Le pape François aux JMJ : paroles devant les autorités et les évêques

Le pape François commence ce jeudi 24 janvier 2018 son programme officiel au Panama, en Amérique Centrale, dans le cadre des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ).

Après le discours de bienvenue du président du Panama, le pape  a commencé son pèlerinage dans ce lieu historique où Simón Bolívar, déclara que "si le monde choisissait sa capitale, l'isthme de Panama serait signalé pour ce destin auguste", et son premier discours en terre panaméenne porta sur le Panama qui est "un point stratégique pour le commerce et le transit des personnes". C'est aussi "un pont entre les océans et le pays des liens et des alliances". Et en ces jours de la Journée mondiale de la jeunesse il "se transformera en un "hub" d'espérance". Point de rencontre pour les jeunes des cinq continents. Le pape François a également dit dans son premier discours, au Palacio Bolivar de la capitale, Panama, devant les autorités, le corps diplomatique et des représentants de la société que les jeunes exigent qu’ils soient honnêtes, transparents, juste, et jamais corrompus (https://www.lastampa.it/2019/01/24/vaticaninsider/il-panama-ponte-tra-oceani-terra-di-incontri-e-hub-di-speranza-fyAwBpUqZGne9fTA5OEJcI/pagina.html).

Puis le pape François a rencontré les évêques du Panama rassemblés en l’église saint François d’Assise de la capitale panaméenne et, dans un discours imprégné des paroles d’Oscar Romero, les exhorte à "enlever" les jeunes de la route et de la culture de la mort qui "vendent de la fumée". Et sur les migrants, pour lui il n’y a "Pas assez de plaintes, il faut vaincre les peurs et la méfiance" et il conseille de les accueillir. Enfin, il conseille aux évêques de vivre humblement, d’être des pères aidant les prêtres à croitre, et à se promouvoir, pour croitre eux aussi, et de défendre le peuple panaméen contre la corruption partout où elle se trouve et ceux qui grandissent en dépouillant les plus pauvres (https://www.lastampa.it/2019/01/24/vaticaninsider/la-forza-della-chiesa-non-sta-nellappoggio-dei-potenti-e-della-politica-7uL067wfl58xoInS7al6sK/pagina.html).

Enfin, alors que le Venezuela affronte une grave crise politique, le pape François, depuis le Panama où il participe aux Journées mondiales de la Jeunesse, affirme sa solidarité avec la population vénézuélienne. «En visite à Panama, le Pape François a pris connaissance des nouvelles en provenance du Venezuela. Le Saint-Père suit de près l’évolution de la situation et prie pour les victimes et pour tous les Vénézuéliens. Le Saint-Siège appuie tous les efforts visant à éviter que d’autres souffrances ne soient infligées à la population», a déclaré Alessandro Gisotti, le directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-01/pape-crise-politique-venezuela.html).

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a reçu ce jeudi l'appui de l'armée, face au soutien international apporté au président de l'Assemblée nationale Juan Guaido, qui s'est autoproclamé la veille «président» par intérim et immédiatement reconnu par les États-Unis et leurs alliés dans la région. Outre l'armée, sur la scène internationale, les soutiens à Nicolas Maduro sont peu nombreux, mais ils sont de taille : la Chine, la Turquie, le Mexique ou encore la Russie. De son côté, Juan Guaido, a continué à recevoir des messages de soutien (http://www.rfi.fr/ameriques/20190124-venezuela-armee-appuie-nicolas-maduro).

Ces débuts de JMJ pour le pape François est avant tout une mise en jambe, où il critique la corruption et demande aux évêques de ressembler à Mgr Romero. C’est un bon début, la suite des événements nous en dira plus.

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