Le pape François envoie des "missionnaires de la miséricorde" pour pardonner aux femmes qui ont avorté
Publié le 7 Mai 2015
UPI.com nous montre dans son article du jeudi 7 mai 2015 que le pape François enverra des "missionnaires de la miséricorde" pour absoudre les femmes qui ont avorté au cours de l'Année Sainte de la Miséricorde à partir du 8 décembre. L'avortement sera toujours considéré comme un péché par l'église catholique qui peut se traduire par l'excommunication, mais cette décision du pape François montre que c'est apparemment la première fois qu'un pape invite les prêtres à travers le monde à pardonner les femmes qui ont avorté.
L'archevêque et président de Académie pontificale pour la vie, Mgr Rino Fisichella dit que le mouvement est "un signe concret sur le fait que le prêtre doit être un homme miséricordieux et proche de tous." Les "missionnaires de la miséricorde" seront des prêtres choisis sur leur capacité à bien prêcher, en particulier sur le thème de la miséricorde. Ils doivent également être "de bons confesseurs" qui ne doivent pas faire du confessionnal une "une chambre de torture", comme l'a dit le pape François. La patience et "la compréhension de la fragilité humaine" sont attendues des prêtres qui seront choisis, selon Mgr Fisichella. Cette mesure fait partie d'une année de la miséricorde que le pape a annoncé le mois dernier.
La question de l'avortement et des réactions de l'Église à son sujet, furent très discutés après qu'au Brésil la mère d'une petite fille de 9 ans violée par son beau-père, a été excommunié avec les médecins en 2009 pour l'avoir fait avorter. Mgr Fisichella a publiquement critiqué la décision de les excommunier, indiquant qu'elle a fait l'Église semble "insensible, incompréhensible et manquant de miséricorde."
L'annonce du pape suit une série de mesures controversées pour les conservateurs sur la tolérance depuis son élection en 2013, y compris sa rencontre avec un homme transgenre, suggérant que les personnes divorcées peuvent prendre la communion et que les homosexuels ne doivent pas être en dehors de l'Église.
Ce pardon vaut aussi pour le corps médical procédant à l'avortement, même si le Vatican ne tolère pas encore cette pratique puisque que le pape François est contre, il est salutaire de ne pas excommunier les femmes qui avortent, car cette peine équivaut à un résultat peu probant et les blesse profondément. Malheureusement le cardinal Velasio De Paolis, a démontré qu'une évolution à ce sujet va être difficile puisque pour lui : "Indépendamment de cette décision du pape, l'Église continuera à considérer l'avortement comme un péché. J'espère que cela ne prête pas à confusion", a-t-il dit à La Nazione, un quotidien italien, selon l'Irish Times.
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