Le pape invite les fidèles à prier en octobre contre le diable

Publié le 29 Septembre 2018

L’AFP nous montre que le pape François a invité ce samedi 29 septembre 2018 les fidèles du monde entier à prier chaque jour le rosaire en octobre, afin de "protéger l'Église contre le diable", a indiqué le Vatican dans un communiqué.

 

"Le Saint Père demande aux fidèles du monde entier de prier pour que la Sainte Mère de dieu place l'Église sous sa protection : afin de la préserver des attaques du malin, le grand accusateur, et la rendre toujours plus consciente des coups, des erreurs et des abus commis aujourd'hui et dans le passé", précise ce texte. Le diable, peut-on lire, "cherche toujours à nous séparer de Dieu et les uns des autres".

 

Cette exhortation à la prière intervient au moment où l'Église catholique est secouée par les révélations d'abus sexuels perpétrés par des membres du clergé, en Allemagne, aux États-Unis ou encore au Chili et en Australie. Et comme le montre Andrea Tornielli pour Vatican Insider (http://www.lastampa.it/2018/09/29/vaticaninsider/il-papa-invito-i-fedeli-del-mondo-a-pregare-per-la-chiesa-attaccata-dal-diavolo-uOvInjdv2W2FYsLSQTjtsN/pagina.html) cette préoccupation de l’évêque de Rome pour le scandale des abus sexuels sur mineurs porte aussi sur la montée des attaques contre le pape, la curie, les évêques, par ceux qui sèment quotidiennement des divisions et inculquent la haine et le ridicule envers les successeurs des apôtres, encourageant la propagation d'une mentalité schismatique.

 

Les faits sont là pour tout le monde : l'utilisation instrumentale du scandale de la pédophilie cléricale pour les luttes du pouvoir dans l'Église, la mise en état d’accusation du pape, les critiques acerbes et martelées sur sa personne, quoi qu'il fasse ou dise. La réponse envers eux est plutôt simple de la part du pape : "Avec des gens qui ne recherchent que le scandale et la division", devant les "chiens sauvages" et ceux qui cherchent la guerre et non la paix, le seul moyen de parvenir à tenir est celui du "silence" et de la "prière".

 

Merci !

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Eglise

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F
Bonsoir Catho anonyme<br /> <br /> Se sont essentiellement les fondamentalistes qui restent attachés à la mythologie.<br /> Ils en ont besoin à la fois pour se faire peur et se faire rêver aussi, pour se dédouaner (rester dans un comportement infantile) ou bien encore pour discriminer les autres.<br /> Tous ces comportements relèvent du puéril. Cela montre des personnalités qui n'acceptent pas justement d'assumer leurs actes bons comme mauvais. Ni d'assumer leur part d'ombre autant que leur part de lumière. Si cela n'est pas facile, que ça prend du temps et que chacun évolue à son rythme, c'est indispensable pour pouvoir être véritablement adulte et stable psycho affectivement, au plan relationnel aussi. Or ce qu'on peut constater chez nombre de fondamentalistes, allant des charismatiques aux intégristes de la FSSPX en passant par l'Opus Dei, la Légion du Christ ou au Chemin Néocatéchuménal par exemple, c'est cette incapacité profonde à accepter d'être des adultes. Il y a ce besoin d'être sous domination ou de dominer. Des difficultés identitaires, comportementales qui sont en lien avec une culture et une éducation qui ne permettent aucun épanouissement ni aucune prise de décision personnelle. Où tout ce qui n'est pas la famille et la religion est vu comme dangereux, violent, abusif. C'est dans ce terreau que s'épanouissent des superstitions façon croque-mitaine, diable à tous les étages, et cerise sur le gâteau: le péché.<br /> Tout devient péché, la moindre peccadille et là encore, il s'agit de contrôle des individus, et de contrôle totalitaire.<br /> Il me semble que l'approche européenne y compris chez les croyants catholiques, beaucoup plus réaliste du diable vu comme allégorie, motif ésotérique dépasse la rationalité. Elle s'inscrit dans la prise de conscience à la fois historique, psy et artistique des raisons qui ont motivé cette création du diable au plan religieux, politique aussi. Et cette prise de conscience vient (en partie) de l'élévation considérable du niveau d'éducation scolaire au sein de la population et de l'élévation toute aussi considérable voire plus, du niveau d'information encyclopédique sur différents sujets.<br /> La superstition, le merveilleux, l'ésotérisme marchent plus facilement sur des personnes peu éduquées, vivant plus en autarcie qu'en société avec débats d'idées. A partir du moment où le niveau d'ouverture au monde, d'éducation montent, ces superstitions, merveilleux ésotériques, mythologies cessent. Ou sont ramenées à leur juste place, c'est à dire dans une création imaginaire pour faire peur, pour dominer, donc soumettre les individus à une autorité royale, religieuse, etc...<br /> <br /> La Bible parle par symboles, allégories. Il n'y a rien d'historique dedans. C'est une fabrication à la fois politique, littéraire, poétique et religieuse destinée à être un contrepouvoir politique religieux juif à la société tant romaine que grecque. C'est ce qu'expliquent les historiens des religions.<br /> <br /> L'enseignement de l'Eglise a tout intérêt à enseigner exorcisme et existence du diable.<br /> Cela entretient sa mythologie et son pouvoir clérical. Le pouvoir clérical repose sur un certain nombre de mythes dont le mythe du diable.<br /> Les monothéismes fonctionnent tous avec ce mythe fondateur de leur pouvoir politique mais aussi moral sur l'ensemble des croyants.<br /> Avec l'image du diable (toujours l'autre et jamais soi) on entraîne les populations à la guerre, à discriminer telle ou telle catégorie, à exclure, à tuer, à faire pression. C'est une imagerie très pratique pour cultiver la haine et de soi et des autres.<br /> Avec la radicalisation fondamentaliste cléricale depuis l'arrivée de JP2, le diable qui avait peu à peu été un peu relégué, est revenu en force. Et l'Eglise a également utilisé des groupes dérivants sectaires qui utilisent grandement l'imagerie diabolique pour terroriser leurs adeptes mais aussi pour opérer de pseudo guérisons fortement théâtralisées.<br /> <br /> Les représentations diaboliques à chaque époque reflètent les peurs sociales. Observez bien les détails des iconographies en remontant depuis le haut Moyen Age jusqu'à nos jours; vous verrez les différences et c'est très intéressant pour comprendre qui est diabolisé et pourquoi quand le contexte politique change.<br /> <br /> Les exorcismes à mort font régulièremennt la Une des actualités dans différents pays où le niveau d'éducation, d'information et de culture est faible. Les victimes sont souvent des jeunes filles pas assez soumises au pater familias ou des femmes atteintes de déficience mentale, des jeunes gens diabolisés parce qu'homosexuels ou simplement pas assez rangés.<br /> On comprend vite qu'il s'agit d'utiliser la diabolisation comme moyen d'exclure mais aussi de soumettre des jeunes dans un moule patriarcal qu'ils rejettent pour tout un tas de raison ou simplement de ne pas assumer le handicap mental d'un enfant.<br /> Plus les gens sont bigots, ont une approche religieuse fondamentaliste et évoluent dans un milieu complètement fermé idéologiquement, plus le diable, le péché, les malédictions, la magie sont utilisés pour terroriser. C'est facile de s'en rendre compte.<br /> <br /> Vous avez aussi tout un tas de gens qui diabolisent certaines maladies.<br /> L'épilepsie est une maladie neurologique (à multiples expressions et origines) qui a été fortement teintée de diabolisation, simplement par ignorance, préjugés gratuits. Il a fallu attendre les recherches en neurologie, neurochirurgie et des traitements corrects médicaux pour que l'image du démoniaque épileptique devienne ridicule et sans objet.<br /> Aujourd'hui le démoniaque serait le schizophrène, simplement parce que la médecine peine à trouver des traitements médicaux qui stabilisent la maladie comme le comportement des malades.<br /> Ces malades ne sont pourtant pas du tout le diable. Seulement des personnes qui souffrent d'une pathologie psy.<br /> Dans les années 80, c'était le sidéen.<br /> Chaque époque diabolise différentes maladies graves et les personnes atteintes de cette maladie. Par peur, par ignorance. Une fois que la maladie parvient à être soignée, le diable rentre dans sa boîte et l'individu redevient aux yeux de la société, tout à fait normal, débarrassé des projections malfaisantes portées contre lui.<br /> <br /> Le diable pour moi, est beaucoup plus dans les préjugés, le désir de discriminer, d'exercer un contrôle et des violences sur les individus, jeunes ou vieux.<br /> Le diable est dans la dissonance cognitive des individus, dans des comportements puérils, dans le désir de contrôle et de domination.<br /> Mais ce diable en réalité, c'est l'individu gavé de peurs, d'ignorance et de préjugés, qui ne s'assume pas en tant que sujet, en tant qu'adulte et veut quand même contrôler et exploiter autrui.<br /> Aucun lien avec une maladie, un handicap ni une quelconque magie.<br /> Lire Jean Monbourquette sur Carl Jung: apprivoiser son ombre.
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F
Catho anonyme<br /> <br /> En Europe, hormis chez les fondamentalistes, on est sorti des croyances ésotériques. Le diable est vu comme une allégorie de la part d'ombre que porte tout être humain. Un peu d'études jungiennes permet de comprendre que cette part d'ombre constitue avec la part de lumière de chacun, un équilibre. Et qu'au lieu de diaboliser une partie de soi, il faut au contraire utiliser l'aspect positif de cette part d'ombre, associée à la part de lumière, pour réduire ce qu'on appelle la dissonance cognitive et parvenir à l'individuation, autrement dit un équilibre et une autonomie psycho-affective et relationnelle adulte.<br /> Quant aux exorcismes, ils ont fait plus de crimes que de bien.<br /> Si certaines familles, certains individus ont besoin de cela parce qu'ils n'arrivent pas à accepter une psychose, une pathologie particulière, pourquoi pas? Mais encore faut-il que ces exorcismes ne deviennent pas des tortures à mort, ce qu'ils sont encore régulièrement au sein du protestantisme par exemple.<br /> Ne parlons pas de la diabolisation des sorcières avec les supplices de la nage, de la pesée...<br /> Le diable pour le coup était plus du côté de l'Eglise que des suppliciées.<br /> <br /> Jésus a utilisé une symbolique que pouvaient comprendre ses contemporains.<br /> Il s'est en quelque sorte adapté.<br /> Bien avant lui, Siméon le Juste qui a possiblement écrit l'Ancien Testament autour de -200, l'avait utilisé aussi comme figure repoussoir. Le diable fait partie de la mythologie au même titre que fantômes, licornes, farfadets, dames blanches et autres.<br /> Suivant les époques, il est femme, homme, adolescent, faune aux pieds cornus, dieu Pan, Dionysos, catastrophe naturelle, individu jugé trop libre et insoumis socialement, l'étranger paré de tous les vices, le handicapé mental et physique paré de tous les vices aussi, l'enfant turbulent...<br /> La littérature, le cinéma, le théâtre, la poésie, la peinture, la sculpture et même la musique ont créé à chaque époque, une catégorie spécifique de diable suivant les hantises sociales de l'époque.<br /> Vous retrouvez ce type d'iconographie pour différents personnages mythologiques, qu'ils soient sensés être bons ou mauvais, de la licorne à la fée, en passant par les lutins, les géants, les dragons, les vampires et autres vouivres.<br /> Les contes populaires en regorgent.
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P
Catho anonyme,<br /> <br /> Le diable est une excuse pour ne pas assumer ses actes, quand l'homme commet le mal il sait très bien ce qu'il fait et n'a pas besoin d'un alibi. <br /> <br /> Merci !
C
Oh je ne dirais pas que la croyance en l'existence du diable est réservée aux fondamentalistes. <br /> Alors, oui je sais bien que dans notre monde rationnel l'idée d diable parait complétement loufoque. On pense à un petit diablotin sur l'épaule comme dans les dessins animés des enfants ou bien aux démons des films hollywodiens qui peuvent se révéler asse folkloriques.<br /> Pour beaucoup, y comprit dans l'église, ce n'est qu'une croyance populaire de l'ancien temps, ou bien c'est un moyen commode de refuser toute responsabilité de son mal, c'est pas moi c'est le diable qui m'y a poussé. C'est très commode mais pas très honnête. <br /> Mais l'enseignement de l'Eglise est très clair. Le diable existe.<br /> Des exorcismes sont cités dans l'évangile. Alors oui, le Christ a plusieurs fois parler par image et une bonne partie de la bible n'est pas toujours claire de ce coté enfin surtout les prophéties. Et plusieurs conciles reconnaissent son existence.<br /> Pour ce qui n est de Vatican II, je ne saurais dire. C'était pas le sujet principal.Mais il me semble que le catéchisme en parle encore.<br /> <br /> J'ai croisé un exorciste à une occasion. Il n'a pas raconté précisément comment se déroulait une séance mais ce n'est absolument pas une torture. Je ne sais pas ce que font les protestant à ce sujet. Il parait que des non croyants viennent parfois voir des exorcistes, c'est un peu surprenant. Mais je sais aussi que les exorcistes envoient régulièrement ceux qui les consultent chez des psy. Il parait même que Pie XII a tenté d'exorcicé Hitler à distance mais soit échec soit il était pas possédé (parce qu'on peut être mauvais sans intervention diabolique) <br /> Le diable est mentionné dans le livre de Job mais ce livre est un peu particulier. <br /> Pour les sorcières, eh bien, si ce qui nous est parvenu par les historiens est exact, et j'ai malheureusement tendance à le croire, alors c'est véritablement inadmissible et scandaleux. Cela dit, cela ne concerne as que les catholiques. Les"sorcières" de Salem étaient face à des puritains et Luther avait même dit que les sorcières étaient un reste de la superstition catholique. Les gens ont un peu trop tendance à croire qu'il y avait d'un coté les méchants catholiques et de l'autre les honnêtes gens qui ne voulaient que vivre paisiblement. ça n'excuse en rien les crimes commis par des catholiques mais ça apporte une nuance importante. <br /> <br /> La représentation du diable avec pieds fourchus, cornes et pal mal 'attributs c'est comme Dieu avec de l'embonpoint et une grosse barbe. C'est juste des représentations. L'un comme l'autre ne sont pas matériels et n'ont pas de corps. C'est pour cette raison d'ailleurs que les juifs ne représentent pas Dieu. Enfin bref.<br /> <br /> Évidemment, on le retrouve massivement dans la culture populaire.<br /> Depuis quelque temps j'ai la bizarre impression que les jeunes finiront par connaitre l’Église qu'à cause des scandales de pédophilie et des films d'horreur. ça me laisse une impression bizarre. <br /> Je ne dis pas que le diable est derrière chaque acte mauvais ou chaque maladie ou handicap mais il est bien là à pousser au mal. Et les possessions sont assez rares heureusement. Ce serait trop facile de dire à chaque fois que c'est le diable le responsable. <br /> <br /> Désolé, un souci d'ordinateur me gêne trop pour relire tout ce que j'ai écris. Donc normalement je n'ai pas été incohérent mais sait-on jamais
C
Se prétendre catholique et affirmer que le diable n'est qu'un conte de fée...<br /> Donc d'après vous le Christ racontait n'importe quoi quand il parlait du diable?<br /> <br /> Les exorcisme c'est que de la blague pour vous?<br /> <br /> Et vous vous servez des scandales de pédophilie pour demander la fin du célibat alors je trouve curieux de vous entendre dénoncer leur instrumentalisation
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P
Catho anonyme,<br /> <br /> Le Christ en parlant du diable, parlait d'un 'adversaire', et l'adversaire de l'époque était l'empire de Rome. Celui qui lui proposait les royaumes de la Terre s'il acceptait de se soumettre à lui, n'est autre qu'une vision de Tibère. En gros, il lui proposait de devenir son vassal comme Hérode Antipas.<br /> <br /> Ensuite, pour les exorcisme c'est sans doute des maladies mentales et des délires de persécution mal diagnostiqués, ou des arnaques.<br /> <br /> Je n’instrumentalise pas les scandales, un spécialiste des abus sexuels Richard Sipe a fait une corrélation entre les abus et le célibat clérical, et je ne demande pas la fin du célibat, mais celui du célibat obligatoire.<br /> <br /> Merci !
F
Même en tant que métaphore, c'est super limite, vraiment ridicule. J'allais écrire puéril aussi.<br /> Ca rappelle les cours d'école et les mômes qui s'invectivent à coup de superstition, sorts jetés.<br /> Harry Potter à 80 balais et plus, ça le fait pas du tout.<br /> F1 est un grand garçon. Faut qu'il dise les choses réellement au lieu de se planquer derrière des incantations et des références ésotériques. C'est facile de dire: écoutez les ultra, vous me les brisez menu. Que ça vous plaise ou non, on va traiter ce problème criminel et comme il faut.<br /> Si ça vous plaît pas, vous dégagez de vos responsabilités. C'est simple, clair et adulte.
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P
Françoise,<br /> <br /> N'est pas Jean XXIII qui veut.<br /> <br /> Merci !
F
J'ai vraiment du mal avec ces injonctions ésotériques papales.<br /> Je sais que ça correspond à sa culture sud-américaine mais vraiment, faudrait qu'il comprenne que la plupart des gens sont complètement sortis de ces mythologies.<br /> Et puis c'est tellement facile de diaboliser tout ce qui dénonce les crimes cléricaux.<br /> D'un côté on fait des larmes de crocodiles et de l'autre, c'est le diable.<br /> Faut pas exagérer! Que F1 affronte réellement les problèmes graves criminels, sa propre responsabilité au lieu d'invoquer diableries et autres fantasmagories, ça fera de lui quelqu'un de vraiment responsable et fiable.<br /> Sinon, il est dans l'évitement une fois de plus, une posture largement usée jusqu'à l'os.<br /> Et qui rend l'institution et le pape encore plus pathétiques.
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P
Françoise,<br /> <br /> C'est une tactique ancienne, parler du diable pour en réalité viser la personne qui nous attaque, ici Vigano. Rien, à voir avec une croyance établie plutôt une métaphore pour désigner ses ennemis.<br /> <br /> Merci !