À Bahreïn, 30 000 personnes pour la messe du pape

Publié le 5 Novembre 2022

letelegramme.fr nous montre que ce samedi matin, quelque 30 000 personnes de 111 nationalités, selon les autorités, se sont réunies au stade national de Bahreïn à Riffa, la plus grande enceinte du pays, au sud de Manama, pour assister à la messe du pape François lors du troisième jour de sa visite inédite dans le royaume musulman du Golfe. Le pape a salué la foule à bord de sa «Papamobile», embrassant et bénissant des bébés sur son passage avant de prononcer une homélie en espagnol.

 

Dans l’après-midi, peu avant une rencontre du souverain pontife argentin avec des jeunes dans la capitale Manama, une dizaine de personnes ont été brièvement arrêtées alors qu’elles manifestaient pour demander la libération de leurs proches emprisonnés, a indiqué à l’AFP Sayed Alwadaei, directeur de l’ONG Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), basée à Londres. Ces manifestants, parmi lesquels figurent des militants des droits humains comme Hajar Mansour, ont brandi des pancartes à l’entrée de l’école où se tenait la rencontre lorsqu’ils ont été emmenés par la police avant d’être relâchés environ une heure plus tard.

 

Le pape, qui aura 86 ans le mois prochain, souffre de douleurs chroniques au genou qui l'obligent à se déplacer en chaise roulante, et même s’il n’a pas été en contact direct avec eux à ce moment-là, a été reçu avec des danses et des fleurs à l’école du Sacré-Cœur de Manama, où il a appelé les jeunes à «dialoguer». Dans son homélie prononcée en espagnol, il a aussi appelé à "vivre concrètement la fraternité universelle" sur une terre qui est "une image vivante de convivialité des diversités"  (https://www.courrierinternational.com/depeche/le-reve-d-une-vie-a-bahrein-drapeaux-et-emotion-a-la-messe-du-pape.afp.com.20221105.doc.32mv2gz.xml).

 

Depuis la révolte de 2011, dans le sillage des Printemps arabes, Bahreïn est régulièrement accusé par les ONG et des institutions internationales de mener une répression féroce contre les dissidents politiques, en particulier ceux de la communauté chiite, dans un pays dirigé par une dynastie sunnite. Le gouvernement assure de son côté ne pas tolérer «la discrimination» et avoir mis en place des mécanismes de protection des droits humains.

 

Le matin du 6 novembre, le pape François présidera un service de prière pour les évêques, les prêtres et les religieux et religieuses de la région avant de retourner à Rome dans la soirée (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-francis-calls-catholics-middle-east-be-peacemakers).

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités, #Actualités de l'Église

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