Bonnemain sur Huonder : Il y a de la place pour tout le monde dans l'Église

Publié le 5 Avril 2024

katholisch.de nous montre ce vendredi 5 avril 2024 que Vitus Huonder, décédé mercredi des suites d'une courte mais grave maladie, a souvent été vivement critiqué pour ses positions résolument conservatrices et a provoqué à plusieurs reprises des émois et une polarisation dans le diocèse de Coire avec des attaques verbales contre la doctrine sexuelle, la constitution de l'Église et la protection de la vie. Après sa retraite en 2019, il a rejoint une institution dirigée par la traditionaliste Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et a montré de plus en plus de sympathie pour leurs positions. Selon ses dernières volontés, il sera inhumé au siège de la Fraternité à Écône, en Suisse, car il souhaitait être enterré près du fondateur de la Faternité, Marcel Lefebvre (1905-1991).

 

À l'occasion de sa mort, son successeur comme évêque de Coire,  Joseph Bonnemain s'est prononcé en faveur d'une relation fraternelle au sein de l'Église, même lorsque les opinions étaient opposées. "Il y a de la place pour tout le monde dans l'Église catholique", a déclaré Bonnemain dans une interview au portail suisse "kath.ch" (jeudi). «Les croyants doivent se traiter comme des frères et sœurs, même lorsque des positions, des opinions et des croyances différentes s’opposent. Seul Dieu connaît les véritables motivations d’une personne». "Il ne nous appartient pas de juger, mais de promouvoir le dialogue, l'unité et la compréhension. Chacun peut apporter sa contribution car tout commence par un premier pas", a déclaré l'évêque.

 

À propos de leur dernière rencontre deux jours avant la mort de Huonder, Bonnemain a déclaré que son prédécesseur était très posé et "dévoué à la volonté de Dieu". "Il a dit : 'Le moment est venu et je suis prêt.'" L'évêque de Coire a souligné qu'il essaierait d'assister aux funérailles de Huonder. Selon la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, cela aura lieu le 17 avril.

 

Mgr Bonnemain par ses mots montre qu’à Coire la différence est désormais notable, ce ne sera plus l’intransigeance portée par les évêques nommés par Jean-Paul II et Benoît XVI mais le dialogue avec le monde comme l’a souhaité le concile Vatican II. Vitus Huonder n’aura pas laissé un souvenir notable.

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église

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