Publié le 30 Septembre 2023

Des diplomates, de proches conseillers et des hommes de terrain : le pape François a créé, samedi 30 septembre 2023, vingt et un cardinaux issus de quatre continents, dont la majorité seront appelés à élire un jour son successeur comme le montre LeMonde.fr avec l’AFP. Dans une Église catholique en pleine réflexion sur son avenir, les profils de ces «promus» reflètent les priorités fixées par Jorge Bergoglio, qui a progressivement dessiné un collège des cardinaux moins occidental et davantage tourné vers l’hémisphère Sud.

 

Neuvième consistoire ordinaire depuis l’élection du jésuite argentin en 2013, cette cérémonie solennelle s’est tenue samedi matin sur la place Saint-Pierre, à Rome. Vêtus de leur soutane rouge, les nouveaux cardinaux se sont agenouillés devant le pape pour recevoir deux symboles de leur fonction : la barrette (une toque quadrangulaire pourpre) et un anneau cardinalice. «Courage !», «En avant !», a glissé le pape en souriant pour les encourager, sous les acclamations des milliers de fidèles. Parmi les vingt et un prélats appelés à assister le pape dans le gouvernement de l’Église, dix-huit – ceux qui sont âgés de moins de 80 ans – participeront au conclave appelé à élire le prochain pape Devant des cardinaux «originaires de toutes les parties du monde», le pape François a comparé le collège cardinalice à un «un orchestre symphonique»«la diversité est indispensable» mais où «chaque musicien doit écouter les autres».

 

Sensible aux «périphéries» et aux communautés minoritaires, le pape François cherche à promouvoir le clergé de pays en développement aux plus hauts rangs de l’Église. La liste des nouveaux cardinaux issus de quinze nationalités reflète ainsi des régions où l’Église est en expansion, comme l’Amérique latine (trois) et l’Afrique, avec la promotion des archevêques de Juba (Soudan du Sud), du Cap (Afrique du Sud) et de Tabora (Tanzanie). L’Asie, qui a vu sa représentation croître en dix ans, est représentée par l’évêque de Penang (Malaisie) et celui de Hongkong où le Vatican tente d'améliorer la condition des catholiques, Stephen Chow Sau-yan, vu comme pouvant jouer un rôle important pour améliorer les relations difficiles entre l’Église et Pékin. L'évêque a effectué en avril une visite historique à Pékin, en Chine communiste. La Malaisie et le Soudan du Sud ont un cardinal pour la première fois, témoignant de la volonté de l'actuel souverain pontife de mettre en valeur ce qu'il appelle les "périphéries" du monde, souvent en proie à la guerre ou abritant une minorité de catholiques (https://www.france24.com/fr/europe/20230930-vatican-pape-fran%C3%A7ois-ordonne-21-cardinaux-appel%C3%A9s-%C3%A0-peser-%C3%A9lection-successeur-eglise-catholique).

 

Parmi les nouveaux entrants figurent deux Français, portant à six le nombre d’électeurs de l’Hexagone : l’évêque d’Ajaccio, François Bustillo, 54 ans, un franciscain d’origine espagnole, et Christophe Pierre, 77 ans, nonce apostolique (ambassadeur du Saint-Siège) aux États-Unis. L’archevêque italien Pierbattista Pizzaballa est quant à lui le premier patriarche de Jérusalem en exercice – plus haute autorité catholique d’Orient – créé cardinal, il est aussi administrateur apostolique du pape François en Terre Sainte, où le Vatican s'inquiète des menaces sur les chrétiens (https://www.france24.com/fr/europe/20230930-vatican-pape-fran%C3%A7ois-ordonne-21-cardinaux-appel%C3%A9s-%C3%A0-peser-%C3%A9lection-successeur-eglise-catholique). À noter également, la distinction de trois proches du pape membres de la Curie, le «gouvernement» central du Saint-Siège : l’Italien Claudio Gugerotti, l’Argentin Victor Manuel Fernandez et l’Américain Robert Prevost.

 

La nomination des cardinaux est scrutée par les observateurs, qui y voient une indication sur la ligne du futur chef spirituel de l’Eglise catholique et de ses 1,3 milliard de fidèles revendiqués. D’autant que le pape François, 86 ans, qui se déplace désormais en fauteuil roulant, a laissé la «porte ouverte» à une renonciation, à l’image de son prédécesseur Benoît XVI, si sa santé déclinante le justifiait. Le pape a désormais choisi 99 cardinaux électeurs sur le total actuel de 137, soit près des trois quarts, tandis que environ 22 % ont été créés par Benoît XVI et 6 % par Jean Paul II. Cette répartition pourrait peser sur la majorité des deux tiers nécessaire pour élire un nouveau souverain pontife en augmentant la probabilité qu’il partage les idées du pape François, même si l’élection d’un pape est toujours imprévisible.

 

Ce collège des cardinaux est appelé à choisir un successeur à Bergoglio qui reflète, au moins en partie, sa vision de l'Église exprimant leurs préoccupations, comme l'attention accordée aux minorités ou le dialogue interreligieux, prônant une Église pour tous, tout, et vraiment inclusive, où le pastoralisme est au-dessus du dogme et l'éthique surpasse la moralité avec une oreille dans l'Évangile et une autre dans le Saint peuple de Dieu, qui est capable d'aller de l'avant, et aussi derrière le peuple. C'est-à-dire un Jean XXIV ou, au moins, un Paul VII. Et il reste encore beaucoup, parce qu'au moins 20 cardinaux dépasseront 80 dans les deux prochaines années. Plus de place pour l'espoir dans les réformes. Parce que personne ne peut arrêter le printemps, quand il vient dans les ailes de l'Esprit (https://www.religiondigital.org/rumores_de_angeles/Cardenales-Francisco-infulas-principes-servicio_7_2601409840.html).

 

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Publié le 29 Septembre 2023

Stéphanie dans son article pour news.dayfr.com du jeudi 28 septembre 2023 que ce mercredi 4 octobre, à Rome, s’ouvrira le synode (une large réflexion) sur l’avenir de l’Église. De nombreuses questions, dont celle de la hiérarchie de l’Église, y seront abordées. Évêque d’Anvers, Mgr Bonny appelle à une plus large décentralisation du pouvoir au sein de l’institution catholique pensant qu’il «faut donc réfléchir à une méthodologie qui permettra d’articuler les différentes responsabilités dans l’Église», car on peut plus attendre que toutes les réponses s’appliquent partout de la même manière et soient décidées depuis Rome».

 

Pour ce dernier, «La possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés, ainsi que la possibilité de confier telle ou telle responsabilité aux femmes. Mais aussi la capacité de répondre à certaines questions éthiques ou familiales : bénir les unions homosexuelles qui s’inscrivent dans la fidélité et l’amour mutuel (c’est ce que souhaitent les évêques de Belgique), proposer des réponses adaptées aux demandes d’euthanasie.» Et il juge aussi que «Le cardinal Danneels n’avait ni les bonnes attitudes ni les bonnes intuitions pour écouter les victimes d’abus sexuels».

 

Pour l’euthanasie, Mgr Bonny soutient que «Toutes les questions méritent des réponses adaptées à une situation : un jugement moral doit toujours être prononcé en fonction de la situation concrète, de la culture, des circonstances, du contexte.» Et sa réponse sur la question Pour de savoir si l’euthanasie n’est pas forcément une mauvaise chose ?, il dit : «Non, pas nécessairement en tant que tel.»

 

Il avance aussi que «Nous serons toujours en faveur des soins palliatifs et nous prônons constamment le respect de la vie, mais je regrette que, depuis le Vatican, la Congrégation pour la doctrine de la foi affirme que l’euthanasie est toujours un mal intrinsèque, quelles que soient les circonstances. C’est une réponse trop simple qui ne laisse aucune place au discernement. On s’opposera toujours à la volonté de certains de mettre fin à la vie trop prématurément, mais il faut reconnaître qu’une demande d’euthanasie d’un jeune homme de 40 ans n’est pas équivalente à celle d’une personne de 90 ans confrontée à une maladie incurable. Il faut apprendre à mieux définir les concepts et à mieux distinguer les situations.»

 

Pour lui, «Il faut toujours se référer à la Bible, mais rien de plus difficile que de l’interpréter et de l’appliquer à une situation particulière sans tomber dans le fondamentalisme. Dieu compte sur notre intelligence pour comprendre pleinement sa parole.» Et sur la loi belge en matière d’euthanasie, il pense que «Ce n’est pas à un évêque de juger la loi. Je considère plutôt son application sur le terrain, et force est de constater que nous craignons tous que cette application soit trop libérale et qu’il y ait trop de dérapages : que les demandes soient acceptées trop rapidement sans qu’une solution alternative soit recherchée. . Mais la réponse à ce changement ne peut pas être un carton rouge contre toute euthanasie.»

 

"L'Église n'a pas voulu ou n'a pas pu le voir, mais elle aurait dû le voir", a reconnu aussi mardi soir dans l’émission "De afspraak" (VRT) l'évêque d'Anvers Johan Bonny à propos des abus sexuels qui ont eu lieu en son sein pendant des années nous montre Anne François pour vrt.be et Belga (https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2023/09/27/l-eveque-bonny-reagit-au-documentaire-godvergeten-leglise-aur/). Ces violences étaient une "tache aveugle coupable", a-t-il regretté, interrogé à l'issue de la diffusion de la dernière séquence du documentaire 'Godvergeten' de la chaîne Canvas. Il dénonce un manque d’autorité de la part de l’ancien cardinal Godfried Danneels dans ce dossier et l’absence de réaction du Vatican alors que les cardinaux belges demandent depuis des années que Mgr Roger Vangheluwe soit laïcisé, en raison des abus qu’il a avoués.

 

Enfin, l'évêque d'Anvers a appelé à des "réformes systémiques" au sein de l'Église catholique, notamment en ce qui concerne la participation des femmes et des laïcs, mais aussi la co-responsabilité. Mais selon Johan Bonny, Rome reste encore toujours sourde à cet appel, formulé notamment par l’Église catholique d’Allemagne à la suite des cas d’abus sexuels.

 

Comme le montre rtbf.be (https://www.rtbf.be/article/violences-sexuelles-au-sein-de-leglise-leveque-danvers-se-dit-partisan-dune-commission-denquete-parlementaire-11262874) l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny, s’est également déclaré mercredi partisan de la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences sexuelles commises dans l’Église. "Je suis absolument favorable à ce que nous examinions cette question dans une société démocratique", a-t-il affirmé lors du journal télévisé de la chaîne de télévision privée flamande VTM. "Nous sommes un État de droit et ce problème s’est posé au sein de l’Église. Nous avons tout à gagner de la transparence et de la participation démocratique", a déclaré l’évêque. "Ils (les parlementaires) peuvent enquêter sur tout ce qui s’est déjà passé. Beaucoup de choses se sont déjà passées. La commission parlementaire d’il y a dix ans dispose également d’une commission de suivi, qui peut enquêter sur tout, en toute sécurité", a-t-il expliqué.

 

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Publié le 27 Septembre 2023

katholisch.de nous montre ce mercredi 27 juin 2023 que pour le jésuite et auteur américain James Martin, un changement dans l'Église catholique a déjà commencé. Le Synode mondial initié par le pape François pourrait être «le début d'une merveilleuse croissance dans l'Église», a déclaré Martin dans une interview au «Zeit» dans son supplément «Christ & Welt» (jeudi). Il espère lui-même, par exemple, les changements dans les relations avec les gays, les lesbiennes et d'autres minorités sexuelles.

 

 

Dans le même temps, le jésuite, l'un des plus éminents catholiques de sa patrie, a défendu l'exclusion massive de la presse des délibérations du Synode, qui ont eu lieu de 4 à 29. Octobre à Rome. "Mon sentiment est que le vrai jugement ne peut être développé que si les conversations sont ouvertes. Cela exige naturellement la confidentialité." À son avis, il n'y aura pas pour l'instant la prise de décision d'une réunion de tous les évêques de l'Église universelle, a ajouté Martin. "Je ne pense pas que quiconque pense à un troisième Concile du Vatican. Aucun Synode, aucune assemblée ni aucun pape ne peut relever tous les défis de l'Église. Mais est-il déraisonnable de croire qu'un groupe de catholiques engagés ne peut pas aider à discuter au moins quelques-uns des défis d'une manière profonde?"

 

Lorsqu'on lui a demandé comment, à son avis, l'Église pouvait retrouver sa crédibilité morale en cas de scandales d'abus et de nombre toujours croissant de retraits, les religieux ont répondu : «En donnant ses crimes et ses péchés. Par l'excuse et l'indemnisation. Et en faisant ce qu'elle devrait faire avant tout : prêcher l'Évangile. Le message le plus important de l'Église n'est pas un livre, un document ou un quelconque texte. Le message le plus important est une personne : Jésus-Christ.»

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/47288-papst-kommission-missbrauchsschutz-als-prioritaet-bei-weltsynode) nous montre aussi que la protection contre les abus sexuels devrait être une priorité au prochain Synode mondial du Vatican. C'est ce que demande la Commission pontificale de protection de l'enfance dans un appel publié ce mercredi. En outre, elle exige des dirigeants de l’Église qu’ils deviennent un engagement accru en faveur de la protection des personnes touchées – également financièrement. À partir de mercredi prochain, les dirigeants religieux internationaux se réunissent au Vatican pendant un mois, y compris une Église plus durable.

 

Chaque jour semble apporter de nouvelles preuves d'abus ainsi que pour la dissimulation et les abus commis par les dirigeants de l'Église à travers le monde, la commission, dirigée par le cardinal de Boston Sean Patrick O'Malley. L'Église, qui n'est pas capable ou même peu disposée à reconnaître la réalité de ses actes, est également responsable des souffrances des personnes touchées. Les crimes et leur impunité seraient également dus à des lacunes dans les procédures d'examen des affaires. Cinq ans après le Sommet sur la protection de l'enfance du Vatican, il y a encore une grande frustration, en particulier ceux qui cherchaient à obtenir justice pour les torts qu'ils ont commis.

 

Le sujet devrait être prioritaire lors de la nomination des nouveaux cardinaux samedi prochain et au Synode mondial. Il explique les discussions sur les modèles de leadership, les rôles de service, les normes de comportement professionnel et la bonne relation les uns avec les autres et à l'ensemble de la création, explique la commission fondée en 2013.

 

Les synodalistes demandent aux membres de consacrer beaucoup de temps et d'espace au témoignage des personnes touchées. La question de la maltraitance, de la prévention et de l'éducation devrait être prise en compte tout au long du processus du Synode. Les initiatives internationales en matière d'abus ont affecté la planification de diverses actions lors des événements majeurs à venir au Vatican. Samedi, à peu près une marche et une veillée auront lieu dans les jardins de l'Engelsburg.

 

Enfin dans la-Croix.com  (https://www.la-croix.com/religion/Abus-sexuels-cardinal-Ricard-interdit-ministere-public-sauf-diocese-2023-09-27-1201284448), Héloïse de Neuville nous apprend que le cardinal Jean-Pierre Ricard a été condamné par la justice de l’Église à l’issue d’un procès canonique initié en novembre 2022 par le dicastère pour la Doctrine de la foi à une interdiction définitive d’exercice public de la prêtrise, sauf dans son diocèse de domicile. La sentence est tombée à la fin du printemps et lui a été communiquée par le cardinal Jean-Marc Aveline. L’enquête préliminaire pour «agression sexuelle aggravée» a, elle, été classée sans suite par le parquet de Marseille en raison de la prescription des faits.

 

Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, a confirmé à I.MEDIA ces sanctions à l’encontre du cardinal français, qui demeure en résidence dans ce diocèse rural du sud de la France, dans une grande discrétion. «En accord avec le cardinal Aveline et avec le cardinal Ricard lui-même, nous appliquons sur le territoire de mon diocèse ce qui est prévu pour l’Église universelle, c’est-à-dire le retrait de tout ministère public», précise-t-il (https://www.famillechretienne.fr/41326/article/le-cardinal-jean-pierre-ricard-suspendu-de-tout-ministere-public-sauf-dans-son).

 

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Publié le 24 Septembre 2023

José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org que comme chaque dimanche, le pape François a regardé par la fenêtre et, après l'angélus, a rappelé le parcours des migrants et leur récente visite à Marseille. Un sentiment serein de réussite et de dénonciation prophétique bien menée flottait dans l'air, auquel les Marseillais répondaient par leur présence nombreuse et passionnée auprès du pape des émigrés et des pauvres.

 

Profitant de l'occasion (et une fois de plus), le pape, qui porte l'émigration dans ses gènes personnels et familiaux, a rappelé que "l'émigration doit être une option libre, jamais la seule possible". Et il a dénoncé que ce droit "est devenu aujourd'hui une obligation pour beaucoup, alors qu'il devrait y avoir un droit de ne pas émigrer et de rester dans son propre pays". Cependant, «la misère, les guerres et face à cette situation déchirante», le pape invite les chrétiens «à créer des communautés disposées à accueillir, promouvoir, accompagner et intégrer ceux qui frappent à nos portes».

 

Dans la catéchèse précédente, le pape François a glosé une parabole «surprenante» de l’Évangile, dans laquelle apparaît un Dieu qui paie tout le monde «avec la même pièce». Autrement dit, «la parabole veut nous montrer les critères de Dieu, qui ne calcule pas nos mérites, mais nous aime comme des enfants». Car "Dieu ne nous donne pas d'examen pour évaluer nos mérites avant de nous chercher, il n'abandonne pas si nous tardons à répondre" et "Pour le cœur de Dieu il n'est jamais trop tard, Il nous cherche et nous attend toujours. "

 

religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/mundo/Conferencia-Episcopal-Suiza-tribunal-eclesiastico_0_2599839993.html) nous montre aussi que la Conférence épiscopale suisse a annoncé le 23 septembre qu'elle créerait un tribunal ecclésiastique et disciplinaire pour l'Église catholique romaine en Suisse après qu'une étude ait documenté plus d'un millier d'abus sexuels liés à cette institution depuis le milieu du XXe siècle. La législation pénale civile continuera à avoir la priorité et les autorités du ministère public seront obligatoirement impliquées dans tous les cas d'abus commis. De son côté, le tribunal ecclésiastique sera chargé des sanctions en cas de violation d'une norme ecclésiastique, selon un communiqué envoyé par la Conférence qui réunit les évêques. Pour procéder à la création du tribunal, les évêques suisses rencontreront cette semaine des responsables du Vatican.

 

Après avoir connu les résultats du rapport sur les abus, le lancement prochain d'un service national de collecte des plaintes des victimes a également été annoncé. Tous les membres de la Conférence épiscopale se sont engagés personnellement à ce que tous les dossiers sous leur responsabilité soient accessibles et qu'aucun document ne soit détruit. De même, il a été décidé que tous les séminaristes, candidats au noviciat et agents pastoraux (laïcs) seraient soumis à une évaluation psychologique rigoureuse, une procédure déjà appliquée dans plusieurs régions de Suisse mais qui sera désormais standardisée et professionnalisée au niveau national.

 

lfm.ch (https://www.lfm.ch/actualite/suisse/abus-sexuels-leveque-de-bale-reconnait-des-erreurs/) nous montre également que le président de la Conférence des évêques suisses (CES), Felix Gmür, reconnaît des erreurs dans l'enquête sur les abus sexuels au sein de l'Église catholique. "Les personnes concernées n'ont pas été assez prises en considération. J'en suis vraiment désolé". Il admet avoir accordé au début de son mandat épiscopal plus d'importance à l'exécution juridiquement correcte des cas d'abus. "J'ai changé de perspective avec le temps", assure-t-il. Mgr Gmür dit être favorable à un accompagnement externe de l'enquête de l'Église sur les cas d'abus sexuels, comme l'a demandé la Conférence centrale catholique romaine de Suisse. L'évêque de Coire Joseph Bonnemain, chargé d'une enquête sur des dissimulations de cas d'abus sexuels au sein de l'Église, "a dit qu'il serait heureux de recevoir un tel soutien. Et je trouve cela aussi super".

 

Cependant 24heures.ch (https://www.24heures.ch/eglise-catholique-hommes-maries-et-femmes-bientot-ordonnes-pretres-639549481108) nous montre enfin que l’évêque de Bâle est favorable l’abolition de l'obligation du célibat et va même plus loin, prônant l’ordination des femmes, après les révélations d’abus sexuels. D’aucuns dénoncent le célibat des prêtres et la rigueur sexuelle de l’Église comme l’une des raisons possibles des abus. Alors pourquoi ne pas modifier ces règles, si même l’évêque le plus haut de Suisse est d’accord ? Tout simplement parce que ce n’est pas de son ressort. La question sera toutefois abordée lors du prochain synode à Rome. Felix Gmür y plaidera non seulement l’ouverture de la prêtrise, mais aussi une décentralisation de l’Église. Le pouvoir doit être mieux réparti, à ses yeux. «Il faut une nouvelle morale sexuelle et la possibilité d’établir des règles au niveau régional.» Un point de vue également partagé par la Conférence des évêques. Le Vatican aura toutefois le dernier mot.

 

Sur le terrain, les choses avancent à petits pas. Après avoir refusé d'ouvrir ses archives, l'ambassadeur du pape en Suisse pourrait faire volte-face. Martin Krebs a annoncé à la «SonntagsZeitung» examiner la possibilité de laisser les chercheuses zurichoises y accéder.

 

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Publié le 23 Septembre 2023

france3-regions.francetvinfo.fr nous montre ce samedi 23 septembre 2023 que Après avoir rencontré les plus démunis du quartier Saint-Mauront, considéré comme l'un des plus pauvres d'Europe, dans  une visite pleine de symboles, auprès des missionnaires de la charité, qui s’est avéré un moment fort pour des personnes en grande précarité, qui ont pu partager un moment privilégié avec le pape, qui a tenu une nouvelle fois à mettre en lumière son combat contre la pauvreté, le pontife a clôturé les Rencontres Méditerranéennes aux côtés d'Emmanuel Macron au Pharo avant de célébrer une messe devant près de 60 000 personnes où le pape vient d’adresser une critique sur le modèle d’assimilation à la française qui, selon lui, «ne tient pas compte des différences et reste rigide dans ses paradigmes, fait prévaloir l’idée sur la réalité et compromet l’avenir en augmentant les distances et en provoquant la ghettoïsation, provoquant hostilité et intolérance», puis le Président et le souverain pontife se sont ensuite entretenus en privé comme prévu (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/09/23/visite-du-pape-francois-en-direct-au-stade-velodrome-le-pape-salue-tous-les-francais-et-toutes-les-francaises_6190507_3224.html).

 

Emmanuel Macron a évoqué samedi avec le pape François les questions migratoires, ce dernier qui a longuement évoqué la situation des migrants en Méditerranée, a ainsi lancé un appel et un avertissement aux pays européens pour plus de tolérance et d'accueil, si Gérald Darmanin a applaudi du bout des doigts les propos du pape au palais du Pharo, le ministre de l'Intérieur martelait, ces derniers jours, que la France "n'accueillera pas de migrants qui viennent de Lampedusa", sauf les réfugiés politiques, mais aussi la fin de vie, en lui présentant le "calendrier" et la "méthodologie" du projet de loi attendu sur ce deuxième sujet "dans les prochaines semaines", a déclaré l'Elysée. Le pontife a pourfendu "la perspective faussement digne d'une mort douce, en réalité plus salée que les eaux de la mer", alors que les arbitrages de l’exécutif autour d’un nouveau droit sur «l’aide active à mourir» seront scrutés avec attention dans le futur projet de loi (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/09/23/visite-du-pape-francois-en-direct-au-stade-velodrome-le-pape-salue-tous-les-francais-et-toutes-les-francaises_6190507_3224.html).

 

Sans surprise, il a rappelé l'hostilité de l'Église à l'avortement - légalisé en France et absolument pas remis en cause par le gouvernement - déplorant le sort de ces "enfants à naître, rejetés au nom d'un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l'individu" (https://www.tf1info.fr/politique/migrants-ivg-fin-de-vie-une-visite-et-des-desaccords-entre-le-pape-francois-et-emmanuel-macron-2270744.html). Cependant la mairie de Paris n’est pas du même avis organise, dès le mercredi 20 septembre, une campagne publique d'information et d'affichage, pour "réaffirmer le droit fondamental à l'avortement" et réclamer son inscription dans la Constitution. En mars, le président Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté d'inscrire dans la Constitution la "liberté" de recourir à l'avortement dans le cadre de sa future réforme des institutions. Une manifestation en faveur de l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution doit se dérouler le 28 septembre place de la République à Paris (https://www.bfmtv.com/paris/paris-reaffirme-le-droit-fondamental-a-l-avortement-dans-une-campagne-d-information_AD-202309200661.html).

 

Mais le pape a surtout fait vibrer le Vélodrome à l'occasion de la messe géante tant attendue après avoir remonté l'avenue du Prado depuis le David dans la fameuse papamobile, préférée à sa fidèle Fiat 500. À bord de sa fameuse Papamobile, il a salué les Marseillais massés derrière les barrières, tout au long du parcours jusqu'au Stade Vélodrome. Le pape François a fait son entrée ce samedi à 16h dans le stade Vélodrome, assis dans la mythique papamobile. Vélodrome oblige, des supporters de l'OM n'ont pas résisté au plaisir de déployer un immense tifo représentant le pontife et Notre-Dame de la Garde dans le virage sud, sur fond de bleu et blanc. Après son entrée dans le Vélodrome, le pape a fait une halte pour embrasser un nouveau-né.

 

Dans son homélie, le pape a détaillé ce qu'il appelle "le tressaillement de la foi", avant de faire un parallèle entre les migrants morts en mer et l'avortement. "C'est le contraire d’un cœur froid, qui se blinde dans l’indifférence, a-t-il déclaré, insensible au tragique refus de la vie humaine, refusé à nombre de personnes migrantes, à nombre d’enfants pas encore nés, à nombre de personnes âgées abandonnées". Il réaffirme ainsi l'opposition de l'Église au droit à l'avortement alors que dans un contexte mondial de régression du droit à l'avortement au sein de démocraties occidentales, en particulier aux Etats-Unis, en Pologne et en Hongrie, la France veut réaffirmer le droit à l'IVG (https://www.elle.fr/Societe/News/La-ville-de-Paris-s-engage-pour-le-droit-fondamental-a-l-avortement-4157666#xtor=AL-540), et confirme sa position dans le débat actuel sur la fin de vie, cependant la journaliste et médecin Marina Carrère d’Encausse s’engage pour le droit à l’euthanasie à l’occasion de la prochaine diffusion de son documentaire sur le sujet, et depuis quelques années, elle partage la vie d’un homme atteint de la maladie de Charcot qui se sait condamné, pour elle mourir dans la dignité, «c'est mourir comme on le souhaite, quand on considère que la vie ne vaut plus d'être vécue» (https://www.elle.fr/Societe/News/Debat-sur-la-fin-de-vie-Marina-Carrere-d-Encausse-s-engage-pour-la-depenalisation-de-l-euthanasie-4148551).

 

Il a particulièrement salué les Français ayant cheminé depuis Nice, rendant hommage aux victimes du «terrible attentat» du 14 juillet 2016. Il a ensuite prononcé quelques phrases pour toutes les personnes frappées par le terrorisme et celles aujourd’hui touchées par la guerre en Ukraine (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/09/23/visite-du-pape-francois-en-direct-au-stade-velodrome-le-pape-salue-tous-les-francais-et-toutes-les-francaises_6190507_3224.html). Malgré la ferveur affichée à Marseille pour la visite du pape, plusieurs voix se sont élevées dans la ville pour dénoncer cet événement.

 

À la fin de la messe, le cardinal Jean-Marc Aveline a remercié le pape à grand renfort de références à la ville et à l'Olympique de Marseille. "Un pape au stade Vélodrome ça ne s’était jamais vu !, a-t-il déclaré. Nous en sommes fiers et heureux, je crois que ce soir, même la Bonne Mère a la larme à l’œil." "En vous accueillant pour la première fois pour une messe en France, nous nous sentons à jamais les premiers !, a-t-il lancé à une foule ravie. Marseille n’oubliera jamais l’immense cadeau que vous nous avez fait !" Pour ses derniers mots à la messe, le pape François a remercié les autorités et la communauté religieuse marseillaise. Il a également tenu à saluer les fidèles venus de Nice. "Je souhaite adresser un salut aux frères et sœur venus qui ont survécu au terrible attentat de 2014", a-t-il déclaré, avant de conclure la célébration par ses mots : "Priez pour moi, c'est un métier pas facile."

 

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Publié le 22 Septembre 2023

Ouest-France.fr nous montre que le pape François est en visite ce vendredi 22 septembre 2023 à Marseille. Il a été accueilli à l’aéroport par la Première ministre Élisabeth Borne. L'Archevêque de Marseille a ensuite accueilli le Saint-Père, par quelques mots d'italien, dans la basilique Notre-Dame-de-La-Garde. Le cardinal est à l'origine de la venue du pape à Marseille.  Jean-Marc Aveline a rappelé l'importance pour tous les Marseillais, de toute confession, de monter sur la colline celle qu'à Marseille lors d'événements heureux ou malheureux pour prier la Vierge Marie, qu'ici  "on appelle la Bonne Mère".

 

Le souverain pontife a ensuite participé à une prière mariale à la basilique Notre-Dame de la Garde. «Les personnes qui risquent d’être noyées doivent être secourues», a déclaré le souverain pontife. Enfin, il s’est recueilli devant une stèle dédiée aux marins et migrants disparus en mer et a dénoncé le «fanatisme de l’indifférence», entouré de représentants d'autres confessions, avec lesquels il a observé un temps de silence. "Nous sommes à un carrefour de civilisations", a lancé le chef de l'Eglise catholique, dénonçant "la paralysie de la peur".  En écho à son plaidoyer pour les migrants qui risquent leurs vies en Méditerranée, à Notre Dame, face à la mer, le pape François a enfin pris un moment de recueillement devant la Croix de Camargue, qui symbolise la foi, l'espérance et la charité (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/visite-du-pape-a-marseille-4-moments-forts-a-retenir-de-la-premiere-journee-2844413.html).

 

Le voyage du pape à Marseille intervient alors qu'une nouvelle vague d'arrivées sur l'île italienne de Lampedusa a poussé l'Union européenne à adopter un plan d'urgence pour aider Rome à gérer les flux migratoires en provenance d'Afrique du Nord. Mais la France "n'accueillera pas de migrants" venus de Lampedusa, a assuré mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. La Méditerranée est la route migratoire la plus dangereuse au monde, avec plus de 28 000 disparus en mer depuis 2014, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) (https://fr.euronews.com/2023/09/22/a-marseille-le-pape-francois-soutient-encore-et-toujours-les-migrants).

 

Samedi, le pape François s’entretiendra notamment avec Emmanuel Macron puis s’offrira un bain de foule sur l’avenue du Prado. Enfin, il célébrera une messe au stade Vélodrome devant 60 000 spectateurs dont Emmanuel Macron.

 

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Publié le 17 Septembre 2023

katholisch.de nous montre ce dimanche 17 septembre 2023 que Mgr Joseph Strickland est combatif. Le chef archi-conservateur du diocèse de Tyler au Texas a déclaré au «Religion News Service» qu’il ne quitterait pas simplement son siège d’évêque. Le portail «The Pillar» avait auparavant alimenté les spéculations sur un licenciement imminent, citant une réunion confidentielle au Vatican. "En principe, je ne peux pas me retirer d'un mandat que le pape Benoît XVI m'a donné", a poursuivi Strickland, avant d'ajouter : "Bien sûr, le mandat peut être révoqué par le pape François".

 

Il y aurait certainement une raison à cela. Strickland est le représentant le plus virulent d’un groupe d’évêques conservateurs américains connus pour leurs critiques publiques à l’égard du pape sortant. Pour le moment, ils travaillent principalement sur le Synode mondial prévu à Rome en octobre. Selon Strickland, le plan diffuse un «mauvais et mauvais message». Les sujets de préoccupation sont toujours les questions relatives au rôle des femmes, au traitement des minorités sexuelles, à l'admission des divorcés remariés à l'Eucharistie, ainsi qu'à l'avortement et au changement climatique. Une destitution de l'évêque du Texas enverrait également un signal drastique aux autres traditionalistes qui comptent parmi les opposants au pape argentin. Fin août, une déclaration confidentielle faite par le pape François lors de sa visite au Portugal a été divulguée, ce qui ne laisse aucun doute sur le fait qu'il a sur son radar le frein aux réformes : «Il y a une attitude réactionnaire très forte et organisée aux États-Unis, qui souligne également un lien émotionnel. Je veux rappeler à ces gens qu'une attitude rétrospective est inutile.» Le pape François n'a pas voulu citer de noms. Mais ce n'est qu'en juin que le diocèse de Tyler, à Strickland, a fait l'objet d'une enquête formelle de la part des autorités épiscopales du Vatican. Il y a quelques jours, le pape a rencontré son chef Robert Prévost et le nonce à Washington, Christophe Pierre. Selon certaines informations, Pierre avait déjà ridiculisé Strickland en privé lors de la réunion des évêques américains de l’automne 2021. Sans succès durable.

 

Une décision dans l’affaire Strickland ne serait pas le premier signal clair adressé aux critiques américains du pape. La destitution du cardinal Raymond Leo Burke, autrefois influent de la curie, est probablement encore fraîche dans l’esprit de la plupart des évêques américains. Burke reste néanmoins un porte-parole du camp conservateur. Il a récemment écrit l'avant-propos d'un ouvrage critique intitulé "Le processus synodal est une boîte de Pandore". Le sponsor du projet est la Société américaine pour la défense de la tradition, de la famille et de la propriété privée. Dans le livre, les auteurs José Antonio Ureta et Julio Loredo de Izcue règlent leurs comptes avec le Synode mondial. La conclusion est que le pape François veut «détruire la Sainte Mère l’Église» avec l’aide des forces néo-modernistes et de gauche. Le livre a également été envoyé aux participants du synode et aux congrégations du Vatican, qui devaient apparemment être quelque peu réceptifs au message. Lors du vol de retour de Mongolie, le pape François a directement commenté le pamphlet et accusé les auteurs de motivations idéologiques.

 

Aux États-Unis, un autre agitateur important qui préfère critiquer le pape est Michael Voris, directeur du site Internet "Church Militant". Semblable au nationaliste chrétien Nick Fuentes, il représente la frange extrême du catholicisme de droite aux États-Unis. Le présentateur en chef de la chaîne de télévision catholique EWTN, Raymond Arroyo, et l'entrepreneur californien Tim Busch s'inscrivent davantage dans le courant dominant des traditionalistes américains critiques à l'égard du pape.

 

John Carr, professeur à l'Université catholique de Georgetown à Washington, estime que les personnes mentionnées sont en fin de compte concernées par le pouvoir ecclésiastique, politique et économique : "Le pape François est perçu comme une menace pour le statu quo dans tous les domaines".

 

À l'issue de la prière de l'Angélus place Saint-Pierre, ce dimanche, le pape François a évoqué son prochain voyage à Marseille, les 22 et 23 septembre, rapporte La Croix. La ville a été qualifiée de "port d’espérance" par ce dernier. Il a notamment invité à relever "ensemble" le défi migratoire, "qui n'est pas facile", mais "essentiel au futur de chacun". Il a notamment fait allusion, selon le quotidien, à l'arrivée massive de migrants sur l'île de Lampedusa ces derniers jours. Le pape a conclu en exhortant les fidèles à accompagner de leurs prières l’événement et en remerciant les autorités religieuses et civiles de Marseille, cité cosmopolite "appelée à être un port d’espérance". Il a enfin salué les habitants de la ville, dans l’attente de les rencontrer en personne (https://www.bfmtv.com/marseille/avant-sa-venue-a-marseille-le-pape-francois-appelle-la-ville-a-etre-un-port-d-esperance_AN-202309170306.html).

 

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Publié le 16 Septembre 2023

Le Temps avec l’ATS nous montre ce samedi 16 septembre 2023que c’est une «erreur» de l’avoir confiée à l’évêque de Coire, selon la présidente de la CECAR Sylvie Perrinjaquet. Joseph Bonnemain va devoir juger ses pairs, qu’il connaît depuis des décennies. «C’est une très mauvaise solution», poursuit la présidente de la Commission écoute, conciliation, arbitrage, réparation (CECAR) samedi dans Arcinfo. La présidente de la CECAR, interrogée par «Arcinfo», pointe «le culte du secret» qui infuse l’Église catholique. Ses représentants «vivent continuellement dans cette ambiance du secret, dit-elle. Ils n’ont plus la capacité de se rendre compte qu’à un moment donné, il faut arrêter d’être dans le déni et reconnaître que l’on a dans l’Eglise des personnes qui abusent d’enfants».

 

À cette culture du secret s’ajoute une posture problématique de l’Église vis-à-vis des femmes et des enfants. «Dans les propos que tient l’Eglise depuis quelques jours, je suis en train de réaliser que pour cette institution, abuser d’un enfant est moins grave que d’avoir des relations sexuelles avec une femme», avance Sylvie Perrinjaquet. L’ancienne conseillère d’État appelle l’Église à assumer. «Mais ils ne prennent pas de décision, regrette-t-elle. En Valais, il y a des prêtres pédophiles à la retraite qui continuent à célébrer la messe». Pour Sylvie Perrinjaquet, la pression viendra de l’extérieur de l’institution, «même si certains s’accrochent». «L’institution est ébranlée», dit-elle, soulignant que la publication mardi du rapport de l’Université de Zurich a forcé l’Église catholique à réaliser qu’elle a en son sein des abuseurs prédateurs.

 

Elle est rejointe par la théologienne Jacqueline Straub, qui appelle dans la «Schweiz am Wochenende» à une enquête indépendante jugeant également «totalement absurde» que l’évêque de Coire dirige l’enquête. Il doit enquêter sur des accusations portées contre ses confrères et une «certaine partialité» est inévitable, constate-t-elle. «Il faut un enquêteur spécial externe, une personne indépendante ou même un groupe», estime Jacqueline Straub. Il est problématique que l’Église catholique officielle veuille élucider seule les cas d’abus et les dissimulations, surtout parce qu’elle ne procède souvent pas de manière transparente. Ce n’est que grâce à des recherches de journaux que l’existence d’une enquête a été révélée. «Le rapport final est ensuite envoyé à Rome. Ce qui se passe ensuite est discuté en petit comité», poursuit Jacqueline Straub.

 

Elle juge de plus préoccupant que les personnes faisant l’objet d’une enquête n’aient pas au moins suspendu leurs fonctions temporairement. L’abbé de Saint-Maurice, Jean Scarcella, a eu la bonne attitude en suspendant sa charge et en communiquant de manière proactive sur cette décision. Pour les victimes, que quelqu’un soit l’auteur de l’abus ou celui qui l’a dissimulé ne fait pas de différence. «Les survivants doivent maintenant être au centre de l’attention» et «tout doit être fait pour que justice leur soit rendue, ne serait-ce qu’un tout petit peu.»

 

Depuis les révélations du week-end dernier sur l’ouverture d’une enquête contre six évêques suisses et la publication mardi du rapport de l’Université de Zurich, l’Église catholique est au centre de l’actualité concernant les abus sexuels et l’omerta qui a régné sur ces pratiques. Pire, mercredi, c’est l’abbé de Saint-Maurice, Jean Scarcella, qui annonçait son retrait, car il est lui-même visé par des accusations récentes. L’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, Charles Morerod, est aussi pris dans la tourmente, car il aurait promu un prêtre, sachant que celui-ci avait un passé discutable (https://www.lematin.ch/story/abus-sexuels-les-reactions-confuses-de-mgr-charles-morerod-288738768052). Ce dernier a subi une intervention chirurgicale qui s’est bien déroulée mercredi, s’est bien déroulée, indique son diocèse. Cet événement intervient après la publication d’un rapport de l’Université de Zurich sur les abus sexuels au sein de l’Église catholique (https://www.letemps.ch/suisse/l-eveque-charles-morerod-a-subi-une-intervention-chirurgicale-en-urgence).

 

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Publié le 15 Septembre 2023

francetvinfo.fr  nous montre que Monseigneur Aupetit a été entendu au début du mois de juin par les enquêteurs, selon une source proche à franceinfo. L'affaire a ensuite été classée à la fin du mois d'août, indique jeudi 14 septembre 2023 le parquet de Paris à franceinfo.

 

Dans ce dossier, les investigations avaient été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). La femme dont il était question dans ce signalement est celle dont le magazine Le Point avait parlé fin 2021, et qui avait provoqué la démission de Michel Aupetit, avait appris franceinfo de source proche du dossier. À l'époque, Le Point évoquait une possible relation intime entre cette femme et Mgr Aupetit, liaison démentie par l'ex-archevêque. Des faits qui, en l'espèce, ne relevaient pas du pénal. Mgr Aupetit avait alors simplement reconnu un comportement "ambigu". Or, selon la source proche du dossier contactée par franceinfo, cette femme était sous curatelle depuis plusieurs années, sans que l'on sache si c'était déjà le cas en 2012.

 

"Mgr Aupetit avait abordé l'ouverture de cette enquête avec sérénité parce qu'il était certain qu'elle ne pouvait que se terminer par un classement sans suite. Il peut continuer à agir dans sa mission pastorale sans qu'il y ait une quelconque difficulté dorénavant", a déclaré auprès de l'AFP son avocat, Me Jean Reinhart (https://www.bfmtv.com/paris/l-enquete-pour-agression-sexuelle-visant-l-ex-archeveque-de-paris-classee-pour-absence-d-infraction_AD-202309140912.html). L’ancien archevêque de Paris a été entendu en audition libre le 9 juin et a «maintenu n’avoir jamais eu de relation sentimentale ni sexuelle avec la femme concernée», a précisé jeudi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP. «Celle-ci a dit aux enquêteurs avoir un souvenir clair des situations évoquées. Elle a estimé qu’elles ne constituaient aucune infraction pénale, elle n’a pas déposé plainte», selon la même source. «Rien n’étant susceptible d’être qualifié pénalement», le parquet a donc classé la procédure sans suite (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).

 

Pour l'avocat de l'ancien archevêque de Paris, "ce dossier n'aurait jamais dû exister". "Mgr Aupetit a toujours été confiant dans les suites de l'enquête", c'est une "grande satisfaction que ce dossier soit enfin clos", a réagi auprès de franceinfo son avocat, Maître Jean Reinhart. Selon l’avocat, il n’y a «jamais eu d’ambiguïté» ni de «gestes déplacés» du côté de son client. «Mgr Aupetit avait abordé l’ouverture de cette enquête avec sérénité parce qu’il était certain qu’elle ne pouvait que se terminer par un classement sans suite. Il peut continuer à agir dans sa mission pastorale sans qu’il y ait une quelconque difficulté dorénavant», a-t-il déclaré à l’AFP (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).

 

Toujours considéré comme évêque (émérite) par le Vatican, Mgr Aupetit s’est installé, après sa démission, dans une ancienne abbaye toulousaine. Selon son conseil, qui souligne que «le pape ne lui a jamais enlevé sa confiance», il «consacre sa mission pastorale» auprès d’associations d’aide aux pauvres un peu partout en France., Michel Aupetit, qui va pouvoir «dorénavant» poursuivre sa «mission pastorale» sans «difficulté», selon son avocat (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).

 

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Publié le 13 Septembre 2023

cath.ch nous montre que Mgr Jean-Marie Lovey a déploré, le mercredi 13 septembre 2023, le nombre «effarant» de victimes d’abus sexuels dans l’Eglise en Suisse révélé par le projet pilote de l’Université de Zurich (1002 cas d’abus sexuels sur 921 victimes pour 510 auteurs), rendu publique le 12 septembre. L’évêque de Sion a informé d’une procédure canonique en cours contre un prêtre incardiné dans le diocèse. Au sujet de l’enquête lancée par Rome sur des membres de la Conférence des évêques suisses (CES), dont lui-même, Mgr Lovey a affirmé qu’il se mettrait en retrait durant l’enquête «si les faits objectifs venaient à le mettre en cause durant l’enquête préliminaire». L’évêque de Sion a affirmé ne pas avoir détruit de documents d’archive depuis son arrivée à la tête du diocèse. Une démarche cependant réalisée par son prédécesseur.

 

cath.ch (https://www.cath.ch/newsf/st-maurice-mis-en-cause-mgr-scarcella-suspend-sa-charge/) nous montre aussi que Mgr Jean Scarcella, père abbé de Saint-Maurice (VS), annonce le 13 septembre 2023 qu’il est mis en cause dans l’enquête préliminaire ordonnée par le dicastère des évêques à Rome et confiée à Mgr Joseph Bonnemain, évêque de Coire. Mgr Scarcella a décidé de suspendre sa charge jusqu’à la fin de l’enquête préliminaire. L’intérim est assuré par le prieur de St-Maurice, Roland Jacquenoud. L’enquête lancée par Rome fait suite à une dénonciation aux instances vaticanes effectuée par l’abbé Nicolas Betticher, officiant à Berne. Le contenu de sa lettre a été partiellement repris dans un article du Sonntagsblick, le 10 septembre 2023, puis par un communiqué de la CES, le même jour. Les textes relaient notamment des accusations de dissimulation d’abus sexuels contre Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), contre Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de LGF et contre Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion. Ils ne mentionnent cependant pas Mgr Scarcella. Contacté par cath.ch, Olivier Roduit, chanoine de St-Maurice, assure que l’abbaye ne spécifiera pas les motifs de la mise en cause du père abbé. Il indique que le chanoine Roland Jacquenoud prendra le relais de la direction de l’abbaye.

 

catch.ch  (https://www.cath.ch/newsf/mgr-felix-gmur-je-pense-aux-victimes-des-abus-sexuels/) nous montre aussi que Felix Gmür dans une déclaration à la suite de la publication du rapport sur l’histoire des abus sexuels en Suisse souligne que «Les abus sexuels commis par des membres du clergé m’affectent profondément. Ce qui s’est passé me bouleverse et me laisse sans voix». «Je pense aux victimes» souligne-t-il. Pour le président de la Conférence des évêques suisses, «ces événements sont totalement incompatibles avec le message de salut de Jésus (…) Les rapports et débats actuels ont déclenché beaucoup de souffrance et de stress, en premier lieu pour les victimes des abus et leurs proches, mais aussi pour les fidèles». Mgr Gmür rappelle aussi que de nombreuses personnes ne peuvent parler de ce qu’elles ont vécu que de nombreuses années plus tard. Comme les évêques suisses l’ont déjà fait à plusieurs reprises, Mgr Gmür reconnaît les fautes commises dans le diocèse de Bâle. «J’assume la responsabilité de la dette contractée par notre Église diocésaine et demande pardon pour les souffrances causées.»

 

Enfin l’évêque de Bâle pense aux fidèles choqués par ces révélations et qui se demande en qui ils peuvent avoir encore confiance. En ce sens il rappelle que de nombreuses mesures ont déjà été prises ces dernières années avec notamment la mise en place d’un concept diocésain de protection «Abus sexuel dans le contexte ecclésial: prévention et intervention»«Il s’agit de continuer à améliorer ces mesures et à les appliquer avec conviction intérieure. (…) Mon objectif est d’être toujours plus attentif dans le diocèse aux situations qui favorisent les abus, pour pouvoir réagir immédiatement de manière adéquate. Je veux tout mettre en œuvre pour que s’épanouisse toujours plus une culture de l’attention et des rapports respectueux les uns avec les autres. Je remercie infiniment toutes celles et ceux qui sont en pastorale et qui remplissent leur ministère avec respect, soin et sens des responsabilités.»

 

RFI.fr (https://www.rfi.fr/fr/europe/20230912-un-millier-d-abus-sexuels-dans-l-%C3%A9glise-catholique-suisse-la-pointe-de-l-iceberg-selon-les-enqu%C3%AAteurs) nous montre aussi que des victimes ont été répertoriées dans tous les diocèses du pays, des hommes en majorité. Dans les trois quarts des cas, il s'agit de mineurs. Le rapport évoque même des cas de nourrissons abusés. Cela pouvait se passer n'importe où : pendant les confessions, les services ou dans les nombreux internats gérés par les ecclésiastiques en Suisse, surtout au siècle dernier. L'abbé Nicolas Betticher, qui a demandé au pape d'enquêter sur plusieurs cas suspects, se félicite de voir la vérité éclater enfin : «J'ai reçu, depuis que ma lettre au Saint-Père a été publiée, beaucoup d'appels téléphoniques de victimes qui me disent : "Merci de faire quelque chose, mais, je n'ai pas la force d'annoncer ce que j'ai subi." Donc, il y a là un immense désarroi.»

 

Pendant très longtemps, la seule réponse des autorités était de couvrir les prêtres abuseurs, voire de les transférer loin de leurs victimes, comme ça a pu être fait en France notamment. «Il est évident que nous avons tous failli au niveau l'Église. L'Église universelle, pourquoi ? Parce que nous avons la même structure partout. On ne peut plus maintenir le concept qu'un évêque soit à la fois le père spirituel, le juge suprême, le responsable de l'exécutif, et en même temps celui qui fait les lois», poursuit l'abbé Nicolas Betticher. L'Église suisse reconnaît son échec à protéger les victimes et promet des réformes. Les chercheurs, eux, vont continuer d'enquêter. En attendant, peut-être, des suites judiciaires.

 

L'Église catholique aurait dû commencer à laisser les historiens travailler indépendamment sur ses archives il y a vingt ans, déplore Monika Dommann. L'Université de Zurich va poursuivre et élargir son travail de 2024 à fin 2026, en accord avec les mandataires pour établir l'ampleur réelle des abus, la responsabilité de l'État dans le placement de mineurs et les liens entre les spécificités catholiques et les abus (https://www.rts.ch/info/suisse/14306183-mille-situations-dabus-sexuels-documentees-dans-leglise-catholique-en-suisse.html).

 

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