Publié le 17 Mai 2024

Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican pour religiondital.org nous montre ce vendredi 7 mai 2024 que le cardinal Víctor Manuel Fernández a présenté aujourd'hui les nouvelles normes du Dicastère pour la Doctrine de la Foi sur les apparitions et autres phénomènes surnaturels, approuvées «avec la conviction du Saint-Père», et appelé à observer ces phénomènes «avec prudence», dans un cadre dans lequel il n'y a pas de «noir ou blanc» et il arrive que parfois les phénomènes «se mêlent aux fantasmes humains» autour de ces événements, et Rome aura désormais un rôle plus actif qui autorisera même les évêques locaux à expliquer le rôle de l'ancien Saint-Office dans les décisions. La surnaturalité devient une déclaration exceptionnelle qui ne peut être demandée que par le pape. Dans ce contexte, Fernández a appelé les évêques à réagir à temps, mais "l'Église a déclaré que les fidèles ne sont jamais obligés de croire à ces phénomènes", et «laisse les fidèles libres de prêter attention ou non à ces phénomènes».

 

Les évêques pourront désormais se servir de la décélération Nihil Obstat, qui «est la plus importante et indique qu'il n'y a rien de contraire à la foi et à la morale et qu'il est possible d'y adhérer», et «Cette déclaration permet à l'évêque de prendre tout ce qui est positif et d'utiliser l'expérience pour le bien des fidèles.», et Uune autre conclusion importante est Prae oculis habeatur, qui «signifie que les aspects positifs peuvent être appréciés mais qu’il y a des choses importantes qui doivent être clarifiées et que les fausses synthèses de l’Évangile doivent être évitées». Il faut être attentif si les synthèses sont "la Vierge dit que ce qui compte c'est ça, ce qui a parfois plus à voir avec la ferveur", a-t-il développé.

 

Pour Fernández, «parfois on révèle qu'il faut l'interdire ou on dit que le phénomène n'est pas surnaturel». "Cette affirmation peut être faite, c'est l'une des possibilités, mais seulement lorsqu'il existe une preuve objective et concrète." Comme l'explique le cardinal, «l'autre nouveauté concerne le rôle du Dicastère, qui contrôlait auparavant le processus mais demandait à ne pas être nommé et l'évêque était laissé un peu seul face aux conséquences des décisions. Désormais, l'évêque peut dire que ce qu'il fait est «conforme» au Dicastère. Ce n’est pas qu’ils veulent simplement contrôler ce que le Saint-Esprit fait chez son peuple». "Beaucoup de sanctuaires si fréquentés par les fidèles se sont développés sans problème en tant que dévotion populaire, ce n'est pas parce qu'ils grandissent qu'il faut une déclaration de surnaturalité. Au siècle dernier, il n'y a eu que six déclarations", a-t-il rappelé.

 

Comme le signale Yves Chiron dans vaticannews.va (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-05/vatican-doctrine-foi-document-apparitions-pape.html) «des affaires récentes qui ont incité le dicastère pour la Doctrine de la foi à redéfinir la procédure», comme «les apparitions supposées de la Vierge à Amsterdam qui avaient eu lieu entre 1945 et 1959», qui pour la Congrégation pour la Doctrine de la foi en 2020, malgré tous les bienfaits spirituels éventuels ce apparitions pouvaient avoir, n'étaient pas surnaturelles, et «avec ces nouvelles normes voulues par le dicastère et approuvées par le pape François, on a une évaluation avec six jugements possibles, avec des définitions plus strictes et plus précises et un jugement plus nuancé, plus fin apporté sur les faits», témoignant que le pape François a d'abord un «souci pastoral», et pour ce dernier il ne faut «pas décourager les fidèles, mais ne pas non plus les laisser dans une crédulité abusive».

 

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Publié le 13 Mai 2024

"Nous prions pour le pape François chaque jour à Fatima." Et c'est, selon le cardinal Antonio Marto, évêque émérite de Leiria-Fátima, le bouclier qui le protège des «attaques des ennemis de l'intérieur et de l'extérieur» comme le signale José Manuel Vidal dans religiondigital.org le lundi 13 mai 2024. Et «Il y a des obstacles et des résistances à surmonter, comme le cléricalisme, trop de passivité et d’inertie pour innover. J'espère que cette dernière session du Synode clarifiera l'exercice concret de la synodalité aux niveaux paroissial, diocésain, régional et universel.»

 

Le synode doit «apporter des réponses aux problèmes concrets de coresponsabilité différenciée, de ministères baptismaux et laïcs, de pédagogie synodale dans la formation des laïcs et des ministres ordonnés, du rôle des femmes dans la vie ecclésiale et du diaconat féminin, etc. construire une Église accueillante, proche des fragiles et des pauvres, sortant vers les périphéries existentielles. Une Église synodale en mission, non autoréférentielle, qui découvre de nouvelles méthodes, moyens, ressources et langages pour l'évangélisation en ce tournant d'époque.»

 

C'est pourquoi il estime qu'il poursuivra les réformes et, surtout, la mise en œuvre des fruits du Synode de la Synodalité. Le pape François est plus intéressé «à lancer des processus qui portent leurs fruits dans le temps qu'à obtenir des résultats immédiats. « Le temps est plus grand que l'espace ! Il prépare le chemin pour l'avenir de l'Église. Il a déjà mis en œuvre une série de réformes qui se manifestent dans une plus grande purification et transparence de la vie ecclésiale, dans la Curie romaine, dans la question des abus, dans les aspects économiques et financiers du Vatican, dans la réforme des séminaires, en présence de femmes aux postes de direction, dans l’inclusion des femmes écartées, etc.»

 

Enfin, "La synodalité est une manière d'être l'Église et d'agir dans et comme l'Église. Elle est dans son ADN depuis ses débuts aux temps apostoliques. Le pape François veut maintenant la mettre en œuvre et la développer pour qu'elle corresponde mieux à la mission de l'Église dans ce temps".

 

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Publié le 12 Mai 2024

katholisch.de nous montre que le pape François a appelé à un échange complet de prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine. Lors de la traditionnelle prière de midi, place Saint-Pierre à Rome ce dimanche 12 mai 2024, il a souligné que le Saint-Siège était prêt à jouer le rôle de médiateur dans cet échange. Cela vaut en particulier pour les prisonniers de guerre grièvement blessés et malades. Dans le même temps, le pape a une nouvelle fois appelé à prier pour la paix en Ukraine, au Moyen-Orient et au Myanmar.

 

Ces derniers mois, les déclarations du pape sur la guerre en Ukraine, où l’armée russe gagne du terrain dans la région de Kharkiv, où les combats en cours sont décrits comme «charnés», et une riposte ukrainienne sur Belgorod a entraîné la mort de quatre personnes et fait plusieurs blessés (https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/carte-guerre-en-ukraine-moscou-avance-sur-kharkiv-riposte-a-belgorod-le-point-du-jour-62d88fa2-1078-11ef-9468-f1ca8c573b21) et le conflit entre Israël et Gaza, dans lequel l'armée israélienne mène ce week-end de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza (https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240512-bande-de-gaza-sous-les-bombardements-isra%C3%A9liens-meurtriers-l-%C3%A9vacuation-de-rafah-se-poursuit), ont été critiquées à plusieurs reprises. Des déclarations ambiguës et un positionnement peu clair ont permis de spéculer sur la position du Saint-Siège dans les conflits.

 

Hier, le pape François a une fois de plus rejeté le concept de dissuasion militaire pour garantir la paix. Dans un discours du Vatican publié samedi, il a déclaré : "La guerre est une fraude. La guerre est toujours une défaite. Et l'idée d'une sécurité internationale basée sur la dissuasion est une autre fraude" (https://katholisch.de/artikel/53224-papst-franziskus-warnt-eindringlich-vor-militaerischer-abschreckung).  

 

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Publié le 10 Mai 2024

Hervé Garric pour centrepresseaveyron.fr avec Reuters nous montrent que le pape François a critiqué ce vendredi 10 mai 2024 l’industrie de l’armement ainsi que la contraception, les accusant de détruire ou d’empêcher la vie, lors d’une conférence à Rome sur la crise démographique qui touche l’Italie et l’Europe. «Le nombre de naissances est le premier indicateur de l’espoir d’un peuple », a déclaré le pape François. «Sans enfants et sans jeunes, un pays perd son désir d’avenir», a-t-il ajouté (https://actucameroun.com/2024/05/10/le-pape-appelle-les-italiens-a-avoir-beaucoup-denfants-pour-pallier-au-vieillissement-de-la-population/).

 

Le taux de fécondité est resté stable en Europe autour de 1,5 enfant par femme au cours de la dernière décennie et, bien qu’il soit plus élevé que ceux observés en Asie de l’Est, il est loin des 2,1 nécessaires au renouvellement des générations. La baisse de la natalité est particulièrement marquée en Italie, où les naissances ont atteint un niveau historiquement bas en 2023, soit la quinzième baisse annuelle consécutive. Malgré des promesses répétées, les gouvernements successifs ont jusqu’à présent été incapables d’inverser la tendance.

 

"Il y a un fait qu’un spécialiste de la démographie m’a dit. Actuellement, les investissements qui rapportent le plus sont les usines d’armement et les contraceptifs. L’un détruit la vie, l’autre empêche la vie […] Quel avenir avons-nous ? C’est moche", a déclaré le pape François. Le pape est un fervent opposant à l’industrie de l’armement et a rappelé à plusieurs reprises l’opposition de l’Église aux méthodes dites "artificielles" de contraception, bien qu’il dit soutenir les moyens de contraception naturels.

 

Cependant, les méthodes de contraception naturelle comme prendre sa température, observer sa glaire cervicale, ou compter les jours de son cycle, sont bien moins fiables que la pilule ou le stérilet, et connaissent jusqu'à 25 %  d'échecs, ce qui signifie qu'une femme sur quatre qui choisit cette  technique tombera enceinte lors de sa première année d'utilisation (https://www.lepoint.fr/sante/la-contraception-naturelle-en-question-26-02-2018-2197867_40.php).

 

Et la contraception artificielle n’est en rien responsable de la baisse générale des naissances en Europe, les contre-exemples sont nombreux : les pays scandinaves ou la Grande-Bretagne, qui ont pratiqué la contraception avant les Allemands ou les Français, ont longtemps eu une fécondité soutenue. La contraception régule ; elle permet d’étaler les naissances dans le temps. Mais dire qu’elle est responsable de la baisse de la fécondité est une erreur (https://www.ouest-france.fr/economie/demographie/entretien-face-a-une-europe-vieillissante-les-politiques-natalistes-nont-pas-deffet-b5a8ab46-ed36-11ee-a793-3d15ad53aa4e).

 

Le nombre de naissances est le premier indicateur de "l’espérance d’un peuple" et l’Europe devient un continent de plus en plus "vieux, fatigué et résigné", a-t-il encore ajouté. "Les maisons sont remplies d’objets et vidés d’enfants, ce qui en fait des endroits bien tristes. Les chiens ne manquent pas, les chats non plus. Il y a un manque d’enfants", a déclaré le souverain pontife.

 

Il a également demandé aux gouvernements de mettre en place des politiques pro-famille "sérieuses et efficaces" pour s’attaquer au problème, en exhortant les jeunes à avoir confiance en l’avenir. Le pape a appelé notamment à des politiques qui permettent aux mères de ne pas avoir à choisir entre le travail et la garde des enfants, et qui donnent aux jeunes couples la chance d’avoir un emploi stable et la possibilité d’acheter une maison.

 

Ici, le pape vise juste puisqu’une vraie politique de soutien à la fécondité doit consister à accompagner les familles de façon continue jusqu’à l’adolescence de l’enfant, voire au-delà, par exemple en aidant les jeunes couples à acquérir un logement. Et évidemment, cela implique une politique de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, pour les femmes comme pour les hommes (https://www.ouest-france.fr/economie/demographie/entretien-face-a-une-europe-vieillissante-les-politiques-natalistes-nont-pas-deffet-b5a8ab46-ed36-11ee-a793-3d15ad53aa4e).

 

Le pape François devrait continuer à mettre l’accent sur son appel démographique au cours de la prochaine Année sainte 2025, dont l’espoir est le thème principal. Dans le décret officiel du Jubilé, ou bulle papale, promulgué jeudi, le pape François a appelé à une nouvelle alliance sociale entre chrétiens pour encourager les couples à être ouverts à avoir des enfants (https://actucameroun.com/2024/05/10/le-pape-appelle-les-italiens-a-avoir-beaucoup-denfants-pour-pallier-au-vieillissement-de-la-population/).

 

Insister sur la démographie est une chose, mais réduire les inégalités entre les sexes permet d’avoir une meilleure natalité. Donc, la comparaison entre les usines d’armement et les contraceptifs est tout à fait malheureuse. Des décennies de recherche montrent que les pays les plus familialistes, ceux où l’on pense que les femmes doivent être mariées et cesser de travailler pour avoir des enfants, s’avèrent les pays où naissent le moins d’enfants. On le voit en Italie, qui a longtemps suivi ce régime-là, mais aussi en Pologne, en Croatie, en Grèce ou en Hongrie. Les pays qui ont les idéologies religieuses les plus fortes et la conception de la famille la plus rigide, sont ceux qui se révèlent les moins féconds. Le familialisme est anti-nataliste (https://www.ouest-france.fr/economie/demographie/entretien-face-a-une-europe-vieillissante-les-politiques-natalistes-nont-pas-deffet-b5a8ab46-ed36-11ee-a793-3d15ad53aa4e).

 

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Publié le 9 Mai 2024

Elise-Ann Allen nous montre ce jeudi 9 mai 2024 sur cruxnow.com que dans son document donnant le ton pour le prochain Jubilé de l'Espérance, la bulle d'indiction officielle Spes non confundit , ou «L'espérance ne déçoit pas», tirée du chapitre cinq du livre biblique des Romains, le pape François a approfondi le sens de la vertu et a lancé plusieurs appels qui, selon lui, contribueraient à semer un plus grand espoir dans le monde, notamment l'amnistie pour les prisonniers, des signes d'espérance donnés aux malades, aux jeunes qui luttent pour trouver l'espoir dans l'avenir, aux migrants, aux personnes âgées et aux pauvres, une répartition équitable des ressources de la terre, et l'annulation de la dette des pays en développement.

 

Il a également lancé plusieurs appels pour montrer l'espoir aux populations qui, selon lui, en ont le plus besoin, en particulier ceux qui vivent au milieu de la guerre et des conflits violents, car l'espoir peut être trouvé dans le désir de paix au milieu de «la tragédie de la guerre». Il a également déploré la baisse du taux de natalité dans le monde, qui, selon lui, est liée à divers problèmes et préoccupations sociales. Il a aussi réitéré ses fréquentes critiques concernant les dépenses considérables consacrées au commerce des armes.

 

Et il a indiqué que l'œcuménisme sera un thème majeur au cours de la prochaine année jubilaire. Le pape a aussi noté que le jubilé de 2025 coïncidera avec le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, qui, selon lui, a été convoqué afin de «préserver l'unité de l'Église». Il a noté que Pâques, bien que toujours célébrée à des jours différents dans les Églises latines et orientales, tombera «providentiellement» le même jour pendant le jubilé, priant pour que cela «serve d'appel à tous les chrétiens, d'Orient et d'Occident, à prendre un pas décisif vers l’unité autour d’une date commune pour Pâques.»

 

Il a également évoqué les Missionnaires de la Miséricorde, un groupe de prêtres institués lors du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde 2015-2016, volontaires ou sélectionnés par leurs évêques ou supérieurs religieux et chargés d'un mandat spécial pour être des instruments de la miséricorde de Dieu dans le monde entier. Il a exhorté les évêques à en tirer profit notamment en les envoyant partout où l'espoir est durement mis à l'épreuve, comme dans les prisons, les hôpitaux, «et dans les endroits où la dignité des personnes est violée, où la pauvreté abonde et où la décadence sociale est répandue».

Enfin, il a exhorté les croyants à visiter les sanctuaires mariaux pendant le jubilé, les qualifiant d'«espaces privilégiés pour la renaissance de l’espoir». Il a aussi exprimé l'espoir que le jubilé «nous aidera à retrouver la confiance confiante dont nous avons besoin, dans l'Église et dans la société, dans nos relations interpersonnelles, dans les relations internationales et dans notre tâche de promouvoir la dignité de toutes les personnes et le respect de la dignité de Dieu».

 

Et à l’occasion de la solennité de l’Ascension, le pape François a présidé jeudi 9 mai à 17h30, les Secondes vêpres avec la remise et la lecture de Bulle d’indiction du Jubilé 2025. Dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape a prononcé son homélie mettant l’accent sur l’espérance, dans un monde plein de désespoir, d’individualisme, d’injustice, et déchiré par les guerres faisant énormément de victimes (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-05/ascension-du-seigneur-le-pape-invite-a-chanter-l-esperance-dans.html).

 

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Publié le 8 Mai 2024

katholische.de nous montre ce mercredi 8 mai 2024 que depuis le printemps, la Conférence épiscopale allemande compte un représentant pour la pastorale queer.  L'évêque auxiliaire Ludger Schepers souhaite désormais modifier certains principes religieux de l'Église qu'il considère comme discriminatoires. "A mon avis, nier aux homosexuels leur humanité n'est pas du tout possible. Cependant, la doctrine de l'Église continue de supposer qu'il n'y a que des hommes et des femmes", a déclaré l'évêque auxiliaire d'Essen dans une interview au "Rheinische Post" (mercredi).

 

Schepers préconise que le catéchisme, qui contient les principes de foi de l'Église, soit abordé en conséquence. "D'un côté, il parle de conditions irrégulières, mais de l'autre, il dit que les gens ne devraient pas être discriminés. Ce serait un premier pas si les gens s'en tenaient au moins à ne pas discriminer les gens", a-t-il déclaré. L’Église doit comprendre que la sexualité ne consiste pas seulement à procréer une progéniture.

 

Dans le cas contraire, leur position «conduit inévitablement à une prise de distance et à une attitude défensive, car il n’est tout simplement plus possible de la faire comprendre aux gens», a déclaré Schepers. "Il ne s'agit pas d'une libéralité qui permet tout et n'importe quoi. Il s'agit toujours de savoir si les partenaires ont une responsabilité les uns envers les autres."

 

Enfin, les évêques de Berlin ont fermement condamné l'agression physique contre la sénatrice Franziska Giffey (SPD) lors d'un rendez-vous dans une bibliothèque. Il s'agit du dernier cas en date d'une série effrayante d'attaques contre des hommes politiques et des travailleurs électoraux. Les Églises sont horrifiées (https://www.katholisch.de/artikel/53168-bischoefe-verurteilen-angriff-auf-berliner-senatorin-giffey).

 

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Publié le 7 Mai 2024

Non au nationalisme völkisch (néo-nazisme). C'est la voix commune exprimée, dans une déclaration commune, par la Conférence épiscopale, l'Église évangélique et l'Association des Églises chrétiennes allemandes que nous montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce mardi 7 mai 2024. C'est un message avant les élections européennes, qui auront lieu le 9 juin, et dans lequel ils invitent les 65 millions de compatriotes ayant le droit de vote à «voter pour des partis qui partagent et promeuvent l'esprit de l'Europe, les valeurs et les principes établis».

 

"Nous mettons de toute urgence en garde contre les forces politiques qui rejettent la coexistence de personnes de nationalités ou d'origines différentes dans l'esprit du nationalisme völkisch et s'efforcent sans vergogne d' abolir l'UE", souligne le communiqué, dans lequel les Églises chrétiennes affichent leur totale opposition "à de tels efforts, avec la ferme conviction que nous avons besoin d’une UE forte et unie pour relever ensemble les défis actuels et préserver notre liberté, notre communauté et notre prospérité".

 

L'appel œcuménique est signé par Georg Bätzing, président de la Conférence épiscopale allemande, Kirsten Fehrs, présidente de l'Église évangélique d'Allemagne (EKD) et Radu Constantin Miron, président de l'ACK. Il y est indiqué que «les élections européennes ne doivent pas être utilisées comme un vote de protestation», mais comme un moyen de défendre l'UE qui, malgré les critiques, «est basée sur des valeurs et des principes qui ont été modelés et façonnés par «le christianisme». Il a apporté la stabilité, la démocratie et la prospérité à tous les pays.»

 

En revanche, ils mettent en garde contre les menaces que l’Europe connaît à ses frontières, notamment suite à l’invasion de l’Ukraine. "C'est à nous, Européens, de renforcer cette Europe et de la préparer pour l'avenir face aux nombreuses crises", ont souligné les représentants de l'Église, comme le souligne Katholisch.de. Le document propose également des lignes directrices concernant la nécessité de nouvelles règles dans l'utilisation des nouvelles technologies, notamment en matière d'intelligence artificielle. L'UE fixe également des normes importantes en matière de numérisation : «Il est encourageant que la politique européenne établisse des règles et des normes qui correspondent à la vision chrétienne de l'humanité et prennent en compte les droits de l'homme et la dignité humaine, par exemple dans l'utilisation de l'intelligence artificielle».

 

La violence politique est en hausse en Allemagne, et la nouvelle que des politiciens du parti des Verts et des sociaux-démocrates (SPD) ont été attaqués alors qu'ils collaient des affiches de vote vendredi à Dresde a choqué la nation. Au début de l'année, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans les grandes villes d'Allemagne pour protester contre l'extrême droite. De nombreux experts craignent que l’AfD ne mette en danger la démocratie si le parti accède au pouvoir. Les sociaux-démocrates d'Allemagne et d'Europe ont tenu un congrès sur la démocratie à Berlin samedi, au cours duquel ils ont promis de ne pas coopérer avec les partis d'extrême droite, dans le cas probable où des coalitions devraient être formées (https://fr.euronews.com/my-europe/2024/05/07/le-gouvernement-allemand-prend-il-suffisamment-au-serieux-la-montee-de-lextreme-droite).

 

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Publié le 6 Mai 2024

katholisch.de nous montre dans son article du  dimanche 5 mai 2024 que 34 nouveaux gardes suisses prêteront serment lundi au Vatican. À cette occasion, le pape a rendu hommage à ses gardes du corps et à leurs familles lors des prières dominicales et a appelé aux applaudissements de la foule après la prière dominicale sur la place Saint-Pierre, qui a immédiatement suivi.

 

Comme le montre tdg.ch (https://www.tdg.ch/le-pape-aux-gardes-suisses-visitez-rome-541199802081), le pape François a rencontré lundi matin les nouveaux gardes suisses qui doivent prêter serment en fin de journée. Il les a exhortés à «cultiver activement et intensément la vie communautaire», à «aller à contre-courant» et a aussi salué le projet de nouvelle caserne, qui permettra de réunir les gardes suisses et leurs familles. Il a encore remercié les gardes suisses pour «leur présence et leur service».

 

Le pape François a également commenté d'autres sujets. Le pape a également souhaité de joyeuses Pâques aux Églises orthodoxe et orientale. En raison de calculs de calendrier différents de ceux de l'Église catholique, de nombreuses églises orientales célébreront Pâques le 5 mai 2024. L'année prochaine, les dates coïncideront à nouveau. "Que le Seigneur ressuscité remplisse toutes les communautés de joie et de paix et réconforte ceux qui sont dans le besoin", a déclaré le pape François. Comme il le fait chaque dimanche, à la fin de son discours, il a demandé des prières pour la paix en Ukraine, en Palestine et en Israël. "Prions pour que le dialogue entre eux se renforce et porte de bons fruits. Non à la guerre, oui au dialogue", a souligné le pape François.

 

Le pape a également souligné l'importance des amitiés. L'amitié n'est ni le résultat d'un calcul ni d'une contrainte, a poursuivi le pape François. C'était la même chose avec Jésus, a expliqué le pape. Au-delà de tout mérite et de toute attente, il tend à chacun sa main, son amour, sa grâce. Il se remet entre nos mains sans se défendre ni faire semblant, «parce qu’il nous aime, parce qu’il veut notre bien et parce qu’il veut que nous participions au sien».

 

Lors de la conférence de presse de présentation du colloque «Mettre la vie en jeu» qui se déroulera à Rome du 16 au 18 mai, les organisateurs ont expliqué vouloir réfléchir aux liens entre l’Évangile et le sport. Co-construit par l’Ambassade de France près du Saint-Siège et le dicastère pour la Culture et l’Éducation, ce colloque s’interrogera aussi sur le rôle du sport dans le monde d’aujourd’hui, à deux mois de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-05/un-exercice-de-synodalite-sportive-un-colloque-l-eglise-sport.html).

 

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Publié le 3 Mai 2024

Comme le montre José Manuel Vidal dans religiondigital.org ce jeudi 2 mai 2024 le service, le discernement et la fraternité sont les trois recommandations que le pape François formule dans sa lettre la rencontre internationale «Paris pour le Synode» aux curés du monde, conscient que «si les paroisses ne sont pas synodales et missionnaires, l'Église ne le sera pas non plus» et l’Église synodale sera missionnaire que «si les communautés paroissiales ne font pas de la participation de tous les baptisés à la seule mission d'annoncer l'Évangile».

Il exhorte les curés à «à être bâtisseurs d'une Église synodale missionnaire» et s’«engager avec enthousiasme dans ce chemin». Pour cela, ils doivent pratiquer le «service des dons» et valoriser «les charismes multiformes des laïcs», «apprendre et de pratiquer l'art du discernement» qui doit être «appliquée dans le domaine pastoral, de manière adaptée aux contextes, pour éclairer le concret des vie ecclésiale», et «tout baser sur l'échange et la fraternité entre vous et avec vos évêques», car ils ne peuvent pas susciter la communion et la participation dans les communautés qui leur sont confiées si ils ne les vivent pas d'abord entre eux.

 

Le pape valorise les curés, car «l'Église synodale a besoin d'eux» et les remercie pour leur généreux service, car «Ce n’est pas seulement l’Église synodale missionnaire qui a besoin de curés, mais aussi le chemin spécifique du Synode 2021-2024», tout en leur demandant d’encourager «la réflexion sur le renouvellement du ministère paroissial», et en concluant que « je suis avec vous sur ce chemin que j'essaie aussi de suivre».

 

Enfin, José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org  (https://www.religiondigital.org/america/Papa-Jeannine-Gramick-aceptadas-integradas-genero-ideologia-USA_0_2666133361.html) que la religieuse américaine Jeannine Gramick, responsable d'un groupe catholique de soutien aux personnes LGTBI a écrit au pape : «Je suis très triste depuis le 8 avril 2024, lorsque le Dicastère du Vatican pour la doctrine de la foi a promulgué Dignitas Infinita, la Déclaration sur la dignité humaine. J'ai ressenti l'immense douleur qui existe parmi les personnes LGBTQ et leurs familles et amis. Ce document énonce de nombreuses vérités belles et essentielles, mais la section sur la théorie du genre, qui condamne «l'idéologie du genre», ne rend pas service aux personnes transgenres que j'aime.» Et le pape François lui a répondu, selon le National Catholic Reporter.

 

Le pape suggère à la religieuse de lire un roman de Robert Hugh Benson, intitulé Seigneur du monde, qui, selon lui, décrit "ce mouvement d'annulation des différences" dans un monde où une laïcité impie est imposée à ceux qui croient en morale traditionnelle. Le pape François qualifie cette suppression des différences de «colonisation idéologique» et estime que «l'idéologie du genre» en est un exemple, car les différences entre les personnes ne sont pas respectées.

 

La religieuse écrit à nouveau au pape pour lui dire qu'aux États-Unis (et dans d'autres parties du monde), l'idéologie du genre a un sens différent de celui qu'il utilise. Cela ne signifie pas annuler ou ne pas respecter les différences, bien au contraire. Selon sœur Gramick, «les personnes transgenres ne décident pas sans raison que leur identité de genre diffère de leur apparence corporelle. Elles prennent cette décision après une profonde introspection, une réflexion, une angoisse et une douleur. Une personne peut devenir un dans son esprit et dans son corps, comme Dieu le veut.»

 

Et le militant américain de conclure : «J'ai encore de l'espoir. J'espère que des milliers (non, des millions) de catholiques qui aiment leur famille et leurs amis transgenres diront à leurs proches, à leurs curés, à leurs évêques et à tous ceux qui écouteront que «le Pape François souhaite que les personnes transgenres soient acceptées et intégrées dans la société».

 

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