La démission de l'évêque de Quimper acceptée par le pape François

Publié le 22 Janvier 2015

france3-regions.francetvinfo.fr dans son article du jeudi 22 janvier 2014 nous montre que le pape François a accepté la démission de l'évêque de Quimper Jean-Marie Le Vert. Il a annoncé jeudi le diocèse, qui avait évoqué en mai 2014, lors de la suspension de ce dernier, "des tensions" au sein de l'évêché.

Mgr Le Vert va rejoindre Bordeaux pour une "collaboration pastorale temporaire", a précisé le diocèse de Quimper et Léon dans un communiqué, expliquant que le prélat avait "exprimé le désir de disposer d'un temps pour refaire ses forces, dans l'attente d'une nouvelle nomination".

En mai 2014, le pape avait suspendu Mgr Le Vert "pour raison de santé", avait annoncé la Conférence des évêques de France (CEF). Le diocèse avait évoqué des "tensions" sans plus de précision. Un mois plus tôt, l'un des deux vicaires généraux du diocèse avait démissionné, pour "des problèmes de fatigue morale", selon le délégué épiscopal à l'information du diocèse de Rennes, Jelle Lemaître, qui avait lui aussi laissé entendre que des tensions avaient éclaté au sein du diocèse, sans en dire non plus davantage.

Ces tensions ne sont pas étonnantes car la Mgr Le Vert vient de la Communauté Saint-Martin, des prêtres en soutane qui sont identitaires sur le plan de la visibilité extérieure (le port de la soutane), et qui préconisent une affirmation des principes du christianisme dans le monde contemporain, une évangélisation franche, voire démonstrative, en plein espace public. Problème de santé ? Non, plutôt un problème pastoral.

Comme le montre ouest-france.fr, Mgr Philippe Gueneley continue sa fonction d'administrateur apostolique jusqu'à l'installation d'un nouvel évêque dans le diocèse de Quimper et Léon. Espérons qu'après lui vienne un évêque un peu plus ouvert, car les choix d'évêques de Jean-Paul II et Benoît XVI ne se sont pas avérés fameux.

Merci !

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Eglise

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M
Vous êtes lamentables de sectarisme et d'intolérance...
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P
Michel,<br /> <br /> Cela n'arriverait pas si l'évêque faisait preuve d'écoute. Si on se met à dos ses paroissiens, c'est qu'il y a un sérieux problème de compréhension. On n'impose pas, on doit discuter. Un évêque se doit d'être diplomate, pas un bureaucrate ou un fonctionnaire. Ce n'est pas son rôle. Un diocèse n'est pas une entreprise, c'est une communauté de fidèles. Un évêque est un serviteur, pas un homme de pouvoir.<br /> <br /> La majorité silencieuse, la division ? Toujours les même mots qu'on sort à ceux qui disent ou montrent que quelque chose ne va pas. Si votre majorité silencieuse existe, on devrait l'entendre ? J'ai toujours tendu l'oreille. Rien. Son silence est assourdissant. Pour la division, elle n'arriverait pas si l'Église était à l'écoute des paroissiens. On a poussé à bout beaucoup de fidèles et ce n'est pas en faisant que rien ne se passe que cela va s'arranger. La vérité et la charité ? On ne la rencontre pas à l'encontre des fidèles qui disent à leurs évêques et à leurs prêtres que ça ne va pas. Et ce n'est pas lors des assemblées paroissiales que cela va changer, car on y refuse les débats au nom d'un soit disant compromis qui n'a jamais existé depuis que l'Église existe.<br /> <br /> La baisse s'amorce dès les années 1950. Depuis la deuxième guerre mondiale, le nombre de séminaristes connaît une baisse régulière. Pourtant, le nombre de diacres en France progresse depuis 1970. D'ailleurs les communautés nouvelles et les nouveaux mouvements ecclésiaux connaissent un léger recul. Donc, ces groupes ne sont pas la recette miracle.<br /> <br /> Merci !
M
Votre attitude et celle des personnes que vous citez et qui consiste à diviser l’Église aboutit à se mettre à dos la majorité silencieuse du peuple chrétien, ce n'est pas mieux... Ce dont nous avons besoin, c'est de vérité et de charité dans l’Église, pas de ces procès d'intention, démissions, pétitions et autres manœuvres de division. <br /> Quant à la crise des vocations, elle est bien antérieure, elle date même des années 50, encore masquée par le nombre élevé de prêtres (voire avant &quot;France, pays de mission ?&quot;), et s'est aggravée dans les années 60 et 70...
P
Michel,<br /> <br /> On devait donc garder un évêque qui avec ses positions a pu choquer une partie des fidèles, dont beaucoup sont activement engagés dans les paroisses, sans oublier la résistance du clergé dont les démissions en cascade des hauts responsables en sont un bel exemple. Comment évangéliser quand on se met à dot les fidèles et ses prêtres, un évêque consulte normalement ses paroissiens pour savoir comment faire. Imposer ses méthodes n'est pas un bon choix.<br /> La Communauté Saint-Martin a peut-être le plus d'entrée en séminaire et dans la prêtrise, mais elle ne fait plus illusion. Comme tous les groupes miracles qui ont été soutenus par le Vatican, elle n'arrive pas à freiner la baisse des vocations et de la pratique religieuse. Donc, c'est juste une rustine qui ne fera plus illusion bien longtemps, quand les vocations vont commencer à se tarir, si on ne cherche pas de véritables solutions.<br /> Merci !
M
C'est vrai qu'un évêque qui veut évangéliser franchement c'est choquant ! Cela justifie de se retourner contre lui et de le pousser à la démission !<br /> Quant à la crise des vocations, savez-vous que c'est la Communauté Saint Martin qui en a aujourd'hui le plus grand nombre en France !
P
Michel,<br /> <br /> Je suis réaliste, et je ne vends pas du rêve. On constate que depuis Jean-Paul II et Benoît XVI on a mis fin à des pastorales audacieuses pour en revenir à des pastorales identitaires qui ferment l'Église sur elle-même. Ne parlons pas du choix d'évêques qui ont réussis soit à faire fuir les fidèles ou les faire se retourner contre eux. Ces choix n'ont fait qu'accélérer la crise des vocations et de la pratique. Le sectarisme et l'intolérance vous auriez pu trouver mieux.<br /> <br /> Merci !