"Inclinons-nous tendrement devant ceux écrasés par le poids de la vie"

Publié le 1 Mars 2021

«Dans un monde qui a tendance à fonctionner à deux vitesses, qui d'une part produit de la richesse mais, d'autre part, génère des inégalités, vous êtes une œuvre caritative efficace, basée sur le volontariat, et, aux yeux de la foi, vous êtes parmi ceux qui sèment les graines du Royaume de Dieu.» Le pape François a voulu dénoncer les inégalités du monde lors de l'audience avec les opérateurs et les bénévoles du Centre de solidarité franciscaine de Florence, fondé en 1983 par les Ordres Franciscains Séculiers Florentins qu'il a reçu au Vatican comme nous le montre Jesús Bastante ce lundi 1er mars 2021 sur religiondigital.org, dont son travail est un «signe qui réveille les consciences engourdies et nous invite à sortir de l'indifférence, à avoir de la compassion pour ceux qui sont blessés, à s'incliner tendrement sur ceux écrasés par le poids de la vie». Et c'est que, comme le pape l'a souligné, ils remplissent une mission précieuse «d'écoute et de proximité avec des personnes en difficulté économique et sociale : des familles confrontées à des difficultés de toutes sortes; personnes âgées ou handicapées qui ont besoin de soutien et de compagnie».

 

Le pontife a rappelé aux volontaires du Centre de solidarité franciscaine l'inspiration qui leur vient «du témoignage lumineux de saint François d'Assise, qui pratiquait la fraternité universelle» et, comme l'écrit l'encyclique Fratelli tutti, «il a semé la paix et a marché partout avec les pauvres, les abandonnés, les malades, les rejetés, les plus petits». Le service que dans son exemple "ils accomplissent depuis près de quarante ans" est "un signe concret d'espoir, et aussi un signe de contradiction dans la vie trépidante de la ville, où beaucoup se retrouvent seuls avec leur pauvreté et leur souffrance. Un signe qui réveille les consciences endormies et nous invite à sortir de l'indifférence, à avoir compassion des blessés, à s'incliner tendrement devant ceux écrasés par le poids de la vie."

 

Trois mots, précise encore le pape François, "qui sont précisément le style de Dieu : la proximité - Dieu s'approche-, la compassion et la tendresse. C'est le style de Dieu et cela devrait être votre style. Proximité, compassion et tendresse." La dernière invitation du pape est de continuer «avec courage dans votre travail», avec la prière au Seigneur pour son soutien, «parce que nous savons que notre bon cœur et notre force humaine ne suffisent pas». «Avant les choses à faire et au-delà de celles-ci, lorsque nous faisons face à un pauvre, nous sommes appelés à un amour qui nous fait nous sentir comme notre frère, notre sœur; et cela est possible grâce au Christ, présent précisément en cette personne. Je vous assure de mes prières pour que le Seigneur, par l'intercession de Saint François, vous garde toujours la joie de servir.»

 

Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican nous apprend enfin dans son article sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/pontificado-Francisco-utilizara-traslados-Irak_7_2318838102.html) que le pape François utilisera une voiture blindée lors de son voyage en Irak du 5 au 8 mars, selon le RD de sources vaticanes. Au milieu d'une augmentation des actions armées contre différentes cibles, qui comprenait une double attaque qui a tué au moins 32 personnes à la fin du mois de janvier, le Gouvernement irakien a demandé au pape de voyager dans un véhicule blindé lors de sa visite dans les jours suivants. Il faut dire que sa visite, la première d'un pontife en Irak, fait suite à une série d'attaques dans plusieurs villes ces dernières semaines, dont une attaque à la roquette contre les forces américaines à Erbil fin février. Le pape François et la délégation qui l'accompagnera à bord d'un avion d'Alitalia, comprenant des journalistes de différents médias, ont été vaccinés au Vatican avec le médicament de l'américain Pfizer. Le voyage en Irak sera le premier du pape hors d'Italie depuis sa visite au Japon et en Thaïlande en novembre 2019.

 

Mais le pape émérite Benoît XVI, reclus dans un monastère du Vatican depuis sa démission voilà huit ans a critiqué le voyage en Irak de son successeur, le pape François, dans un entretien au quotidien Il Corriere della Sera lundi comme le montre letemps.ch (https://www.letemps.ch/monde/benoit-xvi-juge-voyage-pape-francois-irak-dangereux). «Je crois que c’est un voyage très important», a estimé l’ex-pape de 93 ans, «malheureusement il tombe à un moment très difficile qui rend aussi son voyage dangereux : pour des raisons de sécurité et à cause du Covid. Et puis il y a la situation irakienne instable. J’accompagnerai François avec mes prières», a ajouté le pape émérite allemand, qui s’exprimait avec un petit filet de voix selon le journaliste qui l’a interviewé. Benoît XVI est par ailleurs revenu sur sa démission : «Cela a été une décision difficile. Mais je l’ai prise en pleine conscience et je crois avoir bien fait. Quelques amis un peu fanatiques sont encore en colère, ils n’ont pas voulu accepter mon choix», a-t-il commenté, en balayant diverses «théories complotistes» qui ont suivi, dont «un complot du lobby gay». «Il y a un seul pape», a-t-il encore insisté, à l’intention de ceux qui contesteraient la légitimité de son successeur. En prenant congé du journaliste, Benoît XVI, qui s’habille toujours en blanc comme les papes en fonction, lui a toutefois offert un marque-page avec une photo de lui lorsqu’il était encore en exercice.

 

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Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualité de l'Église, #Actualités

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