Publié le 30 Juin 2022

cath.ch nous montre ce jeudi 30 juin 2022 que Mgr Jacques Habert, évêque de Bayeux-Lisieux (Normandie), a décrété la suppression de la Mission théresienne. Des «dysfonctionnements importants» au sein de cette association canonique de fidèles en seraient la cause. L’association Mission thérésienne, créée en 1975, invitait les familles à prier pour les vocations. Liée au sanctuaire de Lisieux, elle assure s’étendre dans plus de vingt pays, notamment en Belgique, en Italie, en Pologne ou aux États-Unis.

 

La décision de Mgr Habert de retirer à l’association sa reconnaissance canonique et d’entreprendre sa suppression a été rendue publique le 29 juin 2022, rapporte le journal La Croix. Le père Laurent Berthout, délégué épiscopal à l’information, pointe des «problèmes de gouvernance et pastoraux», ainsi que des questions autour de la distinction «entre for interne et for externe». Il souligne qu’il n’est «pas question d’abus sexuels dans le cadre de cette association» et qu’il faut «bien distinguer la personnalité du Père Bruno Thévenin (le fondateur et conseiller spirituel de la Mission théresienne) de l’association». Le père Berthout a ainsi évoqué l’existence d’une plainte à l’encontre du père Thévenin suivie d’une enquête canonique n’ayant pas eu de suites. Les faits se sont déroulés avant la nomination du nouvel évêque de Bayeux-Lisieux, en janvier 2021. Selon l’évêché normand, Mgr Habert souhaite donner une nouvelle impulsion à cette association selon de nouveaux statuts.

 

Cette annonce de suppression intervient après plusieurs autres mesures radicales au sein de l’Église en France, ces dernières semaines, visant en particulier des associations de fidèles. Le Vatican a suspendu notamment les ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Sous la pression du Vatican, l’évêque Dominique Rey a dissout l’association des fidèles du monastère Saint-Benoît. La communauté était soupçonnée d’abriter des prêtres traditionalistes et de refuser tout contact avec l’évêché. Fin juin, le cardinal Jozef de Kesel a annoncé la dissolution de la communauté du Verbe de Vie, basée à l’Abbaye d’Andecy (Marne), également suite à la constatation de «dysfonctionnements».

 

Comme se le demande religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/mundo/Iglesia-francesa-Bayeux-Lisieux-asociacion-religiosa-mision-teresiana_0_2464553525.html) que se passe-t-il dans l'Église française ? En gros, des années à fermer les yeux sur les dérives des communautés nouvelles et des nouveaux mouvements ecclésiaux, ce qui a poussé le pape François à intervenir face aux évêques français qui se sont trop longtemps appuyés sur des groupes déviants.

 

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Publié dans #Actualités de l'Église

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Publié le 29 Juin 2022

"Nous ne pouvons revenir à cette forme rituelle que les Pères conciliaires, cum Petro et sub Petro, ont ressenti le besoin de réformer, approuvant, sous la conduite de l'Esprit et selon leur conscience de pasteurs, les principes dont est née la réforme." Le pape François comme nous le montre Jesús Bastante ce mercredi 29 juin 2022 dans religiondigital.org  "consacre", dans une nouvelle lettre apostolique "Desiderio desideravi" ("Il aspire au désir"), la réforme liturgique qu'il évoquait déjà dans "Traditions Custodes" : fin de la messe en latin, dos aux personnes.

 

Face à cela, et rejoignant «les saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II», qui «ont garanti la fidélité de la réforme au Concile», le pape exprime la nécessité pour «l'Église d'élever, dans la variété des langues, une phrase unique et identique capable d'exprimer son unité». «Cette unité que, comme je l'ai déjà écrit, j'entends la voir restaurée dans toute l'Église de rite romain», soutient-il, dans un texte qui va sûrement déclencher les foudres des secteurs traditionalistes. "Il serait banal de lire les tensions, malheureusement présentes autour de la célébration, comme une simple divergence entre différentes sensibilités autour d'une forme rituelle", écrit le Pontife. «Le problème est avant tout ecclésiologique. Je ne vois pas comment on peut dire que la validité du Concile est reconnue – bien que je sois un peu surpris qu'un catholique puisse présumer de ne pas le faire – et ne pas accepter la réforme liturgique né du Sacrosanctum Concilium».

 

"Pour cette raison - comme déjà expliqué dans Traditionis Custodes - je me suis senti obligé d'affirmer que "les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, comme seule expression de la lex orandi du rite romain", précise le pape. Juste au cas où, plus de précisions : «La non-acceptation de la réforme, ainsi qu'une compréhension superficielle de celle-ci, nous détourne de la tâche de trouver les réponses à la question que je répète : comment pouvons-nous grandir dans la capacité de pleinement vivre l'action liturgique ? Comment continuer à s'émerveiller de ce qui se passe sous nos yeux dans la célébration ? Nous avons besoin d'une formation liturgique sérieuse et vitale».

 

La nouvelle lettre, adressée aux évêques et aux prêtres, mais aussi au peuple de Dieu, car les non-célébrants sont aussi des protagonistes de la liturgie, comme l'étaient les premiers disciples, précise une idée : «Une célébration qui n'évangélise pas n'est pas authentique, comme n'est pas une annonce qui ne mène pas à la rencontre avec le Ressuscité dans la célébration : tous deux donc, sans le témoignage de la charité, sont comme un métal qui résonne ou une cymbale qui étourdit". Ce que, regrette le Pape, il a pu vérifier dans ses visites continues aux communautés, où «la manière de vivre la célébration est conditionnée - pour le bien, et malheureusement aussi pour le mal - par la manière dont leur curé préside la Assemblée».

 

Ainsi, le pape François résume divers «modèles» de la présidence. Il dresse même une "liste d'attitudes possibles" qui "caractérisent la présidence d'une manière certainement insuffisante". Elles sont les suivantes : "rigidité austère ou créativité exagérée; mysticisme spiritualisant ou fonctionnalisme pratique ; hâte précipitée ou lenteur accentuée; insouciance débraillée ou raffinement excessif; affabilité surabondante ou impassibilité hiératique". Ils ont tous une racine commune, souligne Bergoglio : "un personnalisme exagéré dans le style festif qui, à l'occasion, exprime une manie mal dissimulée du protagoniste. Cela est généralement plus évident lorsque nos célébrations sont diffusées en ligne, ce qui n'est pas toujours opportun et Bien sûr, ce ne sont pas les attitudes les plus répandues, mais les assemblées sont fréquemment l'objet de cette  maltraitance".

 

En 18 pages et 65 points, le pape déroule une méditation sur la beauté de la célébration liturgique et son rôle dans l'évangélisation. Avec une idée claire, qui se reflète dans le dernier point : «Abandonnons les polémiques pour écouter ensemble ce que l'Esprit dit à l'Église, préservons la communion, continuons à nous émerveiller de la beauté de la liturgie.» Une liturgie qui "n'est pas un vague souvenir de la Cène", mais "nous avons besoin d'être présents", sans en défigurer le sens "par une compréhension superficielle et réductrice de sa valeur ou, pire encore, par son instrumentalisation au service de une idéologie visionnaire, quelle qu'elle soit".

 

Redécouvrir la beauté de la liturgie, ajoute Bergoglio, "n'est pas la recherche d'un esthétisme rituel qui ne se complaît qu'à s'occuper de la formalité extérieure d'un rite ou se contente d'une observance scrupuleuse de la signature", même si "il faut veiller à tous les aspects de la célébration (espace, temps, gestes, paroles, objets, ornements, chant, musique,...) et observer toutes les rubriques : cette attention suffirait à ne pas priver l'assemblée de ce qui lui correspond, c'est-à-dire le mystère pascal célébré de la manière rituelle établie par l'Église". Malgré tout, "cela ne suffit pas", ajoute le pape. "S'il n'y a pas d'émerveillement devant le mystère pascal" présent "dans le concret des signes sacramentels, nous pourrions courir le risque d'être vraiment imperméables à l'océan de grâce qui inonde chaque célébration".

 

Il est important, poursuit le pape, d'éduquer à la compréhension des symboles, qui devient de plus en plus difficile pour l'homme moderne. Une façon de le faire "est, sans aucun doute, de soigner l'art de la célébration", qui "ne peut être réduit à la simple observance d'un dispositif de signature, ni être pensé comme une créativité imaginative -parfois sauvage- sans règles. Le rite est en soi une norme et la norme n'est jamais une fin en soi, mais est toujours au service de la réalité supérieure qu'elle veut garder". L'art de célébrer, prévient le pape, ne s'apprend pas "parce qu'on suit un cours de techniques oratoires ou de communication persuasive", mais exige plutôt "un dévouement assidu à la célébration, laissant la célébration elle-même nous transmettre son art". Et "parmi les gestes rituels typiques de toute l'assemblée, le silence occupe une place d'une importance absolue", qui "émeut au repentir et au désir de conversion; il suscite le désir de conversion".

 

Ce fut une matinée d'intense activité au Vatican, en la fête de saint Pierre et saint Paul : messe pour l'imposition du pallium archiépiscopa ; publication de la lettre apostolique qui met fin aux messes traditionalistes et rétablit la réforme conciliaire «dans toute l'Église de rite romain» ; public, avec une condamnation retentissante de la guerre de Poutine... Cependant, une autre nouvelle est passée plus inaperçue alors, et a une profondeur non négligeable qui indignera encore plus les opposants de plus en plus hérissés à ce pape : la communion d'une pro-avortement déclaré. Et pas n'importe laquelle : Nancy Pelosi. La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, catholique avoué être une militant pro-avortement, a reçu la communion lors de la messe papale pour l'imposition de l'étole à 45 nouveaux archevêques (dont Luis Argüello, archevêque élu de Valladolid), comme confirmées par plusieurs témoins, et recueillent les agences de presse internationales (https://www.religiondigital.org/mundo/Nancy-Pelosi-comunion-Vaticano-Francisco-joe-biden-cordileone_0_2464253568.html).

 

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Publié le 28 Juin 2022

José Lorenzo pour The Tablet et religiondigital.org nous montre ce mardi 28 juin 2022 que du 28 juin au 1er juillet, l'archidiocèse de San Francisco accueillera Sacra Liturgia, un événement qui mettra en vedette différents intervenants, dont les cardinaux Robert Sarah et Georges Pell, qui réfléchiront sur différents aspects de la formation et de la célébration liturgique.

 

Jusqu'à présent, cette rencontre avait été organisée dans ses éditions précédentes par une organisation du même nom, Sacra Liturgia, fondée par Alcuin Reid, un moine traditionaliste qui a été ordonné évêque par Dominique Rey, curé du controversé diocèse de Fréjus-Toulun, auquel le Vatican vient d'ordonner que ses ordinations sacerdotales prévues fin juin soient paralysées. L'ordination de Reid sans avoir étudié au séminaire a été l'une des raisons qui ont conduit le Vatican à envoyer une visite canonique dans le diocèse français et à paralyser les ordinations, c'est pourquoi Mgr Rey, précédemment lié à la Sacra Liturgia, s'est retiré de cet événement.

 

Ce sera désormais l'archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone - qui a récemment fait parler de lui dans les médias pour avoir interdit à la présidente du Congrès des États-Unis , la démocrate Nancy Pelosi, de communier pour sa position pro-avortement - qui prendra en charge ces jours, au cours desquels une messe en latin sera célébrée dans la Basilique historique de Mission Dolores, fondée en 1776 par Junípero Serra. Selon The Tablet, Cordileone lui-même «a institué une messe mensuelle en latin dans la cathédrale de San Francisco, bien qu'il ait souligné que cela avait été approuvé avant la décision du pape» il y a «quelques semaines d'imposer» des restrictions aux célébrations de l'ancien rite, la liturgie utilisée avant l'entrée en vigueur des réformes du culte catholique ordonnées par le Concile Vatican II de 1962 à 1965. En tout cas, comme l'hebdomadaire britannique l'ajoute, "la conférence a lieu après les récentes déclarations du pape selon lesquelles un nombre "significatif" de groupes aux États-Unis ont adopté une mentalité "restaurationniste" qui frustre l'application de Vatican II" et que le Souverain Pontife souligne également que "le problème actuel de l'Église est précisément la non-acceptation du Concile".

 

Les "stars" de ces jours sont sans aucun doute le cardinal Sarah, ancien préfet de liturgie du Saint-Siège, et critique de certaines dispositions du pape en matière de liturgie, et le cardinal Pell, ancien trésorier du Vatican et dont l'expérience en prison pendant une condamnation pour abus dont il a été acquitté, comptera du point de vue de la célébration de l'Eucharistie en ce lieu. Et, de fait, Sarah et Pell sont tellement appréciés que, selon le journaliste de The Tablet, et afin d'obtenir des sponsors pour l'événement, deux curieuses voies ont été mises en place pour leur financement. L'un est le soi-disant "Forfait Cardinal Pell, au prix de 40 670 €, qui offre la reconnaissance des sponsors lors de la conférence et la possibilité de rencontrer et saluer le cardinal, ainsi que deux invitations à un dîner VIP." L'autre modalité est le «Le Cardinal Sarah Package, qui coûte 16 260 €, offre également la possibilité de «rencontrer et saluer le Cardinal et d'être reconnu dans le matériel de la conférence.»

 

Incidemment, la conférence se termine le jour du souvenir de Junipero Serra, dont la mission auprès des peuples indigènes d'Amérique est plus que controversée et dont les statues ont été renversées de leurs piédestaux lors des manifestations "Black Lives Matter" à San Francisco (https://www.katholisch.de/artikel/39894-meet-and-greet-50000-us-dollar-fuer-das-kardinal-pell-paket).

 

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Publié le 27 Juin 2022

J. Lorenzo nous montre pour The Tablet et religiondigital.org dans son article du dimanche 26 juin 2022 que pas un seul texte avec le résumé des apports de la phase d'écoute, comme l'ont fait le reste des conférences épiscopales du monde, mais deux documents que les évêques français ont transmis au secrétariat général du synode, à Rome, après une la phase nationale pour l'assemblée synodale de 2023.

 

Quelle est la raison pour laquelle la Conférence épiscopale française a adopté cette décision après sa récente réunion à Lyon ? Eh bien, essayez d'être le plus fidèle possible à ce qui a été entendu dans cette phase et envoyez un document avec les avis critiques reçus et un second avec votre interprétation des commentaires, selon The Tablet. Les opinions de quelque 150 000 catholiques de paroisses et de groupes à travers la France comprenaient des critiques de l'Église pour être trop cléricale, des appels à un plus grand rôle pour les femmes, des suggestions pour rendre le célibat facultatif et des plaintes concernant des prêtres autoritaires.

 

Or, selon l'hebdomadaire, pour le président des évêques de France, l'archevêque de Reims, Éric de Moulins-Beaufort, «cette compilation ne semble pas bien représenter tout ce qui a été entendu des diocèses, des mouvements, des associations et des les ordres qui ont participé au procès synodal». En fait, le premier texte a fait la une des journaux qui ont alarmé certains pasteurs (comme cela s'est produit dans d'autres pays, dont l'Espagne) et a ensuite précisé que ce premier document était "le message reçu comme tel" dans un processus plus large. Avec le deuxième document, ajoute The tablet, "les évêques ont dit qu'ils devaient 'mieux exprimer le côté humain de l'Église', 'assumer... les souffrances et les attentes des femmes ', 'écouter les préoccupations exprimées par les prêtres et les conditions de leur ministère'» ou «mieux identifier pourquoi la liturgie continue d'être un lieu de tensions récurrentes et contradictoires».

 

Ce qui n'a pas été abordé, selon les évêques en conférence de presse, c'est «l'activité missionnaire de l'Église ou les grands sujets de société comme l'environnement, la solidarité mondiale et les différents modèles anthropologiques qui sont proposés». Des questions comme l'Eucharistie, les sacrements et le célibat sacerdotal "ont été ignorés ou dévalorisés" et ce qui était déjà presque une certitude s'est confirmée : "La génération des 20 à 45 ans manquait".

 

religiondigital.org et The Tablet nous montrent aussi dans leur article ce lundi (https://www.religiondigital.org/mundo/Sinodo-Inglaterra-Gales-Piden-predicar-mujer-clericalismo_0_2463653612.html) que le rôle des femmes, y compris le "défaut" de "bien l'utiliser" de leur contribution et leur exclusion des ministères formels, a été décrit comme un "thème constant" dans les rapports diocésains produits ces derniers mois dans l'Église d'Angleterre et du Pays de Galles devant du Synode de 2023 sur la synodalité.

 

"En général, les femmes n'étaient pas considérées comme une minorité marginalisée, mais comme une majorité réduite au silence et non reconnue, dont les dons gisent déballés et ignorés dans le narthex de la paroisse", indique le rapport, dont les principaux apports ont été recueillis par l'hebdomadaire The Tablet. En ce sens, il est demandé que les femmes soient autorisées à prêcher l'homélie pendant la messe, alors que "la tristesse et la frustration" que les opinions des femmes ne soient pas prises au sérieux ou traitées de seconde classe, "imprègnent tous les rapports".

 

En général, les catholiques anglais et gallois ordinaires se sentent non protégés et aliénés des organes officiels de l'Église, tandis que la crise des abus sexuels du clergé reste une "source de honte et d'humiliation". Quant au cléricalisme, il apparaît identifié comme l'une des causes de la crise des abus, puisqu'il a favorisé une attitude égoïste visant à protéger l'institution, c'est pourquoi les catholiques veulent désormais «une nouvelle forme de relation entre prêtres et laïcs», ainsi que revoir la formation des prêtres. Le document précise : «Le cléricalisme est constamment invoqué dans les rapports pour décrire une résistance de la part des prêtres pour qu'ils comprennent et servent la paroisse et non l'inverse».

 

Malgré les critiques, nombre des 30 000 catholiques qui ont participé au synode, ce processus synodal a été qualifié de "révélation" et a montré l'espoir d'une "Église aimante, miséricordieuse, familiale et missionnaire dans laquelle chacun est impliqué" et "ouverte à la conduite de l'Esprit". Quant aux catholiques LGBTQ+, le document reflète comment «les homosexuels sont pointés du doigt ou non bienvenus» et sont «l'objet de préjugés et d'hostilité», parmi «un certain nombre de groupes marginalisés» dont les femmes, les jeunes, les catholiques divorcés et remariés, la communauté des Gens du voyage, les personnes ayant des besoins supplémentaires, les personnes de couleur et les traditionalistes.

 

Enfin, Xavier Le Normand nous montre dans la-Croix.com (https://www.la-croix.com/Religion/Diocese-Toulon-Mgr-Rey-admet-des-erreurs-discernement-2022-06-27-1201222195) que trois semaines après que le Vatican lui a demandé de suspendre les ordinations dans son diocèse, Mgr Dominique Rey a adressé dimanche 26 juin un long message aux fidèles. L’évêque de Fréjus-Toulon reconnaît des «erreurs de discernement» du fait que «la provenance des vocations et la pluralité des parcours de formation qui ont pu poser question à Rome», plus encore du fait de «la présence de nombreuses communautés avec parfois la difficulté pour le Diocèse de les accompagner et de les intégrer», et assure vouloir œuvrer pour «améliorer différents axes de gouvernance», car «L’ensemble des communautés de notre Diocèse doit faire l’objet d’un suivi encore plus régulier», ce qui le pousse à «réfléchir à améliorer différents axes de gouvernance».

 

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Publié le 26 Juin 2022

Pierre Jova dans lavie.fr nous montre dans son article du samedi 25 juin 2022 que réunis à huis clos à l’abbaye d’Andecy, les membres du Verbe de Vie ont appris ce 25 juin 2022 leur dissolution, qui sera effective en 2023. La décision intervient après une seconde visite canonique, qui a relevé des faits graves dans le fonctionnement de cette communauté. Ses membres ont appris la nouvelle par le cardinal-archevêque de Bruxelles Jozef De Kesel, leur garant historique, lors d’une réunion à l’abbaye Notre-Dame de Vive Fontaine d’Andecy, dans la Marne.

 

Après avoir écouté plus de 200 personnes, les trois visiteurs canoniques ont constaté «des dysfonctionnements graves et systémiques depuis la fondation», précise un communiqué du diocèse de Châlons, affirmant que 240 membres ont quitté la communauté du Verbe de Vie en 30 ans. «Toutes les tentatives pour préciser le charisme, se donner une règle de vie stable, assurer une gouvernance sereine, et garantir au sein du Verbe de Vie le respect de chacun et la confiance, ont échoué», conclut sévèrement le texte.

 

Issue du renouveau charismatique, tirant son nom du premier épître de Jean (1 Jean 1,3), la communauté du Verbe de Vie a été fondée en 1986. Elle associait des consacrés, des familles, et des célibataires, vivant ensemble dans des maisons communautaires et célébrant des liturgies soignées. Ses retraites et des sessions attiraient un public nombreux et varié, en particulier lors du Festival des Familles, qui avait lieu chaque été. Né en Corrèze, le Verbe de Vie avait essaimé en France, en Belgique et en Suisse.

 

Les premiers dysfonctionnements furent signalés dès les années 1990 au sujet de Georges et Marie-Josette Bonneval. Ce couple faisant partie des fondateurs aurait exercé une emprise croissante sur les autres membres, en poussant leurs opposants vers la sortie. En 1998, ils se seraient fait reconnaître «père et mère à vie» de la communauté, avec l’appui de Jacques Marin, ancien prêtre-ouvrier devenu accompagnateur spirituel au Verbe de Vie, ainsi que dans la communauté des Béatitudes. Ce dernier, célèbre pour ses talents de prédicateur, est accusé au début des années 2000 par plusieurs femmes, qui affirment avoir subi des agressions sexuelles de sa part dans le cadre de la confession.

 

Mais ce n’est qu’en 2013 que l’archevêque de Bruxelles, pressé par un collectif d’anciens membres du Verbe de vie, interdit au prêtre d’administrer le sacrement de réconciliation. Jacques Marin est ensuite jugé lors d’un procès canonique, entre 2015 et 2016. Il meurt en 2019 à l’âge de 90 ans, laissant de nombreuses victimes derrière lui. En mai 2022, le Verbe de Vie avait appelé ses membres et anciens membres à signaler les «faits condamnables commis par le père Jacques Marin» qui ne seraient pas encore connus. La première visite canonique de la communauté, déclenchée en 2002, avait pointé dans son rapport l’autorité excessive de Georges et Marie-Josette Bonneval, ainsi qu’une confusion entre for interne et for externe : selon le droit canonique, le for interne désigne le jugement d’un acte par rapport à sa conscience personnelle, et le for externe correspond au jugement d’un acte selon des critères objectifs extérieurs.

 

Un supérieur de communauté (gouvernant le for externe) ne peut donc confesser les autres membres, ou être leur accompagnateur spirituel, au risque d’instrumentaliser leurs confidences (le for interne). Les visiteurs remarquèrent également le manque de formation, la fatigue des membres et l’absence d’une règle de vie. Malgré la prescription de dix recommandations pour réorienter la communauté, la situation du Verbe de Vie ne s’est jamais apaisée. Le couple Bonneval, prié de se retirer pour un temps, désobéit à l’Église en se réfugiant au Brésil, où ils montent une structure dissidente, les Semences du Verbe. Au fil des années, de nombreux départs vident les maisons communautaires, qui ferment à Aubazine, en Corrèze, en 2010, à La Valette, dans le Var, en 2015, et à Josselin, dans le Morbihan, en 2021. La nouvelle visite canonique ne pouvait que confirmer la profondeur de la crise, et aurait découvert, de surcroît, que les responsables du Verbe de Vie ont tout fait pour masquer la vérité aux évêques et les manipuler. Pour les visiteurs, il était donc impossible de repartir sur des bases saines.

 

L’évêque de Châlons-en-Champagne, François Touvet, sera chargé d’administrer la communauté jusqu’à sa dissolution effective, le 1er juillet 2023. Il s’agira d’accompagner les membres individuellement, et de les réorienter si besoin vers d’autres lieux d’Église. Accompagné de cinq équipes (accompagnement spirituel et vie consacrée, accompagnement psychologique, questions canoniques et juridiques, questions administratives et financières, communication), il gouvernera la communauté dans les semaines et mois qui viennent. «Son souci premier est d’être à l’écoute des personnes victimes, et d’offrir à chaque membre un accompagnement individuel et des lieux d’hospitalité pour permettre un discernement paisible et une nouvelle orientation personnelle», indique le communiqué (https://fr.aleteia.org/2022/06/26/la-communaute-du-verbe-de-vie-sera-dissoute-en-juillet-2023/).

 

Le cardinal De Kesel et Mgr Touvet «comprennent la peine et l’émotion de tous ceux qu’une telle décision pourra surprendre : membres résidentiels et non résidentiels, anciens membres, membres de l’Alliance du Verbe de Vie, familles, amis», mais ils pensent d’abord «à ceux qui ont été victimes de certains membres et qui réclament justice ». Ils ont entendu aussi « la souffrance de ceux qui, membres ou non, ont eu à subir des dysfonctionnements graves mis en lumière par la visite canonique, et leur redisent leur proximité et leur empathie». Dans un message publié sur le site du diocèse, Mgr Touvet exprime sa proximité avec ses fidèles et rejoint leur surprise : «Vous êtes nombreux à être attachés aux frères et sœurs du Verbe de Vie. Qui n’est jamais allé à l’abbaye d’Andecy pour y vivre une récollection, un festival des ados, ou participer à la liturgie en y appréciant la qualité et la beauté ?» Et de souligner la nécessité de cette décision, «prise pour le bien des membres de cette communauté» (https://fr.aleteia.org/2022/06/26/la-communaute-du-verbe-de-vie-sera-dissoute-en-juillet-2023/).

 

Encore une décision est radicale après la suspension des ordinations au diocèse de Fréjus-Toulon, cela montre que le pape ne veut plus que l’Église en France ferme les yeux sur les communautés déviantes dans ses rangs, coupables d’abus physiques et spirituels, ce qui est une excellente chose.

 

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Publié le 25 Juin 2022

religiondigital.org nous montre dans son article du vendredi 24 juin 2022 que l'Académie pontificale pour la vie a affirmé aujourd'hui que la décision de la Cour suprême des États-Unis qui supprime la protection du droit à l'avortement est une question qui «interroge le monde entier» et qu'il est nécessaire de rouvrir un débat sur la protection de la vie dans une société.

 

"L'arrêt de la Cour montre à quel point la question de l'avortement continue de susciter des débats houleux. Le fait qu'un grand pays avec une longue tradition démocratique ait changé de position sur cette question interpelle également le monde entier", a déclaré l'Académie pontificale dans une note. "La protection et la défense de la vie humaine ne sont pas une question qui peut se limiter à l'exercice des droits individuels, mais plutôt une question d'une grande portée sociale", a-t-il ajouté. Après cette phrase, le monde doit "rouvrir un débat non idéologique sur la place qu'occupe la protection de la vie dans une société civile" pour se demander "quel type de coexistence et de société" il veut construire. "Cela signifie également assurer une éducation sexuelle adéquate, garantir des soins de santé accessibles à tous et préparer des mesures législatives pour protéger la famille et la maternité, en surmontant les inégalités existantes", a-t-il déclaré.

 

Le président de l'Académie pontificale pour la vie, Vincenzo Paglia, a expliqué que «face à une société occidentale qui perd la passion de vivre, cet acte est une puissante invitation à réfléchir ensemble sur la question grave et urgente de la générativité humaine et des conditions qui le rendent possible; en choisissant la vie, c'est notre responsabilité pour l'avenir de l'humanité qui est en jeu». "C'est le moment de panser les blessures et de réparer les divisions sociales; c'est le moment de la réflexion raisonnée et du dialogue civil, et de se rassembler pour construire une société et une économie qui soutiennent les mariages et les familles", indique le communiqué.

 

Il est tout de même flagrant de voir l’Église se contredire à propos de cette décision de la Cour Suprême puisqu’au XIIIe siècle le pape Innocent III et ses successeurs promeuvent l’adage juridique : «Ce qui concerne tout le monde, doit être discuté et approuvé par tous. » Donc, l'Académie pontificale pour la vie approuve une décision menée par une minorité (en gros 5 juges contre 4) alors que l’on a pas demandé son avis au peuple américain pour lui retirer ce droit et elle se permet de parler de dialogue et de réflexion raisonnée alors que le peuple n’a pas eu le droit de le faire sur cette question. Le dialogue et la réflexion raisonnée dans un seul sens, surtout religieux, est ce qu’on appelle une obligation ou une interdiction de voir autrement. Ce n’est ni du dialogue, ni de la réflexion. Et ce n’est en rien démocratique, et pas plus chrétien.

 

De plus, l'Académie pontificale pour la vie sait très bien comme le signale dans un tweet, le patron de l’OMS, Tedros Ghebreyesus que restreindre le droit à l’avortement ne fait qu’augmenter le nombre d’avortements clandestins. Et donc le risque de mourir pour celles qui y ont recours. C’est aussi l’avis de plusieurs experts indépendants et rapporteurs spéciaux des Nations Unies. Dans un communiqué, ils demandent à Joe Biden de tout faire pour limiter l’impact de cette décision. Notamment, en aidant financièrement les femmes qui vont devoir voyager d’un État à l’autre pour obtenir un avortement (https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20220625-droit-%C3%A0-l-avortement-r%C3%A9voqu%C3%A9-par-la-cour-supr%C3%AAme-aux-%C3%A9tats-unis-consternation-tout-autour-du-monde).

 

Cette Académie, créée par Jean-Paul II en 1994, est chargée d’étudier les répercussions des progrès des techniques médicales et des nouvelles législations  concernant la promotion et la défense de la vie», ainsi que d’évaluer leur compatibilité avec la doctrine de l’Église. Sa prise de position n’est guère étonnante : elle a régulièrement signifié son opposition à l’avortement et aux méthodes de contraception – qui, selon elle, s’y apparentent (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/25/droit-a-l-avortement-de-nombreuses-manifestations-attendues-samedi-dans-les-villes-americaines_6131915_3210.html). On ne peut pas attendre mieux d’elle, puisque cette Académie ne conçoit pas les droits des femmes, oubliant que l'époque où l'avortement était illégal, les femmes devaient avorter illégalement et mouraient d'avortements bâclés (https://fr.euronews.com/2022/06/25/des-milliers-de-personnes-manifestent-aux-etats-unis-pour-defendre-le-droit-a-lavortement).

 

Pourtant, de nombreux catholiques soutiennent le droit pour les gens de mettre fin à leur grossesse. Selon le Pew Research Center, plus de la moitié (58%) des catholiques aux États-Unis pensent que l'avortement devrait être légal dans la plupart ou dans tous les cas (https://www.bbc.com/news/live/world-us-canada-61709865).

 

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Publié le 24 Juin 2022

francetvinfo.fr ce vendredi 24 juin 2022 nous montre que c'est une volte-face historique. La très conservatrice Cour suprême des États-Unis a enterré, vendredi 24 juin, un arrêt qui, depuis près d'un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter. "La Constitution ne fait aucune référence à l'avortement et aucun de ses articles ne protège implicitement ce droit", écrit le juge de la Cour suprême Samuel Alito au nom de la majorité. L'arrêt "Roe v. Wade" "était totalement infondé dès le début" et "doit être annulé". "Il est temps de rendre la question de l'avortement aux représentants élus du peuple" dans les parlements locaux, écrit-il encore (https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/direct-etats-unis-joe-biden-va-s-exprimer-apres-la-revocation-du-droit-constitutionnel-a-l-avortement_5218939.html). Cette décision ne rend pas les interruptions de grossesse illégales, mais renvoie les États-Unis à la situation en vigueur avant l'arrêt emblématique "Roe v. Wade" de 1973, quand chaque État était libre de les autoriser ou non. "La Constitution n'interdit pas aux citoyens de chaque État de réglementer ou d'interdire l'avortement", précise la Cour suprême, mais rend "ce pouvoir au peuple et à ses représentants élus". Et à la suite de la décision de la Cour suprême, l’État du Missouri est le premier à interdire complètement l’IVG, a annoncé son ministre de la justice, Eric Schmitt. «C’est un jour monumental pour le caractère sacré de la vie», a-t-il écrit sur Twitter (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/24/droit-a-l-avortement-la-cour-supreme-des-etats-unis-revient-sur-l-arret-roe-vs-wade-et-laisse-les-etats-americains-libres-d-interdire-l-ivg_6131915_3210.html).

 

Le droit à l'avortement est "jeté aux oubliettes de l'Histoire", a salué l'ancien vice-président Mike Pence, en poste sous le mandat de l'ex-président américain Donald Trump. "Il incombe à tous ceux qui chérissent le caractère sacré de la vie de décider que nous prendrons la défense de l'enfant à naître", insiste-t-il. L'ex-président des États-Unis Donald Trump, qui a nommé trois des juges suprêmes ayant approuvé la suppression du droit constitutionnel à l'avortement, a déclaré sur Fox News que la décision répondait à "la volonté de Dieu". La décision "suit la Constitution", et "ramène [le choix d'autoriser l'avortement] au niveau des États, ce qui aurait toujours dû être le cas", a ajouté l'homme d'affaires (https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/direct-etats-unis-joe-biden-va-s-exprimer-apres-la-revocation-du-droit-constitutionnel-a-l-avortement_5218939.html). À contrario, la principale organisation de planning familial promet de continuer à "se battre". Et l'ancien président démocrate Barack Obama accuse la Cour suprême d'avoir "attaqué les libertés fondamentales de millions d'Américaines". Le président des États-Unis, Joe Biden, a regretté un «triste jour», ce vendredi, après la décision de la Cour suprême. «Aujourd’hui, la Cour a confisqué un droit constitutionnel au peuple américain. [Les juges] ne l’ont pas limité, ils l’ont juste supprimé.» Selon M. Biden, cette décision est «une erreur tragique», le fruit d’une «idéologie extrémiste». Le président a par ailleurs estimé que «le congrès devra rétablir» l’arrêt Roe vs Wade en tant que loi fédérale, appelant les Américains à élire davantage de sénateurs et représentants démocrates (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/24/droit-a-l-avortement-la-cour-supreme-des-etats-unis-revient-sur-l-arret-roe-vs-wade-et-laisse-les-etats-americains-libres-d-interdire-l-ivg_6131915_3210.html). Comme on pouvait s’y attendre, les évêques états-uniens qui ne sont pas du côté du droit des femmes à disposer de leur propre corps, ont continuellement soutenu un renversement de Roe v. Wade et ont immédiatement réagi positivement à la décision du tribunal qui intervient à la fin du mandat de cette année. "Nous rendons grâce à Dieu pour la décision d'aujourd'hui... Cette juste décision sauvera d'innombrables enfants innocents qui attendent simplement de naître", a déclaré le 24 juin une déclaration des évêques catholiques de New York peu après la publication de l'avis du tribunal. L'archevêque de Philadelphie Nelson J. Perez a tweeté que la décision "affirme la valeur profonde inhérente à la vie humaine" (https://catholicnews.com/supreme-court-overturns-roe-in-anticipated-dobbs-decision/).

 

Cette décision est contestée par l’ONU. La décision de la Cour suprême "est un coup terrible porté aux droits humains des femmes et à l'égalité des genres", a déclaré vendredi la Haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme. "L'accès à l'avortement sûr, légal et efficace est fermement enraciné dans le droit humain international et il est au cœur de l'autonomie des femmes et de leur capacité à faire leurs propres choix", écrit Michelle Bachelet dans un communiqué, regrettant une décision "qui est un recul majeur". Les Associations françaises ont également réagies. La décision de la Cour suprême est un "signal dangereux" et menace aussi les droits des femmes "dans le reste du monde et même en France", ont estimé vendredi les associations françaises de défense du droit à l'IVG. Cette décision aura des conséquences "désastreuses pour les Américaines", mais envoie également "un signal dangereux qui conforte les partisans des mouvements anti-IVG" ailleurs dans le monde, a ainsi jugé le Haut Conseil à l'égalité (HCE) dans un communiqué.  "Ce droit fondamental demeure menacé par les courants réactionnaires, qui déploient un travail constant de lobby liberticide y compris au sein de l'Union européenne", poursuit le HCE. En Pologne, l'avortement est ainsi quasiment interdit, et en France, de nombreux "sites de désinformation (sur internet) frôlent le délit d'entrave", a-t-il déploré (https://www.tf1info.fr/international/en-direct-etats-unis-avortement-la-cour-supreme-revoque-le-droit-aux-americaines-d-avorter-2224271.html).

 

Compte tenu des fractures dans le pays, une moitié des États, surtout dans le Sud et le centre, plus conservateurs et religieux, pourraient les bannir à plus ou moins court terme. Ainsi, avant même que cette décision ne soit rendue, les États conservateurs ont joué du flou autour des termes "fardeau injustifié" pour multiplier les restrictions, forçant de nombreuses cliniques à mettre la clé sous la porte. En Virginie occidentale ou dans le Mississippi, il ne reste qu'un seul centre pratiquant des interruptions de grossesse, alors que la Californie en a plus de 150.  Plus de 930 000 avortements ont été recensés en 2020 aux États-Unis, selon les dernières statistiques de l'Institut Guttmacher qui a constaté un rebond récent des IVG après trente ans de baisse continue. Ce chiffre correspond à un taux de 14,4 avortements pour 1 000 femmes en âge de procréer. Il est du même ordre de grandeur que dans le reste des pays riches. Près de 50% des femmes ayant recours à une interruption de grossesse vivent sous le seuil de pauvreté et les femmes noires et hispaniques sont surreprésentées (29% et 25% respectivement). La décision de la Cour suprême va donc les pénaliser davantage, soulignent les défenseurs du droit à l'avortement. Cet arrêt va générer des discriminations en cascade, entre États, tout d’abord, et entre classes sociales et ethnies ensuite (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/24/droit-a-l-avortement-la-cour-supreme-des-etats-unis-revient-sur-l-arret-roe-vs-wade-et-laisse-les-etats-americains-libres-d-interdire-l-ivg_6131915_3210.html).

 

Tous les sondages récents, y compris à la suite de la publication de la première ébauche de l’arrêt annulant le droit fédéral à l’avortement, en mai, ont montré qu’une majorité nette et stable de personnes interrogées soutenait le maintien de Roe v. Wade. L’arrêt d’aujourd’hui va évidemment provoquer la mobilisation du camp démocrate, mais il va tout autant galvaniser le camp républicain qui touche au but après des décennies d’un travail de sape opiniâtre dans la perspective des élections de mi-mandat. La Cour suprême fait le choix d’aller contre l’opinion publique américaine, en revenant sur une disposition en place depuis près d’un demi-siècle dans le premier cas, et depuis un siècle pour le second. Cette évolution est particulièrement risquée compte tenu de la dégradation de l’image de cette institution parmi les Américains, désormais au plus bas selon le vénérable institut Gallup. La plus haute institution judiciaire du pays a été rattrapée par la polarisation extrême qui fait régner un climat de guerre civile larvée et qui divise toujours plus profondément les Etats en deux camps. Cette dégradation a été accentuée par le rôle qu’a joué l’épouse d’un des six juges conservateurs, Clarence Thomas, dans la contestation par Donald Trump des résultats de l’élection présidentielle de 2020. Cette dégradation explique la protection dont bénéficient désormais les juges après qu’un homme armé s’est rendu près du domicile de l’un d’entre eux dans le dessein de le tuer, avant de se livrer à la police. La barrière métallique qui entoure désormais le siège immaculé de la Cour suprême face au Congrès dit mieux que tout comment cette institution est en passe de se couper du pays par excès d’idéologie (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/24/droit-a-l-avortement-la-cour-supreme-des-etats-unis-revient-sur-l-arret-roe-vs-wade-et-laisse-les-etats-americains-libres-d-interdire-l-ivg_6131915_3210.html).

 

Cette nouvelle décision de la Cour suprême américaine intervient au lendemain d’une autre annonce marquante. Jeudi, la plus haute juridiction américaine avait invalidé une loi de l’État de New York qui exigeait une licence ainsi que des justifications pour pouvoir porter une arme en extérieur. Une décision qui permet désormais à chaque citoyen américain de sortir armé hors de son domicile (https://www.huffingtonpost.fr/entry/etats-unis-la-cour-supreme-revoque-le-droit-a-lavortement_fr_62b5c7d0e4b06594c1e36206). Et Depuis que la Cour suprême a rendu son arrêt légalisant l'IVG au niveau fédéral, en 1973, les conservateurs ont clairement annoncé leur objectif : renverser Roe contre Wade. Ils ont enfin réussi. Désormais, ils comptent aller encore plus loin. Le leader des républicains au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré qu'il pensait que son parti était en mesure de rendre l'avortement illégal dans l'ensemble des États-Unis. Des Etats conservateurs veulent aussi criminaliser l'IVG, pour poursuivre les femmes qui y ont recours et tous ceux qui les aident à y accéder. En renversant sa propre jurisprudence, la Cour suprême a par ailleurs ouvert la voie au renversement d'autres arrêts, comme celui légalisant le mariage pour tous, ou à des restrictions sur la contraception. L'enjeu est donc désormais de s'assurer que les conservateurs n'auront pas la majorité au Congrès, pour les empêcher de s'attaquer à tous ces droits. Il faut que les démocrates conservent la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat à l'issue des élections de mi-mandat, en novembre (https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/les-vies-de-nombreuses-americaines-sont-en-jeu-le-planning-familial-international-denonce-la-terrible-decision-de-la-cour-supreme-sur-l-ivg_5218831.html).

 

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Publié le 23 Juin 2022

francebleu.fr nous montre ce jeudi 23 juin 2022  que l’'information a été publiée ce jeudi. Le Vatican ordonne une visite apostolique du diocèse de Strasbourg. L'inspection va porter sur "le gouvernement pastoral de l'archidiocèse". Elle «a été confiée à l'évêque de Pontoise, Mgr Stanislas Lalanne, qui sera assisté de Mgr Joël Mercier, secrétaire émérite du dicastère pour le clergé» (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-diocese-de-strasbourg-objet-d-une-inspection-generale-ordonnee-par-le-pape-20220623).

 

"Suite à des informations parvenues au Saint-Siège et relatives au gouvernement pastoral de l'archidiocèse de Strasbourg", le pape François une visite apostolique du diocèse alsacien. L’information a été communiquée jeudi 23 juin sur le site internet du diocèse (lire ci-dessous). En clair, il s'agit d'une sorte d'enquête interne ordonnée par le Saint-Siège suite à des informations qui lui ont été rapportées. Les deux évêques missionnés seront à Strasbourg à partir de lundi 27 juin.

 

Selon les informations de France Bleu Alsace, l'inspection porterait sur les méthodes de management de l'archevêque, Mgr Ravel, jugé trop strict par certains curés. Des aspects de gestion financière du diocèse sont également évoqués. "C'est significatif d'une très mauvaise ambiance dans le diocèse de Strasbourg depuis l'arrivée de Luc Ravel", explique Christian Terras, rédacteur en chef de la revue catholique Golias. Il évoque "un commandement très autoritaire, très managérial, confinent à la méthode de certains DRH dans le secteur privé lucratif".

 

"J’accueille dans la foi et la confiance la décision du Saint-Père François" a réagi Mgr Ravel dans un communiqué. "Le pape a le souci de l’Église catholique dans son ensemble, cette belle Épouse du Christ, et de chaque église particulière, c’est-à-dire de chaque diocèse. Cette attention bienveillante pour l’archidiocèse de Strasbourg manifeste ce souci et nul doute, en tous cas dans mon esprit, que notre magnifique Église d’Alsace en ressorte paisible, dans cette paix qu’a promis le Seigneur Jésus et qui s’élabore grâce à son Esprit". "J’invite chacun à accueillir cette visite dans ce «climat de la grâce», parfois déconcertant sur le moment mais toujours salutaire à la longue", ajoute l'archevêque de Strasbourg.

 

Interrogée par l'AFP, la Conférence des évêques de France a dit «accueillir cette décision en confiance, en attendant le rapport qui sera fait et adressé au Saint-Père». Elle a indiqué ne «pas avoir d'autres éléments» d'explications. Selon une source proche du dossier, l'inspection pourrait être motivée par «des difficultés dans les collaborations de travail» (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-diocese-de-strasbourg-objet-d-une-inspection-generale-ordonnee-par-le-pape-20220623).

 

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Publié le 22 Juin 2022

José Lorenzo pour Agencia nous montre ce mercredi 22 décembre 2022 que des réformes sont nécessaires, mais l'Église ne doit pas devenir «une masse qui peut être pétrie et modelée selon la situation». C'est l'avertissement que le cardinal Walter Kasper (89 ans) a lancé dimanche dernier, 19 juin, lors d'une conférence sur le projet de réforme de la Voie synodale de l'Église catholique en Allemagne.

 

L'ancien président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens a noté qu'un synode doit écouter ce que l'Esprit Saint a à dire à l'Église aujourd'hui sur "les corrections que nous devons apporter et la direction que nous devons prendre", mais a ajouté, "il peut n'y a pas de réponses idéologiquement prédéterminées à ces questions qui s'imposent à la majorité".

 

En ce sens, il a souligné dans sa conférence que même la convocation d'un Conseil synodal permanent de l'Église catholique allemande, réclamée par beaucoup, ne serait «pas un renouvellement, mais une innovation sans précédent» et que, à bien des égards, «il veut assimiler les points de vue humains à l’Évangile».

 

Kasper a souligné comme le «péché originel» du projet du Chemin synodal allemand le fait que, «dès le début, la lettre du pape et sa proposition de partir de l'Évangile et de la mission fondamentale de l'évangélisation et qu'ils choisiront leur propre chemin avec en partie différents critères».

 

Le cardinal allemand n'a pas hésité à assurer, comme le rapporte l'agence KNA, que "certaines des déclarations faites jusqu'à présent dans le dialogue sur la réforme n'étaient pas compatibles avec l'Évangile" et a critiqué les tentatives de changer la position de l'évêque comme "pierre angulaire de l'ancienne Église". Sauf que la pierre angulaire est Jésus dans les évangiles, pas les évêques.

 

«Quiconque touche à cette colonne brise le cou de l'Église», a-t-il affirmé, assurant que les évêques pourraient «de facto cesser d'exercer la tâche et l'autorité qui leur sont confiées s'ils y renoncent volontairement dans un acte d'engagement personnel et déclarent que ils suivent les décisions du Synode ou du futur Conseil synodal». "À terme", a-t-il conclu, "un tel engagement équivaudrait à une démission collective des évêques". C’est une vision bien cléricale, alors que ce synode allemand cherche à se défaire du cléricalisme.

 

NCRonline.org (https://www.ncronline.org/news/vatican/abuse-victim-seeks-damages-retired-pope-benedict-xvi) nous apprend aussi que l'agence de presse catholique allemande KNA a rapporté que la victime avait accusé le pape Benoît XVI - qui, en tant que Joseph Ratzinger a été archevêque de Munich et de Freising de 1977 à 1982 - d'avoir "approuvé de manière responsable" la nomination d'un prêtre comme ministre pastoral dans une paroisse bavaroise, il y a 40 ans, même si l'homme était connu pour être un agresseur.

 

L'action en justice vise à établir que le pape à la retraite était en partie responsable du scandale des abus par le biais d'une soi-disant "action déclaratoire", a rapporté le radiodiffuseur public Bayerischer Rundfunk le 22 juin. Le demandeur prétend avoir été abusé par l'ancien prêtre Peter H. L'avocat du demandeur veut -un tribunal civil de déclarer que Benoît XVI doit indemniser la victime pour les dommages causés par l'abus, puisque l'archidiocèse de Munich et Freising avait été au courant des infractions de H. L'ancien pape a toujours nié cette connaissance et a affirmé qu'il n'était pas impliqué dans la décision d'employer le clerc.

 

L'avocat a fondé le procès sur un décret canonique sur l'affaire H. de 2016 et sur l'étude d'un cabinet d'avocats munichois de 2022. Il fait valoir que le décret indiquait que les responsables de l'église en charge à l'époque avaient commis un manquement à leurs devoirs. Le rapport du cabinet d'avocats a également établi que les archevêques de Munich étaient en partie responsables des cas d'abus, a affirmé l'avocat.

 

Enfin, en ouvrant la Rencontre mondiale des familles, organisée à Rome, le pape voulant que les familles soient «des lieux d’accueil», a comparé mercredi 22 juin, l’Église au bon Samaritain qui prend soin de l’Homme blessé «et l’aide à reprendre la route». «Je voudrais que l’Église soit précisément cela pour vous !», a lancé le pape François devant 4500 personnes (https://www.la-croix.com/Religion/Le-pape-Francois-exhorte-familles-etre-accueillantes-2022-06-22-1201221476).

 

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Publié le 21 Juin 2022

katholisch.de nous montre ce mardi 21 juin 2022 que l'évêque de Fréjus-Toulon, Dominique Rey, a retiré la reconnaissance en tant qu'association canonique publique à une communauté bénédictine traditionaliste de son diocèse. Comme l'a rapporté lundi le journal français "La Croix", Rey a dissous l'association "Monastère Saint-Benoît" par un décret en date du 10 juin. Le décret n'est pas accessible au public, mais selon "La Croix", il est disponible. Deux membres de la communauté avaient déjà été suspendus de l'exercice de leur ministère sacerdotal après avoir appris que des ordinations de diacre et de prêtre avaient été effectuées dans la communauté sans autorisation en avril. Selon le décret, l'association a été dissoute après la révélation des consécrations illicites et les membres de la communauté ont refusé de révéler l'identité du consécrateur. Une conversation avec l'évêque a également été refusée. En raison d'une "désobéissance obstinée", Mgr Rey a décidé de dissoudre l'association canonique, qui n'a été créée qu'en 2019. Il a également retiré l'autorisation de construire une chapelle. Le droit canonique prévoit que, sans l'autorisation de l'évêque ou du supérieur compétent, les personnes consacrées sont «promptement suspendues de l'ordination reçue» (can. 1388 § 1 CIC).

 

Le chef de la communauté, le prêtre australien Alcuin Reid, a été accepté dans son diocèse par Rey en 2009. Depuis, il dirige ce qu'il décrit comme la "communauté monastique internationale et anglophone" du "Monastère Saint-Benoît" à Brignoles dans le département du Var, qui vit selon la Règle de Benoît et célèbre la liturgie préconciliaire. Selon les informations de "La Croix", l'archidiocèse de Melbourne, dont Reid est issu, avait mis en garde contre l'admission. À la mi-mai, la communauté a rendu publique la consécration illégale, invoquant une urgence spirituelle. Un "ancien ecclésiastique en pleine communion avec le Saint-Siège" a ordonné un diacre et un prêtre dans un lieu "à l'abri des regards et hors de France". L'évêque a alors été informé immédiatement. "Nous avons agi de bonne foi, bien que nécessairement en dehors des normes canoniques, et nous souhaitons malgré tout rester en bonnes relations et en communion avec notre évêque, ses successeurs et le diocèse", poursuit le communiqué. Début juin, le Vatican a suspendu toutes les ordinations sacerdotales et diacres prévues dans le diocèse. Les raisons ne sont pas connues, les médias soupçonnant des lacunes dans la formation ou l'adéquation des candidats. Le diocèse de Fréjus-Toulon ordonne régulièrement un nombre de diacres et de prêtres supérieur à la moyenne. Selon les informations de "La Croix", après une visite dans le diocèse de l'archevêque de Marseille et désigné cardinal Jean-Marc Aveline, plusieurs autorités vaticanes s'étaient prononcées en faveur d'une "restructuration du séminaire" et d'un changement du «politique d'admission du diocèse».

 

Toujours sans donner de raisons, le pape François avait resserré et centralisé davantage la loi de l'ordre dans un rescrit la semaine dernière. Depuis lors, l'approbation du Dicastère de l'Ordre a exigé la reconnaissance des associations canoniques publiques qui visent à fonder un ordre religieux. En principe, la reconnaissance des associations diocésaines relève de la compétence de l'évêque local. Une association canonique publique remplit une mission ecclésiastique officielle, agit au nom de l'Église et est donc liée par les instructions de l'autorité ecclésiastique compétente. Le récent durcissement s'inscrit dans la continuité d'une autre modification de la loi de l'Ordre en 2020, qui subordonne la reconnaissance des ordres et des communautés de droit diocésain à l'approbation de Rome. À l'époque, la mesure se justifiait par l'endiguement d'un «morcellement préjudiciable». L'établissement canonique d'une nouvelle communauté va "au-delà du seul domaine diocésain" et la rend "pertinente à l'horizon plus large de l'Église universelle", selon le motu proprio "Authenticum Charismatis".

 

Et comme le montre katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/39783-papst-franziskus-dementiert-selbst-ruecktrittsgeruechte), le pape François a rejeté les spéculations des médias selon lesquelles sa démission pourrait être imminente. C'est le rapport unanime de plusieurs évêques brésiliens qui ont été invités par le pape François pour une conversation de deux heures cette semaine. Interrogé sur son état de santé, le pape a répondu que malgré quelques problèmes, démissionner "ne lui venait pas à l'esprit". "Je veux vivre ma mission aussi longtemps que Dieu le permet", a déclaré Roque Paloschi, archevêque de Porto Velho. Lucio Nicoletto, administrateur apostolique dans le diocèse de Roraima, confirme l'impression que le pape François ne songe nullement à se retirer. «La force du pape donne de la force à beaucoup de gens», a-t-il déclaré au portail Vatican News. "Parfois, nous avons même honte d'être là à nous plaindre de tant de choses, puis nous regardons le pape avec toute sa vitalité." Nicoletto et Paloschi faisaient partie d'un groupe de 17 ecclésiastiques du Brésil effectuant leur soi-disant visite ad limina au Vatican. Les évêques d'un pays fournissent des informations sur la situation dans leur pays d'origine et discutent de questions et de sujets actuels ou fondamentaux. En raison des problèmes de genou persistants du pape François, plusieurs journalistes et experts du Vatican avaient récemment émis l'hypothèse que l'homme de 85 ans pourrait se préparer à sa démission imminente. La récente annulation d'un voyage en Afrique prévu début juillet a récemment alimenté les rumeurs. Des confidents du pape tels que le cardinal hondurien Oscar Andres Rodriguez Maradiaga et l'ancien porte-parole du pape François de son temps en tant qu'archevêque de Buenos Aires, Guillermo Marco, avaient rejeté les spéculations des médias selon lesquelles le chef de l'Église était sur le point de démissionner. Lundi, cardinal américain Kevin Joseph Farrell, dit également que le pape a utilisé couramment un fauteuil roulant être pour travailler sans restriction.

 

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