Vatican : les femmes indigènes exigent la reconnaissance de leur travail diaconal

Publié le 7 Juin 2023

katholisch.de nous montre ce mercredi 7 juin 2023 que les femmes font un travail important dans les paroisses de la région amazonienne. Maintenant, ils ont demandé au pape de faire reconnaître leur travail par l'Église. Cependant, leur demande n'est pas associée à un rejet des hommes.

 

Les femmes autochtones ont appelé à la reconnaissance de leur travail diaconal au Vatican. La vice-présidente de la Conférence des Églises de la région amazonienne (CEAMA), Sœur Laura Vicuña Pereira Manso, a souligné que les femmes d'Amérique latine "offrent déjà à l'Église un service diaconal" qui nécessite une reconnaissance de l'Église, comme l'a rapporté le portail "Religion Digital" mardi. Il ne s'agit pas du sacerdoce des femmes, mais d'un ministère diaconal spécifique dans la région amazonienne.

 

Sœur Laura Vicuña Pereira Manso a rendu compte d'une audience avec le pape François, au cours de laquelle le travail environnemental, éducatif et pastoral global des femmes a été un thème. Environ 90% de ces services seraient fournis par des femmes en Amazonie. La reconnaissance par l'Église de ce rôle est nécessaire : "Nous, les femmes, sommes majoritaires, et nous ne voulons pas rejeter les hommes en le faisant, mais nous voulons suivre le chemin que l'Église nous propose, le chemin de la synodalité, en surmonter nos différences ensemble", a déclaré la religieuse.

 

Elle est arrivée à Rome avec la deuxième vice-présidente du CEAMA, Patricia Gualinga, et la vice-présidente du REPAM, Yesica Patiachi, après que les trois femmes ont écrit une lettre au pape François en mars pour discuter de la reconnaissance du travail des femmes parlantes en Amazonie. La réponse du pape n'a mis que cinq jours à venir. La secrétaire du Dicastère pour le développement humain intégral, la religieuse Alessandra Smerilli, a souligné l'importance de porter la voix des peuples autochtones au Vatican et a remercié les femmes latino-américaines pour leur témoignage, selon le rapport.

 

La présence des femmes dans la forêt amazonienne est extrêmement importante, car il y a très peu de prêtres, les distances géographiques sont immenses, et beaucoup se déplacent sans cesse. Les femmes sont en revanche une présence constante et aident à développer des projets. Deux tiers des communautés indigènes sans prêtres sont guidées par des femmes. Pour mettre en valeur leur travail, il faut des choses concrètes comme le diaconat des femmes alors qu’elles peuvent déjà occuper tous les ministères non ordonnés (https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1342333/eglise-catholique-amazonie-femmes-pretrise-diaconat).

 

Merci !

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Réforme de l'Église

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