actualites de l'eglise

Publié le 7 Novembre 2024

Salvatore Cernuzio et Mario Galgano nous montre dans vaticanews.va qu’interrogé par des journalistes en marge d’un évènement à l’Université pontificale grégorienne à Rome, jeudi 7 novembre 2024, le cardinal secrétaire d’Etat, Pietro Parolin, espère de la sagesse de la part du futur président américain, pour ne pas tomber dans la polarisation espérant que le nouveau président américain «pourra vraiment être un élément de détente et de pacification dans les conflits actuels qui ensanglantent le monde». En parlant de guerres, le cardinal est resté toutefois prudent et demande du temps avant de s'exprimer sur la crainte - notée par un journaliste - des Ukrainiens et des Palestiniens que «la paix se fasse à leurs dépens». À propos de Donald Trump, le secrétaire d'État est prié de rendre compte de ses propos de campagne - le dernier, il y a quatre semaines, à Aurora dans le Colorado évoquant le recours à l'Alien Enemies Act de 1798 - sur la promesse, en cas de victoire, de la plus grande déportation massive d'immigrés clandestins latino-américains, il a rappelé «la position du Pape et du Saint-Siège» sur la question des migrations qui «est très claire en ce sens» et qu’il sont «en faveur d'une politique sage à l'égard des migrants, et donc d'une politique qui ne va pas jusqu'à ces extrêmes».

 

Le thème de la défense de la vie fut important lors de cette campagne, à ce sujet, le cardinal Parolin a recommandé de mettre en œuvre «une politique commune», une politique qui cherche à «unir les consensus» et à «ne pas redevenir une politique de polarisation et de division». «J'espère aussi que cette défense de la vie que Trump a assuré qu'il ferait pendant son mandat pourra élargir le consensus», a dit le cardinal. Il a ensuite assuré que les relations entre le Saint-Siège et la nouvelle administration américaine se poursuivront et ne changeront pas, comme elles l'ont fait «pendant le précédent mandat de Trump». Enfin, le cardinal Parolin a été interrogé sur les relations avec la Chine le cardinal, il a tenu à rappeler, c'est que «l'intérêt» du Saint-Siège pour la Chine «est essentiellement ecclésial», et qu'il est donc nécessaire de «sortir d'une conception politique qui est peut-être présente dans de nombreuses évaluations de gouvernements et de pays».

 

Jean Charles Putzolu nous montre dans vaticannews.va (https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2024-11/pauvrete-immigration-l-eglise-americaine-restera-vigilante.html) que passée l’annonce des résultats de l’élection présidentielle américaine, le président de la conférence épiscopale des États-Unis félicite le président élu Donald Trump de sa victoire, Mgr Timothy Broglio dans un communiqué, tout en ajoutant d’emblée que l’Église catholique américaine ne soutenait aucun parti, mais qu’elle entendait travailler avec la future équipe dirigeante «pour le bien commun de tous», cependant pour Mgr Broglio dans une Amérique coupée en deux, l’heure est à la reconstruction d’une société profondément divisée où la nécessité est de s’ouvrir à l’autre et de l’écouter.  Allant dans le sens de Mgr Broglio, le président américain Joe Biden s'est engagé ce jeudi à une transition "pacifique et ordonnée" avec le président élu Donald Trump. Le dirigeant démocrate a insisté sur la nécessité de "faire baisser" les tensions politiques, dans un pays à cran lors d'un discours depuis la Maison-Blanche, son premier depuis la victoire du républicain à l'élection (https://www.lexpress.fr/monde/amerique/en-direct-donald-trump-elu-president-joe-biden-salue-lintegrite-et-le-courage-de-kamala-harris-F57ZBYRCANHOJAZ4EKF4FSKLQU/).

 

L’Église catholique des Etats-Unis, qui entend être active dans cette phase de réconciliation, souligne qu’elle sera vigilante aussi en matière de lutte contre la pauvreté car les États-Unis comptent plus d’un demi-million de sans-abris, et l’inflation des années post-covid a accru le nombre de pauvres, notamment chez les plus jeunes, et dans ce contexte, «l'Église, avec la Caritas et toutes ses autres activités», continuera d’aider les pauvres, mais «il faut aussi, au niveau de la nation, s’attaquer à ce problème, surtout les sans-abris» tout en souhaite que le nouveau président «dirige d'une manière qui unifie le pays, qu’il se préoccupe des plus vulnérables d'entre nous, à la fois chez nous et à l'étranger», et de gestion des flux migratoires en poursuivant l’action caritative de l’Église envers les migrants et en défendant leurs droits tout en proposant une deuxième ligne d’action celle de soutenir sérieusement l’aide au développement des pays pauvres. Les annonces de Donald Trump suscitent l’inquiétude, notamment pour les immigrés en situation irrégulière. Par rapport à la situation de millions d'immigrés aux États-Unis qui se trouvent en situation irrégulière, mais qui habitent parfois dans le pays depuis des années, qui contribuent, payent des impôts, ont des enfants scolarisés… effectivement, son élection va créer un climat de peur. Ce climat d’incertitude est alimenté par la volonté affichée de Trump de lancer, dès son investiture, un programme massif de déportation. Cette approche brutale pourrait toucher des familles et des individus intégrés depuis longtemps dans la société américaine (https://www.rtl.be/actu/monde/international/etats-unis-trump-annonce-la-plus-grande-expulsion-de-migrants-de-lhistoire-du/2024-11-07/article/727363).

 

Les évêques américains, tous, prient pour la paix «car ce sont nos fidèles qui paient le prix de la guerre, jusque dans leur chair», cependant pour eux même si le bilatéralisme, cher au président élu, «est important», il sera nécessaire «de travailler ensemble avec les instances au sein desquelles sont représentés tous les pays du monde». Et bien sûr, Mgr Timothy Broglio, salue l’engagement du président élu en faveur du droit à la vie, à protéger, rappelle-t-il «de sa conception à sa fin naturelle». Cependant, des référendums en faveur du droit à l’avortement, organisés en parallèle de l’élection présidentielle américaine, l’ont emporté dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs États, dont l’Arizona et le Missouri, mais pas en Floride, troisième État le plus peuplé du pays (https://www.parismatch.com/actu/international/droit-livg-aux-etats-unis-des-referendums-organises-dans-plusieurs-etats-comment-ont-ils-vote-243287).

 

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Publié le 23 Août 2024

Elise Ann Allen nous montre dans cruxnow.com que selon un bulletin du Vatican du vendredi 23 août  2024 le pape François a rencontré vendredi un archevêque qui appartient à un groupe de laïcs en proie à un scandale au Pérou et qui a récemment été démis de la direction de l'archidiocèse de Piura alors qu'une enquête en cours du Vatican sur sa communauté avance. Les raisons de la rencontre du pape avec Eguren n'ont pas été révélées, ni si Eguren avait été convoqué ou s'il avait lui-même demandé la rencontre.

 

Le départ d'Eguren de Piura en avril s'est produit au milieu d'allégations persistantes de trafic de terres et de corruption financière, et dans le cadre d'une enquête du Vatican sur cette communauté, la Sodalitium Christinae Vitae (SCV). Compte tenu de l'autorité qu'il a exercée dans la région et au sein du SCV, Eguren a été au centre de nombreuses accusations et a été accusé d'être l'architecte de divers projets visant à évincer les agriculteurs de leurs terres.

 

Dans le cadre de leur enquête l'été dernier, Scicluna et Bertomeu, à Lima, ont rencontré un groupe de paysans de Catacaos pour discuter de la situation et des allégations contre le SCV. Ils ont été rejoints par Jennie Dador, secrétaire exécutive du Coordonnateur national des droits de l'homme (CNDDHH) au Pérou. Plus tard dans la journée, Scicluna et Bertomeu ont rencontré Eguren.

 

Peu de temps après l'éviction d'Eguren au printemps, ils ont reçu un message vidéo de soutien du pape François, qui leur a dit : «Je sais ce qui vous est arrivé… Défendez votre terre, ne la laissez pas être volée.»

 

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Publié le 21 Août 2024

katholisch.de nous montre ce mercredi 21 août 2024 que  le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich a déclaré qu'il n'y avait aucune machination politique dans l'Église au sein de la synodalité. Le peuple de Dieu tout entier sur tous les continents sera entendu pour que toute l'Eglise puisse voyager ensemble, a-t-il déclaré mardi au journal "La Croix Internationale". En même temps, il a félicité l’Église d’Afrique pour avoir connu sa propre valeur et avoir parlé sans crainte. «Votre participation au Synode mondial est significative», a déclaré le cardinal.

 

Hollerich, qui est également rapporteur général du Synode mondial, s'est rendu au Bénin le week-end dernier. Durant son séjour, il a participé, entre autres, au 70e pèlerinage marial national à Notre-Dame d'Arigbo à Dassa-Zoumé avec les évêques de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Il a lui-même souligné qu'il était venu au Bénin pour apprendre de l'Église d'Afrique et apporter des impulsions à l'Europe. Dans le même temps, il critique les célébrations "parfois très ennuyeuses" en Europe : "Les gens n'y mettent pas toujours tout leur cœur. Cela devient une simple cérémonie, un rite", a déclaré le cardinal. "En Europe, nous parlons plus de tradition que de foi. Mais la tradition n'est comprise que s'il y a la foi pour l'interpréter." 

 

Mais comme le montre aciafrique.org (https://www.aciafrique.org/news/11307/leglise-en-afrique-na-pas-peur-de-parler-le-cardinal-hollerich-organisateur-du-synode-sur-la-synodalite), la hiérarchie catholique en Afrique est souvent plus traditionnelle et conservatrice que celle du monde occidental. Au début de l'année, les évêques africains ont refusé d'appliquer une directive du Vatican qui sanctionnait les bénédictions pastorales «spontanées» pour les «couples de même sexe» et d'autres couples en «situation irrégulière».

 

Et même si en octobre 2022, l’Afrique comptait 256 millions de catholiques, soit environ 18 % de la population du continent selon les statistiques du Vatican, que d’ici 2050, trois nations en Afrique compteront parmi les plus grands pays catholiques du monde, et bien que l’Afrique est considérée comme le "futur de l’Eglise Catholique", face à la montée des églises évangéliques et celles dites de réveil, elle pourrait perdre des adeptes (https://www.bbc.com/afrique/articles/c1ry21v13eqo).

 

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Publié le 20 Août 2024

katholisch.de nous montre ce mardi 20 août 2024 qu’en juillet, le Vatican a excommunié l'ancien ambassadeur du pape aux États-Unis, l'archevêque Carlo Maria Vigano qui affirme vivre dans différents lieux de résidence par crainte pour sa vie. Jusqu'à présent, les médias ont rapporté qu'il vivait à Viterbe, au nord de Rome, où il a fondé un centre de formation pour théologiens conservateurs. Dans une interview accordée mardi au quotidien "Il Messagggero", Vigano a déclaré qu'il ne voulait pas finir comme le cardinal de la curie australien George Pell (1941-2023) ou comme l'ancien ambassadeur du Vatican aux États-Unis, Pietro Sambi (1938-2011). Tous deux étaient décédés lors d'opérations chirurgicales. Sambi était le prédécesseur de Vigano en tant que nonce américain. Tous deux étaient impliqués dans des enquêtes de droit canonique contre l’ancien archevêque de Washington DC, le cardinal Theodore McCarrick. Il a été accusé de nombreux cas d'abus sexuels.

 

Aujourd’hui, l’ex-nonce lance de nouvelles accusations contre le pape et donne un aperçu de sa pensée. L'ancien cardinal (94 ans) a été démis du clergé en 2019 et n'est plus compétent pour être jugé en raison d'une démence avancée. Durant sa période active, il était l'un des hommes les plus influents de l'Église catholique aux États-Unis et appartenait à son aile progressiste. En 2018, Vigano a publiquement accusé le pape François de ne pas avoir pris de mesures cohérentes contre McCarrick. Dans l’interview, il a également suggéré que le cardinal avait depuis longtemps une grande influence au Vatican grâce à ses dons. Le pape François lui doit son élection comme pape. L’Américain a également contribué à la conclusion d’un accord secret entre Pékin et le Vatican. C'est pourquoi, dit Vigano, le pape François est resté avec McCarrick jusqu'en 2019. Il l'a ensuite retiré du sacerdoce sans procès. Il tenta ainsi de sauver la réputation de son pontificat tout en évitant un procès avec des témoignages embarrassants.

 

Vigano a démissionné de son poste d'ambassadeur papal en 2016 pour des raisons d'âge. En tant que retraité, il a publié en 2018 ses allégations contre le pape François pour son comportement dans l'affaire McCarrick et a demandé sa démission. Dans les années suivantes, Vigano se rapproche des théories du complot et des cercles traditionalistes en marge de l’Église catholique. Il a critiqué les actions du pape contre les partisans de la messe ancienne en latin et l'ouverture de l'Église aux couples homosexuels. Après avoir publiquement accusé le pape François de ne pas être le pape légitime, le Dicastère de la Foi du Vatican a ouvert une procédure canonique contre Vigano et annoncé son excommunication et donc son exclusion de la communauté ecclésiastique le 5 juillet. Le crime était un schisme. Dans l'interview récemment publiée, Vigano a décrit le Concile Vatican II (1962-1965) comme un cancer qui avait infecté toute l'Église catholique.

 

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Publié le 19 Août 2024

katholisch.de nous montre ce lundi 19 août 2023 que la phase finale du Synode mondial débutera à Rome dans six semaines. Le pape, les évêques, les prêtres et les laïcs discutent de nouvelles voies pour les débats et les décisions de l'Église. Un cardinal de la curie portugais, José Tolentino de Mendonça y voit un changement d’époque dans une interview accordée lundi au quotidien argentin La Nación.

 

Il a aussi déclaré : "La question de la synodalité façonnera l'avenir de l'Église". Le pape François a eu «une grande vision» lorsqu'il a décidé de convoquer un synode mondial sur ce sujet. Pour grandir, l’Église doit impliquer tous les baptisés dans le dialogue au sein de l’Église. Il s’agit de ne plus considérer l’Église comme une pyramide, mais comme un organisme vivant. Le Synode mondial aidera à y voir clair et aura des conséquences considérables pour l’avenir.

 

Concernant les conflits actuels au sein de l'Église, le cardinal a déclaré : «Nous ressentons tous la souffrance, les questions, les drames. Personne ne peut rester indifférent. En ce moment, j'ai le sentiment que l'Église l'aide à réaliser la vision du pape François». Concernant la crise actuelle de l'Église, Mendonça a déclaré : «Je ne vois pas cette période avec pessimisme, mais avec espoir, car je vois beaucoup d'hommes et de femmes prêts à donner une seconde chance à l'Église».

 

Interrogé sur le plus grand défi actuel pour l'Église, Mendonca a répondu : "C'est la traduction de l'expérience chrétienne dans la langue de notre temps. Cette expérience ne peut pas rester enchaînée dans une langue que nous avons héritée du passé". Le rêve missionnaire d’atteindre tout le monde est le grand défi dont parle le pape François.

 

Concernant sa relation personnelle avec le pape François, Mendonca a souligné que le pape lui a donné beaucoup de liberté, y compris celle de continuer à écrire de la poésie. Cela fait partie de sa vocation. Ce qu'il admire chez le pape François, c'est son intelligence. "Quand il répond, il le fait avec intelligence et profondeur. Et il développe souvent des questions de manière surprenante. Cela me fascine et j'ai envie d'apprendre."

 

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Publié le 18 Août 2024

Alexandra Sirgant dans vaticannews.va nous montre qu’à l’issue de la prière mariale de l’angélus de ce dimanche 18 août, le pape François a eu une pensée pour les trois missionnaires xavériens et le prêtre diocésain béatifiés le matin même à Uvira, en République démocratique du Congo. Le Saint-Père a exhorté les fidèles à s’inspirer de ces quatre martyrs assassinés en 1964 en haine de la foi. «Que leur exemple et leur intercession favorisent les chemins de la réconciliation et de la paix pour le bien du peuple congolais» a-t-il déclaré.

 

Il s’agit des prêtres missionnaires xavériens Luigi Carrara (1933-1964), Giovanni Didonè (1930-1964) et Vittorio Faccin (1934-1964), ainsi que du père Albert Joubert, prêtre congolais. Tous ont été assassinés en 1964 pendant la rébellion Simba, une révolte sanglante qui s’est déroulée de 1961 à 1964 au Congo-Léopoldville (aujourd’hui en République démocratique du Congo), en réaction aux abus du gouvernement central congolais.  Ce conflit sanglant déchira le pays peu après son indépendance de la domination belge en 1960 (https://www.cath.ch/newsf/le-pape-prie-pour-la-paix-et-salue-de-nouveaux-bienheureux-en-rdc/).  

 

Le pape François a également appelé les fidèles à continuer de prier «pour que des chemins de paix s'ouvrent au Moyen-Orient, en Palestine, en Israël, ainsi que dans l'Ukraine martyrisée, en Birmanie et dans toutes les zones de guerre». Le Souverain pontife appelle les parties dans chaque conflit à «dialoguer et à négocier» en s’abstenant d'agir par des «actions et des réactions violentes».

 

Avant cela, lors de la prière mariale de l’angélus, le pape François a expliqué aux fidèles comment Jésus offre sa propre vie en nourriture, afin de permettre une vie en communion avec Dieu. «Le pain céleste» devient source d’espérance, car il rassasie «la faim d'espérance, la faim de vérité, la faim de salut que nous ressentons tous, non pas dans notre estomac, mais dans notre cœur», et «vainc l’arrogance de ceux qui se goinfrent» au détriment des plus pauvres, souligne le pape François (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/angelus-pape-francois-jesus-pain-celeste-esperance-chair-aout.html).

 

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Publié le 16 Août 2024

Salvatore Cernuzio dans vaticannews.va nous montre ce vendredi 16 août 2024 que déjà éloigné du mouvement il y a plusieurs années pour des accusations d'abus psychologiques et sexuels, y compris sur des mineurs, et pour des irrégularités financières, Luis Fernando Figari était interdit de retour dans son pays. Son expulsion de Sodalicio qu’il a fondé dans les années 1970 met un point final à l’affaire.

 

La mesure du dicastère pour la Vie consacrée a été rendue publique par la Conférence épiscopale péruvienne qui, conformément au canon 746 du code de droit canonique, établit l'expulsion de Figari du mouvement largement répandu en Amérique latine à travers ces communautés, appelées «sodálites», composées de laïcs et de prêtres consacrés qui vivent ensemble après avoir prononcé des vœux perpétuels de célibat et d'obéissance. Pendant des années, Sodalicio a été l'une des communautés les plus actives en matière d'évangélisation en Amérique du Sud. Jesús Bastante dans religiondigital.org nous montre (https://www.religiondigital.org/vaticano/expulsado-Sodalicio-figari-peru-abusos-scicluna-bertomeu-justicia-vaticano_0_2697330257.html) qu’avec cette déclaration, les évêques péruviens confirment une nouvelle attendue depuis des années et qui représente un avant et un après dans l'enquête menée par Jordi Bertomeu et Charles Scicluna, et une approbation des travaux journalistiques de Paola Ugaz et Pedro Salinas.

 

Comme le signale José manuel Vidal dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/rumores_de_angeles/Papa-cobran-pieza-mayor-Iglesia-Bertomeu-Scicluna-Figari-Sodalicio_7_2697700209.html), en fin de compte, il est démontré, une fois de plus, que le soi-disant «printemps» de Jean-Paul II, avec son énorme prolifération d'associations et de mouvements religieux, était pourri à la racine, depuis ses bases de référence, depuis ses fondements mêmes et charisme. Une dizaine de fondateurs font l’objet d’enquêtes pour abus de pouvoir ou de conscience, corruption financière, problèmes émotionnels et abus sexuels en tout genre. Certains déjà punis, comme le Slovène Rupnik, le Chilien Karadima, le Mexicain Maciel (que Wojtyla a protégé et que Ratzinger a ordonné de mettre dans un monastère, mais sans l'obliger à cesser d'être prêtre), le Français Abbé Pierre et, maintenant, le Péruvien Figari. Certains ont été dénoncés par leurs propres organisations, mais la plupart étaient le résultat des enquêtes des deux agents spéciaux papaux, Jordi Bertomeu et Charles Scicluna.

 

Tout indique que le Sodalitium est marqué dès l'instant zéro par un non-charisme fondateur et que, dès lors, il est condamné à disparaître, puisque ses membres jurent d'accomplir les vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, mais ils ne sont pas pauvres, certains ne sont pas chastes et n'obéissent qu'aux commandes d'argent, qu'ils accumulent grâce aux mauvais arts et aux crimes, comme la pédophilie.

 

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Publié le 15 Août 2024

«Notre vie est un chemin continue vers l’union finale avec le Seigneur», a déclaré le pape dans son exhortation précédant la prière de l’Angélus en la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, jeudi 15 août 2024 à Rome comme nous le montre Stanislas Kambashi dans vaticannews.va. À cette occasion de nombreux fidèles et pèlerins ont défié la chaleur estivale de Rome pour venir prier l’Angélus avec le Saint-Père. Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le pape François a invité à contempler la jeune fille de Nazareth, toujours en route, à la rencontre des autres pour leur annoncer la joie.

 

Comme nous le montre Delphine Allaire dans vaticannews.va (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/pape-francois-paix-proche-orient-assomption-israel-palestine.html) après l'Angélus de l'Assomption de Marie, le pape a confié à la Vierge les «angoisses et les douleurs» des populations en souffrance pensant en particulier à l'Ukraine martyrisée, au Proche-Orient, à la Palestine, à Israël, au Soudan et à la Birmanie. Le Souverain pontife a lancé un nouvel appel pour «la situation humanitaire très grave» à Gaza, appelant à la libération des otages et à l'aide aux populations épuisées.

 

Enfin comme le montre katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/55323-papst-franziskus-trifft-lgbtq-aktivistin-diskriminierung-ist-suende), le pape François a une nouvelle fois condamné la discrimination et la violence contre les personnes LGBTQ. Lors d'une rencontre avec la militante LGBTQ ougandaise du groupe de défense des droits civiques "Chapter Four", Clare Byarugaba, le dirigeant de l'Église a déclaré que la discrimination contre les personnes LGBTQ était «un péché», a déclaré mercredi la militante elle-même sur la plateforme «X» (anciennement Twitter). Byarugaba a poursuivi, c'était un honneur pour elle de rencontrer le pontife. "Je l'ai informé de l'impact dévastateur des deux lois anti-LGBTQ adoptées en Ouganda en une décennie et des violations des droits humains qui en découlent." Le pape a ensuite réitéré que la discrimination est «un péché» et que «la violence contre les communautés LGBTQ» est inacceptable.

 

Son tweet faisait référence à la loi anti-homosexualité de 2023. Bien que l'homosexualité soit déjà criminalisée en Ouganda, la nouvelle loi a augmenté les sanctions. La loi anti-LGBTQ prévoit des peines de prison pour les actes homosexuels. Dans certains cas, comme les «formes aggravées d'homosexualité», il existe même un risque de peine de mort. La loi cible également, entre autres, les personnes qui ne font que «promouvoir» l'homosexualité, ce qui, selon un rapport du New Ways Ministry, affecte non seulement gravement le travail en faveur des droits LGBTQ, mais aussi l'éducation sur le VIH/SIDA. Après l’adoption de la loi en 2023, les évêques ougandais considéraient l’homosexualité comme un «mal», mais ils critiquaient en revanche les sanctions.

 

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Publié le 11 Août 2024

vaticannews.va nous montre que Lors de la prière mariale de l’Angélus de ce dimanche 11 août, le pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre a exhorté les croyants à ne pas s’enfermer dans des «schémas rigides» et à ne pas chercher en Dieu la confirmation de leurs convictions, mais au contraire à lutter contre les idées préconçues et à, ouvrir leurs esprits et leurs cœurs.

 

À l’issue de la prière mariale de l’Angélus ce dimanche 11 août, le pape François a invité à prier pour les victimes de l’accident d’avion survenu au Brésil vendredi dernier. Plus de 60 personnes ont péri dans le crash d’un avion de la compagnie Voepass sur un complexe résidentiel dans la ville de Vinhedo, dans l'État de São Paulo. Aucune des personnes à bord n'a survécu. Trois jours de deuil ont été proclamés dans le pays (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/les-prieres-du-pape-pour-victimes-accident-d-avion-au-bresil.html).

 

Enfin, également à l’issue de la prière mariale de l’Angélus ce dimanche 11 août, le pape a réitéré ses appels de paix pour tous les peuples en guerre, en particulier pour «l’Ukraine martyrisée, le Moyen-Orient, la Palestine, Israël, le Soudan et la Birmanie». Le pape François a également adressé ses prières aux victimes d’Hiroshima et de Nagasaki, où les commémorations du 79e anniversaire des bombardements atomiques américains ont eu lieu le 6 et le 9 août dernier (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/angelus-appel-paix-hiroshima-nagasaki-bombe-atomique-79-ans.html).

 

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Publié le 10 Août 2024

"La résistance, comme elle se produit en ce moment, n'est pas seulement contre moi, elle est contre l'Église." Parallèlement à son intention de se rendre à Pékin et son désir de visiter en particulier le sanctuaire de Sheshan dédié à la Vierge Marie Auxiliatrice, soulignant que la Chine est «un grand peuple» qui «ne doit pas gaspiller son héritage», car cette nation, selon lui, «doit le perpétuer avec patience» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/le-pape-un-message-d-espoir-au-peuple-chinois.html), le pape François a laissé de nombreuses autres pilules dans son entretien avec les jésuites chinois comme le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce samedi. Son héritage, la pandémie ou les guerres, le «fléau du cléricalisme», la critique de son pontificat et l'émergence de groupes sédévacantistes sont quelques-unes des «clés» de la rencontre avec le père Chia, que le Vatican a publiée vendredi.

 

Au cours de l'entretien, le pape s'est attardé également sur son pontificat, mené avec la collaboration, l'écoute et la consultation des chefs de dicastères et de tous (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/le-pape-un-message-d-espoir-au-peuple-chinois.html). "Comment faire face à la résistance ? Parfois, il faut attendre, endurer... et souvent se corriger", dit le pape, ajoutant que "derrière la résistance, il peut y avoir quelque chose de bon". "La critique aide toujours, même si elle n'est pas constructive, car elle fait réfléchir sur sa façon d'agir." Bien sûr, le pape François admet «avec douleur» que «parfois, comme c'est le cas en ce moment, ils ne sont pas seulement contre moi, ils sont contre l'Église». Surtout les vingt "groupes sédévacantistes", "très peu de gens, qui ne reconnaissent que jusqu'à Pie XII, les papes. Mais ce sont de petits groupes, et avec le temps ils s'intégreront".

 

Concernant les défis de son pontificat, Bergoglio souligne "la pandémie, qui a constitué un défi immense", ainsi que "les défis actuels de la guerre, de l'Ukraine, du Myanmar, de la Palestine". Comment les affrontez-vous ? "J'essaie toujours de les résoudre par le dialogue. Et quand cela ne fonctionne pas, avec patience. Et toujours avec le sens de l'humour. … Vivre est important." Sur le plan personnel, le pape s’est souvenu avoir vécu quelques «crises» au cours de sa vie religieuse de jésuite. Un fait normal, a-t-il expliqué, «sinon je ne serais pas humain». Les crises sont alors surmontées de deux manières: elles sont parcourues et traversées «comme un labyrinthe», d'où l'on sort «par le haut», et desquelles on ne «sort jamais seul, mais aidé, accompagné», car «se laisser aider est très important». Au Seigneur, a confié le pape François, «je demande la grâce d'être pardonné, qu'il soit patient avec moi» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/le-pape-un-message-d-espoir-au-peuple-chinois.html).

 

 L’évêque de Rome est revenu sur les quatre préférences apostoliques universelles des Jésuites, définies en 2019 pour les dix prochaines années: promouvoir les exercices spirituels et le discernement, marcher avec les pauvres et les exclus, accompagner les jeunes dans la création d'un avenir d'espérance, et prendre soin de la maison commune. Il s'agit de quatre principes «intégrés» qui «ne peuvent être séparés», a-t-il déclaré, soulignant que l'accompagnement, le discernement et le travail missionnaire sont les pierres angulaires de la Compagnie de Jésus (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-08/le-pape-un-message-d-espoir-au-peuple-chinois.html). Concernant l'avenir, le pape François affirme que «certains disent que ce sera une Église plus réduite, plus petite» et prévient : «L'Église doit faire attention à ne pas tomber dans le fléau du cléricalisme, le fléau de la mondanité spirituelle». Et il demande à son successeur de «prier», car «le Seigneur parle déjà dans la prière».

 

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