le-feu à Gaza» et à s’engager dans des négociations «avec détermination», et la position du Saint-Siège en faveur de la solution à deux États, renouvelant également son souhait de voir conclu rapidement un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. «Que l’on aide cette population (palestinienne), précipitée dans une catastrophe humanitaire, qu’on libère tout de suite les otages enlevés il y a plusieurs mois», a de nouveau exhorté le pape François

 

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Publié le 13 Avril 2024

SudOuest.fr avec l’AFP nous montrent ce samedi 13 avril 2024 que le Vatican a qualifié samedi de «grave violation» de la liberté de religion la condamnation par un tribunal français le 3 avril à Lorient de la Communauté des Dominicaines du Saint-Esprit et du cardinal canadien Marc Ouellet «sans motif» d’une religieuse et à lui verser 182 400 euros pour son préjudice matériel et 10 000 euros au titre de son préjudice moral pour le renvoi.

 

Sœur Marie Ferréol, 57 ans, avait été renvoyée en octobre 2020 de sa communauté située à Berné, près de Lorient. Une «exclaustration» sans motifs, imposée en pleine nuit, après 34 ans de vie au sein de sa communauté. Elle vivait depuis du seul RSA (revenu minimum). La religieuse vivait sans histoire depuis 1987 dans cette communauté proche des mouvements traditionalistes catholiques. Mais, selon son avocate, à partir de 2011, les choses s’étaient envenimées, quand sœur Marie Ferréol avait dénoncé «des dérives et des faits graves». D’après le tribunal, aucune preuve n’a été apportée par l’association démontrant que la radiation avait été réalisée dans le respect de ses statuts.

 

Le jugement du tribunal civil de Lorient (Bretagne, ouest), dont le Saint-Siège dit n’avoir eu connaissance que «par voie de presse», «pourrait avoir donné lieu à une grave violation des droits fondamentaux à la liberté de religion et à la liberté d’association des fidèles catholiques», peut-on lire dans un communiqué diffusé par la salle de presse du Vatican. Le Saint-Siège explique la sévérité de ses accusations par le fait que le tribunal s’est prononcé «au sujet de la discipline interne et de l’appartenance à un ordre religieux», arguant également que «le cardinal Marc Ouellet n’a jamais reçu de citation à comparaître du tribunal de Lorient». Il confirme en outre, dans son communiqué, qu’une note verbale concernant cette affaire a été adressée par la secrétairerie d’État (l’organe central du gouvernement du Vatican) à l’ambassade de France près le Saint-Siège

 

Le Vatican reconnaît toutefois que le cardinal a «effectivement rendu une visite apostolique à la Communauté des Dominicaines du Saint-Esprit en vertu d’un mandat pontifical» et qu'«à l’issue de cette visite, des mesures canoniques ont été prises à l’encontre de Sabine de la Valette (ex-sœur Marie Ferréol), dont son renvoi».

 

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