Un synode qui vend du rêve (partie 14)

Publié le 19 Octobre 2014

Hier après le vote du contenu de la 'Relatio synodi', le pape François s'est adressé aux pères synodaux en leur disant que l'Église a encore un an pour mûrir, avec un véritable discernement spirituel, pour proposer des idées et trouver des solutions concrètes aux difficultés et aux innombrables défis auxquels les familles doivent faire face, tout en donnant de nombreuses réponses aux découragement qui entourent et étouffent les familles. Donc, pour le pape ce synode n'a pas su donner les réponses qu'attendaient les familles.

Il a également souligné que de l'Église a les portes grandes ouvertes pour recevoir les nécessiteux et pas seulement les justes. Le pape réfute les hypothèses d'une Église querelleuse où une partie est contre l'autre (ce qui est vrai), et s'est présenté comme le "garant" de son unité. Il réitère également que personne n'a jamais remis en cause l'indissolubilité du mariage et l'ouverture du mariage à la vie. L'indissolubilité du mariage et l'ouverture du mariage à la vie pour le pape n'empêche donc pas de répondre aux situations irrégulières.

Aujourd'hui en clôture du synode, le pape François a procédé durant une messe solennelle à la béatification du pape Paul VI (1963-1978) dans une place Saint-Pierre noire de monde. Le pape a prononcé en latin la formule consacrée, demandant que "le vénérable serviteur de Dieu Paul VI soit fait bienheureux", puis il a annoncé que sa fête aura lieu le 26 septembre. Il a avancé que le pape Paul VI fut le "grand timonier" du concile Vatican (1962-1965) lorsque l'Église traversa une période difficile par sa clairvoyance, sa sagesse et ses décisions parfois solitaires, qui furent aussi critiquées comme son non en 1968 à la contraception. Pour lui, Paul VI était un grand pape, un chrétien courageux et un apôtre infatigable pour le gouvernail de la barque de Pierre.

Durant son homélie, le pape François en réponse à ce synode qui a fini en chou blanc, a invité l'assemblée à ne pas avoir peur de la "nouveauté" et des "surprises de Dieu". Durant son commentaire de l'Évangile, le pape a fait savoir que pour lui : "Dieu n'a pas peur de la nouveauté", puisqu'"il nous surprend continuellement, nous ouvrant et nous conduisant par des chemins imprévus (unions libres, divorce, homosexualité)". Pour le pape le chrétien doit "répondre, avec courage, aux innombrables nouveaux défis." Une réponse claire aux évêques qui n'ont pas eu le courage de prendre des décisions audacieuses.

Le pape François va devoir attendre car l'ouverture sur un sujet aussi difficile que le mariage et la sexualité sera complexe tant que l'Église ne sera pas à l'écoute des couples quels qu'ils soient. Pour le pape François le refus d'ouverture aux divorcés remariés et aux homosexuels est une inflexibilité hostile et il devra batailler ferme contre la tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire de vouloir s’enfermer dans la lettre.

Merci !

Un synode qui vend du rêve (partie 14)

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Eglise

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