Vatican confirme que le athées iront en enfer, malgré ce que le pape François a dit

Publié le 31 Mai 2013

L'article du Huffington Post .co.uk du 27 mai 2013 montre que le Vatican a précisé que les athées vont encore en enfer s'ils rejettent Dieu, après que le pape François a rompu avec la tradition pour offrir une homélie où il indiquait que les non-croyants qui font le bien seront rachetée par Jésus.

Les paroles du pape ont fait la une des journaux partout dans le monde, après avoir prononcé un discours préparé dans lequel il souligna que l'importance de «faire le bien» est un principe qui unit l'humanité toute entière.

Après avoir eu l'attention des médias internationaux, le Vatican tenta préciser comment on obtenait exactement son entrée dans le ciel, avec le père Thomas Rosica, un porte-parole du Vatican, qui dit que les gens qui connaissent l'Église catholique "ne peuvent pas être sauvés" s'ils "refusent d'entrer ou de séjourner en elle." Autrement dit, les athées vont toujours en enfer. Dans son analyse le père Rosica a donc réaffirmé la ligne développé par le prédécesseur du pape François, Benoît XVI, que la plénitude du salut ne subsiste dans l'Église catholique. Une vision qui est dépassée et qui ne porte plus.

Cependant selon lui, il y a encore de l'espoir pour le pécheur vu que "chaque homme ou femme, quelle que soit leur situation, peuvent être sauvé. Même les non-chrétiens peuvent répondre à cette action salvifique de l'Esprit. Nul n'est exclu du salut simplement à cause de ce qu'on appelle le péché originel". En gros, quiconque mène une vie droite et sainte sera sauvé qu'il soit catholique ou non, parce qu'il est un «chrétien anonyme», donc «Dieu sauve dans le Christ» ceux qui ne le connaissent pas sans faute de leur part. Il accepte cette thèse, en rappelant toutefois la prééminence de l'Église catholique. Dommage.

Comme avec tous les papes les avancées sont tout de suite freinées par la curie et remises dans un style plus traditionnel qui rendent le propos plus conservateur et lui enlève sa charité chrétienne.

Merci !

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

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A
Les athees en enfer? C'est sur! Je n'ai jamais vu un athees faire le bien de maniere desinteressee
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P
Argo,<br /> <br /> Qui êtes vous pour juger les athées, Dieu ? Rappelez vous ce qu'a dit Jésus : "Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés" (Luc 6,37). Moi, j'ai connu des athées qui agissaient de manière désintéressée et qui des fois se montraient meilleur que certains croyants.<br /> <br /> Merci !
A
un blog infame d'un pretre infame<br /> je croyais que ces gens là s'etait momifies avec le temps<br /> lisez cela abject<br /> La chronique de l’abbé de Tanoüarn : Voter ? - Pour la France<br /> <br /> Ce que j’écris ici n’engage évidemment que moi-même : nous allons être confrontés à des échéances électorales. Nous ne croyons pas aux urnes. Le suffrage universel est le plus souvent un mauvais indicateur, un indicateur abstrait, de la volonté du peuple. Pourtant, la tradition de l’Action Française n’a jamais été de s’abstenir…<br /> <br /> Avec raison me semble-t-il : cela manifeste son souci permanent de l’indépendance nationale, qu’il faut réaliser « par tous le moyens… même légaux ». La politique de la chaise vide, ou bien on a les moyens de la mener, parce que l’on représente une force dont l’absence serait sensible, et alors on n’y a pas intérêt parce que cette force se trouve sacrifiée par l’abstention, ou bien on n’en a pas les moyens parce que l’on ne parvient pas à représenter une taille critique et alors s’abstenir n’a aucun sens : cela resterait imperceptible. Mieux vaut, avec d’autres petits ruisseaux, essayer de devenir une grande rivière. Les émigrés de l’intérieur n’ont jamais servi à rien, qu’à s’autoreproduire en silence au fond de leurs manoirs.<br /> <br /> Quel est l’enjeu d’une élection ? Ultimement, c’est toujours l’intérêt national. Il faut donc se prononcer en fonction de l’intérêt national. On ne vote pas pour une personne, car le jeu électoral est devenu un concours de beauté, qui admet toutes les tricheries. On ne vote pas pour ses propres idées : prétendre que seules les idées sauvent, ce serait entretenir une démarche démocratiste, révolutionnaire (ou contre-révolutionnaire si la contre-révolution n’est que le symétrique de la Révolution). En tant que nationaliste, on vote pour une Patrie, pour préserver ce qui peut l’être, pour gagner du temps, en attendant les divines surprises que le temps ne manque pas de nous ménager si nous savons les saisir.<br /> <br /> Ecoutant les deux grands meetings des candidats du Deuxième tour, le président Sarkozy à la Concorde, le candidat Hollande à Vincennes, j’ai été frappé du retour de la nation dans les discours électoraux : quand on a essayé tous les mensonges, quand on est au temps des illusions perdues, il reste cette réalité commune à tous les Français, qui les intéresse encore, envers et contre tout, parce que quand on y regarde de près, il n’y a pas de différence entre la France et les Français. François Hollande évoquait « le drapeau » et « ses plis » ; Nicolas Sarkozy s’est fendu de quelques envolées lyriques (signées sans doute Patrick Buisson) sur Péguy et Victor Hugo. Tout se passe comme si, alors que la crise économique manifeste la fragilité relative du pôle économique de notre existence et la folie que représenterait un idéal « tout-économie » mondialisé, tandis que l’homo religiosus en chacun de nous agonise en silence, il reste cet enjeu fondamental, à la fois spirituel et charnel : la nation.<br /> <br /> Oh ! Elle est en piteux état. La culture de mort dont parle Jean-Paul II y a fait des ravages. La déculturation se généralise. L’un de mes amis enseignant à Henri IV depuis 20 ans, me disait combien les « grands lycées parisiens » eux-mêmes n’étaient pas épargnés. Mais la nation c’est ce que l’on emporte à la semelle de ses souliers, c’est ce qui reste quand on a tout oublié… La France a la vie dure dans le cœur des Français. Cette France nous ne la rêvons pas. Nous la défendons telle qu’elle est, parce que c’est en elle que se trouvent les germes de la Renaissance. Si l’élection présidentielle, contre toute attente malgré la médiocrité des prestations des différents candidats, malgré l’ennui que dégage le circus politicus, retient si profondément l’attention des Français, c’est sans doute qu’obscurément chacun sent bien que c’est la France qui est en jeu, qu’il faut voter pour la France.<br /> <br /> Les catholiques évoquent souvent les points non-négociables que sont le respect de la vie, le respect de la famille fondée sur un couple hétérosexuel, le respect du libre choix de l’éducation par les parents. Mais cette appellation de « points non-négociables » est pour le moins malheureuse. Aucun candidat ne retient ces trois points comme non négociables. Alors ? Faut-il se désintéresser de l’échéance ? Faut-il quitter la table des négociations ? Faut-il arrêter de faire de la politique ? Laisser la chaise vide ? Ce serait insignifiant. Il importe, malgré la médiocrité des politiques, malgré leur désintérêt pour les enjeux civilisationnels, malgré leur aveuglement, de participer au rite collectif de l’élection, non pas pour un politique ou pour un autre, mais pour la France, cette France, j’ajoute ceci en tant que prêtre, qui reste chrétienne quand les Français ne le sont plus.<br /> <br /> Mais ceci est une autre histoire : c’est le mystère grandiose des nations et de leur supériorité morale sur les peuples !…<br /> <br /> Abbé G. de Tanoüarn - L’AF n° 2838
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K
Que l'on m'explique comment peut-on être chrétien et intolérant (raciste) ? 40% des catholiques votent Marine Le Pen et 55% votent la Droite ( Sarkozyste). Il ne reste plus que 5% qui votent à gauche ou au centre gauche. DINGUE NON ? <br /> Moi je suis pour la liberté de chacun de disposer de son libre arbitre comme il le souhaite, mais devant Dieu...
P
anne marie,<br /> <br /> Cela ne m'étonne pas de ces sites qui ont un désamour de la démocratie et qui voudraient instaurer la théocratie. Le fanatisme est un poison dont on doit se débarrasser par l'éducation et en faisant de l'exégèse.<br /> <br /> Encore une fois tu nous préviens de tels propos indignes d'un chrétien.<br /> <br /> Merci !
G
Je pense qu'un vous faites une confusion avec le ''subsistit in '' qui fait partie des constitutions conciliaires .
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P
gaetan,<br /> <br /> Par la déclaration Dominus Iesus écrite par le cardinal Joseph Ratzinger, l'Église catholique romaine accepte cette thèse, rappelant toutefois la prééminence de l'Église catholique. Même s'il n'aime pas cette théorie, il se devait d'en parler.<br /> <br /> Merci !
G
Il faudrait me dire de quand date cette conversion de Ratzinger , car j,ai étudie des passages de l'une de ses oeuvres où K R et ses chrétiens anonymes ne sont pas acceptés
P
gaetan,<br /> <br /> Non, je ne parlais pas de ça, mais de la théorie de Karl Rahner à ce sujet qu'avait adopté Benoît XVI.<br /> <br /> Merci !
M
Ah, mais et l'infaillibilité pontificale? Ha! Elle ne pèse pas plus que les incuries de la curie à apaiser le monde des croyants? ❀
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P
Mônica,<br /> <br /> C'est qu'il na pas mis son infaillibilité pontificale sur le sujet, c'est pour cela que la curie peut le contredire.<br /> <br /> Merci !