Le pape dénonce la répression des manifestants en Irak, qui "a fait des dizaines de victimes" et défend la crèche de Noël

José Manuel Vidal nous montre aujourd’hui dans religiondigital.org qu’après la messe dans le rite zaïrois pour fêter avec la communauté catholique congolaise d’Italie ses 25 ans de présence dans la péninsule européenne, où il a dénoncé le consumérisme qui anesthésie les cœurs, sans oublier les violences en cours dans l’est de la RDC, et avant de se rendre à Greccio dans l'après-midi, le pape François a dénoncé dans l'Angélus, après un appel fort à se détourner de l’égoïsme qui provo voies des guerres et des conflits, la "dure répression" des manifestants à Irak, qui "a fait des dizaines de victimes" (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-12/le-pape-aux-congolais-le-mal-vient-car-chacun-suit-son-chemin.html et https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-12/pape-angelus-avent-temps-propice-pour-se-reveiller-indifference.html). Il a également annoncé la création d'un nouveau corps à la curie pour écouter les jeunes et a demandé des prières pour sa visite à l'endroit où Saint François d’Assise a réalisé la première scène de la Nativité.

Dans un document signé dans la ville natale de la crèche de la Nativité, à Greccio, le premier dimanche de l’avent, le pape François a exhorté les chrétiens à conserver la «belle tradition familiale» consistant à préparer ces scènes le jour précédant Noël, mais aussi à conserver la les sur le lieu de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons et les places de la ville. Dans de nombreux pays sécularisés, la bataille pour que Noël soit célébré comme une célébration de la naissance du Christ est en cours et aux États-Unis, où elle est devenue un sujet de discorde, les crèches étant presque interdites dans de nombreux endroits, dans des espaces privés et intérieurs. «Nous avons toujours fait preuve d’imagination et de créativité en utilisant les matériaux les plus divers pour créer de petits chefs-d’œuvre de la beauté», a écrit le pape François. «Enfants, nous apprenons de nos parents et de nos grands-parents à perpétuer cette joyeuse tradition qui renferme une richesse de piété populaire. J'espère que cette coutume ne sera jamais perdue et que, chaque fois qu'elle sera tombée en désuétude, elle pourra être redécouverte et ravivée» (https://cruxnow.com/vatican/2019/12/pope-urges-display-of-nativity-scenes-in-both-public-and-private/).

Trois ans après sa première visite pastorale à Greccio, le pape François est donc revenu dans cette localité du centre de l’Italie, au nord-ouest de Rome, où saint François d’Assise eut l’intuition d’installer pour la première fois, en 1223, une reproduction vivante de la Nativité et qui selon le pape permet de saisir ‘l’essentiel’, et que «que la piété populaire a accueillie et transmise de génération en génération», tandis que le sourire de Marie nous aide à dissiper l'indifférence (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-12/pape-greccio-partager-la-joie-de-la-nativite.html).

Mais revenons à l’essentiel comme le prêtre de ma paroisse Michel Clincke qui a mis en avant le vrai sens de cette période de l’Avent dans son homélie, comme l’accueil et l’intégration des étrangers dans nos communautés et dans la société à l’exemple de notre paroisse qui doit de continuer son effort de l’accueil et de l’accompagnement des familles roumaines, irakiennes, libanaises, ou l’ouverture de tous les ministères, y compris diaconal et sacerdotal, à toutes celles qui en sont privées aujourd’hui. Enfin, la paix ne sera possible qu’avec désarmement des nations, à l’exemple de «la charge antinucléaire» du pape François à Nagasaki et Hiroshima en des termes jamais entendus dans l’Église et par l’Église.

On sait tous ce qu’il nous reste à faire en cette période de l'Avent.

Merci !