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Publié le 24 Juin 2023

Ouest-France.fr avec l’AFP nous montre qu’n an après le revirement de la Cour suprême sur l’avortement, l’Amérique est plus fracturée que jamais. Cette volte-face a aussi créé un casse-tête infernal pour les femmes, une pagaille dans les tribunaux et un dilemme pour le parti républicain. Le 24 juin 2022, la haute cour, profondément remaniée par Donald Trump, a annulé son arrêt Roe v. Wade qui garantissait depuis 1973 le droit des Américaines à avorter, et a rendu à chaque État sa liberté de légiférer en la matière. Le jour même, de premiers États interdisaient les interruptions de grossesse sur leur sol, forçant des cliniques à fermer en urgence ou à déménager sur des terres plus accueillantes.

 

Des Américaines forcées de voyager loin et de débourser plus d'argent pour avoir accès à l'avortement, des lois de plus en plus restrictives en matière de droits et des partis politiques qui en tirent des blâmes ou des appuis... Un an après la fin de l'arrêt Roe contre Wade, l'Amérique est profondément fracturée entre la vingtaine d'États ayant décrété des interdits ou de fortes restrictions, principalement situés dans le Sud et le centre, et ceux des côtes qui ont adopté de nouvelles garanties. L'impact global reste, d'un point de vue chiffré, limité: l'organisation professionnelle Society of family planning a recensé en moyenne 79 031 avortements par mois dans l'ensemble du pays de juillet 2022 à mars 2023, comparé à 81 730 en avril/mai 2022, soit une baisse de 3,3%. Au-delà du coût économique, obtenir un jour de congé ou expliquer son absence à ses proches n'est pas toujours simple. S'organiser repousse également l'intervention, plus tard dans la grossesse, et peut avoir un impact psychologique. Sans compter le risque sanitaire. Au premier trimestre, les Américaines peuvent aussi avoir recours à la pilule abortive. Mais elle est illégale dans plusieurs États et celles qui s'en procurent sur internet ou via des réseaux d'aide font face au risque d'être poursuivies en justice.

 

La bataille se poursuit aussi dans l'arène politique et sera l'un des principaux enjeux de la course à la Maison Blanche en 2024: 20% des Américains placent l'avortement en tête de leurs préoccupations pour ce scrutin, selon un sondage USA Today/Suffolk University. Le président Joe Biden, un catholique pratiquant longtemps frileux sur l'IVG, se pose désormais en champion du droit à l'avortement, ce qui lui vaut d'être soutenu par plusieurs grandes organisations de planning familial dans sa campagne pour un second mandat. L'échec de référendums hostiles à l'avortement dans les très conservateurs États du Kansas et du Kentucky a également tempéré les ardeurs des républicains, contraint à un délicat exercice d'équilibristes.

 

Pour satisfaire la droite religieuse, une composante essentielle de leur électorat, ils poussent au niveau local pour des législations très restrictives, interdisant d'avorter même en cas de viol ou d'inceste. Mais soucieux de ne pas s'aliéner les électeurs modérés, ils sont en revanche plus réservés au niveau fédéral, malgré les pressions des grandes organisations anti-IVG. Parmi eux, le groupe SBA Pro-Life a fait savoir qu'il ne soutiendrait que les candidats à la présidentielle de 2024 qui s'engagent à promouvoir une loi limitant l'avortement dans tous les États-Unis. Donald Trump, qui se vante d'avoir «enterré Roe v. Wade» en faisant entrer trois juges conservateurs à la Cour suprême, botte pour l'instant en touche.

 

Dès l’annonce de l'abrogation, certains États ont plutôt décidé de protéger le droit à l'avortement, comme la Californie, le Delaware et le New Jersey. Côté justice, des parlementaires dans le Kansas ont rejeté en août 2022 une proposition d’amendement à la constitution locale censé bannir totalement l’avortement. En janvier 2023, le Minnesota est devenu le premier État post-Roe à inscrire le «droit fondamental à l’avortement» dans ses textes de loi. Certaines voix ont aussi réussi à porter le sujet au-devant de la scène internationale : Harry Styles, Grey's Anatomy, Demi Lovato... La thématique de l'avortement a inspiré les artistes et continuera probablement de le faire, à l'approche de la campagne électorale aux États-Unis.

 

Cependant, comme le montre lavie.fr (https://www.lavie.fr/actualite/societe/le-mouvement-pro-vie-americain-en-plein-doute-85408.php) le changement viendra peut-être aussi de l’Église catholique, qui constitue de loin le pilier du mouvement «pro-vie» américain. De prime abord, elle n’est pas connue pour sa disposition au compromis en la matière. La lutte pour la vie est désignée comme sa «cause prééminente», plus importante que toutes les autres, comme la pauvreté. C’est au nom de ses valeurs «pro-vie» que de nombreux évêques ont appelé à voter pour le Parti républicain. En parallèle, l’Église catholique a aussi promu et financé différentes initiatives sociales pour aider les femmes enceintes en souffrance. Et c’est forte de son expérience du terrain, consciente aussi de l’évolution de la société et des catholiques eux-mêmes (dont la majorité est beaucoup plus libérale que ses évêques), qu’elle semble désormais vouloir évoluer dans sa réflexion sur la législation.

 

En septembre cette année, le président du Comité des activités «pro-vie» au sein de la conférence épiscopale, l’archevêque William Lori, a surpris tout le monde en appuyant l’idée d’instaurer une loi fédérale qui autoriserait l’avortement jusqu’à la quinzième semaine de grossesse. À ses yeux, au nom du principe du moindre mal, une telle loi pourrait au moins protéger ceux qui, sinon, seraient «tués» après la quinzième semaine dans les États autorisant le recours à l’avortement. L’archevêque William Lori se réfère concrètement à une proposition faite par le sénateur Lindsey Graham et le député Chris Smith, tous les deux membres du Parti républicain. Leur idée est de proposer un projet de loi fédéral, donc valable partout aux États-Unis, qui prévoirait des exceptions à l’interdiction de recours à l’IVG pour les cas de viol, d’inceste et, bien sûr, de problème de santé de la mère : le délai de 15 semaines pourrait alors être dépassé.

 

Cette idée a provoqué une levée de boucliers, chez les «pro-vie» comme chez les «pro-choix». Dans une tribune sévère sur la stratégie «pro-vie» des évêques, publiée dans le magazine National Catholic Reporter, de sensibilité libérale modérée, le théologien Steven P. Millies ironise sur le fait que les évêques pourraient désormais soutenir une loi qui autoriserait la quasi-totalité des avortements qui, jusqu’à cet été, étaient légaux partout aux États-Unis. On estime en effet que 94 % des avortements réalisés aux États-Unis interviennent avant la 15e semaine de grossesse…  Joe Biden, de son côté, a d’emblée refusé de considérer ce projet, estimant que 15 semaines seraient une période beaucoup trop courte. Il n’empêche, l’idée fait son chemin au niveau des États, et pas n’importe lesquels (Arizona, Floride…).

 

Dans ces deux États, majoritairement républicains, la règle des 15 semaines a été adoptée et est appliquée d’une façon relativement consensuelle. En Floride, en particulier, elle a été instaurée avec l’assentiment des évêques catholiques sur place, qui ont soutenu la décision du gouverneur Ron DeSantis. Ce catholique, qui se présente comme conservateur et «pro-vie», et qui s’est fait brillamment réélire le 8 novembre, a de facto neutralisé la question politiquement. Contre le «tout libéral», une partie importante du mouvement «pro-vie» américain défend donc désormais une loi qui ressemble à… la loi Veil française. Ou plus exactement – et cela ne manque pas d’ironie – une loi qui serait légèrement plus libérale que la loi Veil.

 

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Publié le 19 Juin 2023

ktotv.com nous montre ce lundi 19 avril 2023 que dans sa lettre apostolique, le pape François invite à considérer Blaise Pascal comme le «compagnon de route qui accompagne notre recherche du vrai bonheur». Le pape François encourage à étudier ses écrits qui «peuvent nous aider à progresser à travers les obscurités et les disgrâces de ce monde». Après un hommage à son génie scientifique, qui «nous rappelle la grandeur de la raison humaine, et nous invite à nous en servir pour déchiffrer le monde qui nous entoure», le pape partage son analyse de l’œuvre de Pascal.

 

En quelque sorte, Pascal démontre que «la réalité est supérieure à l’idée», et nous apprend à nous tenir éloignés des «diverses manières d’occulter la réalité», vilipendant tour à tour les «purismes angéliques» et les «intellectualismes sans sagesse». Le chef de l'Église catholique dénonce ainsi "les idéologies mortifères dont nous continuons de souffrir dans les domaines économiques, sociaux, anthropologiques ou moraux" et qui "tiennent ceux qui les suivent dans des bulles de croyance où l’idée s’est substituée au réel" (https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/grandeur-et-misere-de-lhomme-la-lettre-apostolique-du-pape-francois-pour).

 

Le pape revient aussi sur la conversion de Blaise Pascal en novembre 1654. Une rencontre qui lui a confirmé la «grandeur de l’âme humaine» et l’a comblé de cette grande joie : «Joie, joie, joie, pleurs de joie». Et, ajoute le pape François, «cette joie divine devient pour Pascal le lieu de la confession et de la prière». Il le cite : «Jésus-Christ. Je m’en suis séparé : je l’ai fui, renoncé, crucifié. Que je n’en sois jamais séparé».

 

La lettre n’occulte pas la période «janséniste» de Blaise Pascal : «Certaines de ses propres affirmations, néanmoins, ayant trait par exemple à la prédestination, ne sonnent pas juste.» Mais le pape rappelle que «Pascal crut sincèrement s’attaquer alors au pélagianisme ou au semi-pélagianisme», comme saint Augustin en son temps. Et que sa pensée est une "mise en garde" pour nous aujourd’hui contre tout ce qui ressemble à du «néo-pélagianisme» : la tentation de croire que l’on peut se passer de l’aide de Dieu et que tout dépend de nos efforts (https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/grandeur-et-misere-de-lhomme-la-lettre-apostolique-du-pape-francois-pour).

 

Enfin, le chef de l’Église catholique invite à suivre Blaise Pascal comme un guide sur "le chemin de la vérité, de la conversion et de la charité""Pascal avait mis l’amour de ses frères à la toute première place… à sa place de fidèle laïc, [il] a goûté à la joie de l’Évangile, dont l’Esprit veut féconder et guérir «toutes les dimensions de l’homme»" (https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/grandeur-et-misere-de-lhomme-la-lettre-apostolique-du-pape-francois-pour).

 

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Publié le 16 Juin 2023

religiondigital.org nous montre ce vendredi 16 juin 2023que le pape François exprime sa "honte et sa consternation" pour les cas d'abus de mineurs impliquant plusieurs prêtres, certains déjà décédés, en Bolivie, et pour "la négligence de ceux qui auraient dû surveiller" ces situations. "J'exprime mon ferme désir de répondre par la promesse de la disponibilité totale de l'Église à travailler avec le gouvernement de votre pays", a déclaré le pape dans une lettre signée le 31 mai et envoyée au président du pays, Luis Alberto Maple.

 

À la mi-mai, Arce a envoyé une lettre au pape François pour lui faire part des allégations d'abus sexuels et de pédophilie contre plusieurs prêtres et pour demander un examen conjoint des antécédents des religieux étrangers entrés dans le pays. En réponse à la lettre, le gouvernement bolivien a annoncé qu'il entamerait des contacts diplomatiques avec le Vatican pour travailler sur un mécanisme conjoint qui empêcherait les prêtres ayant des antécédents de pédophilie d'entrer dans le pays. Dans une déclaration aux médias, la ministre de la Présidence, María Nela Prada, a affirmé que le ministère des Affaires étrangères allait "prendre contact" avec le Saint-Siège pour "établir un mécanisme de travail conjoint" afin d'examiner également "le contexte de la prêtres qui sont en Bolivie. De même, Prada a précisé qu'il fallait "renforcer les mécanismes de contrôle" pour empêcher que des prêtres ayant des antécédents d'infractions sexuelles contre des mineurs soient envoyés dans le pays.

 

Les plaintes pour pédophilie en Bolivie sont intervenues fin avril après que le média espagnol El País a publié une enquête sur un journal appartenant au jésuite espagnol Alfonso Pedrajas. Dans ce texte, le religieux décédé en 2009 fait référence aux prétendus abus qu'il aurait perpétrés sur des dizaines d'enfants lorsqu'il était responsable de l'école Juan XXIII en Bolivie, depuis 1971. Un procès est également ouvert pour le cas que EFE a rapporté en février 2019 sur le jésuite Luis Roma, aujourd'hui décédé, qui a été dénoncé par un ancien membre de la Compagnie de Jésus, qui a requis l'anonymat, et qui a fondé les accusations sur une trentaine de photographies explicites dans laquelle il dit avoir reconnu l'agresseur de divers mineurs âgés de 6 à 12 ans.

 

Ces affaires ont mis en lumière d'autres accusations pour lesquelles un couple de prêtres est emprisonné, tandis que d'autres accusations font l'objet d'enquêtes devant les tribunaux, dans certains cas contre des prêtres décédés. Pour tout cela, à la mi-mai, le Gouvernement a transmis au Parlement une proposition de loi afin que les délits sexuels commis sur des mineurs ne soient pas prescrits. La veille, l'Église catholique avait annoncé la création de quatre commissions pour prévenir, enquêter et créer des "espaces sûrs" en milieu ecclésial.

 

Le pape François se veut combatif et actif contre la pédophilie cléricale plus encore en Bolivie où l’Église n’a pas joué son rôle ce qui a obligé le pouvoir politique à agir pour la pousser à faire son travail. C’est rude, et beaucoup de clercs ne semblent pas encore comprendre le grand problème que sont les abus sexuels sur mineurs qui ont terriblement secoué l’institution.

 

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Publié le 15 Juin 2023

Marie-Laurence Dalle nous montre ce jeudi 15 juin 2023 sur France Bleu La Rochelle (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/violences-sexuelles-dans-l-eglise-l-eveque-d-angouleme-accuse-de-silence-par-mediapart-7344140) que Monseigneur Gosselin, l'évêque d'Angoulême est accusé d'avoir "fait régner le silence" sur des abus sexuels commis par son prédécesseur dans une communauté qu'il dirigeait en Bretagne de 2003 à 2015. Près de 50 femmes auraient été agressées selon Médiapart qui publie une enquête détaillée.

 

Hervé Gosselin, l'évêque d'Angoulême dirigeait entre 2003 et 2015 le Foyer de Charité de Tessaint, une "communauté nouvelle" installée près de Dinan, dans les Côtes-d'Armor. Une communauté de femmes laïques, où des violences sexuelles auraient été commises par son prédécesseur décédé en 2004. Médiapart publie ce jeudi une longue enquête dans laquelle le site d'information accuse l'évêque d'Angoulême d'avoir fermé les yeux sur une "affaire tentaculaire" : près de 90 femmes ont déclaré avoir été victimes d'agressions sexuelles de la part d'André-Marie Van Der Borght. Ces révélations interviennent au lendemain de la mise en cause de l'évêque de La Rochelle et Saintes (diocèse voisin) à l'encontre duquel une enquête portant "sur des faits de nature sexuelle" a été ouverte.

 

"Hervé Gosselin n'a pas accompagné les victimes qui s'étaient confiées à lui, ni informé les autorités judiciaires" affirme Médiapart, ce qu'avait déjà révélé fin 2022, le quotidien La Charente-libre. Pire, "avec l'autorité de son statut d'évêque, il a aussi fait pression sur son ancienne communauté" pour que les accusations ne soient pas rendues publiques et que personne n'aille se confier à la CIASE (Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l'Église), mise en place en 2018. Deux victimes ont même subi les remontrances de l'évêque d'Angoulême selon les témoignages recueillis par Médiapart, "y compris par écrit".

 

Interrogé par le site d'information en ligne, Hervé Gosselin dément avoir intimidé les victimes et affirme que "travailler à l'apaisement des victimes, et servir la justice demeure [sa] priorité". Il indique n'avoir eu que de "manière indirecte et floue" les signalements sur le comportement de son prédécesseur dont il était très proche. Face aux témoignages présentés par Médiapart dans lesquels, en 2018 il aurait invité les membres du foyer à ne pas parler, préférant que ces affaires soient "réglées en famille", l'évêque d'Angoulême répond qu'il a "demandé de rester prudent et professionnel face à des accusations, des mis en cause et face à des faits qui restaient a minima à vérifier".

 

En 2018, lors de la publication de premiers témoignages, Hervé Gosselin déclare au quotidien catholique La Croix "ne pas avoir connaissance du dossier". Ce qui fait réagir quatre victimes que les enquêteurs de Médiapart ont retrouvées. Ces femmes affirment avoir raconté leur calvaire à l'actuel évêque d'Angoulême bien avant 2018, "ce qu'attestent des courriers écrits de la main d'Hervé Gosselin" selon le site d'informations. Hervé Gosselin leur répond "ah effectivement ce n'est pas bien, et il est passé à autre chose" pour l'une, "c'est ton attitude qui n'est pas juste et qui entraîne ces situations" pour l'autre.

 

Et l'évêque continue d'appeler au silence plusieurs années après. En 2023, il répond à la lettre d'une des plaignantes qui lui demandait de parler, de "mesurer [ses] propos, et de ne pas tirer des conséquences hâtives". Ce qui la fait bondir "pas une fois, il ne reconnait mon statut de victime". Selon Médiapart, Hervé Gosselin n'aurait pas non plus révélé un autre scandale dont il était informé : trois agressions sexuelles au sein de la même communauté de la part d'un laïc de 72 ans, condamné en novembre 2022 à dix mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Saint Malo.

 

Médiapart affirme avoir consulté des documents qui prouvent que l'attitude de l'évêque d'Angoulême avait été signalée aux autorités religieuses en France (Conférence des évêques de France, Commission indépendante des abus sexuels dans l'église) et à Rome. Dans un courrier, le président de la Conférence des Evêques de France (CEF) se déclare ainsi "très inquiet des signalements reçus au sujet de l'évêque d'Angoulême qui se corroborent". Selon Médiapart le président de la CEF a ensuite "évoqué avec Mgr Gosselin le fait que des personnes mettaient en cause sa façon de les avoir écoutées ou accompagnées. Mgr Gosselin lui a indiqué ne pas avoir entendu de faits précis avant que les plaintes ne soient rendues publiques". Le site d'information indique que "le Saint Siège a été informé" selon la CEF et qui lui a précisé "qu'il n'appartient pas au président de la CEF de nommer ou de démettre les évêques en France", "pouvoir qui relève directement du Saint-Père (pape)".

 

La Croix (avec l’AFP) (https://www.la-croix.com/Religion/Affaire-Rupnik-jesuites-excluent-pretre-slovene-accuse-dagressions-sexuelles-2023-06-15-1201271651) nous apprend aussi que la Compagnie de Jésus a annoncé, ce jeudi 15 juin, avoir exclu Marko Rupnik, un influent prêtre, théologien et mosaïste slovène. «Nous vous informons avec tristesse que, le 9 juin 2023, le Père supérieur général a destitué de la Compagnie de Jésus P. Marko Ivan Rupnik (…) conformément au droit canonique, en raison de son refus obstiné d’observer le vœu d’obéissance», a annoncé la Compagnie de Jésus dans un communiqué. Il est accusé d’«abus spirituels, psychologiques et sexuels» sur des femmes adultes, dont des religieuses. «Face au refus répété de Marko Rupnik» d’entrer «dans un chemin de vérité», «il ne nous restait malheureusement qu’une seule solution : sa révocation de la Compagnie de Jésus», a expliqué le père Johan Verschueren, responsable des maisons internationales des jésuites à Rome. Le prêtre dispose de trente jours pour faire appel.

 

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Publié le 14 Juin 2023

 cath.ch nous montre ce mercredi 14 juin 2023que le Saint-Siège devrait examiner «soigneusement» les accusations portées contre Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle dont les médias catholiques Famille Chrétienne, La Croix et La Vie ont révélé le 13 juin l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, après un signalement des Missions étrangères de Paris (MEP) visant Mgr Colomb, car ce dernier est accusé par un homme de faits pouvant être assimilés à une agression sexuelle à l’époque où il était supérieur des MEP en 2013, et il fait l’objet non seulement d’une enquête judiciaire mais aussi d’une enquête canonique, mais nie catégoriquement les faits, et Mgr Gilles Reithinger, évêque auxiliaire de Strasbourg, ancien responsable des MEP, qui aurait été informé de l’agression à l’époque, ce qu’il conteste, avant de prendre une décision – notamment concernant la nomination d’un administrateur apostolique, a appris I.MEDIA d’une source vaticane le 14 juin 2023.

 

La décision, qui ne devrait pas être prise précipitamment, «est dans les mains du pape». Pour l’instant, le Saint-Siège a «choisi de laisser la conférence des évêques de France communiquer sans rien dire», assure-t-elle. Même si «normalement on ne laisse pas un diocèse dans une situation pareille», l’affaire sera «soigneusement examinée» à Rome avant l’annonce d’une décision. Les MEP ont également mandaté un cabinet indépendant pour dresser un bilan sur d’éventuelles violences sexuelles commises entre 1950 et 2023, ont-elles communiqué le 11 mai dernier. L’initiative fait suite à l’affaire d’un ancien missionnaire au Japon, curé dans le diocèse d’Angers placé en garde à vue le 5 avril 2023, puis relâché, pour des accusations de viols aggravés sur majeurs.

 

S’il est difficile de mesurer encore l’impact de ces affaires sur la communauté des MEP, forte de 150 prêtres et envoyant chaque année près de 100 volontaires en Asie et dans l’océan indien, le malaise est palpable chez de nombreux catholiques français. Sur les réseaux sociaux, beaucoup y vont de leur témoignage personnel, évoquant le comportement jugé ambigu de tel ou tel prélat mis en cause. Beaucoup disent surtout leur colère, ou expriment leur soulagement en voyant enfin se préciser des rumeurs qui circulaient depuis longtemps dans les milieux d’Église, surtout à Paris (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/crise-aux-mep-apres-la-mise-en-retrait-de-georges-colomb-une-onde-de-choc-durable-88927.php).

 

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Publié le 13 Juin 2023

Héloïse de Neuville avec Matthieu Lasserre nous montrent dans la-croix.com que trois enquêtes judiciaires concernant des prêtres issus des Missions étrangères de Paris sont en cours, dont une, pour violences sexuelles, visant un ancien supérieur général, Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes (Charente-Maritime) qui a annoncé vouloir demander au pape de le «mettre en retrait» de ses responsabilités mardi 13 juin, dont il se serait rendu coupable en 2013. Un administrateur diocésain devrait être nommé prochainement. La mise en cause récente de plusieurs prêtres des MEP interroge sur l’existence d’une culture du secret et de la transgression, propice à la commission de violences sexuelles. À l’écoute des témoignages, au fil de ces trois enquêtes, semble se dessiner un «mode opératoire» similaire, troublant, dans le déroulement des agressions décrites.

 

Ces dossiers font la lumière sur une série de dysfonctionnements quant aux alertes qui seraient parvenues à divers responsables d’Église, de la direction des Mep jusqu’à l’échelon épiscopal français et l’ancien nonce apostolique, alors même que l’ordination à l’épiscopat de Georges Colomb était en cours. Tout est présent aux Mep pour nourrir un terreau propice aux abus : «C’est une société directement reliée à Rome, qui s’inscrit dans les juridictions ecclésiales nationales sans s’y tenir vraiment. Leurs biens sont nombreux, ce qui n’est pas un souci en soi, mais l’affichage ostensible de ceux-ci devrait vraiment interroger. Ceux qui fréquentent les clercs Mep parisiens ne peuvent ignorer que la vie spirituelle, rue du Bac, comporte des déficiences et que les lieux fonctionnent en vase clos : il n’y a quasiment aucune femme présente dans la maison mère» (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/soupcons-dabus-et-violences-sexuelles-que-se-passe-t-il-aux-missions-etrangeres-de-paris-88613.php).

 

Depuis début avril 2023, elle fait l’objet d’une attention médiatique forte : à la suite d’une enquête ouverte 16 mois auparavant, une information judiciaire du parquet d’Angers est en cours pour des «chefs de viols aggravés» mettant en cause l’un de ses prêtres, Aymeric de Salvert. Les faits concerneraient un homme majeur et se seraient déroulés en 2014, dans une communauté religieuse à Rome. D’après les informations recueillies par La Vie, une enquête aurait été ouverte en 2022 à propos d’un autre prêtre des Mep, Philippe R., pour viols, à la suite de la plainte de Timothée, un Français expatrié pour des faits présumés qui se seraient déroulés en juillet 2022 au Japon, lieu de mission du clerc (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/soupcons-dabus-et-violences-sexuelles-que-se-passe-t-il-aux-missions-etrangeres-de-paris-88613.php).

 

Matthieu Lasserre nous montre aussi dans la-Croix.com (https://www.la-croix.com/Religion/Accuse-dagression-sexuelle-Mgr-Georges-Colomb-mettre-retrait-diocese-La-Rochelle-2023-06-13-1201271397) que les médias catholiques La Croix, La Vie et Famille Chrétienne ont révélé mardi 13 juin l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, après un signalement des Missions étrangères de Paris (MEP) visant Mgr Georges Colomb pour des faits pouvant être assimilés à une agression sexuelle. La victime, Nicolas, a rapporté à la société de prêtres missionnaires avoir subi une agression de la part de l’ancien supérieur général de la communauté en 2013.

 

Confirmant ces deux procédures, l’archevêque de Poitiers Mgr Pascal Wintzer, à la tête de la province dont fait partie le diocèse de La Rochelle a rappelé dans un communiqué que «le secret de l’instruction s’impose». «Je redis à tous ceux qui auraient besoin de parler, ma disponibilité. Je fais confiance à la justice de notre pays pour faire la lumière, a-t-il ajouté. Je redis ma sollicitude pour la personne plaignante et rappelle la présomption d’innocence à laquelle Mgr Colomb a légitimement le droit.»

 

De fait, les alertes dans l’Église ont convergé dans un contexte particulier, très codifié canoniquement : l’ordination épiscopale de Georges Colomb. Gilles Reithinger, son successeur, devenu évêque de Strasbourg, n’a pas été très judicieux avec une des victimes, même s’il a reçu des informations concernant «une relation sexuelle» que le prêtre mis en cause, Aymeric de Salvert, leur a toujours présentée comme consentie, lui prescrivant un temps de discernement, sans chercher à joindre la victime. Enfin, l’actuel supérieur général des Mep a annoncé avoir mis en place, depuis 2022, une enquête avec un cabinet de conseil extérieur, GCPS Consulting, qui avait accompagné le travail de vérité de l’Arche et des Focolari. Elle se terminera fin 2023 (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/soupcons-dabus-et-violences-sexuelles-que-se-passe-t-il-aux-missions-etrangeres-de-paris-88613.php).

 

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Publié le 11 Juin 2023

Céline Hoyeau dans la-croix.com nous montre pour la première fois depuis le début de son pontificat, le pape François n’a pas présidé publiquement la prière dominicale de l’Angélus, mais dans la chapelle privée de l’hôpital Gemelli après avoir suivi la messe télévisée en direct et recevoir l’Eucharistie. Il se rétablit toutefois normalement après l’opération subie mercredi dernier, selon le dernier bilan de santé publié ce dimanche 11 juin. Il a déjeuné en compagnie de l’équipe médicale qui l’assiste.

 

Le professeur Alfieri a aussi indiqué avoir demandé au pape de rester plusieurs jours supplémentaires à l’hôpital, parce que le pape François «n’est pas une personne qui s’épargne» et reprendra le travail immédiatement. «Nous espérons le convaincre de rester au moins toute la semaine prochaine, a souligné le médecin. Il est très important qu’il revienne en forme.»

 

Depuis l'hôpital Gemelli où il est hospitalisé, le pape François a également adressé un message au président du groupe du Parti populaire au Parlement européen (PPE) Manfred Weber, dans lequel il exhorte les parlementaires à prendre pleinement conscience de la responsabilité des hommes politiques chrétiens «pour traduire le grand rêve de fraternité en actions concrètes de bonne politique à tous les niveaux» et «celui de générer un espace où l'on puisse vivre dans la liberté, la justice et la paix, en se respectant dans la diversité» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-06/le-pape-souhaite-un-projet-global-pour-l-unite-europeenne.html).

 

Et à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897), le pape François a annoncé vouloir prochainement dédier une lettre apostolique à cette figure spirituelle qui lui est chère (https://www.la-croix.com/Religion/pape-Francois-sainte-Therese-Lisieux-une-soeur-amie-maitresse-vie-spirituelle-2023-06-11-1201271019).

 

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Publié le 10 Juin 2023

ktotv.com nous montre dans son article du vendredi 9 juin 2023 qu’à 18h, Mgr Yves Le Saux, évêque d’Annecy a célébré une messe à l’intention des victimes de l’attaque au couteau survenue ce jeudi 8 juin, et de leurs familles. La célébration aura lieu dans la cathédrale d’Annecy. Après l’attaque de quatre enfants âgés de 22 mois à 3 ans et deux adultes, Mgr Le Saux a fait part de sa «profonde tristesse aux victimes et à leurs familles, ainsi qu'à tous les Annéciens éprouvés par ce drame» dans un communiqué du diocèse d’Annecy. Lors de la messe célébrée en la cathédrale d’Annecy, il a invité à prier «pour les enfants, pour les médecins qui les soignent, pour les mamans et papas, pour les familles touchées avec une extrême violence par cet acte incompréhensible, pour les adultes qui ont été blessés».

 

Mgr Yves Le Saux s’est dit «terriblement blessé et ému» que le suspect «a accompagné son geste, son crime, par les mots «au nom de Jésus». «Poser un tel acte de violence au nom de Jésus est une perversion», a insisté l’évêque d’Annecy. Il a convié à «faire face ensemble, quelles que soient nos croyances». La messe a été suivie d'un temps de prière. En assurant les Annéciens de la prière de l’ensemble de la communauté catholique, il a invité à combattre la violence présente dans notre société : «Ce drame nous interroge sur la violence qui traverse notre société et nous engage à travailler toujours davantage, ensemble, pour la combattre.»

 

Dans le même esprit, le pape François a publié un message à l’occasion de la rencontre sur la Fraternité humaine organisée samedi 10 juin sur la Place Saint-Pierre par la Fondation Fratelli Tutti. Il a appelé dans ce sens toute l’humanité à construire des relations fondées sur le respect, et à se considérer tous comme frères, et invite à un engagement concret en faveur de la paix dans un monde en proie aux guerres et conflits multiformes en plaçant l’être humain au centre de tout intérêt et toute action pour un bien universel, tout en manifestant sa reconnaissance pour leurs différents engagements en faveur de la paix et de la fraternité (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-06/la-fraternite-a-besoin-de-gestes-concrets-et-de-choix-partages-q.html).

 

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Publié le 9 Juin 2023

Théo Putavy dans son article pour BFMTV.com que Yves Le Saux pour qui c’est "Un drame terrible.", a apporté son soutien aux enfants blessés au soir de l'attaque au couteau à Annecy jeudi matin en Haute-Savoie de et s'est dit "bouleversé" par une "telle violence qui vise des enfants". L'évêque d'Annecy a également dénoncé la présence de "la violence verbale, médiatique et politique" dans notre société. "Ce contexte où au fond il n'y a aucune limite, je me dis: 'Est-ce que ce n'est pas un terreau pour que des personnes puissent passer à l'acte?'" Le religieux a conclu en annonçant qu'il organiserait ce vendredi un moment de recueillement pour tous les habitants de son diocèse afin de "manifester sa solidarité, sa fraternité".

 

Malheureusement, faisant fi de la décence et du respect pour les blessés et leurs familles, les récupérations politiques par la droite et l’extrême droite se sont multipliées après l’attaque de jeudi 8 juin (https://www.liberation.fr/politique/drame-dannecy-la-concorde-plutot-que-la-polemique-20230609_YJAYISZSXZA2XN4Y3MPJOMDJKA/). Et dès jeudi soir, quelques heures seulement après l’attaque au couteau qui a visé des enfants, des militants radicaux se sont retrouvés pour défiler à Annecy. Bien décidés à instrumentaliser le drame pour attiser la haine de l’étranger, les groupuscules ont prévu plusieurs manifestations ce week-end (https://www.liberation.fr/politique/attaque-a-annecy-lextreme-droite-radicale-multiplie-les-manifestations-racistes-20230609_7FZ4E7IHQ5CZ7BGTYRCIEXEQYE/).

 

De plus, des tags antimigrants sur une permanence d'un député LFI ont été découverts, ce vendredi, sur la permanence d'un député LFI dans la banlieue de Bordeaux. «Les xénophobes et les racistes ont des réflexes aussi moisis que leur pensée. Ils peuvent bien taguer ma permanence, mes convictions humanistes et antiracistes n'en sortent que renforcées», a réagi Loïc Prud'homme. Tandis que Le groupuscule d'ultra-droite Les Remparts a posé un panneau hostile aux migrants, à Lyon, faisant référence à l'attaque au couteau à Annecy et indiquant que le parc «est fermé jusqu'à nouvel ordre». La préfète de région Fabienne Buccio a annoncé avoir «procédé à un signalement» au parquet de Lyon. «Cette campagne de communication indigne est un procédé réitéré de ce groupuscule qui n'hésite pas à récupérer à son profit les événements tragiques et abominables» d'Annecy, a dénoncé la préfète, voyant dans «ces propos un appel à la haine des étrangers» (https://www.lepoint.fr/faits-divers/en-direct-attaque-a-annecy-deux-enfants-en-urgence-absolue-visite-des-macron-09-06-2023-2523641_2627.php).

 

Dans une prise de parole à la préfecture d’Annecy, Emmanuel Macron a déclaré : «S’attaquer à des enfants est l’acte le plus barbare qui soit et je crois que c’est ça qui nous a tous bouleversés», après l’attaque au couteau survenue à Annecy jeudi matin. Six personnes y ont été blessées, dont quatre enfants. «Nous pouvons nourrir vraiment le plus grand des espoirs pour les enfants et les adultes qui ont été touchés. Normalement, les choses vont continuer d’aller en s’améliorant», a ajouté avec optimisme le chef de l’État. Le chef de l’État, accompagné de son épouse, Brigitte Macron, a voulu «apporter le soutien de la nation tout entière à ces enfants et à leurs familles», et a dit sa «fierté» aux secouristes qui avaient pris en charge très rapidement les blessés. «En tant que président de la République, je suis très fier de vous, très fier de ce qui a été fait par des compatriotes qui simplement étaient là et très fier de la place et du rôle que chacun a pris (…). Vous avez fait votre devoir, mais en faisant chacune et chacun votre devoir, vous avez fait beaucoup plus», a-t-il poursuivi (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/06/09/attaque-au-couteau-a-annecy-en-direct-les-nouvelles-concernant-l-etat-de-sante-des-enfants-blesses-sont-positives-assure-macron_6176859_3224.html).

 

La mairie, dirigée par l'écologiste François Astorg, a annoncé vendredi dans un communiqué qu'une marche blanche sera organisée dimanche, en hommage aux six blessés. Le rassemblement débutera à 11 heures au parc du Pâquier, où les faits ont eu lieu (https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-couteau-a-annecy/attaque-au-couteau-a-annecy-cinq-personnes-dont-quatre-jeunes-enfants-toujours-hospitalises-en-etat-d-urgence-absolue_5877374.html). Le maire souhaite saluer le travail de toutes les personnes ayant apporté une aide et les féliciter. « Il y a eu une chaîne de coopération de solidarité très réactive, très efficace. Et c’est toute cette chaîne de solidarité et le temps de réaction de toutes les équipes qui [ont] permis probablement de sauver, en tout cas on l’espère, ces enfants et ces adultes », a-t-il souligné (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/06/09/attaque-au-couteau-a-annecy-en-direct-les-nouvelles-concernant-l-etat-de-sante-des-enfants-blesses-sont-positives-assure-macron_6176859_3224.html).

 

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Publié le 4 Juin 2023

José Manuel Vidal nous montre dans religiondigital.org ce dimanche 4 juin 2023 que depuis la chaise près de la fenêtre, le pape François explique le mystère de la Trinité avec l'image d'"une famille réunie à table", car "notre Dieu est une communion d'amour". Pour cette raison, Bergoglio invite les croyants à faire le signe de la croix, signe de l'amour de Dieu «qui nous enveloppe complètement, de haut en bas, de gauche à droite» et, en outre, à se demander : «Si Dieu est amour, est-ce que nos communautés en témoignent ? Savent-ils aimer ? Sont-ils comme des familles ? Avons-nous toujours la porte ouverte, savons-nous accueillir tout le monde ? Car l'Église est ou devrait être comme "comme une maison où l'on aime en famille"

 

Après l’angélus du dimanche 4 juin, le pape François a fait part de ses prières et de sa solidarité avec les indiens touchés par le drame ferroviaire survenu vendredi 2 juin, qui a fait au moins 288 morts. Mais le bilan pourrait être beaucoup plus lourd et atteindre 380 morts, selon le directeur général des services d'incendie de l'État d'Odisha, Sudhanshu Sarangi. «Je suis proche des blessés et de leurs familles. Que le Père céleste accueille les âmes des défunts dans son royaume», a-t-il prié. Samedi déjà, le pape François avait fait parvenir un télégramme de condoléances au nonce apostolique en Inde, Mgr Leopoldo Girelli, se disant profondément attristé d'apprendre «l'immense perte de vies humaines» causée par cette collision entre trois trains dans l’État d’Odisha, à l’est du pays. Dans ce message, il assure de sa proximité spirituelle toutes les personnes touchées par la tragédie, confiant les âmes des défunts à la miséricorde de Dieu (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-06/pape-francois-appel-angelus-inde-accident-train.html).

 

Enfin, le pape a participé à l'émission "A Sua Immagine", programme religieux de la télévision publique italienne, enregistrée le 27 mai dernier et diffusée dimanche 4 juin. À partir de témoignages, le Souverain pontife s’exprime sur des thèmes variés, tels que la guerre déclarant que «C'est une histoire vieille comme l'humanité: avec la paix on gagne toujours, peut-être peu mais on gagne, avec la guerre on perd tout. On perd tout. Tout! Et les soi-disant gains sont des pertes», pensant aujourd’hui au conflit en Ukraine qui blesse l'Europe, mais aussi à toutes les guerres et violences à travers le monde, l’éducation des enfants par la douceur mais aussi aux limites, ou encore les apparitions mariales en soulignent la place centrale du Christ est importante pour discerner la véracité de celle-ci, qui ne sont pas toujours authentiques (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-06/pape-francois-emission-tv-rai-a-sua-immagine.html).

 

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