Publié le 31 Mars 2022

"Lorsqu'il s'agit de lutter contre la pédérastie cléricale, l'Espagne est un État en faillite." Miguel Hurtado est l'une des victimes de Montserrat, et un militant pour ECA Global, une association mondiale qui lutte contre les abus au sein de l'Église, et l'un des fondateurs de la plateforme 'Tolérance 0', qui rassemble une grande partie des victimes de abus en Catalogne comme nous le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce jeudi 31 mars 2022.

 

La plate-forme, qui a été présentée ce matin à Barcelone, proposera la création d'une "Commission vérité" qui va au-delà des fonctions du Médiateur (à la commission duquel cette plate-forme ne participera pas) et des fonctions d'audit commandées par le Conférence épiscopale à Cremades. Une commission qui cherche à "obliger les évêques à collaborer" et à "ouvrir leurs archives", quitte à modifier la législation, qui protège actuellement l'inviolabilité des archives ecclésiastiques en vertu des Accords Église-Etat. "Le réseau des militants catalans nous avons décidé d'institutionnaliser notre travail et nous avons créé l'initiative Tolérance 0, un outil de lobbying pour faire pression à la fois sur l'État, les institutions publiques et l'Église", explique-t-il à RD Hurtado. Le rapport technico-juridique présenté aujourd'hui indique «à quoi ressemblerait une commission vérité, sur la base des exemples du Royaume-Uni et de l'Australie, où cela a été le mieux fait», et est le résultat d'une étude présentée au Congrès, «qui nous a renversés». "Nous voulons expliquer pourquoi nous n'allons pas participer à la Commission du Médiateur", conclut Hurtado.

 

«Le modèle le plus efficace est celui d' une Commission d'État indépendante , créée ad hoc à cette seule fin, avec un mandat parlementaire qui comprend non seulement l'établissement de l'ampleur des abus sexuels commis par des religieux au cours d'une certaine période historique, mais aussi l'analyse des réponses dans face à ce type de crime par les institutions catholiques concernées», explique le rapport, qui rappelle que ladite institution «doit disposer de larges pouvoirs d'enquête à caractère coercitif , non seulement pour obliger les responsables des institutions enquêtées à témoigner, mais aussi d'exiger toutes sortes de documents pour aider à clarifier les faits», ainsi qu'une allocation budgétaire pour mener à bien sa mission.

 

«Le principal inconvénient de la mise en œuvre de ce modèle est que dans notre pays, une Commission pour la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non-répétition n'a jamais été créée pour enquêter sur les violations graves des droits de l'homme, il n'y a donc aucune expérience pratique à cet égard.», admettent-ils depuis la Plateforme, qui déplore «le refus du Congrès espagnol de mettre en œuvre ce modèle au niveau de l'État», pour lequel ils ont commencé à demander que cela se fasse au Parlement de Catalogne. "Les victimes catalanes soussignées ne participeront à aucun autre modèle d'enquête, qu'elle soit à l'échelle de l'État (Enquête par le Médiateur) ou autonome (Commission d'enquête parlementaire catalane) en raison de l'usure émotionnelle importante et de la retraumatisation secondaire que la collaboration entraînerait avec un une enquête qui n'a pas les pouvoirs coercitifs nécessaires pour clarifier les faits sous enquête, en surmontant l'opposition et l'obstruction laïque de la part de la hiérarchie catholique», conclut-il.    

 

Parmi les membres de la plateforme 'Tolérance 0' figurent Manuel Barbero, premier plaignant du dossier Mariste et président de Mans Petites; Esther Pujol, première plaignante dans l'affaire Bellcaire; Miguel Hurtado, premier plaignant dans l'affaire Abadía Montserrat; Jordi de la Mata, premier plaignant de l'affaire des Jésuites; et Alejandro Palomas, en plus de Vicki Bernadet.

 

Et comme le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/espana/abusos-reconocidos-Iglesia-espanola-produjeron-arguello-cee-cremades-espana-victimas_0_2437256259.html) ce jeudi l'Église espagnole "collaborera à toute initiative qui cherche la vérité" concernant l'abus des mineurs en son sein. C'est l'une des conclusions de la Conférence des bureaux de protection des mineurs dans les diocèses et les congrégations, tenue dans un bâtiment appartenant à la Conférence épiscopale, dans laquelle la stratégie du cabinet d'avocats Cremades&Calvo Sotelo a été présentée et où certaines des données signalées dans le dernière conférence de presse de Monseigneur Argüello.

 

Ainsi, on constate qu'un cas sur neuf admis par la CEE (60 sur 506) s'est produit au cours de la dernière décennie, ce qui montre clairement qu'il ne s'agit pas d'un problème uniquement et exclusivement du passé.  En fait, de tous les cas, dans 69 la date à laquelle ils se sont produits n'est pas enregistrée. 28 sont antérieurs à 1960; 99 ils ont été produits entre 1960 et 1970; 106 entre 1970 et 1980; 84 entre 1980 et 1990 ; 41 entre 1990 et 2000; 17 entre 2000 et 2010; et 60 entre 2010 et 2020.

 

Parmi les 506 cas reconnus à ce jour, 103 font référence à des personnes connues pour être déjà décédées et plus de 70% sont des cas datant du XXe siècle. Les bureaux ont recueilli des plaintes contre des laïcs (61), des prêtres (105) et des religieux (342) en plus de quelques plaintes dirigées contre des prévenus inconnus. Deux dénoncés sur trois sont religieux. Comme indiqué dans le communiqué de presse du CEE (seul l'accès aux graphiques était autorisé), l'objectif de la conférence était de "coordonner le travail" des 202 bureaux diocésains et congrégations à travers un Service de Coordination.

 

"En coordination avec toute l'Espagne,  chaque bureau est le point central de l'effort que l'Église en Espagne déploie pour la vérité, qui est le premier pas vers la réparation et l'accompagnement des victimes", note la Conférence épiscopale, qui voit dans ce travail "le centre d'une stratégie globale dans laquelle, avec le reste des initiatives prises par l'Église, se trouve l'audit externe confié au cabinet Cremades & Calvo-Sotelo". Et en quoi consiste cette stratégie ? Selon la note, dans «la volonté de l'Église de collaborer à toute initiative qui cherche la vérité». "Tous trouveront toujours, tant dans les offices que dans toute l'Église, la meilleure disposition pour collaborer et faire la lumière sur la vérité, qui est l'objectif commun", affirme l'épiscopat espagnol.

 

La conférence a été ouverte par Luis Argüello, qui a passé en revue le chemin parcouru par l'Église ces dernières années. Pour sa part, Jesús Rodríguez, membre de l'équipe consultative de la Conférence épiscopale, a présenté le Rapport résultant de l'information offerte par les bureaux. Par la suite, Cremades a présenté la commission reçue et sa proposition de collaboration avec les bureaux pour connaître les cas et les traitements qui ont été effectués et les procédures suivies.

 

Après la délégation de représentants Métis et d’Inuit Tapiriit Kanatami en début de semaine, le pape François a reçu, dans la matinée du jeudi 31 mars, un groupe de l’Assemblée des Premières Nations. Le lendemain, vendredi 1er avril, le Souverain pontife s’adressera à ces trois communautés d’autochtones du Canada. Un berceau en bois, objet traditionnel symbolique des Premières Nations a été remis au Saint-Père. La délégation lui a demandé de venir lui rendre en personne, lorsqu'il viendrait présenter ses excuses au Canada.  Après leur audience avec le Saint-Père, la délégation s’est rendue place Saint-Pierre, où elle a notamment joué une chanson traditionnelle, «un air très symbolique, qui signifie que notre esprit revient à nous, nous sommes reconnaissants de pouvoir partager cette chanson sur cette place», explique un membre de la délégation APN (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-03/pape-francois-autochtones-canada-premieres-nations-assemblee.html).

 

Enfin, au 36e jour de guerre, Moscou a annoncé son intention de mettre en place jeudi un cessez-le-feu à but humanitaire à Marioupol. Le gouvernement ukrainien annonce envoyer 45 bus pour évacuer des civils. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne croit pas aux promesses de la Russie de réduire son dispositif militaire en direction de Kyiv. Et Les forces russes «ne se retirent pas mais se repositionnent» en Ukraine et l’Otan s’attend à des «offensives supplémentaires» de la part de Moscou, a déclaré jeudi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-informations-sur-linvasion-russe-20220331_LBN6PRJL5RFIJG5ISIO2VRHFCQ/).

 

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Publié le 30 Mars 2022

"Les personnes LGBTI font partie de la création et sont aimées de Dieu, et nous sommes appelés à prendre position contre la discrimination. Je crois que Dieu cherche la communion avec eux comme il veut avec tous les peuples. " Le cardinal Reinhard Marx de Munich, a accordé un entretien avec 'Stern' dans lequel il défend un changement dans l'enseignement de l'Église concernant les identités sexuelles, et précise que, selon lui, "l'homosexualité n'est pas un péché" comme nous le montre Jesús Bastante ce mercredi 30 mars 2022 sur religiondigital.org.

 

"Celui qui menace les homosexuels de l'enfer n'a rien compris", souligne le cardinal, qui pointe même des changements dans le Catéchisme. "Ce n'est pas gravé dans la pierre. Vous pouvez aussi douter de ce qui s'y trouve", souligne-t-il, rappelant que le Catéchisme lui-même ne pointe pas les homosexuels, mais les actes homosexuels, et réitère que chacun doit être traité "avec respect et compassion".  Suivant les thèses du Chemin synodal (que le pape n'a d'ailleurs pas condamnées, comme l'affirmait faussement hier le président des évêques polonais, Gadecki), Marx défend la "primauté de l'amour, surtout dans les rencontres sexuelles".

 

Au cours de l'entretien, le cardinal s'est défini comme une "personne sexuelle". "J'ai aussi une sexualité", insiste-t-il, bien qu'il admette n'être jamais tombé amoureux, "du moins pas dans le sens où il pensait tout quitter pour une seule personne". "Mais bien sûr, je trouve les gens attirants, il serait faux de le nier. Être célibataire ne signifie pas vivre sans relations humaines, vous seriez très pauvre", a conclu le cardinal allemand, montrant son espoir que "progressivement nous deviendrons une Église".

 

Jesús Bastante nous montre aussi sur  religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/espana/Omella-Osoro-llevaran-Papa-reivindicaciones-arguello-victimas-abusos-pederastia-cremades-espana_0_2436956292.html) que le rendez-vous est marqué en rouge depuis quelques jours. A tel point que le cardinal Osoro, qui avait commis sa présence dans la représentation du chemin de croix de Toño Casado, au profit de l'Ukraine, dans la cathédrale de La Almudena, a dû excuser sa présence (en fait, il allait voir ce soir une comédie musicale dans la paroisse d'El Pilar). Et c'est que le pape François recevra le 6 avril, dans l'après-midi, la direction de la conférence épiscopale, comme l'a confirmé RD.

 

A peine deux mois après la fin de la visite ad limina des évêques espagnols à Rome, François convoque à nouveau le président de la CEE, Juan José Omella ; le vice-président, Carlos Osoro ; et le secrétaire général, Luis Argüello . Quelque chose d'étrange si l'on tient compte du fait que, dans l'ad limina, les évêques espagnols ont apporté toute la documentation disponible pour être «examinée» par le Saint-Siège.

 

Que s'est-il passé depuis ? En gros quatre choses. Le premier, le relèvement épiscopal progressif en Espagne, ses difficultés et ses opportunités; le second, l'ouverture de négociations sérieuses avec le gouvernement espagnol pour réformer certains points délicats de leurs relations; le troisième, en interne, évaluer le processus synodal et la réforme de la Curie vaticane; et, surtout, d'analyser le scandale des abus sexuels en Espagne.

 

À peine deux mois après la fin de la visite ad limina des évêques espagnols à Rome, le pape François convoque à nouveau le président de la CEE, Juan José Omella ; le vice-président, Carlos Osoro ; et le secrétaire général, Luis Argüello. Quelque chose d'étrange si l'on tient compte du fait que, dans l'ad limina, les évêques espagnols ont apporté toute la documentation disponible pour être «examinée» par le Saint-Siège. Que s'est-il passé depuis ? En gros quatre choses. Le premier, le relèvement épiscopal progressif en Espagne, ses difficultés et ses opportunités ; le second, l'ouverture de négociations sérieuses avec le gouvernement espagnol pour réformer certains points délicats de leurs relations; le troisième, en interne, évaluer le processus synodal et la réforme de la Curie vaticane; et, surtout, d'analyser le scandale des abus sexuels en Espagne.

 

Au cours de la rencontre, et comme promis aux victimes qu'il a reçues il y a une semaine au siège de la Conférence épiscopale, le cardinal Omella présentera au pape les demandes des survivants des abus, parmi lesquelles figurent les demandes de participer activement à la commission commandée par le Congrès à Gabilondo et "Vérité, justice, réparation et accompagnement", avec plusieurs mesures concrètes : 1) Une condamnation retentissante et sans réserve des abus, sollicitant le pardon public et sans excuses, qui est endossée par tous et chacun des membres du CEE et par les hiérarques de toutes les congrégations, ordres et prélatures; 2)Thérapies psychologiques et psychiatriques réparatrices pour la vie des survivants; 3) Aide à trouver un emploi sur le marché du travail; et 4) Indemnisation économique du dommage causé et indemnité d'incapacité de travail.

 

La réponse du pape, s'il y en a une, parviendra directement aux victimes par l'intermédiaire du président de l'épiscopat, qui portera également ce débat à la prochaine assemblée plénière, présumée historique pour diverses raisons. Ainsi, comme l'a souligné le cardinal Osoro dans une récente interview, faire en sorte que chaque évêque «se représente» et dise, clairement, s'il collaborera de manière décisive ou non aux enquêtes, et quelle sera la relation avec les victimes qui ne veulent pas passer au tamis de Cremades.

 

Enfin, José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-denuncia-generalizado-anestesia-espirituales-ancianos-simeon-ternura_0_2436956285.html) que dans son itinérance catéchétique à travers la vieillesse, le pape François arrête son regard sur Siméon et Anne, deux personnes âgées qui attendaient la venue du Seigneur, et se demande ce que nous pouvons apprendre "de ces deux figures âgées pleines de vitalité spirituelle". En premier lieu, affiner les sens par l'Esprit, en évitant le "syndrome généralisé d'anesthésie des sens spirituels dans l'excitation et l'engourdissement des sens physiques". Car seule «la sensibilité spirituelle de la vieillesse est capable d'apaiser de manière crédible et définitive la compétition et le conflit entre les générations» et de faire grandir «une culture de la tendresse sociale».

 

Dans le message d'accueil en italien, le pape rappelle que le week-end prochain il se rendra à Malte, un pays à l'histoire chrétienne millénaire, qui a déjà accueilli saint Paul et s'engage toujours à accueillir les immigrants et les réfugiés. Et, d'autre part, il remercie les associations italiennes qui accueillent des enfants ukrainiens et en profite, une fois de plus, pour dénoncer la "monstruosité" de la guerre et demander "d'arrêter cette cruauté sauvage qu'est la guerre".

 

Au 35e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Moscou a fait volte-face et déclaré ne rien voir de «prometteur» dans les négociations de la veille avec l'Ukraine à Istanbul. Les bombardements continuent, le retrait des troupes russes est loin d'être acté, et encore moins la paix. La guerre en Ukraine a profondément rebattu les cartes, poussé la Russie dans les bras de la Chine et plus largement de l'Asie (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220330-en-direct-guerre-en-ukraine-malgr%C3%A9-les-n%C3%A9gociations-les-bombardements-continuent). Enfin, dans un long réquisitoire, Michelle Bachelet, la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a estimé, mercredi, que les attaques indiscriminées et à grande échelle menées par les forces armées russes «pourraient être des crimes de guerre» (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/30/guerre-en-ukraine-en-direct-posez-vos-questions-a-nos-deux-journalistes-du-service-international-sur-les-dernieres-negociations-a-istanbul_6119755_3210.html).

 

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Publié le 29 Mars 2022

religiondigital.org nous montre que le défenseur du peuple, Ángel Gabilondo, a assuré ce mardi 29 mars 2022 au Sénat avant la Commission mixte des relations avec le Médiateur pour présenter le rapport annuel 2021que l'objectif de la commission indépendante d'experts qu'il présidera lui-même et qui analysera les abus sexuels sur mineurs commis au sein de l'Église n'est pas de constituer «un tribunal ou de rendre un jugement, ni de tenir un procès, il n'est donc pas nécessaire d'avoir des avocats de la défense, il suffit qu'il y ait des gens qui partent à la recherche des faits et des droits."

 

Le défenseur n'a pas précisé quelle sera "l'approche de travail" de cette commission et a souligné qu'il s'agit d'une "mission des tribunaux" de collecter des faits et des données, de demander réparation pour les victimes et de "prendre des mesures ou de les annoncer" qui servent pour empêcher "quelque chose de similaire" de se reproduire. "C'est le cadre que je reçois de vous et je ne peux que dire que je le ferai dans le respect, la reconnaissance de chacun et avec la priorité de la prise en charge des victimes. Et si je me permets de dire cela, c'est parce que je suis devant vous, qui m'en avez donné l'ordre et c'est la première fois que je suis devant vous. Si vous l'avez mal compris, dites-moi que j'ai mal compris", a-t-il ajouté.

 

Mais comme le montre aussi religiondigital.org ce mardi (https://www.religiondigital.org/espana/Tolerancia-victimas-quiere-Iglesia-archivos_0_2436656321.html), Alejandro Palomas, Miguel Hurtado, Manuel Brabero ou la Fondation Vicki Bernadet sont, ou veulent être, "la Platforme Tolérance 0", un groupe de victimes d'abus qui réclament "une commission vérité", comme celle proposée par Unidas Podemos, qui oblige l'Église, même avec un changement législatif, à ouvrir ses archives ecclésiastiques. La proposition, comme l'a avancé Infolibre, sera présentée à Barcelone ce jeudi.

 

Les membres de cette plateforme critiquent particulièrement à la fois le travail de l'audit externe commandé par les évêques à Cremades&Calvo Sotelo et la commission dirigée par le Médiateur, et exigeront une "Commission pour la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non-répétition" , qui selon les plans de la plateforme commencerait en Catalogne dans le but de s'étendre à toute l'Espagne  et qui nécessite des réformes juridiques au Congrès pour avoir accès aux archives de l'Église. La principale raison du rejet est que le Médiateur n'a pas de pouvoir coercitif pour contraindre l'Eglise à ouvrir les dossiers, notent-ils à l'initiative, qui regrette que l'interlocuteur de l'Église soit un cabinet d'avocats.

 

Ce groupe de victimes, contrairement à Infancia Robada, ne fait pas confiance au travail du Médiateur et espère que la «Commission vérité» convenue entre le PSOE et Unidas Podemos soit fidèle pour l’approbation, in extremis, de la commission dirigée par Ángel Gabilondo au Congrès, et dont on n'a plus entendu parler depuis. De son côté, Miguel Hurtado défend une "commission d'Etat indépendante",  avec un "mandat parlementaire qui comprend non seulement d'établir l'ampleur des exactions, mais aussi d'analyser les réponses à ce type de délits par les institutions catholiques", comme le dit Vicki Bernadet. Hurtado affirme également que la commission "a des pouvoirs coercitifs" et "oblige l'Église catholique à coopérer", ce qui impliquerait des modifications législatives pouvant conduire à la dénonciation des accords Église-État.

 

Hernán Reyes Alcaide, correspondant au Vatican, pour religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Francisco-Malta-situacion-migrantes-guerra-ucrania-refugiados_7_2436726314.html), nous montre que lors de son premier voyage hors d'Italie cette année, le pape François se rendra à Malte ce week-end avec un œil sur la situation des migrants et des réfugiés et l'autre sur la guerre en Ukraine, qui seront présents dans des sections des cinq discours qu'il prononcera pendant la journée et demie qu'il sera dans le pays. Malte, pays de moins d'un demi-million d'habitants et d'une population catholique d'environ 85%, est l'une des nations qui accueille le plus de migrants et de réfugiés d'Afrique du Nord et des routes du Moyen-Orient. Le voyage, ont souligné des sources vaticanes, sera également une "suite conceptuelle" de la visite que Jorge Bergoglio, 85 ans, a effectuée en décembre en Grèce et à Chypre, deux autres pays européens. "La question de l'hospitalité sera centrale", a déclaré Bruni aujourd'hui, en particulier "dans un contexte comme celui actuel avec la guerre en Ukraine et les réfugiés".

 

Au 34e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des pourparlers « significatifs » selon Moscou ont eu lieu à Istanbul. Moscou, qui s'est engagé à  réduire «radicalement» son activité militaire dans les régions de Kiev et Tchernihiv. De son côté, l'Ukraine demande un accord international garantissant sa sécurité. Le prochain cycle de négociations ne reprendra pas ce mercredi. Les Occidentaux déclarent qu'il n'y doit pas y avoir de relâchement dans leur position vis-à-vis de la guerre en Ukraine. Les évacuations de civils ont repris, mais une frappe a touché l'administration de Mykolaïv et a causé plusieurs morts. Les autorités ukrainiennes ont affirmé lundi avoir repris la ville d'Irpin, dans la banlieue de Kiev. Les forces ukrainiennes ont également repoussé les attaques russes vers Brovary, à l'est de Kiev, au cours des dernières 24 heures. Des mercenaires du groupe Wagner se sont déployés dans l'est de l'Ukraine, a indiqué lundi le ministère britannique de la Défense, qui estime que plus de 1000 combattants de la sulfureuse société paramilitaire pourraient être amenés à combattre dans le pays (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220329-en-direct-guerre-en-ukraine-zelensky-demande-des-sanctions-plus-fortes-contre-la-russie).

 

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Publié le 28 Mars 2022

"Nous considérons qu'il est inacceptable qu'une personne qui propage des mythes complotistes et utilise des clés antisémites occupe un poste de juge à la Cour suprême de la Signature apostolique et, en tant que membre du Collège des cardinaux, fasse partie du cercle des candidats pontificaux potentiels." Les mouvements réformateurs de l'Église allemande exigent publiquement que le pape François limoge le cardinal Gerhard Ludwig Müller comme nous le montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce lundi 28 mars 2022.

 

Dans une lettre ouverte publiée ce lundi, et envoyée au nonce du pape en Allemagne, Nikola Eterovic, les groupes 'María 2.0' et 'Nous Sommes l’Église' exigent que Bergoglio "mette immédiatement fin" aux excès du cardinal, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et qui ces derniers temps s'est révélé être l'un des principaux opposants aux réformes promues au cours de ce pontificat. La lettre critique notamment les controverses de Müller concernant les vaccins ou la pandémie elle-même, ainsi que certaines déclarations qualifiées de proches de l'antisémitisme, qu'il n'a voulu modifier à aucun moment. "Le cardinal n'a ni rectifié ni rétracté ses propos, mais, au contraire, les a réaffirmés et dans certains cas même les a intensifiés", soulignent les signataires, jusqu'ici un demi-millier. "On attend d'un cardinal qu'il soit guidé par des faits scientifiques sérieux, et qu'il fasse tout son possible pour éviter les divisions dans la société et dans l'Église", souligne la note, qui regrette que "le cardinal Müller ait une fois de plus causé de graves dommages à l'Église catholique avec leurs déclarations".

 

Le pape François vient aussi d'entendre le témoignage de deux délégations autochtones du Canada. Il a reçu en audience privée des membres du Ralliement national des Métis et de l'Inuit Tapiriit Kanatami. La tenue de l'audience a été chaleureuse. Le pape les a écoutés. Il a entendu trois récits parmi les nombreux qu’ils avaient à partager et a hoché la tête lorsque leurs survivants ont raconté leurs histoires. Ils ont senti un certain chagrin dans ses réactions et les seuls mots qu'il a prononcés en anglais ont été : "vérité, justice, réparation". Ils prennent cela comme un engagement personnel. Il doit recevoir jeudi des représentants des Premières Nations avant une rencontre finale avec l'ensemble des délégations vendredi. Cette rencontre est présentée comme "historique" pour évoquer le drame des pensionnats gérés par l’Église dans ce pays. Plus de 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans ces pensionnats. Entre 4000 et 6000 y ont trouvé la mort selon une commission d'enquête nationale (https://information.tv5monde.com/info/genocide-culturel-au-canada-des-delegations-autochtones-et-le-pape-ont-parle-de-reconciliation).

 

Au 33e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, de nouvelles négociations s'ouvrent en Turquie alors que Zelensky dit étudier «en profondeur» la question de la «neutralité» de l'Ukraine et que les autorités ukrainiennes renoncent à toute évacuation de civils aujourd'hui par crainte de «provocations» russes. Au moins 5 000 personnes sont mortes à Marioupol, ville assiégée par la Russie depuis plusieurs semaines, selon une responsable ukrainienne. Des combats ont lieu aux alentours de Kiev (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220327-en-direct-guerre-en-ukraine-kiev-dit-%C3%A9tudier-la-demande-russe-de-sa-neutralit%C3%A9).

 

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Publié le 27 Mars 2022

lemonde.fr  nous montre ce dimanche 27 mars 2022 (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/27/guerre-en-ukraine-en-direct-le-chef-de-la-diplomatie-ukrainienne-appelle-a-boycotter-les-supermarches-auchan_6119324_3210.html) que le pape François a dénoncé dimanche en des termes particulièrement forts depuis l’entrée des troupes russes en Ukraine «le martyre» et «l’agression» du pays par Moscou. «Plus d’un mois est passé depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, depuis le début de cette guerre cruelle et insensée, qui comme chaque guerre représente un échec pour tous, pour nous tous», a déclaré le souverain pontife à l’issue de la prière de l’Angélus.

 

«La guerre ne dévaste pas seulement le présent, mais aussi l’avenir d’une société. J’ai lu que, depuis le début de l’agression de l’Ukraine, un enfant sur deux avait quitté le pays. Cela détruit le futur, provoque des traumatismes dramatiques pour les plus jeunes et les plus innocents d’entre nous. Voilà la bestialité de la guerre. Un acte barbare et sacrilège.»

 

«Je prie pour que chaque dirigeant politique réfléchisse à cela, s’engage, et comprenne, en contemplant l’Ukraine martyrisée, comment chaque jour de guerre empire la situation pour tous. C’est pourquoi je renouvelle mon appel : ça suffit», a ajouté le pape argentin, qui s’adressait depuis sa résidence aux pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre, dont certains agitaient des drapeaux ukrainiens.

 

Ces dernières semaines, le pape – qui s’est entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mais aussi avec le patriarche orthodoxe de Moscou, Kirill – a multiplié les appels à la paix en Ukraine, dénonçant un «massacre» dans ce pays où «coulent des fleuves de larmes et de sang». Pays majoritairement orthodoxe, l’Ukraine compte une importante minorité gréco-catholique rattachée au Vatican, qui se concentre dans l’ouest du pays.

 

Au 32e jour de la guerre en Ukraine, la journée a été marquée par une explication de texte : la Maison blanche a voulu tempérer les déclarations de Joe Biden, qui avait assuré que Vladimir Poutine ne devait pas «rester au pouvoir». S’exprimant dans des médias russes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que la question de la «neutralité» de l’Ukraine était «étudiée en profondeur». Sur le terrain militaire, l’étau russe semble se desserrer dans certaines régions du sud de l’Ukraine et de nouveaux couloirs humanitaires ont été organisés dimanche pour permettre l’évacuation de civils de Marioupol (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/carte-guerre-en-ukraine-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-journee-du-dimanche-27-mars-1671795e-adf5-11ec-8007-a575c277ebf9).

 

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Publié le 26 Mars 2022

vaticannews.va nous montre que ce samedi après-midi 26 mars, le cardinal Konrad Krajewski, aumônier du pape, est parti pour Lviv en Ukraine à bord d'une ambulance donnée et bénie par le pape François. Le véhicule «sera offert aux autorités de la ville ukrainienne pour porter secours à la population, qui a considérablement augmenté ces dernières semaines en raison des réfugiés», a précisé Matteo Bruni, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège.

 

Il s'agit d'un nouveau don du pape envers l'Ukraine et d'un nouveau voyage pour le cardinal polonais qui s'était déjà rendu en Ukraine et en Pologne il y a deux semaines afin de témoigner de la proximité du pape envers le peuple ukrainien. Le cardinal polonais avait apporté de l'aide humanitaire et rencontré des réfugiés. Il avait également participé à une prière interreligieuse pour la paix dans la cathédrale latine de Lviv. Ce départ pour l'Ukraine pour l'aumônier apostolique du Pape intervient au lendemain de sa venue au sanctuaire marial de Fatima au Portugal, où le cardinal polonais a prononcé la consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, en même temps que le pape François à Rome.

 

Au 31e jour de l’invasion russe en Ukraine, le président ukrainien reproche à la Russie d’alimenter une course aux armements nucléaire. Pendant ce temps, le président américain, Joe Biden, poursuit son séjour diplomatique européen en Pologne où il a rencontré des ministres ukrainiens et le président polonais, et réaffirmé l’alliance des pays de l’Otan. La France, avec la Turquie et la Grèce, va lancer une opération humanitaire pour évacuer les civils de Marioupol. L’annonce en a été faite vendredi soir par Emmanuel Macron (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-zelensky-accuse-la-russie-de-pousser-a-la-course-aux-armes-nucleaires-20220326_EKWTLXCPEVFY3GRRP5NW36ZG3A/). La Russie a annoncé vendredi sa décision de se concentrer sur «la libération du Donbass», dans l'est de l'Ukraine, alors que le conflit piétine et qu'aucune issue claire ne se dessine. Et Les forces de Kiev, elles, ont lancé une contre-offensive sur la ville de Kherson. Un haut-responsable du Pentagone le confirme. «Nous ne pouvons dire exactement qui contrôle Kherson, mais le fait est que la ville n'est plus aussi solidement sous contrôle russe qu'auparavant» (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220326-en-direct-guerre-en-ukraine-la-france-la-gr%C3%A8ce-et-la-turquie-pr%C3%A9parent-l-%C3%A9vacuation-de-marioupol).

 

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Publié le 25 Mars 2022

Comme le montre lemonde.fr (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/25/guerre-en-ukraine-en-direct-les-forces-russes-se-concentreront-desormais-sur-la-liberation-complete-du-donbass-selon-l-agence-russe-interfax_6119057_3210.html), le pape François a condamné vendredi  25 mars 2022 le conflit lors d’une cérémonie consacrée à l’Ukraine et à la Russie au Vatican. «Ces jours-ci, (…) les bombes détruisent les maisons de beaucoup de nos frères ukrainiens sans défense», a déclaré le souverain pontife argentin lors de ce service religieux à la basilique Saint-Pierre de Rome, avant de confier l’Ukraine et la Russie à la Vierge Marie. «Cette guerre odieuse (…) provoque en chacun peur et désarroi», a ajouté le pape devant quelque 3500 personnes, dont l’ambassadeur ukrainien et des représentants du corps diplomatique.

 

Environ 2000 fidèles se sont réunis sur la place Saint-Pierre pour suivre la cérémonie sur des écrans géants, selon le service de presse du Saint-Siège, tandis que les prêtres et évêques du monde entier étaient appelés à se joindre à cette prière au même moment. Symbole de l’importance accordée à cet événement par le Vatican, ce dernier avait diffusé en amont le texte de la prière dans 35 langues, un fait rare.

 

Ces dernières semaines, le pape - qui s’est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky mais aussi avec le patriarche orthodoxe de Moscou Kirill - a multiplié les appels à la paix en Ukraine, dénonçant un «massacre» dans ce pays où «coulent des fleuves de larmes et de sang».

 

Dans le même temps, les diocèses restent mobilisés en faveur de l’accueil de réfugiés ayant fui la guerre en Ukraine et pour soutenir les populations civiles encore sur place. Le service national mission et migrations de la Conférence des évêques de France, la fédération de l’Entraide protestante, Jesuit Refugee Service (JRS) France et le Secours catholique ont mis en ligne une plateforme d’appui à la mobilisation citoyenne. Objectif : faciliter les démarches. Tout en veillant à «ce que l’émotion et la solidarité naturelles qui se développent en faveur des personnes fuyant la guerre en Ukraine» ne se fassent pas au «détriment des autres personnes en précarité, qu’elles soient migrantes ou non, quelle que soit leur origine» (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-pape-instaure-une-journee-de-prieres-a-la-mesure-de-la-gravite-du-moment-317cce06-aada-11ec-bfd8-b59f417893ae).

 

Un prêtre catholique français, qui a documenté le génocide des juifs en Europe de l'Est, lance un travail de "collecte de témoignages" de victimes de la guerre en Ukraine, avec le souhait d'apporter "une pièce du puzzle" sur ce conflit, a-t-il indiqué aujourd'hui. Il peut s'agir de personnes "soit ayant assisté à des crimes commis, soit ayant elles-mêmes été des victimes", a expliqué le père Patrick Desbois, président de l'association Yahad In Unum (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/direct-guerre-en-ukraine-joe-biden-attendu-en-pologne-marioupol-denonce-des-deportations-forcees-8f9af89e-abf9-11ec-b6bf-b1259a28d6c8).

 

Au 30e jour de l'invasion russe en Ukraine, les Occidentaux se mobilisent pour réduire la dépendance de l'Europe au gaz et au pétrole russes. Un accord entre l’UE et les États-Unis devrait être signé pour permettre aux Américains de fournir plus de gaz naturel liquéfié à l'Union européenne. L'Allemagne pourra se passer du charbon russe d'ici «cet automne». Le président américain Joe Biden est arrivé en Pologne, près de la frontière ukrainienne. La Russie a annoncé vendredi sa décision de se concentrer sur «la libération du Donbass», dans l'est de l'Ukraine, alors que le conflit piétine et qu'aucune issue claire ne se dessine. Cependant, la situation de la ville bombardée de Marioupol, au sud, sur la mer d'Azov, se dégrade encore, les Ukrainiens dénonçant la déportation «en masse» d'habitants vers la Russie. La mairie estime qu'il y a eu environ 300 morts dans le bombardement du théâtre. 4,3 millions d'enfants ukrainiens ont été déplacés et l'armée russe admet 1351 morts dans ses rangs (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220325-en-direct-guerre-en-ukraine-joe-biden-attendu-en-pologne).

 

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Publié le 24 Mars 2022

katholisch.de nous montre que ce jeudi 24 mars 2022 que le président de la Conférence épiscopale allemande (DBK), Georg Bätzing, a rejeté la critique de la Conférence épiscopale polonaise selon laquelle l'Église en Allemagne suit la voie synodale en dehors de l'Église universelle. L'Église en Allemagne ne prend pas le "chemin de la conversion et du renouveau à la légère et certainement pas en dehors de l'Église universelle", a déclaré Bätzing dans la lettre. La DBK a annoncé jeudi que son président avait déjà répondu à la lettre ouverte du président de la Conférence épiscopale polonaise, Mgr Stanislaw Gadecki, la semaine dernière. Le texte de la lettre de réponse n'a pas été publié. Le chemin synodal est engagé comme «chemin spirituel» dans la «demande d'accompagnement par l'Esprit Saint».

 

Bätzing a souligné que la voie synodale a émergé à la suite des résultats de l'étude sur les abus du MHG afin de traiter les causes systémiques de la violence sexualisée dans l'Église et sa dissimulation. Le fait qu'en relation avec les thèmes du pouvoir, du mode de vie sacerdotal, du rôle de la femme et de la morale sexuelle, des questions débattues depuis longtemps reviennent également au centre de l'attention, ne rend pas ces thèmes moins importants, mais montre leur urgence, a souligné Bätzing. "Ce point de départ de l'abus, que vous omettez de mentionner dans votre lettre, est très important pour nous."

 

S'attaquer aux causes systémiques «des souffrances indescriptibles infligées aux gens par les représentants de l'Église, principalement des prêtres», est nécessaire pour permettre d'annoncer à nouveau la Bonne nouvelle. «Oui, ce n'est qu'ainsi que nous gagnerons une nouvelle crédibilité et confiance dans le public et parmi les fidèles, que nous avons perdue. En ce sens, le chemin synodal est un chemin de conversion et de renouvellement», comme il le dit dans sa lettre, «un chemin qui nous permet de continuer à apprendre de nouvelles choses tout en marchant», poursuit Bätzing, qui espère en même temps un échange avec les évêques polonais : «Je voudrais apprendre de vous comment vous contrecarrez les causes systémiques de les milliers d'abus que nous avons avec nous en Allemagne, avec vous en Pologne, mais aussi dans le monde entier.»

 

Le président du DBK a rejeté l'accusation de se rendre dépendant des découvertes des sciences humaines et de ne pas tenir compte des sources théologiques de la tradition de l'Écriture et de la Tradition. Au contraire, les Saintes Écritures sont la "ligne directrice la plus élevée". De plus, cependant, "la tradition vivante, les signes des temps soulignés par le Concile Vatican II, le sens de la foi du croyant, le magistère et la théologie en connexion mutuelle sont fondamentaux". Bätzing avait déjà discuté du chemin synodal avec Gadecki à Posen l'automne dernier. Le président du DBK est toujours intéressé par "un véritable échange théologique avec vous sur la logique" des résolutions du chemin synodal. Cela doit être la préoccupation commune. Selon le DBK, la lettre était également accompagnée des textes de résolution de la troisième assemblée synodale, après quoi Gadecki s'était adressé à Bätzing dans sa lettre ouverte.

 

Ensuite katholisch.de  (https://www.katholisch.de/artikel/33636-schueller-fordert-verbot-von-priesterkreis-communio-veritatis) nous montre aussi que l'avocat chanoine de Münster, Thomas Schüller, demande l'interdiction du cercle des prêtres de Paderborn "Communio veritatis", qui diffuse des histoires de complot sur son site Internet. Schüller a déclaré jeudi à l'agence de presse allemande que les prêtres sont toujours de service : "Leurs déclarations ne sont jamais privées". L'archidiocèse de Paderborn avait auparavant pris ses distances avec le contenu diffusé, mais en rejetait les conséquences et soulignait qu'il s'agissait d'une libre expression d'opinion "sur une initiative privée". Schüller a évoqué le cas de l'évêque portoricain critique pour la vaccination Daniel Torres, que le pape François a démis de ses fonctions début mars. "L'archevêque de Paderborn devrait alors faire de même avec le groupe de prêtres Communio veritatis."

 

Même si la fusion n'est "pas une association" selon ses propres déclarations, l'archevêque peut ordonner aux prêtres concernés de ne plus participer et d'interdire l'auto-désignation "catholique", a expliqué Schüller à la demande de catholic.de. Il pouvait aussi interdire aux prêtres de s'exprimer sur certains sujets. Selon Schüller, un appel à la liberté d'expression civile est irrecevable dans cette affaire. "L'obéissance à l'archevêque est l'une des tâches cléricales", souligne Schüller. Par des déclarations antisémites et politiquement extrémistes, les membres du groupe de prêtres se sont également opposés au magistère de l'Église. Par conséquent, l'avocat chanoine de Münster voit une intervention de l'archevêque comme sans alternative.

 

Le cas du groupe de prêtres est devenu public plus tôt cette semaine après que WDR ait rendu compte du porte-parole du groupe, le père Frank Unterhalt de Brilon. Selon le groupe de prêtres fondé en 2018, il devrait y avoir une quinzaine d'ecclésiastiques. Selon la déclaration fondatrice, l'association doit être caractérisée par "l'amour pour Jésus-Christ, l'unique Rédempteur", "la confiance en la mère céleste de l'Église" et "la fidélité à la charge d'enseignement constant". Dans un article d'Unterhalt, qu'il a publié sur le site Internet de l'association en décembre, il a déclaré que la "soi-disant pandémie de Covid-19" correspond au "plan maçonnique du Nouvel Ordre Mondial" et est utilisée comme un "instrument de la 'Grande réinitialisation'". Le porte-parole du groupe avait déjà signé un appel de l'ancien ambassadeur du Vatican Carlo Maria Viganò en 2020, dans lequel des mythes complotistes étaient allégués dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Dans un article récent, Unterhalt a également décrit le président de la Conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, comme un "apostat" et les personnes impliquées dans la voie synodale comme des "frères schismatiques".

 

Et katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/33632-wegen-opus-dei-anwalt-missbrauchsbetroffene-verweigern-mitarbeit) nous montre que l'Association espagnole des victimes d'abus "Infancia Robada" ("Enfance volée") a refusé de coopérer avec la Conférence épiscopale espagnole dans le projet d'étude indépendante sur les abus. Comme raison, une porte-parole du réseau, Ana Cristina Cuevas, a cité l'appartenance du fondateur et président du cabinet d'avocats mandaté à l'Opus Dei, ont rapporté mercredi les médias espagnols. Il y aurait donc des «conflits d'intérêts» avec l'avocat. "Nous ne faisons pas confiance à ce cabinet d'avocats, ils ne sont pas un médiateur utile dans notre affaire", a déclaré Cuevas, dont le fils a subi des abus sexuels dans une école de l'Opus Dei à Bilbao.

 

Avant son annonce, plus d'une douzaine de représentants de l'association des victimes ont rencontré pendant plusieurs heures à Madrid le président de la Conférence épiscopale espagnole, le cardinal Juan José Omella. Selon Cuevas, lors de la réunion, il a fait campagne pour que l'Église coopère honnêtement avec la commission d'experts de l'État pour l'enquête indépendante sur les cas d'abus de l'Église. Le Parlement espagnol a décidé de créer un tel organe il y a deux semaines. À cette époque, Omella avait indiqué que l'Église serait disposée à coopérer. Selon Cuevas, cependant, le cardinal n'a pris aucun engagement ferme lorsqu'il s'est adressé aux personnes touchées par les abus. Cependant, il a promis d'envisager de travailler ensemble et de se coordonner avec le pape François.

 

Sur le plan personnel, la rencontre avec Omella s'est bien déroulée, a déclaré Cuevas. "Je suis sûr que le cardinal est prêt à changer tout cela." Omella était «proche et empathique» et les personnes concernées se sont senties entendues. On espère un rapprochement entre les personnes touchées par les abus et la conférence des évêques, ce qui n'était pas possible auparavant. Cuevas a réitéré les demandes de l'association pour des "excuses sans excuses" de la part de l'Église, la punition des auteurs et des indemnisations qui tiennent également compte de l'invalidité de longue durée des victimes. "Infancia Robada" est considérée comme l'une des plus grandes organisations pour les personnes touchées en Espagne et, selon les médias, représente jusqu'à 80 victimes d'abus.

 

Enfin, cath.ch (https://www.cath.ch/newsf/la-culture-du-soin-portee-par-les-femmes-un-antidote-aux-guerres/) nous montre que la guerre en Ukraine «est malheureusement le fruit de la vieille logique de pouvoir qui domine encore la soi-disant géopolitique», s’est exclamé le pape François le 24 mars 2022 durant une audience accordée aux membres du Centre féminin italien (CIF). Devant cette organisation d’inspiration catholique qui a contribué à la modernisation de l’Italie après 1945, il a une nouvelle fois dénoncé la place trop forte de l’armement dans les dépenses publiques.

 

Reprenant l’image de la «troisième guerre mondiale par morceaux», qu’il avait souvent utilisée à propos de la multiplication des conflits régionaux, le pape François a reconnu que la guerre en Ukraine «a une dimension plus grande et menace le monde entier». Dénonçant la tendance des dirigeants actuels à «gouverner le monde comme un échiquier, où les puissants conçoivent des mouvements pour étendre leur domination au détriment des autres», le pape a une nouvelle fois qualifié de «honteux» le niveau de dépenses publiques dédiées à l’armement. Sans citer explicitement l’OTAN, l’évêque de Rome a fait allusion à «un groupe d’États qui se sont engagés à dédier 2% de leur PIB à l’achat d’armes». «C’est une folie», s’est exclamé le pape. «La vraie réponse, ce ne sont pas d’autres armes, d’autres sanctions, d’autres alliances politico-militaires», mais «une façon différente de gouverner le monde», a insisté l’évêque de Rome. «Le modèle du soin est déjà en acte», s’est réjoui le pape, tout en regrettant de le «voir encore soumis à celui du pouvoir économique, technocratique et militaire».

 

Au 29e jour de l'invasion russe en Ukraine, 4,3 millions d'enfants ukrainiens ont été déplacés. Trois sommets (G7, Otan, Conseil européen) sont prévus à Bruxelles et les pays occidentaux membres de l'Otan ont consolidé l'arsenal de mesures contre la Russie, envoyé des renforts dans quatre pays de l'Est de l'Europe, et ont mis en garde la Russie contre toute tentation d'utiliser des armes chimiques, et la Chine contre tout soutien militaire ou économique. Les forces russes assiègent toujours la grande ville portuaire du sud, Marioupol, décrite comme un «enfer humanitaire», tentant toujours, sans succès, d'encercler Kiev. Et les bombardements se poursuivent sur de nombreuses villes ukrainiennes, comme Kharkiv, Marioupol, Odessa, Mykolaïv, sans avancée stratégique majeure. Enfin, Les sanctions continuent de se durcir contre la Russie. Les Occidentaux veulent empêcher la Russie d'utiliser ses réserves d'or, et la Douma, la chambre basse de Russie, ses membres et des industries de défense sont visées par des sanctions américaines (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220324-en-direct-guerre-en-ukraine-suivez-les-derni%C3%A8res-informations).

 

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Publié le 23 Mars 2022

José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org ce mercredi 23 mars 2022 que dans son cycle sur la vieillesse, le pape François a abordé aujourd'hui le thème de "la mémoire et le témoignage" comme deux aspects fondamentaux pour édifier les personnes et les croyants. Ainsi, «un vieil homme qui a vécu longtemps, et qui obtient le don d'un témoignage lucide et passionné de son histoire, est une bénédiction irremplaçable». Parce que "l'Église s'apprend, auprès des jeunes, dans les salles de classe et dans les médias mondiaux d'information". Bien sûr, en tenant compte du fait que «l'idéologie qui plie l'histoire aux schémas eux-mêmes n'est certainement pas loyale; la propagande, qui adapte l'histoire à la promotion du groupe lui-même, n'est pas loyale; il n'est pas juste de faire de l'histoire un tribunal où tout le passé est condamné et tout l'avenir est découragé.»

 

De plus, dans l'un de ses nombreux ajouts au texte de la catéchèse, le pape François dit avoir appris la haine et la rage qu'il ressent face à la guerre de son grand-père, "qui a combattu sur le Piave". Et, dans son salut en polonais, le pape a rappelé que les Polonais «sont les témoins» d'une «paix déchirée par la guerre qui se déroule en Ukraine», lorsqu'ils «accueillent les réfugiés et écoutent leurs histoires». Pour cette raison, il les invite à prier, afin que la Vierge «encourage les cœurs de nos frères et sœurs affligés par la cruauté de la guerre» et qu'elle réalise que «l'acte de consécration des peuples à son Cœur Immaculé apporte la paix le monde entre».

 

Au 28e jour de l'invasion en Ukraine, mercredi 23 mars, les forces russes ne contrôlent ni Kiev, dont certains quartiers résidentiels de la capitale ont été visés par des frappes, ni la grande ville portuaire du sud, Marioupol, soumise à un blocus depuis des semaines. Les bombardements se poursuivent sur de nombreuses villes ukrainiennes, comme Kharkiv, Odessa, Mykolaïv, mais sans avancée stratégique majeure. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est intervenu en visioconférence devant le Parlement pour demander à la France de défendre ses valeurs en Ukraine, de l’aider à mettre fin à cette «guerre contre la liberté, l'égalité et la fraternité», et pour obtenir un soutien plus poussé face à la guerre menée par la Russie, citant Auchan, Leroy-Merlin et Renault, il a jugé que les entreprises françaises encore présentes en Russie devaient cesser d'être les «sponsors de la guerre». Plus tôt dans la journée, il a pris la parole devant le Parlement japonais, demandant des réformes de l'ONU. Enfin, Joe Biden arrive en Europe où il participera jeudi au sommet de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne avant de se rendre en Pologne (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220323-en-direct-guerre-en-ukraine-suivez-les-derni%C3%A8res-informations).

 

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Publié le 22 Mars 2022

RFI.fr (https://www.rfi.fr/fr/europe/20220322-en-direct-guerre-en-ukraine-suivez-les-derni%C3%A8res-informations) que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité mardi 22 mars 2022 le pape François à jouer le rôle de médiateur dans les négociations entre Kiev et Moscou, qui a lancé fin février une guerre contre l'Ukraine. «On apprécierait le rôle médiateur du Saint-Siège pour mettre fin à la souffrance humaine» en Ukraine, a écrit Volodymyr Zelensky sur Twitter à l'issue d'un entretien téléphonique avec le pape, alors que le Kremlin a jugé peu avant que les pourparlers en cours avec Kiev n'étaient pas assez «substantiels». Le président ukrainien a encore déclaré avoir informé «Sa Sainteté de la situation humanitaire difficile et du blocage des couloirs humanitaires par les troupes russes», tout en le remerciant pour ses «prières pour l'Ukraine et la paix». Depuis le début de l'offensive russe, le pape François a multiplié les appels à la paix.

 

Le pape a assuré le président ukrainien qu'il priait pour l'Ukraine et faisait «tout son possible pour mettre fin à la guerre», a rapporté toujours sur twitter lundi 21 mars l'ambassadeur in pectore de l'Ukraine près le Saint-Siège, Andrii Yurash. Le président Zelensky a répondu au Pape que «Sa Sainteté est l'invité le plus attendu en Ukraine», poursuit le diplomate. Il a à son tour invité le Saint-Père à visiter Kiev, ce qu’avait déjà fait le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, dans une lettre. Le pape avait répondu à cette missive en réitérant sa proximité «avec la souffrance de la ville, de ses habitants, de ceux qui ont dû fuir et de ceux qui sont appelés à l'administrer», avait affirmé le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-03/ukraine-pape-president-zelensky-appel-telephonique.html). 

 

Au 27e jour de l’invasion russe en Ukraine, plusieurs grandes villes du pays, comme Kyiv, dans laquelle un nouveau couvre-feu est entré en vigueur lundi soir jusqu’à mercredi matin, et Marioupol, continuent de subir le feu roulant de l’armée de Vladimir Poutine. Par endroits, les forces armées ukrainiennes ont repris du terrain notamment ces derniers jours à Mykolaïv, selon le Pentagone. L’armée ukrainienne a aussi lancé une contre-attaque à Izium, une petite ville au sud-est de Kharkiv (est), que les forces russes avaient prise pour tenter de faire jonction avec les zones pro-russes de Lugansk et Donetsk. Les pourparlers se poursuivent pour tenter d’arrêter le conflit. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, se dit près à des compromis sur le Donbass et la Crimée. Moscou trouve que les négociations ne sont pas assez «énergiques». Et lors d’une intervention ce mardi devant les responsables politiques italiens, le président ukrainien a appelé Rome à renforcer les sanctions à l’égard de la Russie, à laquelle l’Italie est dépendante pour une partie de son approvisionnement en gaz (https://www.liberation.fr/international/europe/en-direct-guerre-en-ukraine-retrouvez-les-dernieres-informations-sur-le-27e-jour-de-linvasion-russe-20220322_QJX7CSVGL5HRLASQJMCZK6ROXU/).

 

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