Publié le 21 Janvier 2023

RFI.fr nous montre ce samedi 21 janvier 2023 que la cinquantième Marche pour la vie, la première depuis l’annulation par la Cour suprême américaine du droit constitutionnel à l’avortement, a eu lieu le 20 janvier à Washington. Des milliers de personnes étaient rassemblées, dans un état d’esprit à la fois victorieux et combatif.

 

L’hymne national, la déclaration d’allégeance au drapeau, des prières dites par des évêques, c’est l’Amérique conservatrice qui se rassemble dans la capitale. Pour de nombreux participants, il ne s’agit pas de célébrer une victoire mais d’aller encore plus loin. Mais l’idée d’une interdiction nationale n’est pas abandonnée. Cependant, il y a des sujets difficiles, comme les grossesses après un viol, l'inceste ou chez les femmes pauvres qui vont difficilement faire tenir cette position (https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230120-%C3%A9tats-unis-les-militants-anti-avortement-d%C3%A9filent-%C3%A0-washington-lors-de-la-marche-pour-la-vie).

 

La marche s’est arrêtée devant le Capitole pour faire passer le message aux élus. Comme c’est un mouvement bien organisé et qui se nourrit lui-même, le chef de la nouvelle majorité républicaine à la chambre, Steve Scalise, était là pour encourager les nombreux jeunes présents à s’inscrire sur les listes électorales et à voter pour les candidats pro-vie aux prochaines élections.

 

Aussi déterminé que soit la foule de la "Marche pour la vie" de vendredi, leur position est minoritaire dans l'Amérique moderne. En Virginie, non loin de là, où le gouverneur républicain cherche à restreindre le droit à l'avortement, jusqu'à présent sans succès auprès des élus locaux. Et des référendums organisés depuis juin ont tous été remportés par les défenseurs du droit à l'avortement, y compris dans des États conservateurs comme le Kansas et le Kentucky (https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230120-%C3%A9tats-unis-les-militants-anti-avortement-d%C3%A9filent-%C3%A0-washington-lors-de-la-marche-pour-la-vie).

 

Mais dès ce dimanche 22 janvier, pour ce qui aurait été le 50e anniversaire de l'arrêt Roe v. Wade, ce sont les défenseurs du droit à avorter qui descendront dans les rues, lors de rassemblements prévus dans plusieurs villes.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 20 Janvier 2023

Vincent Dupire dans france3-regions.francetvinfo.fr nous montre dans son article du jeudi 19 janvier qu’à 23 h, l'émission d'investigation de France 2 Complément d'Enquête est revenue sur la question de l'indemnisation des victimes d'abus sexuels de l'Église.

 

En 2021, après la remise du rapport Sauvé sur les violences sexuelles au sein de l’Église catholique, la Conférence des évêques de France a promis "d’engager un chemin de justice restauratrice et de réparation" pour les victimes. Pourtant, des associations dénoncent une prise en charge déficiente. Manque d'écoute, personnel non-formé, montant des réparations plafonné, des associations d’aide aux victimes dénoncent une prise en charge qui serait déficiente, voire maltraitante et s’interrogent : l’Église de France met-elle vraiment tous les moyens pour "réparer" les victimes de ses prêtres et de ses diacres ?   Selon des experts, certaines méthodes de la commission Reconnaître et Réparer minimiseraient les répercussions des viols dans la vie de certaines victimes. Quelle somme faut-il donner pour une existence brisée par un viol ? Pour en décider, la CRR a choisi une méthode insolite pour estimer l’impact des abus sexuels sur la vie des victimes : un questionnaire d’auto-évaluation.

 

Pour «Complément d'enquête», Julie Lotz a pu assister aux délibérations de ces commissions et recueillir le témoignage de femmes et d'hommes qui demandent aujourd'hui réparation. En guise de dédommagement, certaines victimes de viols se sont vu proposer la prise en charge des frais vétérinaires de leur animal de compagnie comme pour Nanou Couturier violée par trois prêtres durant tout son enfance, quand d'autres se sont vu offrir un voyage à Venise. Des dizaines de victimes s’estiment malmenées par les commissions de réparation comme Patrick, violé dès 13 ans par un prêtre, a calculé son préjudice à hauteur de 744 000 euros. Les 60 000 euros versés par l’Église en guise de réparation ne couvrent même pas ses frais de thérapie. C’est loin de ce que les victimes de violences sexuelles peuvent recevoir de la part de l’Église jusqu’à 25 000€ en Belgique, 100 000 aux Pays-Bas. Enfin, l’Église catholique américaine a donné en moyenne 300 000€ par victime. De son côté, Marc, qui a été indemnisé à hauteur de 55 000 euros, considère que l’INIRR a rempli sa mission.

 

Un fonds de dotation a bien été créé pour réunir les sommes nécessaires mais le président de la Conférence des évêques de France avait prévenu : «Nous n’avons pas d’argent caché dans des caves». Comprenez : les ressources de l’Église catholique sont limitées. Mais de quelles sommes parle-t-on exactement ? Pour le savoir, les équipes de Complément d’enquête ont récupéré les éléments comptables de 90% des diocèses français. Et leur examen minutieux révèle que l’Église dispose d’un patrimoine immobilier et financier colossal qui s’élèverait à plusieurs milliards d’euros, selon nos estimations. Hôtel 5 étoiles, appartements, immeubles commerciaux, l'Église possède en tout, un patrimoine immobilier d’une valeur estimée à plus de 6 milliards d’euros.  L’Église accumulerait également 1,7 milliard d’euros de trésorerie sur des comptes courants. Et face au mécontentement de certaines victimes, qui considèrent avoir été mal reçues par l'Église, le représentant de la Conférence des évêques, Ambroise Laurent qui dit promptement que “L’Église ne vit que de dons des fidèles”, admet que parfois “le dialogue est très compliqué quand les gens sont à ce point blessés.” On croit rêver.

 

En découvrant les images de la prise en charge des victimes de l’Eglise par la CRR, la présidente des religieux et religieuses de France, Sœur Véronique Margron tombe des nues et a estimé que des excuses étaient nécessaires. Elle poursuit : "C'est abominable, je ne vois pas ce que je peux vous dire d'autre". "L'Église doit indemniser au mieux à la hauteur des préjudices", conclut-elle (https://www.midilibre.fr/2023/01/20/complement-denquete-cetait-tous-les-jours-les-temoignages-glacants-de-victimes-dabus-sexuels-dans-leglise-10938977.php).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Repost0

Publié le 19 Janvier 2023

Partout en France, de très nombreux manifestants ont répondu jeudi 19 janvier 2023 à l’appel à la mobilisation lancé par l’ensemble des syndicats (CGT, CFDT, FO, etc.) contre la réforme des retraites. L’Action catholique ouvrière (ACO), le Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC) et la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) ont également appelé à manifester ce jeudi. «L’ACO rejoint beaucoup de personnes qui travaillent dans des usines ou ont des métiers précaires. Ces dernières sont concernées au premier chef par les questions de pénibilité et d’usure», explique Jean-François Courtille, secrétaire national du mouvement dans La Croix. «Il faut que la parole des travailleurs soit entendue, reconnue et respectée. Nous, chrétiens, considérons que l’être humain est universel : aucun ne vaut plus qu’un autre», ajoute-t-il (https://www.la-croix.com/Economie/live-greve-jeudi-19-janvier-2023-ratp-sncf-aerien-ecole-reforme-retraite-aujourdhui-trafic-2023-01-19-1201251357).

 

À Paris, les forces de l’ordre ont fait 2300 contrôles et procédé à 15 interpellations, principalement pour port d'arme prohibé, en marge du cortège, et du côté du boulevard Beaumarchais à 16 heures, 20 interpellations ont eu lieu, d'après la préfecture de police. Selon un bilan provisoire de la préfecture de police de Paris, à 18 h 30, 38 personnes avaient été interpellées dans la capitale, notamment pour «port d’arme prohibé», «outrage et rébellion», «jets de projectiles et dégradations». Une partie du cortège parisien était bloquée place de la Bastille, mais il a repris sa progression. Un second cortège, s’est également formé, pour rejoindre la place de la Nation par un autre itinéraire, plus direct. Les premiers arrivés repartent ; les autres arrivent du boulevard Voltaire. La place de la Nation est calme. La CGT a avancé le chiffre de 400000 manifestants à Paris. En déplacement en Espagne, Emmanuel Macron a appelé à des manifestations «sans débordements, ni violences, ni dégradations» (https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/direct-greve-contre-la-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-jeudi-19-janvier_5610659.html, https://www.la-croix.com/Economie/live-greve-jeudi-19-janvier-2023-ratp-sncf-aerien-ecole-reforme-retraite-aujourdhui-trafic-2023-01-19-1201251357, et https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/01/19/greve-du-19-janvier-en-direct-l-executif-poursuivra-sa-reforme-des-retraites-avec-determination-affrime-emmanuel-macron_6158454_823448.html). Cependant, il a défendu selon lui une «réforme juste et responsable», qui sera menée avec «détermination». Selon lui, «les choses ont été dites clairement», lors des élections présidentielles et législatives (https://www.nouvelobs.com/social/20230119.OBS68482/greve-du-19-janvier-suivez-en-direct-la-mobilisation-nationale-contre-la-reforme-des-retraites.html).

 

Pourtant, même si les chiffres complets de la mobilisation ne seront pas connus avant ce soir, mais les premières estimations réjouissent les organisations syndicales et les représentants de la gauche (https://www.nouvelobs.com/social/20230119.OBS68482/greve-du-19-janvier-suivez-en-direct-la-mobilisation-nationale-contre-la-reforme-des-retraites.html). Trente mille personnes à Toulouse, 26 000 à Marseille, 23 000 à Lyon, 20 000 à Caen et à Perpignan. À Pau, 13 600 personnes ont manifesté. 12 000 personnes étaient à Perpignan et Orléans, 9000 à Angoulême, 8 000 à ainsi qu’à Périgueux, 8000  à Châteauroux, 6500 à Mulhouse. À Chartres, 10 000 personnes sont descendues dans la rue, à Boulogne-sur-Mer, il y avait 5000 personnes ou encore 4000 personnes à Belfort. Forte mobilisation également à Chartres avec 10 000 manifestants, 7200 à Alès, 5200 à Boulogne-sur-Mer, 4000 à Belfort et 3500 à Auch, et 6000 personnes au moins à Morlaix (15 000 habitants intra-muros) c'est historique. À Nantes, selon Ouest-France, entre 45 000 et 50 000 personnes ont manifesté ce matin. Des magistrats et fonctionnaires de justice sur les marches du tribunal de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, des raffineries bloquées par les grévistes aux Antilles, des écoles fermées en Guyane, 3000 manifestants dans les rues de Saint-Denis de la Réunion malgré les vacances scolaires : l’appel des syndicats a été suivi en musique et sans heurts dans les différents territoires d’outre-mer jeudi. Les manifestations contre la réforme des retraites à l'appel des huit principaux syndicats font le plein. La mobilisation "est au-delà de ce qu'on pensait", se félicite Laurent Berger (CFDT). Pour Philippe Martinez (CGT), "le million de manifestants va être dépassé" (https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/direct-greve-contre-la-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-jeudi-19-janvier_5610659.html, https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/01/19/greve-du-19-janvier-en-direct-l-executif-poursuivra-sa-reforme-des-retraites-avec-determination-affrime-emmanuel-macron_6158454_823448.html, https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-20230119_AB6JR5QHONB6FP2XEIDVXP35QQ/, et https://www.tf1info.fr/societe/en-direct-reforme-des-retraites-greve-des-syndicats-du-19-janvier-2023-manifestation-ecoles-fermees-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-les-transports-train-metro-rer-ratp-2245384.html).

 

Si la manifestation parisienne a été émaillée de quelques incidents mineurs, , la journée de mobilisation s’est déroulée dans le calme. La première ministre, Elisabeth Borne, a salué sur Twitter «l’engagement des forces de l’ordre, comme des organisations syndicales, qui ont permis aux manifestations de se dérouler dans de bonnes conditions». Elle a appelé à «continuer de débattre et de convaincre» (https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/01/19/greve-du-19-janvier-en-direct-l-executif-poursuivra-sa-reforme-des-retraites-avec-determination-affrime-emmanuel-macron_6158454_823448.html). 1,12 million de manifestants en France dont 80 000 à Paris, selon l’Intérieur. Les chiffres du ministère de l’Intérieur sont tombés : plus d’un million de personnes (1,12 million) ont défilé jeudi en France, dont 80 000 à Paris. Côté syndicats, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dénombre «plus de deux millions» de personnes à avoir manifesté jeudi dans le pays. Après une première journée réussie pour avoir mobilisé environ deux millions de personnes dans toute la France, les organisations syndicales annoncent une deuxième journée de mobilisation pour le mardi 31 janvier (https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-suivez-la-journee-de-mobilisation-dans-toute-la-france-20230119_AB6JR5QHONB6FP2XEIDVXP35QQ/).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 18 Janvier 2023

Bernadette Sauvaget dans son article du mardi le 17 janvier 2023 sur Libération.fr nous montre que surnommé le «psy de l’Église» et l’un des principaux théoriciens anti-gay des milieux catholiques qui s'est également déclaré opposé à l'ordination sacerdotale des homosexuels, le prêtre et psychanalyste Tony Anatrella, accusé par plusieurs anciens patients de violences sexuelles, a été définitivement sanctionné par son institution, selon un communiqué diffusé mardi par le diocèse de Paris.

 

Les sanctions prises en décembre, par l’archevêque Laurent Ulrich, à son encontre lui interdisent notamment d’exercer toute activité thérapeutique, de célébrer publiquement la messe, de confesser, de publier des ouvrages, de participer à des manifestations publiques ou des colloques, d’accompagner spirituellement des fidèles. «En clair, il est lui demandé de rester définitivement chez lui», précise à Libération une source interne à l’Église.

 

Mais comme le signale Me Nadia Debache, l’avocate des plaignants, cette décision n’est pas cohérente, car les faits qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’ils devraient amener son renvoi, ce qui est difficilement compréhensible car le témoignage des victimes n’est pas remis en cause. La déception vient du fait qu’on ne l’ait pas déchu de son statut de prêtre rattaché au diocèse de Paris, et cela malgré la procédure enclenchée par l’officialité de Paris (le tribunal ecclésiastique) il y a 2 ans.

 

Plus choquant encore, cette décision aurait été prise en juillet 2022 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, étant donné que, selon une note interne, "certains éléments n'ont pas été retenus par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi, au bénéfice du doute, et d'autres éléments, bien que prouvés, sont considérés comme prescrits".

 

La décision fut poussé après qu’en février 2022, la présence d'Anatrella à un colloque international sur les vocations organisé à Rome par le cardinal canadien Marc Ouellet, «avait fait scandale» et que «l'affaire Anatrella, qui jusqu'à présent alors peu médiatisée au-delà des frontières françaises, a acquis à cette occasion une dimension internationale».

 

Ce peu d'empressement vient du fait que le prêtre psychanalyste "était celui à qui les évêques et chefs religieux référaient les clercs en difficulté psychologique" et a bénéficié d'une grande protection de la part des archevêques de Paris jusqu'à ce que, en 2016, le diocèse ouvre enfin une enquête interne.

 

Pour François Devaux, dont l’association La Parole libérée a porté le glaive dans le scandale de pédophilie Barbarin-Preynat, ce procès canonique ne tombe par hasard, il est le signe que l’Église cherche «à donner des gages» de sa bonne volonté avant le prochain épisode des scandales sexuels qui la guette (https://www.leparisien.fr/societe/diocese-de-paris-un-pretre-psychanalyste-soupconne-dabus-sexuels-sanctionne-un-proces-canonique-17-01-2023-GUVAGQN63FCP5BWWTAGBBJV2Z4.php).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 17 Janvier 2023

José Lorenzo nous montre sur religiondigital.org ce mardi 17 janvier 2023 que Baltazar Porras connaît Jorge Mario Bergoglio depuis le Synode d'Amérique en 1997. L'amitié partagée entre les deux avec le cardinal Pironio les a rapprochés et au fil du temps, ils ont réussi à forger une amitié qui a été renforcée par les tâches communes au CELAM, en l'exercice des présidences épiscopales de leurs pays respectifs et dans les travaux, débats et réflexions de la Conférence d'Aparecida en 2007. Une collaboration qui s'est encore resserrée depuis l'élection du cardinal argentin comme successeur de Pierre, comme vient de le démontrer l'élection, connue ce matin, de l'archevêque jusqu'alors de Mérida comme archevêque de Caracas, où il devra composer avec Nicolas Maduro.

 

Quelques heures auparavant, le cardinal Porras avait accordé une interview à Religión Digital dans laquelle il prenait la défense du pape face aux attaques et aux pièges que le pape François recevait ces derniers jours, car les cardinaux "Pell, Müller et d'autres croient qu'ils sont les détenteurs de la vérité, au-dessus du bien et du mal, sans accepter aucun argument contre ce qu'ils pensent". Mais selon lui, il préfère la voie du dialogue, de la rencontre, pour comprendre qu'il s'agit d'un bien supérieur et non d'une altercation personnelle. Pour le cardinal vénézuélien, ce sont des "pharisiens déguisés en brebis" qui cherchent "un nouveau pape qui renversera la réforme" que le pape François a entreprise. Selon lui, «La pression sur les cardinaux, la disqualification qui est faite d'une bonne partie d'entre eux, va dans ce sens.»

 

Le pape vient donc de nommer le cardinal Baltazar Porras, archevêque de Caracas qui, à 78 ans, devient chef du plus grand diocèse vénézuélien comme le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/america/Papa-cardenal-Porras-arzobispo-Caracas-venezuela_0_2524847497.html). Une décision à laquelle peu s'attendaient et qui montre clairement que le pape François est intéressé à «prendre la tête» d'autres mouvements qui émergeaient, notamment du régime Maduro, dont la relation est inexistante. La nomination est particulière, puisque Porras avait déjà présenté sa démission il y a trois ans et demi, malgré quoi il a continué à être archevêque de Mérida et administrateur apostolique du siège qu'il dirigera désormais.  

 

Dès sa nomination connue, Porras lui-même, à travers ses réseaux sociaux, a publié un communiqué dans lequel il encourageait «à être des bâtisseurs d'espérance, d'initiatives innovantes pour que la fraternité et le respect de l'autre nous conduisent sur des chemins de progrès matériel et spirituel». Sa nomination, a-t-il ajouté, "devient un engagement plus grand et permanent au service de cette ville aux multiples facettes, capitale de la république et centre de rayonnement dans tous les ordres pour le bien de la nation".

 

Enfin, Pietro Orlandi, frère de la jeune Vaticane disparue il y a 40 ans, Emanuela Orlandi, a demandé aujourd'hui au pape que la réouverture de l'enquête sur cette affaire, l'un des grands mystères de l'Italie, se fasse avec "honnêteté et transparence". "J'espère que sa position et sa décision seront vraiment prises avec la volonté, l'honnêteté et la transparence nécessaires pour arriver au bout", a-t-il déclaré lors d'une réunion à l'Association de la presse étrangère à Rome (https://www.religiondigital.org/mundo/hermano-Enmanuela-Orlandi-pide-transparencia_0_2524847509.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 16 Janvier 2023

domradio.de nous montre ce lundi 16 janvier 2023 que les temps au Vatican sont agités. Après la mort du pape Benoît XVI et du cardinal Pell, les fronts du Synode mondial se sont durcis.

 

L'expert du Vatican Marco Politi voit une bataille ouverte entre réformateurs et conservateurs, car «il y a une guerre civile clandestine dans l'Église catholique depuis huit ans. À partir du moment où le pape François a pratiquement autorisé la communion des divorcés remariés, après les deux synodes sur la famille, cette guerre civile a commencé et elle dure toujours», et «Ce qui est intéressant dans les paroles du cardinal Grech, c'est que d'une part il a dit que certains des évêques sont contre cette grande consultation voulue par le Pape. Parce que François voulait aussi impliquer les laïcs dans la préparation du synode. D'une part, cela signifiait qu'il y a beaucoup d'évêques qui ont encore la mentalité de Jean-Paul II et de Benoît XVI. a grandi avec une défense rigide de la doctrine de la vieille école.» «D'autre part, le cardinal Grech a pointé du doigt le jeune clergé au sein des forces d'opposition. C'est surtout le jeune clergé qui très souvent dans les différents pays croit en une mission très spiritualiste, où le prêtre signifie tout et où les fidèles sont comme une sorte de troupeau de moutons.» 

 

Il met aussi en avant qu’«Il n'y a pas seulement le Synode mondial, mais aussi le projet de réforme allemand le Chemin synodal, qui est également fortement critiqué au niveau international.» Et «Il est intéressant de noter que les évêques allemands et aussi les organisations laïques allemandes telles que le Comité central des catholiques allemands marchent en fait sur un chemin solitaire dans l'Église universelle. Il y a eu des évêques d'autres pays qui sont d'accord avec ce que fait le catholicisme allemand. Mais en gros les autres épiscopats, les autres évêques, sont muets sur ce projet.» Tout cela va avec «Le problème est qu'il n'y a pas de large base pour la réforme dans l'Église. Il y a des éléments, il y a des évêques, il y a des théologiens, il y a des épiscopats comme les évêques en Allemagne, qui ne sont pas tous fermement derrière le projet de réforme. Il y a aussi une opposition en Allemagne. Ce n'est pas comme au Concile Vatican, où il y avait une forte majorité pour la réforme dans l'Église universelle.»

 

Pour lui : «Aujourd'hui, l'Église est très fragmentée : il y a une forte opposition, au moins 30 %. Ensuite, il y a un large noyau de 30 ou 40 % d'évêques et de théologiens qui ont peur des innovations et d'une soi-disant protestantisation de l'Église. Et puis il y a encore 20 ou 25 % qui sont vraiment réformistes.» Heureusement pour le pape François, la mort de Benoît XVI met fin à l’opposition sourde du pape émérite à certaines réformes, mais le combat des conservateurs contre lui «va continuer, surtout parce que l'opposition conservatrice veut influencer le prochain conclave. Elle veut dire : Regarde ce qui se passe avec François. Il nous faut absolument un pape beaucoup plus prudent.» 

 

Le fait que le pape régnant n'ait pas ordonné le deuil national pour les funérailles de son prédécesseur et, après le requiem relativement court sur la place Saint-Pierre, n'ait pas assisté personnellement à l'enterrement réel sous la basilique Saint-Pierre, a été considéré dans ces cercles comme un affront impardonnable. Cependant, il a maintenant les mains libres. Un synode prolongé avec un résultat ouvert et la nomination éventuelle de "réformateurs" aux autorités de la curie les plus importantes, les conditions pour le pape pourraient difficilement être plus favorables (https://www.katholisch.de/artikel/43089-alleinherrscher-franziskus-neue-pontifikats-phase-hat-laengst-begonnen).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 15 Janvier 2023

domradio.de nous montre que le pape François a condamné ce dimanche sur la place Saint-Pierre l'égoïsme et la recherche constante de reconnaissance. Le besoin d'être valorisé, reconnu et récompensé est naturel, mais pas bon. Il est particulièrement important d'y prêter attention, par exemple pour les prêtres. Ceci est particulièrement important pour eux, car leurs tâches sont de prêcher et de célébrer pour accompagner les gens vers Jésus. C’est pour cela que  "jouer le personnage principal" ou suivre ses propres intérêts ne fait pas partie de son travail.

 

"Et cela, bien que naturel, n'est pas une bonne chose, car le service implique la gratuité, prendre soin des autres sans avantages pour soi, sans secondes fins. Cela nous fera du bien de cultiver, comme Juan, la vertu de s'effacer devant le moment opportun, témoignant que le point de référence de la vie est Jésus", a insisté le pape, dans ce que certains analystes ont désigné comme une nouvelle "flèche" au "secrétaire infidèle", Georg Gänswein (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Angelus-Papa-francisco-juan-bautista-ganswein-apartarse-sinodo-unidad-cristianos-ucrania_0_2524247557.html).

 

Comme chaque dimanche, le pape a également demandé la paix en Ukraine. Le martyre des gens là-bas ne doit pas être oublié. «Restons proches d'eux par nos pensées, notre aide et nos prières», a conclu le pape François. Ce dimanche 15 janvier, les secours s’activaient toujours pour retrouver des survivants dans les ruines d’un immeuble de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine, touché samedi par une frappe russe. Au moins 30 morts sont à déplorer et des dizaines de personnes sont portées disparues. En parallèle, l’Otan annonce un nouvel envoi d’armes lourdes occidentales. De son côté, Vladimir Poutine évoque une «dynamique positive» pour la Russie sur le front (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-nouvel-envoi-d-armes-lourdes-bilan-meurtrier-a-dnipro-le-point-au-326e-jour-61381040-94fb-11ed-aa5e-8bd2702c15f0).

 

Et le pape François a aussi annoncé ce dimanche la tenue d’une veillée de prière rassemblant les fidèles des différentes Églises chrétiennes sur la place Saint-Pierre de Rome à la fin du mois de septembre. Un geste fort, qui précédera l’ouverture de l’Assemblée générale du Synode des évêques (https://www.la-croix.com/Religion/Le-pape-Francois-annonce-veillee-oecumenique-priere-septembre-Vatican-2023-01-15-1201250764). En octobre, des évêques du monde entier discuteront de l'état actuel du Synode mondial. Le travail du Synode des évêques doit également être confié à Dieu, c'est pourquoi le pape François a annoncé cette grande réunion de prière œcuménique (https://www.katholisch.de/artikel/43093-papst-kuendigt-grosses-gebet-vor-weltbischofssynode-an).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 14 Janvier 2023

L’AFP nous montre ce samedi 14 janvier 2023 que plusieurs dizaines de personnes, cardinaux, évêques et archevêques, ont participé samedi dans la basilique Saint-Pierre au Vatican aux funérailles du cardinal australien controversé George Pell qui avait été emprisonné pour abus sexuel sur des enfants, a constaté l'AFP. La cérémonie religieuse, environ une heure et demi, a été dirigée par le cardinal italien Giovanni Battista Re, doyen du collège cardinalice, le pape François arrivant en chaise roulante pour les quelques dernières minutes et la prière.

 

Comme le cardinal Pell a critiqué le processus synodal, il n’était pas étonnant de trouver entre autres, l'ancien secrétaire particulier de Benoît XVI, l'archevêque Georg Gänswein (https://www.katholisch.de/artikel/43080-mit-gaenswein-am-altar-trauerfeier-fuer-kardinal-pell-im-petersdom). Mais, on pouvait voir aussi des ennemis du pape François comme le cardinal italien Angelo Becciu, qui occupait le poste de sostituto, un poste apparenté à un chef de cabinet, à l'époque où Pell était au Vatican et au début de ses ennuis juridiques, et qui fait maintenant partie des 10 accusés jugés pour crime pour des raisons financières liés à une transaction immobilière contestée à Londres, et Libero Milone, le premier vérificateur général du Vatican, que Pell a embauché pour effectuer un audit complet des finances du Vatican, mais qui a été renvoyé à peine deux ans après un mandat de 5 ans dans des circonstances douteuses, et tente maintenant de poursuivre le Vatican pour 9,6 millions de dollars de dommages-intérêts pour licenciement abusif (https://cruxnow.com/vatican/2023/01/at-funeral-pell-hailed-for-bearing-unjust-condemnation-with-dignity-and-peace).

 

Le cardinal Pell est mort à 81 ans mardi à Rome de complications cardiaques consécutives à une opération de la hanche. George Pell a été le plus haut représentant du Vatican emprisonné pour abus sexuel sur des enfants. Il avait écopé de six ans de prison en 2019 et été fiché délinquant sexuel. Il avait notamment été accusé d'avoir abusé de deux enfants de chœur quand il était l'archevêque de Melbourne. Après avoir passé 12 mois derrière les barreaux, ses condamnations ont été annulées en appel par la Haute cour d'Australie. "Ce fut une expérience de grande souffrance, supportée avec la confiance en la justice de Dieu, en donnant l'exemple de comment accepter les punitions même injustes avec dignité et paix intérieure", a déclaré le cardinal Re au cours de son homélie, qualifiant le défunt d'"homme de Dieu et de l'Église".

 

Le Premier ministre de l'État de Victoria, en Australie, dont était originaire George Pell, a en revanche refusé la tenue d'un service mémoriel public financé par le contribuable pour le cardinal, estimant qu'une telle cérémonie aurait été "profondément écœurante" pour les victimes d'abus sexuels. "Il n'y aura pas de service mémoriel ni de funérailles d'État parce que je pense que ce serait une chose profondément, profondément écœurante pour toutes les victimes survivantes d'abus sexuels sur des enfants par l'Église catholique", avait déclaré Daniel Andrews devant des journalistes. Selon le Premier ministre de l'État de Victoria, l'héritage du cardinal Pell a été définitivement terni.  L'ancien Premier ministre australien Tony Abbott a quant à lui dit que le nom de son ami avait été entaché par une "allégation monstrueuse".

 

Mais ses funérailles ont été éclipsés les jours précédant par une nouvelle controverse suscitée par la confirmation qu'il avait été l'auteur d'une lettre anonyme sur le prochain conclave qui a circulé l'année dernière décrivant le pontificat du pape François comme un "désastre", ainsi qu'un article récent que Pell a écrit décrivant le prochain synode des évêques du pape François sur la synodalité comme un "cauchemar toxique" (https://cruxnow.com/vatican/2023/01/at-funeral-pell-hailed-for-bearing-unjust-condemnation-with-dignity-and-peace).

 

Cependant, le professeur de théologie dogmatique à la retraite de Tübingen, Bernd Jochen Hilberath, a clairement critiqué l'essai publié à titre posthume par le cardinal George Pell sur le processus synodal mondial. "Le cardinal Pell n'a pas compris la synodalité", a déclaré Hilberath dans une interview au portail Internet suisse "kath.ch" (vendredi), car pour lui le processus synodal mondial ne sera pas impressionné par cette critique et continuera. Il a décrit l'écriture de Pell comme "complètement à côté de la plaque" et "intellectuellement pauvre", car il n’a pas compris que la synodalité est d’interpréter l'évangile ici et maintenant et trouver de nouvelles réponses. Enfin, selon lui, le cardinal a oublié qu'il n'existe pas de «magistère gravé dans le marbre», car «La diversité fait partie du catholicisme en soi» (https://www.katholisch.de/artikel/43081-hilberath-kardinal-pell-hat-synodalitaet-nicht-verstanden).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 13 Janvier 2023

Philippe Pullella dans Reuters nous montre que le cardinal australien George Pell gisait en l’état ce vendredi 13 janvier 2023, avec des préparatifs funéraires éclipsés par des révélations selon lesquelles il était l'auteur d'une note anonyme qualifiant le pontificat du pape François de catastrophe.

 

Le cercueil en bois brun foncé fermé de Pell a été placé sur le sol de la petite église Saint-Étienne des Abyssins, à l'intérieur des murs du Vatican, à quelques mètres (mètres) de la résidence de Sainte Marthe où vit le pape François. Tôt vendredi, un journaliste a vu environ 20 personnes agenouillées en prière dans l'église lors de son ouverture pour 10 heures de mensonge en état. Pell, 81 ans, qui a passé plus d'un an en prison avant d'être acquitté des allégations d'abus sexuels dans son Australie natale, est décédé mardi soir dans un hôpital de Rome pour insuffisance cardiaque.  La petite église, qui est normalement utilisée pour les baptêmes et les mariages, est l'une des plus anciennes du Vatican. Certaines parties remontent au Ve siècle et c'est l'une des rares structures non démolies pour faire place à la construction de l'actuelle basilique Saint-Pierre, qui a commencé au début du XVIe siècle.  Ses funérailles doivent avoir lieu samedi juste de l'autre côté de la route de la basilique Saint-Pierre. Conformément à la tradition des cardinaux décédés, la messe sera dite par le doyen du Collège des cardinaux, actuellement italien Giovanni Battista Re, et le pape donnera la bénédiction et la recommandation finales. Sa mort surprise d'un arrêt cardiaque au cours de ce qui devait être une opération de remplacement de la hanche de routine a été suivie d'un autre choc le lendemain.

 

L'année dernière, le journaliste italien respecté Sandro Magister, qui a une longue expérience de réception de documents du Vatican divulgués, a publié une note anonyme circulant au Vatican condamnant la papauté du pape François comme une "catastrophe". Magister a révélé sur son blog largement lu Settimo Cielo (Septième Ciel) que c'est Pell qui a écrit le mémo et lui a donné la permission de le publier sous le pseudonyme "Demos" - grec pour la population. Il comprenait ce que l'auteur disait être les qualités du prochain pape. Le document accuse le pape de silence sur les questions morales, notamment l'ouverture de l'Église catholique allemande à la communauté LGBTQ, les femmes prêtres et la communion des divorcés. «Les commentateurs de chaque école, si pour des raisons différentes… conviennent que ce pontificat est un désastre à bien des égards ou à la plupart; une catastrophe», commence le mémo. «Les décisions et les politiques sont souvent «politiquement correctes», mais il y a eu de graves échecs à soutenir les droits de l'homme au Venezuela, à Hong Kong, en Chine continentale et maintenant lors de l'invasion russe». «Ces questions devraient être réexaminées par le prochain pape. Le prestige politique du Vatican est maintenant au plus bas» (https://www.theguardian.com/world/2023/jan/13/george-pell-wrote-memo-calling-papacy-of-pope-francis-a-catastrophe).

 

Mais le document, rédigé en vue de l'élection du prochain pape, devient plus personnel et cinglant, y compris nommer des personnes spécifiques. L'auteur affirme que "le Christ est déplacé du centre" sous le pape François, et que "l'héritage christo-centrique de saint Jean-Paul II dans la foi et la morale est systématiquement attaqué". Il accuse un cardinal d'Europe du Nord d'être "explicitement hérétique" sur les enseignements de l'Église sur la sexualité et déplore la "persécution active" des catholiques traditionalistes. "L'influence politique du pape François et du Vatican est négligeable", écrit l'auteur. "Intellectuellement, les écrits papaux démontrent un déclin par rapport à la norme de saint Jean-Paul II et du pape Benoît" (https://www.theguardian.com/world/2023/jan/13/george-pell-wrote-memo-calling-papacy-of-pope-francis-a-catastrophe).

 

La note montre une familiarité particulière avec la situation financière du Vatican, qui occupe environ 25% du document. Pell a été ministre de l'Économie du Vatican de 2014 à 2017 (https://www.theguardian.com/world/2023/jan/13/george-pell-wrote-memo-calling-papacy-of-pope-francis-a-catastrophe). Selon la lettre attribuée à Pell, il prendrait également la défense du cardinal Becciu, que le pape François a limogé en septembre 2020, et avec qui Pell lui-même avait eu des différends, puisqu'il aurait été impliqué dans le détournement d'une importante somme d'argent vers L'Australie, alors que le cardinal aujourd'hui décédé se trouvait dans son pays, était jugée pour une série d'allégations d'abus sexuels. "Il n'a pas bénéficié d'une procédure régulière", a écrit Pell à propos de Becciu. "Le manque de respect pour la loi au Vatican risque de devenir un scandale international", aurait écrit l'Australien (https://www.religiondigital.org/vaticano/Arremetida-Francisco-Pell-criticando-Papa-cardenal-papa_0_2523347653.html).

 

Dans une section sous le titre "Le prochain conclave", l'auteur écrit que le Collège des cardinaux "a été affaibli par des nominations excentriques", une référence apparente au pape François nommant des cardinaux d'endroits éloignés avec relativement peu de catholiques, comme la Mongolie. "Les premières tâches du nouveau pape seront de rétablir la normalité, de rétablir la clarté doctrinale dans la foi et la morale, de rétablir le respect de la loi et de veiller à ce que le premier critère de nomination des évêques soit l'acceptation de la tradition apostolique", indique le mémo (https://www.theguardian.com/world/2023/jan/13/george-pell-wrote-memo-calling-papacy-of-pope-francis-a-catastrophe).

 

"Tout le monde ici en parle", a déclaré un responsable du Vatican qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat. Le responsable a déclaré qu'il ne doutait pas que Pell en soit l'auteur, mais a déclaré que la révélation aurait dû être retardée jusqu'après ses funérailles "par respect pour les morts". Le père Joseph Hamilton, secrétaire personnel de Pell, a refusé de commenter le rapport de Magister et le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré qu'il n'avait aucun commentaire. Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a aussi déclaré qu'il n'avait aucun commentaire à faire (https://www.theguardian.com/world/2023/jan/13/george-pell-wrote-memo-calling-papacy-of-pope-francis-a-catastrophe). Pell sera enterré dans la crypte de la cathédrale Sainte-Marie de Sydney, où il a été archevêque, a annoncé l'Église australienne. Comme on peut le voir une sorte d'apocalypse zombie, mais au Vatican, la semaine dernière, les secteurs les plus critiques contre le pontificat du pape François ont fait "parler" deux personnalités décédées très pertinentes, comme Benoît XVI lui-même ou le cardinal George Pell, pour stratifier la figure de Jorge Mario Bergoglio.

 

Et dans katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/43072-kardinal-grech-beklagt-widerstand-gegen-weltsynode-in-kirche) le cardinal Mario Grech, qui est en charge des synodes au Vatican, a rapporté qu'il y a une résistance dans l'Église au synode mondial en cours pour réformer l'Église catholique. Il y a des gens "qui combattent ouvertement ce synode", a déclaré Grech au mensuel "Vita Pastorale" (numéro de janvier). Grech a souligné qu'il y avait un large éventail de réactions dans l'Église. Elle va «de ceux qui ont vraiment accepté ce défi synodal à ceux qui le combattent ouvertement». Le cardinal a poursuivi en disant qu'au départ, les évêques en particulier s'y étaient opposés parce qu'ils craignaient que la participation du peuple de Dieu ne conduise à une sorte de démocratisation de l'Église.

 

En attendant, cependant, nombre d'entre eux sont convaincus qu'il s'agit d'un bon projet sur la base des expériences du processus de consultation au cours des derniers mois. Grech a rapporté que la plupart des laïcs ont réagi avec beaucoup d'enthousiasme. Cependant, les plus grandes difficultés se trouvent dans le clergé, surtout parmi les jeunes prêtres. Beaucoup d'entre eux ont montré un rejet clair. La revue «Vita Pastorale» est éditée par le Groupe éditorial San Paolo avec la participation de la Conférence épiscopale italienne; leurs abonnés sont majoritairement des agents pastoraux.

 

Un texte publié à titre posthume par le cardinal australien George Pell est devenu connu jeudi. Dans le magazine britannique "The Spectator", il a qualifié le projet de synode mondial de "cauchemar toxique". Un document de travail d'accompagnement créé par le Vatican était "l'un des textes les plus incohérents jamais envoyés de Rome". La lettre n'est pas seulement "enrobée de jargon néo-marxiste" mais "hostile à la tradition apostolique". Les enseignements chrétiens de base sont ignorés, selon l'allégation du cardinal de la Curie, décédé à l'âge de 81 ans.

 

La mort du cardinal Pell et de Benoît XVI sont une bonne chose pour le pape, car selon le professeur de dogmatique viennois Jan-Heiner Tück trois scénarios sont possibles pour l'Église catholique mondiale : un scénario de réforme accélérée, maintenant que le pape François n'a plus à tenir compte de son prédécesseur ; un scénario de focalisation sur les projets en cours/commencés comme le processus synodal et enfin un scénario de démission prématurée "après un délai de grâce", selon Tück dans l'hebdomadaire "Die Furche". Selon le théologien, il considère lui-même que le deuxième scénario est le plus probable, car les défis associés sont énormes. Cela nécessite d'autant plus un "art habile de la navigation" entre l'auto-modernisation et les voix réformatrices sceptiques. Pour Tück : "François devra unir toutes ses forces pour mener à bien ce projet". Cependant, le processus synodal peut aussi lui permettre l'assouplissement du célibat, l'introduction d'un diaconat féminin, des révisions de l'éthique sexuelle de l'Église et plus de voix pour les laïcs (https://www.katholisch.de/artikel/43071-kirche-nach-benedikt-xvi-theologe-tueck-sieht-drei-szenarien).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0

Publié le 12 Janvier 2023

"Cela ne peut pas devenir une règle (…), avec un grand respect pour Joseph Ratzinger, mais je dois dire que sa décision n'était pas auparavant reflétée de manière claire, dogmatique et canonique, et tout cela, avec les signes secondaires mais importants dans ce monde où la télévision est plus importante que des centaines de livres, la robe blanche, le titre de pape émérite, je ne peux pas l'accepter. C'est théologiquement faux. Cela signifie presque séparer l'épiscopat de Rome et le ministère pétrinien, qui ne font qu'un." Le cardinal Müller s'est déchaîné mardi contre la figure du "pape émérite" et a exigé un statut clair d'évêque émérite de Rome qui ne suscite pas de polémique comme le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce jeudi 12 janvier 2022. Dans un curieux débat, impensable en Espagne, entre le cardinal allemand, le cardinal Gianfranco Ghirlanda, et l'historien (et fondateur de la communauté de Sant'Egidio) Andrea Riccardi sur l'opportunité de la démission d'un pape, les trois protagonistes - représentants, comme dirait l'illustre Gänswein, les différents dans l'Église -, étaient d'accord pour souligner que la mort de Ratzinger ne devait pas être une incitation à la démission du pape François.

 

"Le mieux est que François reste en poste le plus longtemps possible", a souligné le jésuite italien, qui a insisté sur le fait qu'"il y a un vide législatif, il faut intervenir" sur la figure de l'émérite. "J'ai proposé le titre d'évêque émérite de Rome, qui n'a pas été accepté", a ajouté le canoniste, citant l'exemple de Grégoire XII au concile de Constance, et précisant que "dans ces dix années il n'y a eu qu'un seul pape, pas un pape et demi ou un pape et un quart". "Mais ces situations peuvent être mises à profit, et elles l'ont été, par des groupes qui n'acceptent pas le pontife actuel", a dénoncé Ghirlanda, déplorant "l'ambiguïté" créée, qui peut "créer la désunion" dans l'Église. "Certes, le pape Benoît XVI n'avait pas cette intention, mais les choses peuvent être manipulées. C'est pourquoi je crois qu'une législation serait opportune pour déterminer la position du pape démissionnaire, même s'il doit s'agir d'une situation exceptionnelle".

 

Müller, pour sa part, a insisté sur le fait qu'un pape «ne doit pas être comparé à une autorité laïque comme le roi d'Angleterre, le calife islamique ou le dalaï-lama », car «la papauté ne peut être comprise avec la catégorie des représentants provisoirement élus par le village ou même le PDG d'une grande entreprise, remplacé par un remplaçant plus jeune sur la base de l'efficacité.» "Cela dépend de la décision des papes", a admis Müller, "mais si vous me demandez, je dis clairement et publiquement que cela ne peut pas devenir une règle, cela doit être une exception extrême : quand quelqu'un n'est plus capable physiquement ou mentalement, avec une maladie possible dans le cas, je peux l'accepter, rien au-delà." « Je suis absolument contre une démission du pape François, il est absolument physiquement, psychologiquement ou mentalement apte à continuer. Il faut réfléchir davantage sur ce point», a souligné le cardinal allemand. Ghirlanda est d'accord avec Müller sur le "vide législatif" autour de ce poste, et en profite pour regretter les déclarations de Gänswein dans ses mémoires.

 

Et selon un rapport, Mgr Georg Gänswein doit quitter le monastère Mater Ecclesiae, la maison de retraite de Benoît XVI, le 1er février. Selon "Zeit" (mercredi), il a été informé de la date du déménagement le jour des funérailles du pape émérite dans une lettre personnellement signée par le pape François. D'autre part, l'Agence catholique de presse (KNA), citant des cercles du Vatican, rapporte que cette lettre n'a probablement jamais existé (https://www.katholisch.de/artikel/43039-zeitung-gaenswein-muss-zum-1-februar-wohnung-im-vatikan-raeumen).

 

Enfin,  le Premier ministre de l'État de Victoria, en Australie, a annoncé jeudi avoir refusé la tenue d'un service mémoriel public financé par le contribuable pour le cardinal Pell, estimant qu'une telle cérémonie aurait été "profondément écœurante" pour les victimes d'abus sexuels. Selon le Premier ministre de l'Etat de Victoria, l'héritage du cardinal Pell, mort à 81 ans mardi à Rome de complications cardiaques consécutives à une opération de la hanche, a été définitivement terni (https://www.larepubliquedespyrenees.fr/societe/afp/france-monde-societe/australie-pas-de-service-memoriel-public-pour-le-cardinal-pell-dans-son-etat-natal-13644191.php).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

Repost0