Une catastrophe
Publié le 30 Juillet 2012
L'écrivain suisse Thomas Hürlimann, répondant à la question d'un étudiant de l'école du monastère d'Einsiedeln, au cours d'une interview avec la «Semaine mondiale» de Zurich (26 juillet) sous le titre "Les cendres sont encore lumineuses" sur le commentaire de l'enquêteur, que l'Eglise "dans le meilleur sens du terme est réactionnaire" et que cela va inévitablement la faire entrer en conflit avec le temps présent. Selon Hürlimann le christianisme est aujourd'hui, "le patrimoine menacé de l'Ouest", et l'Eglise catholique est l'une des rares institutions qui continue dans ce patrimoine et qu'elle doit se corriger :
"(L'Église) doit être dans le domaine temporel plutôt que de l'arrêter comme n'importe quelle religion. Quand elle quitte l'intemporel, ce qu'elle fait, malheureusement, en permanence, elle perd de son aura. Quand on va à Berlin dans l'Eglise, que l'on soit catholique ou protestant, alors on vous prêche d'être un travailleur social et que vous devez aimer tous les Turcs et être comme eux. Une religion qui n'a plus le courage de prendre le dessus sur la prétention à la vérité, s'abandonne elle-même. Pour ce risque, les églises vides sont une catastrophe ".
Une réponse pertinente aux choix actuels de l'Église, qui montre que la religion n'est pas seulement le culte mais aussi l'humain, et c'est cela l'essentiel. Les églises vides sont sans doute la vision la plus notable de ces mauvais choix.
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