Publié le 20 Novembre 2023

vaticannews.va nous montre qu’à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, la Conférence des évêques de France publie un communiqué pour souligner l’importance du récent rapport de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. La Ciivise (Commission indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles Faites aux Enfants) installée par Emmanuel Macron en mars 2021, a remis ce vendredi 18 novembre son rapport final au gouvernement français, dans lequel elle fait état de 160 000 enfants victimes de violences sexuelles chaque année, notamment dans des sphères ecclésiastiques. La Ciivise a récolté plus de 30 000 témoignages sur une durée de trois ans, à partir desquels 82 préconisations pour améliorer la protection des enfants ont été établies.

 

La Conférence des évêques de France écrit avoir «pris connaissance de son rapport avec grande attention» et salue «le remarquable travail d’écoute dont ont fait preuve les membres de l’équipe permanente de la CIIVISE». Par ailleurs l’Église de France «tient à rappeler que les crimes et délits sexuels à l’encontre des enfants, trop longtemps passés sous silence, ne relèvent pas d’une simple succession de faits privés, mais d’un véritable fait social dont chaque institution doit aider la société entière à prendre la mesure».

Elle réaffirme sa détermination «à poursuivre la lutte» contre ces violences dans l'Église de France, «et le déploiement dans l’ensemble des diocèses français des plus de 50 mesures et actions qu’ils ont votées depuis la remise du rapport de la CIASE». Le rapport de la CIASE, remis à la Conférence des évêques de France et à la Conférence des Religieux et religieuses de France en octobre 2021, avait provoqué un électrochoc au sein de l’Église de France, mettant en lumière l’ampleur des abus sexuels sur mineurs. Selon les chiffres du rapport, depuis 1950 en France, 330 000 mineurs ont été abusés dans des contextes ecclésiaux, dont 216 000 par une personne consacrée (prêtre, religieux, diacre ou religieuse).

 

Enfin, pour Jean-Marc Sauvé, le rapport de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants confirme et approfondit les conclusions de l’enquête de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, qu’il a présidée (https://www.la-croix.com/debat/Jean-Marc-Sauve-Le-travail-Ciivise-donner-fil-retordre-detracteurs-Ciase-2023-11-20-1201291526).

 

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Publié le 19 Novembre 2023

«La pauvreté est un scandale. Quand le Seigneur reviendra, il nous demandera des comptes», a crié le pape François à l'occasion de la Journée mondiale des pauvres, devenue l'une des caractéristiques de son pontificat comme le montre José Manuel Vidal dans religiondigital.org ce dimanche 19 novembre 2023. Il y a un avant et un après pour les pauvres dans l'Église après le pontificat de Bergoglio. Et, sur leurs traces, l'Église entière apprend concrètement que les pauvres sont «les vicaires du Christ» et qu'il nous sera demandé de rendre compte de nos talents : «Faisons circuler la charité, partageons notre pain, multiplions l'amour.» Parce que «remplis de dons, nous sommes appelés à devenir un don». Cadeau pour «les pauvres devenus invisibles, dont le cri de douleur est étouffé par l’indifférence générale d’une société très occupée et distraite».

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/48820-fleischbaellchen-mit-dem-papst-franziskus-begeht-welttag-der-armen) nous apprend qu’environ 5000 personnes ont participé à la cérémonie, dont de nombreuses personnes dans le besoin. Environ 1200 d'entre eux ont ensuite déjeuné avec le Pape dans la salle des audiences du Vatican. Le "Pranzo" dans la salle des audiences du Vatican a lieu chaque année à l'occasion de la Journée catholique mondiale des pauvres. Cette année, les plats ont été servis par la chaîne hôtelière Hilton. Le menu comprenait des cannellonis farcis à la ricotta et aux épinards, des boulettes de viande à la crème de tomates et basilic avec une purée de chou-fleur et, en dessert, du tiramisu et des petits fours des meilleurs pâtissiers italiens.

 

Le pape François a instauré la Journée catholique mondiale des pauvres à la fin de l'Année sainte de la Miséricorde 2016. Elle a été célébrée pour la première fois dans le monde entier en 2017. La devise de cette année est : «Ne détournez votre visage d’aucun pauvre». Selon le pape, cette journée doit être avant tout l'occasion d'actions et de rencontres concrètes. Les communautés ecclésiales et les associations doivent inviter les pauvres et les écouter. Chaque année, à l'occasion de la Journée mondiale, le Vatican organise des campagnes et des offres d'aide supplémentaires, comme des soins médicaux gratuits pour ceux qui en ont besoin.

 

José Manuel Vidal nous montre aussi dans religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-fabricantes-armas-Ucrania-Palestina-Israel_0_2616638317.html) que depuis la chaise de sa fenêtre, le pape François explique au peuple la parabole des talents, qui, selon lui, représente deux manières différentes de s'approcher de Dieu : la peur ou la confiance. Et bien sûr, l’attitude qui compte est la seconde : «La confiance libère, la peur paralyse. La peur bloque, la confiance libère les capacités. Et cela réjouit le cœur du Père, qui se réjouit de voir ses enfants qui ne le craignent pas, mais qui l'aiment». Dans ses salutations après l'Angélus, le pape a rappelé tous les peuples souffrant de la guerre, du Myanmar (où fin octobre, plusieurs groupes armés ont lancé une opération terrestre sur plusieurs fronts dans l’État Shan, au nord du pays, contre la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’État de 2021) à l'Ukraine, en passant par la Palestine et Israël. Et il s'écria encore : «La paix est possible. Il faut de la bonne volonté. La paix est possible. Ne nous résignons pas à la guerre. Et n’oublions pas que la guerre est toujours, toujours, toujours une défaite. Seuls les fabricants d’armes gagnent.»

 

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Publié le 17 Novembre 2023

Bernadette Sauvaget dans son article du mercredi 15 novembre 2023sur Libération.fr nous montre que tant bien que mal, l’Église catholique tente de sortir de la crise qui s’est installée depuis un an et demi dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Le Vatican reproche à Mgr Rey l’évêque ultra-réac du Var, âgé de 71 ans, proche de l’extrême droite, une mauvaise gestion dans le diocèse de Fréjus-Toulon, au point d’avoir suspendu les ordinations il y a un an et demi. Les autorités de l’Église catholique reprochent à ce dernier une mauvaise gestion et un accueil à tout-va de prêtres, de séminaristes à problèmes, ou de communautés religieuses qui, pour certaines, ont été des lieux de violences sexuelle et de dérives sectaires.

 

L’homme sera désormais flanqué d’un «coadjuteur», François Touvet, un conservateur affirmé issu d’une famille de militaires, qui sera, selon une source proche du dossier, «doté de pouvoirs spéciaux». Il aurait ainsi «la haute main sur les finances, la gestion des prêtres et des communautés religieuses». Le nom de Touvet, actuellement à la tête du diocèse de Châlons-en-Champagne (Marne), circule depuis plusieurs mois comme potentiel successeur de Rey. «Au Vatican, on manie beaucoup le droit en fonction du résultat que l’on veut», euphémisme un connaisseur des religions, pour qui ce non-choix, en quelque sorte, donne «l’impression de vouloir punir l’évêque mais pas trop» (https://www.20minutes.fr/societe/4062696-20231117-derives-sectaires-cardinal-controverse-passe-diocese-frejus-toulon).

 

Le diocèse de Fréjus-Toulon n’a pas souhaité réagir tant que l’information n’est pas confirmée par la Conférence des évêques de France, qui d’après Libération a connaissance, depuis le 9 octobre, de la décision du pape de nommer coadjuteur François Touvet. Selon le quotidien, ce dernier aurait déjà pris contact avec des responsables religieux du Var et serait «déterminé à mener à bien sa mission d’expurger le diocèse de ses problèmes». Ses accointances militaires – il est officier de réserve – et son profil conservateur ne sont sans doute pas pour déplaire non plus à la droite catholique locale. Après deux années blanches, les ordinations de prêtres pourraient en tout cas reprendre (https://www.20minutes.fr/societe/4062696-20231117-derives-sectaires-cardinal-controverse-passe-diocese-frejus-toulon).

 

La décision aurait été prise par le pape François il y a un mois. Mais avant d'être annoncée publiquement par Rome, elle devrait recevoir l'aval des autorités publiques françaises, selon une procédure formelle établie où la France ne s'oppose jamais à un choix romain, sauf à de très rares et très anciennes exceptions. Si le choix de Mgr Touvet était confirmé, cela démontrerait la volonté du pape François de ne pas désavouer Mgr Rey, à la surprise de beaucoup de ses opposants, et de respecter le projet pastoral qu'il a voulu édifier depuis 23 ans à la tête de ce diocèse florissant. Le pape, pour s'inscrire dans une vision profondément réformatrice de l'Église, apprécie aussi les évêques de terrain, passionnés par l'évangélisation et qui tentent des expériences concrètes, quitte à se tromper, plutôt que de rester derrière leur bureau (https://www.lefigaro.fr/flash-actu/vers-une-sortie-de-crise-au-diocese-de-frejus-toulon-ou-un-eveque-co-adjuteur-pourrait-etre-nomme-20231115).

 

Décevant, passer d’un conservateur à un autre, c’est le risque de reproduire les mêmes erreurs, un profil plus ouvert aurait été un choix plus judicieux.

 

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Publié le 15 Novembre 2023

vaticannews.va nous montre que dans une réponse datée du 13 novembre 2023, signée par le préfet Victor Fernandéz approuvée par le pape François à la demande d'un évêque philippin, Mgr Julito Cortes, qui  «après avoir expliqué avec inquiétude la situation dans son diocèse, due à l'augmentation continue du nombre de membres de la franc-maçonnerie, a demandé des suggestions sur la façon de gérer de façon adéquate cette réalité d'un point de vue pastoral, en tenant compte également des implications doctrinales», le dicastère pour la Doctrine de la Foi confirme l'inconciliabilité entre l'adhésion aux loges et la foi catholique.

 

Le dicastère pour la Doctrine de la Foi a chois aussi d'impliquer également la Conférence épiscopale des Philippines, «en l'informant qu'il serait nécessaire de mettre en œuvre une stratégie coordonnée entre les évêques qui prévoit deux approches». La première concerne le niveau doctrinal : le dicastère rappelle que «l'adhésion active à la franc-maçonnerie par un fidèle est interdite, en raison de l'inconciliabilité entre la doctrine catholique et la franc-maçonnerie (Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983, et les lignes directrices publiées par la conférence épiscopale en 2003)». Par conséquent, la note précise que «ceux qui sont formellement et sciemment membres de loges maçonniques et qui ont embrassé les principes maçonniques, tombent sous le coup des dispositions de la déclaration susmentionnée. Ces mesures s'appliquent également aux clercs inscrits dans la franc-maçonnerie». La seconde approche concerne le caractère pastoral : le dicastère propose aux évêques philippins «de développer une catéchèse populaire dans toutes les paroisses sur les raisons de l'inconciliabilité entre la foi catholique et la franc-maçonnerie». Les évêques des Philippines sont enfin invités à évaluer l'opportunité de se prononcer publiquement sur ce sujet.

La déclaration de novembre 1983 a été publiée à la veille de l'entrée en vigueur du nouveau Code de droit canonique. Ce code remplaçait celui de 1917, et parmi les nouveautés relevées - par certains avec satisfaction, par d'autres avec inquiétude - figurait l'absence de la condamnation explicite de la franc-maçonnerie et de l'excommunication de ses affiliés, présentes dans le texte précédent. La déclaration, signée par le cardinal Joseph Ratzinger et par le secrétaire de la Congrégation, Jérôme Hamer, puis approuvée par Jean-Paul II, réaffirme que les catholiques affiliés à des loges maçonniques sont «en état de péché grave».

 

Cependant comme le montre la-croix.com (https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Le-pape-refuse-ambassadeur-franc-macon-Vatican-2017-10-24-1200886794), il n’est pas étonnant que le pape François soit contre la franc-maçonnerie. Ainsi, dans l’avion de retour des JMJ de Rio de Janeiro, en juillet 2013, le pape s’était fermement opposé aux groupes de pression infiltrant l’Église, dénonçant «les lobbys de la cupidité, les lobbys politiques, les lobbys maçonniques».  De même, lors de sa visite apostolique à Turin, en juin 2015, pendant son discours aux jeunes, le pape argentin avait critiqué l’influence des francs-maçons et leur hostilité envers l’Église : «À la fin du XIXe siècle, il régnait les pires conditions pour le développement des jeunes : la franc-maçonnerie était en plein essor, l’Église ne pouvait faire quoi que ce soit, il y avait des anticléricaux, il y avait aussi des satanistes… C’était l’un des pires moments et l’un des pires endroits de l’histoire de l’Italie.»

 

Et le Vatican a refusé de valider en 2017  la candidature de Johnny Ibrahim à l’ambassade du Liban près du Saint-Siège, en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie. Le pape François aurait refusé de donner son approbation pour cette nomination, car le pape François s’est toujours montré très critique envers la franc-maçonnerie. De source diplomatique au Liban, on confirme la raison de ce refus du Saint-Siège. De son côté, le consul Johnny Ibrahim a admis faire partie de la franc-maçonnerie, en précisant toutefois ne plus y être impliqué «depuis longtemps».

 

Depuis ses débuts, la franc-maçonnerie est bannie par l’Église catholique romaine, qui défend à ses fidèles de la rejoindre. Une bulle du pape Clément XII condamne l’Ordre pour la première fois, en 1738. En 1877, le Grand Orient adopte la suppression de l’obligation pour ses membres de se référer à «l’existence de Dieu» et à «l’immortalité de l’âme», adoptant pour principe la liberté absolue de conscience et en n’imposant aucune croyance ou religion à ses membres (https://www.sudouest.fr/societe/le-grand-orient-de-france-fete-ses-250-ans-d-ou-vient-la-franc-maconnerie-17385618.php).

 

Elle est donc bannie par l’Église catholique romaine, qui défend à ses fidèles de la rejoindre et les encourage plutôt à s’associer avec des organisations catholiques conservatrices comme l’Ordre des Chevaliers de Colomb ou le Renouveau Charismatique. Ainsi que l’explique Ed Condon, journaliste au Catholic Herald, l’Église s’oppose à la franc-maçonnerie à cause de son orientation séculière et de son rôle de sanctuaire pour «ceux ayant des idées et des projets hétérodoxes» (https://www.nationalgeographic.fr/histoire/debunk-theorie-conspirationniste-qui-sont-vraiment-les-francs-macons-objets-de-theories-du-complot-depuis-des-siecles).

 

Mais certains évêques font preuve d’ouverture sur cette question, notamment Mgr Jean-Charles Thomas, évêque émérite de Versailles, qui avait publié une étude en 1994 à ce sujet et qui prône un «dialogue librement consenti entre des responsables de l’Église catholique et des obédiences maçonniques pour permettre l’écoute mutuelle aboutissant à une vraie connaissance réciproque, sans jugement préalable». Selon Mgr Thomas, «le fidèle éclairé doit réfléchir sérieusement aux risques qu’il court en acceptant l’initiation à une loge maçonnique : il lui appartient, ainsi éclairé, de s’appliquer éventuellement la sanction de ne pas communier s’il a conscience d’avoir librement, volontairement, prit une décision qui le mettait en état de rupture grave avec Dieu» (https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Le-pape-refuse-ambassadeur-franc-macon-Vatican-2017-10-24-1200886794).

 

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Publié le 14 Novembre 2023

D’après les propos recueillis par Héloïse de Neuville dans la-croix.com le lundi 13 novembre 2023 deux ans après avoir été nommée à la présidence de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), Marie Derain de Vaucresson identifie deux grandes problématiques pour la commission : les délais de traitement de certaines situations car «depuis les années cinquante beaucoup de personnes sont décédées. D’autres ne nous contacteront pas, car elles ont fait un travail personnel et ont réussi à trouver un équilibre. Elles renoncent à replonger dans ce passé traumatique. Et puis il y a les personnes qui ont décidé de rompre tout lien avec l’Église», à ces raisons s’ajoutent la peur de ne pas être compris de son entourage, de ses relations, de son milieu, mais aussi la crainte de passer pour un délateur, de briser les non-dits instaurés dans les familles depuis des décennies, et la prise en compte des traumatismes des personnes victimes puisque "Nous prenons toutes les violences sexuelles en compte. Il y a les viols caractérisés certes, mais ont été rapportés des attouchements perpétrés par un prêtre qui s’apparentaient à une forme de torture psychique. Cela n’a pas moins d’incidence pour la personne et cela peut avoir, par la suite, des répercussions immenses" affirme Mme Derain de Vaucresson (https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/ile-d-yeu/pedocriminalite-dans-l-eglise-depuis-deux-ans-l-inirr-accompagne-les-victimes-et-tente-de-les-reparer-2868962.html).

 

Cependant l’Inirr propose aux victimes de pédocriminalité dans l’Église des mesures de réparation financière et des parcours de justice restaurative. Une démarche inédite en France, menée au pas de charge pour des victimes usées par des années de silence. L’argent est une question à la fois omniprésente – 97 % des victimes sollicitent une réparation financière – et ambivalente pour les personnes qui s’adressent à l’Inirr. Outre l’argent, la moitié des personnes victimes s’adressant à l’Inirr, font des demandes de réparation symbolique auprès de l’instance.  La plupart des requêtes sont plus simples à mettre en œuvre : il s’agit souvent d’obtenir une lettre d’excuses de l’épiscopat, une mise en relation avec d’autres victimes du même agresseur, une plaque commémorative là où les viols ont eu lieu, ou encore de solliciter un accompagnement dans l’écriture de son histoire (https://www.la-croix.com/religion/Violences-sexuelles-lInirr-coeur-urgences-lEglise-France-2023-11-13-1201290661).

 

Mais la situation s’avère difficile,  car il y a la méconnaissance du fonctionnement de cette instance, financée par un fonds abondé par les diocèses. Et Jusqu’à présent, 1313 personnes ont fait connaître leur situation à l’Inirr. 500 d’entre elles se sont vues verser une réparation financière. La moyenne des "indemnités" est de 37 000 euros et pourra aller jusqu’à 60 000 euros. Mais Marie Derain de Vaucresson le rappelle "ceux qui se reconnaissent comme victimes ont le droit de nous solliciter directement pour être accompagnés sans pour autant passer par un évêque ou leur diocèse". Il leur faudra néanmoins être patients, car les délais d’étude des dossiers s’allongent. Entre la sollicitation de l'instance et leur indemnisation, les victimes devront attendre en moyenne un an (https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/ile-d-yeu/pedocriminalite-dans-l-eglise-depuis-deux-ans-l-inirr-accompagne-les-victimes-et-tente-de-les-reparer-2868962.html).

 

Comme l’indique Marie Derain de Vaucresson : "La somme reçue ne sera jamais à la hauteur de ce que les personnes ont subi. Mais l’argent reste un marqueur de reconnaissance, le moyen pour les victimes de savoir que leur récit ne sera plus jamais remis en cause et qu’à travers l’Inirr et les réparations, l’Église reconnaît sa responsabilité dans ce qui s’est produit" (https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/ile-d-yeu/pedocriminalite-dans-l-eglise-depuis-deux-ans-l-inirr-accompagne-les-victimes-et-tente-de-les-reparer-2868962.html).

 

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Publié le 13 Novembre 2023

Rose Amélie Becel nous montre dans publicsenat.fr que ce lundi 13 novembre, le président de la République recevait les représentants des cultes à l’Elysée, en présence du ministre de l’Intérieur. «Ce qu’il s’est passé à l’instant à l’Elysée, à l’initiative du président de la République et en présence du ministre de l’Intérieur, c’est une première démarche», analyse Elie Korchia, président du consistoire central israélite de France, à la sortie de la rencontre des représentants des cultes avec Emmanuel Macron ce lundi matin. Un premier signe d’action, après la grande marche contre l’antisémitisme du 12 novembre, qui a rassemblé 105 000 personnes à Paris et à l’issue de laquelle le président du Sénat Gérard Larcher avait déclaré «une marche doit conduire à une démarche».

 

Interrogés à la sortie de la rencontre, les représentants des cultes notamment le président de la Confédération des évêques de France Éric de Moulins-Beaufort qui a énuméré les sujets abordés lors de cette rencontre : «Le président nous a expliqué la position de la France dans le conflit entre Israël et le Hamas, puis il a évoqué les perspectives pour un avenir de paix entre Israël et la Palestine. Il a aussi évoqué la société française et l’enjeu que nous assumions notre universalisme républicain, dans un esprit de fraternité.»

 

Et ils ont affirmé la nécessité de s’adresser à la jeunesse car «Le président nous a encouragé à multiplier les actions éducatives, en particulier en direction des jeunes, parce qu’il sent qu’il y a une population qu’on n’a pas forcément vue et entendue [lors de la marche du 12 novembre]», a indiqué Éric de Moulins-Beaufort. Selon le représentant du culte catholique, c’est Gérald Darmanin qui sera chargé «de prendre les contacts nécessaires pour que ces suites puissent avoir lieu», ainsi le président compte ainsi sur les représentants des cultes pour «participer à un effort pédagogique», comme l’a souligné le président de la Fédération protestante de France, Christian Krieger. «Nos jeunes sont parfois enfermés dans leur propre langage et leur propre réflexion, sans aller vers l’autre. L’objectif du président c’est que cette parole puisse être diffusée dans la jeunesse», complète Eli Korchia, président du consistoire central israélite de France.

 

Parmi les mesures concrètes demandées, le grand rabbin de France Haïm Korsia souhaite que l’antisémitisme soit érigé en grande cause nationale, même s’il n’a pas réitéré cette demande devant le chef de l’État ce matin. «Cette demande, je la réitère à de nombreuses reprises parce que cela voudrait dire qu’on lutte avec tous les moyens de l’État. À travers cette lutte contre l’antisémitisme, ce serait aussi la grande cause de la lutte contre le racisme, les inégalités, les rejets qui existent dans la société», estime Haïm Korsia.

 

Les prises de paroles à l’issue de cette rencontre ont aussi été l’occasion pour les représentants du culte musulman de clarifier leur position, puisqu’ils n’étaient pas représentés lors de la marche du 12 novembre. «J’ai trouvé qu’à ce moment précis où la France est extrêmement émue, en colère, où il y a des otages… Au lieu de faire une marche contre l’antisémitisme, il aurait fallu [en] faire une lutte contre le racisme», a déploré le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz. «J’ai asséné avec énormément de force que l’Islam et les musulmans ne peuvent pas être antisémites et que l’antisémitisme ne passera pas par les mosquées de France», a-t-il ajouté. Sans vouloir «faire de concurrence victimaire» avec ce que subissent aujourd’hui les personnes juives, Chems-Eddine Hafiz a affirmé que la séquence ouverte par les attaques du Hamas en Israël était aussi propice à «un déchaînement de déclarations faites contre les musulmans». Pour prolonger leur message d’unité dans la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de haine, les représentants des cultes catholique, protestant et orthodoxe rendent par ailleurs visite au recteur de la Grande mosquée de Paris ce lundi après-midi.

 

Étaient également invités à cette réunion, en présence du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le président de l’Union des moquées de France Mohammed Moussaoui, ainsi que Sadek Beloucif pour le Forum de l’islam de France (Forif), Dimitrios Ploumis pour le culte orthodoxe et Antony Boussemart pour les bouddhistes. Environ 105 000 personnes à Paris et au total 182 000 dans toute la France ont manifesté dimanche face à l’explosion du nombre d’actes hostiles aux juifs depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre. Dans une lettre publiée samedi par le quotidien Le Parisien, Emmanuel Macron a déploré «l’insupportable résurgence d’un antisémitisme débridé» et jugé qu’une «France où nos concitoyens juifs ont peur n’est pas la France». «La France doit rester unie derrière ses valeurs, son universalisme, unie pour elle-même, pour porter son projet et œuvrer à la paix et la sécurité de tous au Proche-Orient», avait-il ajouté (https://www.20minutes.fr/societe/4062080-20231113-antisemitisme-macron-appelle-cultes-effort-pedagogique-aupres-jeunes).

 

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Publié le 12 Novembre 2023

domradio.de nous montre qu’une fois de plus, le pape François a appelé les parties belligérantes au Moyen-Orient à la paix. "Je pense à chaque jour à la situation très terrible en Israël et en Palestine. Je suis proche de tous ceux qui souffrent, les Palestiniens et les Israéliens. Je les embrasse en ce moment sombre et je prie beaucoup pour eux", a déclaré le pape à l'Angélus ce dimanche sur la place Saint-Pierre à Rome. Il a poursuivi : «Que les armes se taisent. Ils n'amènent jamais la paix». "Frères, c'est assez", a-t-il dit à de nombreux croyants.

 

Il a également appelé des dizaines de milliers de pèlerins à aider les blessés, à protéger les civils et à fournir davantage d'aide humanitaire à la population de la bande de Gaza. Dans le même temps, il a exigé la libération des otages détenus à Gaza et a déclaré : "Tout le monde, qu'il soit chrétien, juif, musulman et de quelle personne et de quelle religion est sainte et précieuse aux yeux de Dieu." Face au conflit sanglant, il a appelé les gens à ne pas perdre espoir et «ne sont pas fatigués de s'engager à faire en sorte que l'humanité prend le dessus face aux cœurs endurcis».

 

L'inquiétude est à son comble dimanche concernant plusieurs hôpitaux de Gaza soumis à des coupures d'électricité et à des «attaques» au moment où les combats entre forces israéliennes et palestiniennes font rage (https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231112-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-les-h%C3%B4pitaux-de-gaza-en-passe-de-se-transformer-en-morgues-alerte-msf). Quelque 182 000 personnes se sont rassemblées dans le calme dimanche dans de nombreuses villes pour dénoncer l’antisémitisme. À Paris, où 105 000 personnes selon la Préfecture de police ont défilé «pour la République et contre l’antisémitisme», mais aussi pour la libération des otages encore détenus par le Hamas, plus d’un mois après le début du conflit entre Israël et l’organisation terroriste palestinienne, la présence du RN et l’absence de LFI étaient les principaux points de crispation (https://www.liberation.fr/politique/manif-contre-lantisemitisme-cest-maintenant-quil-faut-se-reveiller-20231112_O5FVJQ3J4BFDHDQTKPIHPGY2F4/).

 

À la même occasion, le pape a appelé les parties de guerre civile au Soudan dimanche à trouver des solutions pacifiques. Il a également averti de ne pas oublier que l'Ukraine était martyrisée. La Russie a accusé ce dimanche l'Ukraine d'avoir mené une série d'attaques dans les régions frontalières de Briansk et Belgorod. Les drones et missiles, qui ont visé plusieurs zones de la région, n'ont fait que très peu de dégâts et aucune victime (https://www.tf1info.fr/international/en-direct-guerre-ukraine-russie-poutine-zelensky-promet-de-detruire-l-occupant-russe-apres-de-nouvelles-frappes-les-informations-lci-aujourdhui-dimanche-12-novembre-2023-2275925.html). Et alors que les combats se poursuivent entre l'armée et les paramilitaires au Soudan, l'ONU a de nouveau dénoncé vendredi les violences à l'égard des civils, estimant qu'elles "frôlent le mal absolu". L'organisation fait état de violences sexuelles, de disparitions arbitraires mais s'inquiètent aussi d'attaques basées sur l'appartenance ethnique dans la région du Darfour (https://www.france24.com/fr/afrique/20231111-ce-qui-se-passe-au-soudan-fr%C3%B4le-le-mal-absolu-alerte-l-onu).  

 

Il a également donné des conseils pour une vie gratifiante à l'âge des smartphones. "Il s'agit de l'attention de la vie intérieure. Cela signifie s'arrêter et écouter son cœur, en prêtant attention à ses pensées et à ses sentiments." Le pape a poursuivi : "La sagesse, c'est savoir comment donner de l'espace au silence, comment nous écouter et écouter les autres. Cela signifie savoir comment passer moins de temps sur l'écran du téléphone portable pour voir la lumière dans les yeux des autres, dans nos propres cœurs, dans notre vue."

 

Le pape s'est également opposé «trop très prudemment à l'apparence extérieure et à bien cultiver notre image et à faire bonne impression aux autres». Cela met la vie en danger. Le message de Jésus est que la sagesse de la vie se trouve ailleurs : "dans le souci de ce qui n'est pas vu, mais ce qui est plus important, parce que c'est en nous. Il s'agit de la protection de la vie intérieure." Le pape a poursuivi : "La vie intérieure ne peut pas être improvisée, elle n'est pas à peu près un instant, une fois, une fois pour toutes; elle doit être préparée en prenant un peu de temps chaque jour, avec cohérence, comme on le fait pour tout ce qui est important." Il ne suffit pas d'épargner pour une maison ou une nouvelle voiture, a expliqué le pape François et a poursuivi : "Ce sont de bonnes choses. Mais est-ce que je pense aussi à passer du temps pour les soins de mon cœur, pour la prière et le service au prochain, au Seigneur, qui est le but de la vie ?"

 

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Publié le 12 Novembre 2023

Le Monde.fr avec Reuters nous montrent que le pape François a démis de ses fonctions l’évêque de Tyler (Texas), Joseph E. Strickland, l’un de ses plus féroces détracteurs parmi les conservateurs catholiques américains, selon un communiqué du Vatican publié samedi 11 novembre 2023. Il est très rare qu’un évêque catholique romain soit purement et simplement relevé de ses fonctions. Habituellement, les évêques en délicatesse avec le Vatican sont invités à partir avant de présenter leur démission, qui est acceptée par le pape.

 

Les papes prennent de telles mesures, considérées comme radicales, lorsqu’un évêque refuse une demande de démission. Joseph E. Strickland est âgé de 65 ans, soit dix ans de moins que l’âge habituel de la retraite pour les évêques. Évêque du diocèse depuis 2012, cet utilisateur prolifique des médias sociaux avait tweeté plus tôt cette année qu’il rejetait le «programme du pape qui sape le dépôt de la foi». La révocation fait suite à une enquête du Vatican, menée au début de l’année, sur l’administration du diocèse de Tyler, laquelle, selon les médias catholiques, comprenait un examen de la gestion des affaires financières de l’évêque.

 

La révocation a été annoncée simultanément par le Vatican et par la conférence épiscopale des États-Unis, qui n’ont pas expliqué les raisons de la révocation de l’évêque. Celui-ci n’a pas répondu dans l’immédiat. Le pape François a nommé l’évêque d’Austin (Texas), Joe Vasquez, administrateur intérimaire du diocèse, selon le communiqué. De l'autre côté du diocèse, la nouvelle du licenciement de Strickland se réverbèrent rapidement. Certains catholiques du diocèse de Tyler n'ont pas été surpris et ont dit à la NCR que le mouvement du pape pour mettre de côté le prélat conservateur déclaré était attendu depuis longtemps (https://www.ncronline.org/news/pope-francis-axes-firebrand-texas-bishop-strickland-darling-right-wing-twitter).

 

Le pape argentin, âgé de 86 ans, a cherché à rendre l’Église plus compatissante, ouverte aux différents points de vue. Mais il s’est heurté à une vive opposition de la part de ses détracteurs (parmi lesquels se trouvent Joseph Strickland l’un des plus éminents critiques du pape François), notamment aux États-Unis, qui l’ont accusé de semer la confusion et de ne pas respecter les croyances fondamentales des catholiques (https://www.huffingtonpost.fr/international/article/le-pape-francois-revoque-l-eveque-americain-joseph-strickland-qui-l-avait-critique-plusieurs-fois_225615.html). Lors d’une réunion des jésuites à Lisbonne, le pape François a déploré «l’attitude fortement réactionnaire» de certains catholiques aux États-Unis (https://www.parismatch.com/actu/international/qui-est-joseph-strickland-eveque-americain-revoque-par-le-pape-francois-231518), et il a déclaré que se tourner vers le passé «était inutile et (qu’il fallait) comprendre qu’il existe une évolution appropriée dans la manière d’appréhender les questions de foi et de morale» (https://www.letemps.ch/monde/ameriques/le-pape-francois-revoque-l-eveque-joseph-strickland-une-decision-rare-au-sein-de-l-eglise). 

 

Le diocèse de Tyler compte plus de 120 000 catholiques, sur une population totale de plus de 1,4 million d’habitants, selon la conférence. De son côté le diocèse a publié sur son site web une déclaration confirmant l’annonce du Vatican, en ajoutant : «Notre travail en tant qu’Église catholique dans le nord-est du Texas se poursuit» (https://www.letemps.ch/monde/ameriques/le-pape-francois-revoque-l-eveque-joseph-strickland-une-decision-rare-au-sein-de-l-eglise).

 

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Publié le 10 Novembre 2023

Héloïse de Neuville dans la-croix.com ce vendredi 10 novembre 2011 nous montre que face à l’explosion des actes anti-juifs, et Alors qu’une partie de la classe politique est divisée sur l’opportunité d’y participer, certaines formations ne souhaitant pas manifester aux côtés d’élus du Rassemblement national, les représentants des cultes en France ne présentent pas non plus un front tout à fait uni.

 

Des responsables catholiques, à l’instar du père Hugues de Woillemont, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, ou de Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et ancien aumônier des parlementaires, du diocèse de Paris représenté par Mgr Philippe Marsset, évêque auxiliaire, et par le père Thierry Vernet, délégué de l’archevêque pour les relations avec le judaïsme, et le père Christophe Le Sourt, directeur national pour les relations avec le judaïsme pour l’épiscopat, et protestants notamment le président de la Fédération protestante de France, Christian Krieger, invité par le cabinet de Yaël Braun-Pivet, et Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef), dont son président Erwan Cloarec participera à la marche, ont annoncé leur présence à la marche contre l’antisémitisme, dimanche 12 novembre à Paris.

 

Les responsables du culte musulman, à quelques exceptions près, ne souhaitent pas s’associer à la manifestation. Tout en réaffirmant son engagement contre l’antisémitisme – «un poison et une déchéance de l’esprit qu’il faut combattre sans relâche» –, le Conseil français du culte musulman (CFCM) affirme que cette marche, «qui a comme objectif exclusif de dénoncer l’antisémitisme sans un mot sur l’islamophobie, n’est malheureusement pas de nature à rassembler. Elle peut en outre être interprétée par les islamophobes comme un signe d’impunité». Les responsables de la Grande Mosquée de Paris invoquent les mêmes arguments pour justifier leur absence à cette manifestation : «Selon les consignes de monsieur le recteur de la mosquée de Paris, nous ne sommes pas invités à venir participer à cette marche. Tout simplement parce qu’elle n’a pas de connotation plus globale. Elle est limitée à simplement défendre les intérêts d’une communauté au détriment des autres», a détaillé Abdelali Mamoun, imam de la Grande Mosquée de Paris sur Franceinfo.

 

Cependant, plusieurs figures religieuses musulmanes seront toutefois présentes à ces marches contre l’antisémitisme. Pour Tareq Oubrou, grand imam de Bordeaux, qui se rendra avec d’autres imams de la région à une manifestation organisée dans sa ville par la Licra, dimanche 12 novembre, c’est même «un impératif moral et citoyen face à l’augmentation des actes antisémites, qui plongent nos concitoyens juifs dans la peur et la panique». Il appelle ses coreligionnaires à «ne pas mélanger les genres, (ne pas) rentrer dans la surenchère victimaire ou importer le conflit israélo-palestinien», en France. Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, très critiqué au sein de la communauté musulmane, a annoncé, lui, qu’il participera à la marche à Paris. «Dimanche, nous serons tous juifs !», a-t-il déclaré.

 

Pour un responsable catholique au fait de ces questions, l’absence des responsables musulmans pourrait s’expliquer par «la crainte de l’instrumentalisation politique de la marche et la peur que leur participation puisse être assimilée à une forme de soutien à l’État d’Israël qui bombarde actuellement Gaza». «Cette absence laissera en tout cas des traces», déplore un responsable de la communauté juive en France.

 

Emmanuel Macron n'ira pas à la marche dimanche contre l'antisémitisme, a fait savoir l'Élysée à franceinfo ce vendredi soir (https://www.francebleu.fr/infos/politique/marche-contre-l-antisemitisme-qui-sera-present-dimanche-a-paris-3533784).  Même si cette marche contre l'antisémitisme, initiée par Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet et organisée dans le contexte de la montée des actes antisémites en France depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, ne fait pas l'unanimité dans la classe politique, il considère toutefois ces rassemblements comme "un motif d'espérance" (https://www.bfmtv.com/politique/elysee/macron-ne-se-rendra-pas-a-la-marche-contre-l-antisemitisme-ce-dimanche_AN-202311100886.html).

 

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Publié le 9 Novembre 2023

francetvinfo.fr avec l’AFP nous montrent que les fidèles transgenres peuvent être baptisés dans l'Église catholique, "s'il n'existe pas de situation dans laquelle il y a un risque de générer un scandale public ou une incertitude parmi les fidèles", a déclaré, ce mercredi 8 novembre 2023, le Vatican. Ce même avis s'applique pour quelqu'un qui a subi un traitement hormonal et/ou une opération de changement de sexe. Ce dernier clarifie ainsi un sujet particulièrement sensible de la doctrine. Le dicastère pour la doctrine de la foi n'a également soulevé aucune objection au baptême des enfants de couples de même sexe, qu'ils soient adoptés ou nés par gestation pour autrui.

 

Ces commentaires ont été faits dans un document répondant aux questions d'un évêque brésilien, rédigé le 31 octobre mais rendu public seulement maintenant. Le document a été approuvé par le pape, qui a déclaré à plusieurs reprises que l'Eglise devait être ouverte à tous, y compris aux croyants LGBTQ. Le pape François considère néanmoins l'homosexualité était "un péché, comme l'est tout acte sexuel en dehors du mariage". L'enseignement catholique définit le mariage comme l'union entre un homme et une femme en vue d'avoir des enfants. À la question de savoir si un couple de même sexe pouvait être considéré comme étant les parents d'un enfant qui doit être baptisé, le dicastère s'est borné à répondre qu'il devait y avoir un "espoir fondé" que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique. Enfin, le Saint-Siège affirme aussi ne pas voir d’inconvénient à ce qu’une personne transgenre recouvre le rôle de témoin de mariage. Plus loin, le cardinal Víctor Manuel Fernández précise aussi sans détour qu’un enfant d’un couple homosexuel peut recevoir le baptême (https://www.courrierinternational.com/article/eglise-le-pape-francois-dit-oui-aux-baptemes-pour-les-personnes-transgenres).

 

Pour le quotidien italien de gauche L’Unità, il s’agit d’une “décision qui brise un tabou”, voire d’une “petite révolution”. Pour le journal centriste Corriere della Sera, ces prises de position de l’Église “sont cohérentes avec la trajectoire de François, mais l’Église n’avait jamais dit ces choses noir sur blanc, d’une manière aussi explicite”. Voilà sans doute la raison pour laquelle, de l’autre côté de l’Atlantique, The Washington Post se félicite lui aussi de ces annonces appuyées par le souverain pontife. Et pour rendre compte des répercussions de celles-ci, le média américain donne la parole à Kori Pacyniak. L’homme, qui étudie l’expérience religieuse des catholiques transgenres à l’université de Californie, félicite le pape François pour “essayer de transformer l’Église en un lieu plus accueillant”, et, même si les progrès sont souvent très lents, “cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas célébrer les petits pas en cours de route” (https://www.courrierinternational.com/article/eglise-le-pape-francois-dit-oui-aux-baptemes-pour-les-personnes-transgenres).

 

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