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Publié le 13 Mai 2023

Bruce de Galzain de Radio France nous montre dans francetvinfo.fr dans son article du vendredi 12 mai 2023 que les Italiens ne font plus assez d'enfants pour renouveler les générations. La troisième édition des états généraux de la natalité s'est tenue vendredi 12 mai à Rome (Italie), avec comme objectif de repasser au-dessus des 500 000 naissances par an dans 10 ans contre moins de 400 000 l'an dernier. Très applaudis et tous deux de blanc vêtus, le pape François et Giorgia Meloni sont venus défendre et encourager les familles.

 

Dans ce monde inquiétant et incertain, selon lui, qui estime que seuls les riches peuvent faire des enfants, le pape François explique, devant les responsables politiques et économiques qui assistent à ces états généraux, qu'il faut retrouver l'espérance et pas un simple optimisme. Mais c'est aussi aux politiques de donner une vision. "Des politiques à long terme sont nécessaires, a expliqué le pape. Il faut aborder le problème ensemble, sans barrières idéologiques ni positions préconçues. Il faut changer de mentalité : la famille ne fait pas partie du problème, mais de sa solution. C'est pourquoi je me demande si quelqu'un peut regarder vers l'avenir avec le courage de parier sur les familles, sur les enfants, sur les jeunes ?"

 

Giorgia Meloni fait ce pari, c'est même sa priorité absolue, dit-elle. C'est d'ailleurs elle, la présidente du Conseil italien, et non le pape, qui parle de famille traditionnelle où être père n'est pas démodé et être mère est une valeur sociale. "Pendant des décennies, la culture dominante nous a dit le contraire, il est temps d'inverser la tendance, a lancé Giorgia Meloni durant ces États généraux. Nous voulons une nation dans laquelle il n'est pas scandaleux de dire qu’au-delà des choix personnels légitimes, nous sommes tous nés d'un homme et d'une femme, que la maternité n'est pas à vendre, que les utérus ne sont pas à louer et que les enfants ne sont pas des produits en vente libre que l'on peut choisir comme au supermarché".

 

Le pape, lui, a estimé que la natalité et l'accueil des migrants, notamment, ne devraient jamais être opposés l'un à l'autre. Il a aussi évoqué la difficulté de planifier l'avenir dans un contexte de salaires bas et de loyers élevés en Italie, troisième économie de la zone euro, dont la population vieillit et où de nombreux jeunes peinent à trouver un emploi stable à temps plein. "Nous devons préparer un terrain fertile pour qu'un nouveau printemps fleurisse et laisser cet hiver démographique derrière nous", a déclaré François, appelant à des "politiques tournées vers l'avenir". "Relancer la natalité signifie réparer les formes d'exclusion sociale qui affectent les jeunes et leur avenir", a-t-il ajouté. "Avez-vous déjà imaginé un monde sans bébés?". La question provocatrice est utilisée dans la publicité pour la conférence, organisée par la Fondation pour la natalité, un groupe lié à des associations catholiques qui défendent les familles (https://www.bfmtv.com/societe/religions/un-hiver-demographique-le-pape-francois-s-inquiete-de-la-faible-natalite-en-italie_AN-202305120672.html).

 

Les orateurs de la conférence ont pour la plupart évité les questions les plus controversées soulevées par le déclin démographique de l'Italie, telles que l'avortement, les mères porteuses ou les migrations de masse. Ils se sont concentrés principalement sur des solutions telles que l'aide sociale, l'augmentation des services de garde d'enfants et les allègements fiscaux. Néanmoins, le ministre de l'Agriculture Francesco Lollobrigida, figure clé du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia (FDI) de Giorgia Meloni, a noté jeudi lors de la conférence que la question de la natalité était préoccupante, "parce que nous voulons sauvegarder la culture, les langues de l'Italie". Il a nié que cela ait quoi que ce soit "à voir avec la race", après avoir été critiqué par l'opposition le mois dernier pour avoir mis en garde contre le "remplacement ethnique" de l'Italie par les migrants (https://www.bfmtv.com/societe/religions/un-hiver-demographique-le-pape-francois-s-inquiete-de-la-faible-natalite-en-italie_AN-202305120672.html).

 

Le pape aurait pu éviter, car la famille traditionnelle n’a rien de traditionnel puisqu’elle est apparue au sein de la classe moyenne des années 1950, dans le cadre de l’après-guerre, et elle n’a fait qu’évoluer au cours des décennies suivantes. De la commercialisation des moyens contraceptifs féminins dans les années 60, à la libération de la sexualité des femmes dans les années 70, à la montée en puissance des divorces et des familles recomposées… Les familles du 20e siècle n’étaient ni plus stables, ni plus continuelles que les nôtres (https://www.mironline.ca/le-mythe-de-la-famille-traditionnelle/).

 

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Publié le 10 Mai 2023

katholisch.de nous montre ce mercredi 10 mai 2023 que le pape François a donné les raisons des restrictions qu'il a imposées à la liturgie préconciliaire. "Le danger aujourd'hui est l'indietrismo [retard], en réaction contre la modernité. C'est une maladie nostalgique. C'est pourquoi,  j'ai décidé qu'il était désormais obligatoire d'obtenir la concession de célébrer selon le Missel romain de 1962 pour tous les prêtres nouvellement consacrés", a déclaré le pape François lors d'une réunion avec des jésuites hongrois, selon la transcription de la conversation publiée lundi. Après consultation, il a décidé de cette restriction, parce qu'il a vu "que les bonnes mesures pastorales prises par Jean-Paul II et Benoît XVI étaient utilisées idéologiquement pour revenir en arrière". Il fallait arrêter ce recul, qui n'était pas inscrit dans la vision pastorale de ses prédécesseurs. Le pape François a également qualifié de "terrible" la résistance aux décrets du Concile. Il y a "un soutien incroyable pour le restaurationnisme, que j'appelle 'indietrismo'", dans l'Église.

 

Le pape François a publié le motu proprio "Traditionis custodes" ("Gardiens de la Tradition") en 2021. Il y stipule qu'il incombe à chaque évêque diocésain de régler les célébrations liturgiques de son diocèse et qu'il est de sa seule responsabilité de permettre la célébration de la messe dans sa forme extraordinaire. Avec cela, le pape a limité celle de son prédécesseur Benoît XVI avec le motu proprio «Summorum Pontificum» (2007) a clairement facilité l'accès à la célébration de la messe selon les missels avant le Concile Vatican II (1962-1965).

 

Lors de la réunion, le pape a également commenté la façon dont les abuseurs sont traités dans l'Église. "L'auteur doit être condamné, mais en tant que frère. Le condamner doit être compris comme un acte de charité", a déclaré le pape. Le pape a souligné que les auteurs de violences sexuelles sont aussi des enfants de Dieu. "Ce n'est pas facile à comprendre et à vivre", a-t-il ajouté. "L'agresseur est un ennemi. Chacun de nous ressent cela parce que nous compatissons à la souffrance des victimes." Les contrevenants méritent une punition, mais aussi une attention pastorale.

 

Il a également accusé l'ancien gouvernement de la présidente péroniste Cristina Kirchner (2007-2015) de tenter d'influencer le pouvoir judiciaire. "Certains membres du gouvernement voulaient me couper la tête à l'époque", a-t-il déclaré aux jésuites hongrois. Le pape François a détaillé le cas des deux jésuites Franz Jalics et Orlando Yorio pendant la dictature militaire argentine, qui ont été arrêtés à Buenos Aires en 1976 et torturés pendant plusieurs mois. En tant qu'archevêque, il a été interrogé par la justice pendant plusieurs heures dans le palais épiscopal. L'un des juges l'interrogea avec beaucoup d'insistance sur son comportement pendant la dictature militaire. "Mais pour moi, la seule question réelle et raisonnable était celle de l'avocat qui appartenait au Parti communiste", a-t-il ajouté. Grâce à cette question, les choses sont devenues plus claires; "Et à la fin, mon innocence a été prouvée", a déclaré le pape François.

 

Peu de temps après son élection comme pape, un journaliste argentin a accusé le pape François d'avoir trahi les deux jésuites pour la dictature militaire ou de ne pas les soutenir. Cependant, peu de temps après, Jalics lui-même et le lauréat du prix Nobel de la paix Adolfo Perez Esquivel l'ont disculpé. Entre-temps, il a été prouvé que Jorge Mario Bergoglio a activement mais secrètement aidé ceux qui ont été politiquement persécutés pendant la dictature militaire (1976-1983) à fuir le pays.

 

Enfin, le pape François a mis à l'honneur mercredi le patriarche égyptien Tawadros II, primat de l'Église copte orthodoxe, pour son audience générale au Vatican, une première dans les relations entre les deux Églises. Cette visite de quatre jours, à l'invitation du pape François, marque le 50e anniversaire de la rencontre entre le pape Paul VI et le pape copte orthodoxe Chenouda III en 1973. Le jésuite argentin a chaleureusement embrassé le pape copte en signe d'amitié avant de le laisser s'exprimer en premier devant les milliers de fidèles réunis comme chaque mercredi sur la place Saint-Pierre, à Rome. "Cher ami et frère Tawadros, merci d'avoir accepté mon invitation pour ce double anniversaire (...) Je vous remercie sincèrement pour votre engagement en faveur de l'amitié croissante entre l'Eglise copte orthodoxe et l'Eglise catholique", a déclaré le pape François (https://www.nouvelobs.com/monde/20230510.AFP0154/deux-papes-au-vatican-francois-recoit-le-patriarche-copte-tawadros-ii.html).

 

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Publié le 9 Mai 2023

Libération.fr et l’AFP nous ont montré dans leur article du 8 mai 2023 que le président de la République a rendu hommage à l’ancien préfet et chef de la résistance mort sous la torture. C’était, selon l’Élysée, l’occasion d’«exalter» à travers Jean Moulin «cet esprit de résistance qui est propre au peuple français». Ironique, alors que les revendications des millions de manifestants mobilisés contre la réforme des retraites ces derniers mois ont été ignorées par le gouvernement. Et leurs protestations muselées par des arrêtés anti-manifestation partout où le Président et les ministres se déplacent sur le terrain.

 

À son arrivée à Lyon, le président de la République a échangé quelques mots avec le sénateur écologiste Thomas Dossus. "Merci d'être là, on aurait aimé qu'il y ait un peu plus de monde mais bon... c'est compliqué dans ce contexte", fait remarquer l'élu. Emmanuel Macron rétorque : "Je pense que l'esprit civique gagnerait à être largement diffusé. Je vous demande d'appeler à la raison". Son interlocuteur acquiesce. Mais le chef de l'État persiste et signe. "Les fautes de ton ne sont jamais bonnes. En général. Et donc, c'est des moments de réunion où il faut plutôt s'élever et célébrer ceux qui nous permettent d'être là aujourd'hui", ponctue le président de la République. Le sénateur aura le mot de la fin : "Je pense que les gens auraient aussi aimé être là" (https://www.ladepeche.fr/2023/05/08/video-hommage-demmanuel-macron-a-jean-moulin-manifestation-sous-tension-de-plusieurs-milliers-de-personnes-a-lyon-11182779.php). 

 

Emmanuel Macron a longuement rappelé le parcours de Jean Moulin, et a associé le nom de l’ancien préfet et chef de la résistance mort sous la torture à l’historien Marc Bloch, mort en déportation, dans ce qui semble faire écho à des propos tenus la semaine dernière par Jean-Luc Mélenchon. "À bas la mauvaise République", avait déclaré l'insoumis le 1er mai, référence à ses aspirations à passer à la VIe République, accusé par la majorité de vouloir faire sédition (https://www.tf1info.fr/politique/video-la-republique-est-necessaire-vitale-et-juste-affirme-emmanuel-macron-lors-de-son-hommage-a-jean-moulin-2256494.html) : «Moulin et Bloch nous disent que la République française n’est par définition ni bonne ni mauvaise, elle est nécessaire, vitale, juste». «Ayons confiance en nous et en ceux qui nous suivront», a-t-il dit en référence au devoir de mémoire et de transmission. Jean Moulin «avait la certitude intime, indéracinable, que la France en laquelle il croyait serait victorieuse, que d’autres si ce n’est lui en cueilleraient les fruits», a ajouté Emmanuel Macron.

 

Il est dangereux d’utiliser Moulin et Bloch contre Jean-Luc Mélenchon pour de mauvaises raisons, car Emmanuel Macron en affirmant que «LFI fait la courte échelle au RN» et que «les factieux nourrissent les factions», et Elisabeth Borne dénonçant quelques heures plus tard devant le Sénat les «nouvelles outrances» du leader des insoumis, participent depuis mercredi 3 mai aux condamnations des propos de l’insoumis lors du 1er Mai. Non sans une dangereuse malhonnêteté intellectuelle (https://www.liberation.fr/politique/melenchon-factieux-au-sommet-de-letat-une-cabale-irresponsable-20230505_PCDOPFK3BVDPZHPMW6EIN72QAY/) puisque la Macronie sait que Jean-Luc Mélenchon veut la VIe République tout en consistant à faire de lui une menace équivalente à celle que représente Marine Le Pen pour le pays (https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/depuis-le-1er-mai-le-duel-macron-melenchon-vire-au-pugilat_217419.html).

 

Il a aussi mis en avant la mission de l’ancien préfet – «unir les droites et les gauches, les gaullistes et les socialistes, les communistes et les radicaux» – notant la présence des principales forces politiques du pays, de la CGT ou encore de la CFTC, le 27 mai 1943, lors de la réunion fondatrice du Conseil national de la Résistance (https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/lyon_69123/8-mai-emmanuel-macron-defend-a-lyon-une-republique-francaise-ni-bonne-ni-mauvaise_59506234.html). Cependant, Emmanuel Macron n’est pas Jean Moulin puisque son Conseil national de refondation (CNR), lancé le jeudi 8 septembre 2022 a vu tous les partis d'oppositions et plusieurs syndicats (CGTForce ouvrièreSolidaires, la CFE-CGC et la FSU) être aux abonnés absents, car pour ceux-ci il vise à contourner le Parlement et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) (https://www.challenges.fr/politique/le-cnr-un-camouflet-pour-emmanuel-macron_825908).

 

Des milliers de personnes se sont rassemblées aux abords de la zone interdite de manifestation par la préfecture, à Lyon. La CGT a tout de même maintenu son «appel à commémorer l’œuvre sociale de la Résistance» aux abords de la zone interdite, comme FO, le PCF, une intersyndicale de l’éducation et d’autres organisations. Pour beaucoup, les casseroles étaient au rendez-vous. La préfecture du Rhône ayant interdit tout rassemblement dans un large périmètre autour du mémorial, les organisateurs ont été contraints de se rassembler par groupes avant de défiler en bordure de la zone interdite. Les forces de l'ordre repoussaient toute tentative d'incursion en zone prohibée par des tirs de gaz lacrymogènes, selon les journalistes de l'AFP."On ne dit pas que la situation actuelle est comparable à 1945, on dit simplement que le gouvernement ne peut pas piétiner l'héritage social de la Résistance", a commenté Samuel Delor, de la CGT du Rhône, auprès de l'AFP (https://www.francebleu.fr/infos/politique/hommage-a-jean-moulin-plusieurs-milliers-de-manifestants-rassembles-a-lyon-ou-est-arrive-emmanuel-macron-9149631).

 

Un mauvais signal nous est donné avec la préfecture de police de Paris qui a jugé qu’un défilé de militants d’extrême droite masqués ne représentait «pas un trouble à l’ordre public». Environ 500 militants d’extrême droite ont manifesté samedi 6 mai pour commémorer la mort d’un des leurs en 1994. L’occasion d’entonner des slogans fascistes, en intimidant la presse et les passants, en plein cœur de Paris. L’impression d’un deux poids deux mesures irresponsable au regard des interdictions de rassemblements contre la réforme des retraites (https://www.liberation.fr/politique/elections/croix-celtiques-cagoules-et-gants-coques-au-coeur-du-sinistre-cortege-des-neofascistes-a-paris-20230508_SDDI3CYZVVDYFKIXL3XPSJFQMU/, et https://www.liberation.fr/politique/epargner-les-neofascistes-mais-interdire-des-casserolades-une-faute-politique-majeure-20230509_A4EWVP3LBJDPXKC7GDIUJ7KD74/). Et depuis la mi-mars, «Libé» a recensé les attaques perpétrées par des groupes fascistes contre des opposants à la réforme du gouvernement. Des actions violentes, touchant surtout les étudiants et les militants de gauche radicale (https://www.liberation.fr/politique/lextreme-droite-a-commis-une-quinzaine-dagressions-contre-les-opposants-a-la-reforme-des-retraites-20230331_FOAZW42W2BEBJNFZ2XDDFZU2YE/).

 

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Publié le 8 Mai 2023

religiondigital.org nous montre ce lundi 8 mai 2023 que la Commission pontificale pour la protection des mineurs, créée par le pape François en 2014, a mis en place un fonds pour venir en aide aux victimes du clergé dans les pays où les conférences épiscopales ne disposent pas de beaucoup de ressources, a indiqué lundi l'organisation. Il a également annoncé qu'ils se plieront aux demandes du pape François, comme la préparation d'un rapport annuel, et que la mise à jour des directives envoyées il y a un an aux Conférences épiscopales pour la formation et l'assistance aux victimes sera publiée le 31 mai.

 

Ces décisions ont été prises après l'assemblée plénière de la commission anti-abus du Vatican, impliquée dans la polémique après que le jésuite allemand Hans Zöllner, l'un des plus grands experts de la lutte contre la maltraitance des enfants dans l'Église, ait quitté cet organe, dont il avait en fait partie depuis sa création, après avoir dénoncé un manque de transparence et des désaccords. En les recevant en audience vendredi dernier, le pape François a invité les membres de la commission à préparer un rapport "sur ce qui, selon eux, fonctionne bien et ce qui ne fonctionne pas", afin "de pouvoir apporter les changements appropriés", et a assuré que "beaucoup a été fait au cours de ces six premiers mois", mais «cela peut être fait davantage». "Le Saint-Père nous a beaucoup demandé et nous nous engageons tous à ce que cela se réalise", a déclaré le président de la commission, le cardinal Sean O'Malley.

 

Après la réunion, "des ajustements ont été apportés conformément à notre méthodologie de travail, afin de clarifier nos différents rôles et de créer un sentiment d'appropriation commune de notre mandat et de notre responsabilité collective pour sa mise en œuvre", a-t-il ajouté. Conformément aux indications du pape, "un Fonds a été créé, constitué des contributions des Conférences épiscopales. L'objectif est de fournir des programmes de renforcement des capacités pour garantir un meilleur accès à la formation et à l'assistance aux victimes, à leurs familles et aux communautés dans les régions les plus pauvres du monde."

 

Les nouveautés incluent également l'utilisation "d'un outil de vérification qui servira à évaluer l'adéquation des lignes directrices pour la protection des Églises locales" et aussi "des stratégies pour répondre rapidement à la demande de François de lutter contre les méfaits de l'abus de mineurs en ligne". Enfin, un plan stratégique quinquennal a été approuvé qui identifie les objectifs, les buts et les indicateurs de performance pour mesurer les progrès et faire rapport aux parties prenantes.

 

Le cardinal Sean O'Malley a dû montrer que la Commission pontificale pour la protection des mineurs fait des efforts face aux critiques sur sa transparence à son encontre et il semble que le pape François surveille cela de très près, car il faut donner des preuves de bonne volonté aux victimes des prêtre pédophiles et l’Église a beaucoup de travail devant elle pour y arriver.

 

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Publié le 7 Mai 2023

"Voici la boussole pour atteindre le Ciel : aimer Jésus, le chemin, devenir signes de son amour sur la terre". Ce sont les clés que le pape François a offertes cet après-midi pour parcourir actuellement le chemin de la vie, lorsque, comme cela est arrivé aux disciples, la peur et l'incertitude viennent au premier plan comme le montre José Lorenzo dans religiondigital.org ce dimanche. "Ne nous laissons pas emporter par le présent; levons les yeux, vers le Ciel, rappelons-nous le but, pensons que nous sommes appelés à l'éternité, à rencontrer Dieu", a exhorté le pape dans le Regina Coeli, car là-bas, "chez vous il y a de la place pour vous, vous êtes les bienvenus, vous serez les bienvenus".

 

Le pape François insiste là-dessus, remarquant que «Jésus ne s'est pas séparé de nous, mais nous a ouvert la voie» étant donné que, selon le pape, «nous risquons aujourd'hui de l'oublier, d'oublier les dernières questions, les plus importantes : Où allons-nous ? Où allons-nous ? Pourquoi la vie vaut-elle la peine d'être vécue ? Sans ces questions on ne fait que presser la vie dans le présent, on pense qu'il faut en profiter le plus possible et on finit par vivre au jour le jour, sans un objectif, sans but». "Notre patrie, en revanche, est au paradis", a-t-il déclaré depuis le balcon du Palais apostolique dans la solitude le matin du 7 mai. C'est pourquoi Jorge Mario Bergoglio a insisté sur l'importance de suivre le chemin tracé par Jésus, car la foi en Lui n'est pas un «paquet d'idées» auquel croire, mais un chemin à suivre, un chemin à compléter, un chemin avec Lui C'est suivre Jésus, car Il est le chemin qui mène au bonheur qui ne périt pas. C'est l'imiter, surtout avec des gestes de proximité et de miséricorde envers les autres".

 

Enfin, au moment des salutations, le pape a rappelé les béatifications à Montevideo de Jacinto Vera (1813-1881), le premier évêque de l'Uruguay, et à Grenade de la jeune Conchita Barrecheguren, célébrées la veille. Le pape a fait l'éloge de Mgr Vera en tant que promoteur de la réconciliation sociale dans le climat tendu de la guerre civile uruguayenne au XIXe siècle. L'Espagnole Barrechegur contracta la tuberculose en 1926 en revenant d'un pèlerinage à Lisieux. Le pape François a dit qu'elle a enduré sa souffrance avec une grande force spirituelle. Ce faisant, elle a réconforté le peuple, a-t-il expliqué et a appelé les participants à la prière de midi à applaudir (https://www.katholisch.de/artikel/44926-angelus-papst-franziskus-ruft-zu-gebeten-fuer-gepeinigte-ukraine-auf). De même, il a de nouveau demandé «le don de la paix dans l'Ukraine tourmentée» et exhorté «les responsables des nations à entendre le cri des peuples qui attendent la paix». Le pape François a appelé à la prière pour la paix dans le monde. Les croyants devraient prier le chapelet au cours du mois marial de mai et demander à Notre-Dame le don de la paix, a déclaré le pape (https://www.katholisch.de/artikel/44926-angelus-papst-franziskus-ruft-zu-gebeten-fuer-gepeinigte-ukraine-auf).

 

Enfin, après avoir pris congé et reçu la bénédiction de voyage du vicaire général de l’archidiocèse de Munich et Freising, un groupe de victimes d’abus sexuels membres du conseil des personnes abusées de l’archidiocèse ainsi que des associations de lutte et de prévention des abus sexuels en Église a pris le départ le 6 mai 2023 de la Marienplatz de Munich en Allemagne, pour un pèlerinage portant la devise «Nous partons! Église, en es-tu ?» à destination de Rome. Les pèlerins cyclistes doivent y rencontrer le pape le 17 mai et veulent lui remettre un message ainsi qu’une édition de l’œuvre d’art «Heart» de l’artiste Michael Pendry, qui symbolise leur engagement pour une nouvelle prise de conscience face aux abus sexuels en Église. Au cours de leur voyage, les participants rencontreront dans de nombreux endroits des représentants de l’Église et de l’État afin d’entamer un dialogue sur le traitement et la prévention des abus sexuels. Les frais du voyage des personnes abusées ont été entièrement pris en charge par l’archidiocèse de Munich et Freising (https://www.cath.ch/newsf/munich-des-victimes-dabus-vont-a-velo-a-rome-rencontrer-le-pape/).

 

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Publié le 6 Mai 2023

RFI.fr  avec l’AFP nous montrent ce samedi 6 mai 2023 que les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris ont reconnu dans un communiqué qu'elles avaient été victimes d'«un système d’emprise, aux conséquences graves et durables, mis en place sur plusieurs décennies» par les anciennes responsables.

 

«Abus spirituels et de conscience, abus de pouvoir et d'autorité, séparation des sœurs d'avec leur famille et leur référent spirituel, violences morales et physiques, menaces, mensonges systématisés, calomnies, climat de peur et de manipulation, humiliation, privation de liberté, absence de discernement vocationnel». C'est en ces termes que les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre décrivent dans leur communiqué les sévices qu'elles ont subis.

 

Par pudeur, sœur Marie Jérémie, victime, n'en dira pas plus, mais elle avoue avoir été sous emprise. «Ce sont des formes d’abus de pouvoir où en fait, par exemple, on a pu entendre de la part de l’autorité : "Je sais ce qui est bon pour toi". C’est quelque chose d’infantilisant et cela ôte totalement la liberté», explique-t-elle au micro de Laurence Théault du service France de RFI. Les supérieures pouvaient infliger des souffrances en faisant croire qu'il s'agissait de la volonté de Dieu. «Ces dérives ont causé de nombreux départs de sœurs, dans des conditions trop souvent douloureuses et difficiles, l'autorité de l'époque (...) les ayant (...) ostracisées», ajoutent les signataires du texte. Il n'est pas possible de connaître le nombre exact de victimes, selon sœur Marie Jérémie

 

Roseline de Romanet a fait aussi les frais de cette emprise. Prieure de la congrégation entre 1998 et 2004, elle a subi de nombreuses humiliations et affirme qu’elle n’a jamais pu exercer sa fonction en raison de l’influence de la précédente prieure. Outre le fait que les sœurs ne pouvaient consulter un médecin seule, l’ancienne prieure désormais sortie de la vie religieuse, raconte que «la relation avec les familles était bafouée. Lorsqu’elles venaient nous voir au parloir, bien souvent des sœurs écoutaient derrière les portes, on ne devait jamais rien dire de négatif de la congrégation. Il y avait une culture du silence extrêmement forte». Si forte qu’elle ne pouvait même pas maintenir la relation avec sa sœur, pourtant elle aussi membre de la congrégation. Maintes fois, Roseline de Romanet a voulu démissionner mais elle subissait un chantage affectif et spirituel (https://www.rcf.fr/articles/actualite/emprise-et-abus-les-soeurs-benedictines-du-sacrecoeur-demandent-pardon).

 

Malgré deux visites apostoliques - la première il y a près de 20 ans en 2004 et la seconde en 2012 - rien n'avait changé. Un laps de temps que sœur Marie Jérémie justifie par «un chemin de réforme qui a été très long, trop long, reconnaît-elle, mais nous avons eu besoin de ce temps pour nous remettre sur pied, pour être davantage lucide de notre histoire passée, pour pouvoir en parler avec plus grande liberté» spirituel (https://www.rcf.fr/articles/actualite/emprise-et-abus-les-soeurs-benedictines-du-sacrecoeur-demandent-pardon).

 

Dans la déclaration, publiée la semaine dernière sur le site internet de la congrégation, les sœurs précisent que ce système avait été «mis en place sur plusieurs décennies par l'autorité de l'époque». Avant 1998, «il y avait déjà des dysfonctionnements, mais les choses se sont particulièrement complexifiées entre 1998 et 2012», selon sœur Marie Jérémie. Alors pourquoi une dénonciation aussi tardive ? Les faits remontent en effet à plusieurs années : «Je pense justement que le système d’emprise nous a mis dans une forme d’isolement les unes par rapport aux autres», analyse-t-elle. Après tout un cheminement, la parole s'est libérée, les sœurs qui avaient pourtant quitté la congrégation se sont manifestées : «On a réussi à se retrouver ensemble, à renouer un dialogue, pour mettre des mots ensemble. C’est extraordinaire», se réjouit-elle.

 

Les sœurs demandent la création d'une commission indépendante pour permettre la reconnaissance de leurs souffrances. Cela dans le but de mieux identifier les dérives et d’envisager les contours d’une réparation. En outre, dans la déclaration, les responsables actuelles de l'institut demandent «pardon à toutes celles qui ont été victimes de ces abus, à leurs familles et proches». Une étape importante avant d’entamer un nouveau chemin de réforme pour éviter de nouvelles dérives. La congrégation veillera désormais à «un juste exercice de l’autorité», ainsi qu’à la formation continue et l’accompagnement spirituel et psychologique de chaque sœur (https://www.rcf.fr/articles/actualite/emprise-et-abus-les-soeurs-benedictines-du-sacrecoeur-demandent-pardon).

 

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Publié le 5 Mai 2023

Ouest-France.fr  nous montre que le pape François a demandé ce vendredi 5 mai 2023 que les victimes d’agressions sexuelles par des clercs soient davantage aidées dans les pays en développement, alors qu’il recevait des membres de sa très critiquée commission pour la protection des mineurs. Le pontife de 86 ans avait créé en 2014 cette Commission pontificale, en réponse au scandale des prêtres pédocriminels qui a discrédité l’Église catholique.

 

Vendredi, le pape François a de nouveau critiqué la «mauvaise gestion» par les dirigeants de l’Église catholique de ce qu’il appelle le «terrible fléau» de ces agressions. «Ne vous découragez pas quand il semble que peu de choses changent pour le mieux. Persévérez et allez de l’avant», a-t-il déclaré aux nouveaux membres nommés au sein de la Commission. «Vous utilisez vos compétences et votre expertise pour aider à réparer un terrible fléau dans l’Église en travaillant pour aider les diverses églises particulières» dans le monde, a-t-il déclaré.

 

Il a cité en particulier les inégalités en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, où les victimes ne bénéficient pas de la même aide que dans les pays de l’hémisphère nord et où les programmes de formation du clergé sont insuffisants. «Il n’est pas normal que les régions les plus prospères du monde disposent de programmes de prévention bien structurés et bien financés, où les victimes et leurs familles sont respectées alors que dans d’autres parties du monde, les victimes souffrent en silence, peut-être rejetées ou stigmatisées lorsqu’elles tentent de se manifester pour raconter les agressions qu’elles ont subies», a-t-il souligné.

 

Un autre sujet était les mesures déjà prises depuis la création de la Commission de protection de l'enfance il y a dix ans. Cela inclut également le décret du pape "Vos estis lux mundi" ("Vous êtes la lumière du monde"), qui a été récemment confirmé et renforcé. Les directives correspondantes régissent la marche à suivre en cas de suspicion d'abus et qui est responsable de quoi et quand. La commission papale doit surveiller le respect des nouvelles directives plus strictes du Vatican sur la protection de l'enfance et conseiller les conférences épiscopales nationales sur leur mise en œuvre. Des structures appropriées de protection contre les abus doivent être créées, en particulier dans les pays du Sud. Il s'agit d'un élargissement de l'étendue des tâches qui accompagne la restructuration de l'organisme 2022. Auparavant, la commission était principalement chargée de s'occuper des personnes touchées par les abus, d'élaborer des lignes directrices pour la prévention et de former le personnel de l'Église (https://www.domradio.de/artikel/papst-trifft-kinderschutzkommission-nach-zollner-ruecktritt).

 

Le pape François avait augmenté le nombre de membres de la commission fondée en 2014 pour un éventail plus large de tâches. À cette fin, il demande un rapport annuel sur la mise en œuvre et les progrès des efforts de l'Église dans la lutte contre les abus sexuels. Il a également fait référence à ce rapport dans son discours. Selon ses propres déclarations, la Commission de protection de l'enfance est actuellement encore en train de délibérer sur la méthodologie et le contenu du rapport lors de son assemblée générale à Rome. Le secrétaire du comité, Andrew Small, s'attend à une publication en 2024. Lors de la réunion actuelle de la commission, qui durera jusqu'à samedi, il y aura également une discussion sur les méthodes de travail, les rôles et les responsabilités (https://www.domradio.de/artikel/papst-trifft-kinderschutzkommission-nach-zollner-ruecktritt).

 

La Commission pontificale a été frappée par une série de problèmes depuis sa création, deux victimes ayant démissionné de l’organisation en 2017, tandis qu’en mars, son membre le plus influent, Hans Zöllner, a également renoncé à ses fonctions. Hans Zöllner, le dernier membre fondateur encore ne place, a accusé la commission de problèmes structurels et de manque de transparence. Le pape François a tenté de renforcer la commission en l’intégrant au département du Vatican chargé de traiter les cas d’agressions sexuelles commis par le clergé. La Commission a aussi conclu un nouvel accord en avril avec le dicastère (ministère) du Vatican chargé de l’évangélisation. Le chef du dicastère pour l’évangélisation, le cardinal Luis Antonio Tagle, a admis à l’époque que la communication des lois et des lignes directrices imposées par le Vatican aux églises d’autres régions constituait un défi.

 

Dans ses salutations au pape, le cardinal O'Malley a déclaré que l'Église doit travailler plus dur pour qu'"une culture de soins puisse se développer et devenir la norme dans toute notre Église". "Nous sommes un signe que le ministère de la sauvegarde nous appartient à tous car il fait partie du ministère de l'Église, en fait de l'évangélisation elle-même", a-t-il dit, et a cité plusieurs mesures récentes que la commission a prises pour renforcer les projets de sauvegarde à travers le monde, notamment dans les pays du Sud. O'Malley a déclaré que de nombreuses mesures ont déjà été prises, mais que "nous ne faisons que commencer !" "Vous restez un exemple à utiliser, d'atteindre les périphéries, d'être comme un hôpital de campagne pour les victimes d'abus sexuels et, peut-être, de ne rien laisser au hasard pour que ces petits soient en sécurité dans notre Église", a-t-il déclaré, et ont promis leur engagement au service de "ceux qui ont besoin de connaître la présence de l'Église et de son leadership d'une manière très réelle" (https://cruxnow.com/vatican/2023/05/pope-tells-safeguarding-body-not-to-be-discouraged-amid-setbacks).

 

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Publié le 1 Mai 2023

SudOuest.fr avec l’AFP nous montre qu’interrogé par des journalistes dans l'avion le ramenant en Italie depuis la Hongrie, le pape François a annoncé le dimanche 30 avril 2023 que le Vatican prenait actuellement part à une mission de paix dans le cadre de la guerre en Ukraine. Il a, pour l'heure, refusé d'en révéler davantage.

 

«Je suis prêt à faire tout ce qui doit être fait. Une mission est en cours, mais elle n’est pas encore publique. Lorsqu’elle le sera, je la révélerai», a déclaré le pape à la presse lors de son vol retour après une visite de trois jours en Hongrie. «Je pense que la paix se fait toujours en ouvrant des canaux. On ne peut jamais obtenir la paix par la fermeture.» Le pape François a ajouté qu’il avait discuté de la situation ukrainienne avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et avec le métropolite de Budapest Hilarion, représentant de l’Église orthodoxe russe.

 

Le pape François, qui est apparu en relativement bonne condition, a également mentionné durant le vol son état de santé, après son hospitalisation fin mars pour ce que le Vatican avait alors qualifié de bronchite. Le pape a déclaré avoir ressenti une forte douleur à la fin de l’audience générale du 29 mars. «J’avais une forte fièvre et à 15 h, le médecin m’a immédiatement emmené à l’hôpital, a-t-il dit. Il s’agissait d’une pneumonie forte et aiguë dans la partie inférieure du poumon. Le corps a bien réagi au traitement, Dieu merci.» Le pape, qui dit avoir eu une pneumonie, veut continuer à voyager.

 

Le HuffPost avec l’AFP (https://www.huffingtonpost.fr/international/article/le-pape-qui-dit-avoir-eu-une-pneumonie-veut-continuer-a-voyager_217293.html) nous montre qu’interrogé sur ses prochains voyages, le pape François a confirmé son intention de se rendre à Lisbonne début août pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) puis à Marseille en septembre, ainsi qu’en Mongolie. «Le programme [de voyages prévus] me fait bouger», a-t-il plaisanté.

 

Jesús Bastante nous montre aussi dans religiondigtal.org (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-Francisco-rueda-prensa-ninos-ucrania-rusia-salud-partenon-jmj_0_2555744413.html) que concernant la restitution de certains fragments du Parthénon, le pape a été clair : «Si vous avez volé, vous devez revenir». "C'était un geste correct, il fallait le faire", a répondu le pape François, qui s'est demandé "si les Egyptiens viennent demain et demandent l'obélisque, que ferons-nous?" En tout cas, le pape a aussi annoncé «la restitution des choses indigènes» au Canada et aux États-Unis. "Parfois, vous ne pouvez pas (revenir), il n'y a aucune possibilité politique, réelle et concrète. Mais dans la mesure où vous pouvez revenir, faites-le s'il vous plaît", a conclu le pape François. "C'est bon pour tout le monde. Ne vous habituez pas à mettre la main dans les poches des autres."Le pape a également eu des mots pour le dépeuplement de l'Europe : «Il y a des pays comme l'Italie et l'Espagne qui n'ont pas d'enfants. Les gouvernements en parlent aussi. L'âge moyen en Italie est de 46 ans, en Espagne il est encore plus élevé et il y a des petites villes désertes. Un programme de migration, mais bien mené avec le modèle que certains pays ont eu avec la migration - je suis penser, par exemple, à la Suède à l'époque des dictatures latino-américaines - peut aussi aider ces pays qui ont un faible taux de natalité.»Merci !

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Publié le 29 Avril 2023

fr.euronews.com avec l’AFP  nous montre que le pape François, inlassable défenseur de "l'ouverture aux autres", est allé à la rencontre de réfugiés ce samedi 29 avril 2023, au deuxième jour de sa visite en Hongrie, pays d'Europe centrale qui érige des murs à ses frontières.

 

Le jésuite argentin de 86 ans, à la santé fragile, a donné le ton à son arrivée à Budapest vendredi : il a mis en garde devant le Premier ministre nationaliste Viktor Orban contre "la rigidité", les "fermetures" et la tendance "au repli". Un millier de réfugiés et personnes pauvres ont pu suivre les déclarations du pape, au sein de l'église néo-gothique Sainte-Elisabeth de Budapest, du nom d'une princesse hongroise reconnue sainte par le Vatican, ayant renoncé à sa vie de luxe pour se consacrer aux démunis. Des migrants issus de pays non-européens tels que l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan ou Nigeria étaient présents pour l'occasion. Le pape a remercié les catholiques du pays d'avoir accueilli les nouveaux arrivants après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, tout en leur rappelant que l'engagement chrétien de charité doit également s'étendre aux non-croyants. Au cours de son allocution, le pape s'est inspiré de l'héritage de sainte Elisabeth, la sainte du XIIIe siècle du pays qui était la fille d'un roi et qui a consacré sa vaste richesse au soin des pauvres et des malades. Avant sa rencontre avec les réfugiés, le pape a visité en privé un établissement qui s'occupe de quelque 70 jeunes handicapés visuels et moteurs que mère Teresa avait visité en 1986 (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/francis-meets-ukrainian-refugees-hungary-urges-support-non-christians).

 

Le conflit en Ukraine voisine s'impose comme le fil rouge de cette visite du souverain pontife, la deuxième en moins de deux ans en Hongrie. À rebours de son discours habituel, le gouvernement hongrois aime vanter l'hospitalité offerte aux réfugiés ukrainiens, saluée par le pape François en avril 2022 à l'occasion d'une audience au Vatican avec M. Orban. "Merci pour la façon dont vous avez accueilli, non seulement avec générosité mais aussi avec enthousiasme, de nombreux réfugiés d'Ukraine" a déclaré le souverain pontife, qui prône toutefois un accueil sans distinction de nationalité ou de religion. Depuis le début du conflit, plus de deux millions d'Ukrainiens ont foulé le sol hongrois mais seulement 35 000 ont réclamé le statut de "protection temporaire" mis en place par l'Union européenne (UE), d'après des données du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés. C'est bien moins par habitant que d'autres pays voisins de l'Ukraine, comme la Pologne ou la Roumanie. De fait, la position ambiguë de Viktor Orban à l'égard du conflit n'incite guère les réfugiés ukrainiens à s'attarder en Hongrie. Refus d'envoyer des armes à Kyiv et maintien de liens étroits avec le Kremlin : le dirigeant nationaliste va à contre-courant de la solidarité affichée par l'UE et l'Otan.

 

Après ses réunions du matin, le Vatican a annoncé que le pape François avait tenu une réunion privée à la nonciature du Vatican à Budapest avec le métropolite Hilarion de l'Église orthodoxe russe. De 2009 à 2022, il a été le chef des relations extérieures de l'Église du patriarche orthodoxe russe Cyrille, en fait le ministre des Affaires étrangères de l'Église. Il a été démis de ses fonctions en juin 2022 après ce que l'on pense généralement être des tensions avec Kirill au sujet de sa gestion de la guerre en Ukraine.  Le Vatican a noté que la réunion avait duré 20 minutes, mais n'a pas fourni de compte rendu des discussions entre les deux dirigeants d'Église (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/francis-meets-ukrainian-refugees-hungary-urges-support-non-christians). 

 

La situation est encore plus dure pour les autres nationalités, sur fond de déliquescence du système d'intégration. Loin de l'accueil bienveillant inconditionnel prôné par le souverain pontife, Viktor Orban brandit sa défense de "la civilisation chrétienne" pour repousser les migrants. Sous son égide, la Hongrie a bâti des clôtures à ses frontières et restreint le dépôt des demandes d'asile aux ambassades à l'étranger, une politique qui lui a valu plusieurs condamnations de la Cour de justice de l'UE. L'an dernier, seules 18 personnes ont obtenu le statut de réfugiés, un chiffre dérisoire qui n'a pas d'équivalent ailleurs dans l'UE. En mai 2020, la justice européenne avait estimé que les demandeurs d'asile étaient retenus sans motif valable dans des camps situés dans ces zones situées à la frontière avec la Serbie. Cela avait conduit le gouvernement hongrois à fermer ces camps controversés, ouverts en 2015.

 

Le pape a clôturé la journée dans un stade où étaient quelque 11 000 jeunes, les encourageant à surmonter l'égoïsme et à travailler pour le bien commun (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/francis-meets-ukrainian-refugees-hungary-urges-support-non-christians), et par une traditionnelle rencontre avec des jésuites locaux. Pour son 41e voyage international depuis son élection en 2013, le pape François, deuxième pape à visiter la Hongrie après Jean Paul II, présidera dimanche une messe en plein air derrière le Parlement, qui devrait attirer des milliers de catholiques de tout le pays (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/francis-meets-ukrainian-refugees-hungary-urges-support-non-christians).

 

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Publié le 28 Avril 2023

Ouest-France.fr avec l’AFP nous montre que le pape François, arrivé ce vendredi 28 avril 2023 en Hongrie pour une visite de trois jours, a appelé à «retrouver l’âme européenne» face à «l’infantilisme belliqueux» sur fond de montée des nationalismes et de guerre en Ukraine.

Dans les rues de la capitale, placée sous haute sécurité, le jésuite argentin, 86 ans, a été accueilli par des habitants agitant des drapeaux de la Hongrie et du Vatican. Il y passera la totalité de son séjour en raison de sa santé fragile, qui sera observée de près, un mois après son hospitalisation. Dans son premier discours prononcé dans ce pays d’Europe centrale frontalier de l’Ukraine, le pape a déploré «le triste déclin du rêve choral de paix, tandis que les solistes de la guerre prennent la place». «Les nationalismes recommencent à gronder», a-t-il souligné, jugeant que la politique internationale «régresse vers une sorte d’infantilisme belliqueux». «Dans ce moment historique, l’Europe est fondamentale […] Il est donc essentiel de retrouver l’âme européenne», a insisté le souverain pontife.

 

Exception au sein de l’Union européenne, la Hongrie n’a pas coupé ses liens avec le Kremlin. Viktor Orban se garde de critiquer le président russe et refuse d’envoyer des armes à Kiev. De son côté, le pape condamne l’«agression» de l’Ukraine «martyrisée» mais le Saint-Siège tente de maintenir tant bien que mal un dialogue avec Moscou, bien que sa tentative de médiation n’ait pas abouti jusqu’ici. Quelques minutes plus tôt, le pape s’est entretenu avec Viktor Orban pendant une vingtaine de minutes, une rencontre à huis clos au cours de laquelle le Premier ministre a insisté sur la chrétienté «vectrice de paix», selon l’agence de presse MTI. Pour le dirigeant de 59 ans, qui a à cœur de promouvoir la «civilisation chrétienne», la venue du pape deux ans à peine après une escale de sept heures à Budapest apparaît comme un succès diplomatique.

 

«Je suis heureux, tous les yeux sont rivés sur la Hongrie», a confié à l’AFP Laszlo Temesi, un journaliste retraité présent sur le convoi du pape dans l’espoir de l’apercevoir. Dans ce pays de 9,7 millions d’habitants, dont quelque 39 % de catholiques selon les derniers chiffres datant de 2011, Viktor Orban et ses partisans sont soucieux de mettre en avant les points communs avec le chef de l’Église catholique. Dans son discours, le pape a aussi salué les valeurs chrétiennes traditionnelles portées par le gouvernement hongrois, notamment à travers ses «politiques efficaces pour la natalité et la famille». Il a fustigé au passage les «colonisations idéologiques qui éliminent les différences, comme dans le cas de ladite culture du genre» et l’«échec tragique» de l’avortement. Le pape aurait pu éviter de parler du genre et de l’avortement, car les régimes populistes d’extrême droite sont contre la mise en place d’un meilleur accès à la contraception et à l’avortement, la lutte contre les stéréotypes de genre, et la condamnation des violences faites aux femmes.

 

Jorge Bergoglio a toutefois rappelé à la Hongrie son devoir d’accueil envers les migrants, insistant sur la «nécessité d’ouverture aux autres» face à la tendance «à se replier sur soi-même». «Les valeurs chrétiennes ne peuvent être témoignées à travers la rigidité et les fermetures», a-t-il mis en garde, alors que la Hongrie a érigé des clôtures à ses frontières et restreint le dépôt des demandes d’asile aux ambassades à l’étranger, s’attirant plusieurs condamnations de la Cour de justice de l’UE. Fervent défenseur des droits des réfugiés, le pape, lui, ne cesse de plaider pour un accueil bienveillant et une juste répartition au sein de l’Union européenne.

 

Conscient des enjeux diplomatiques de cette visite très attendue, le pape François s’est présenté en «ami et frère de tous», tandis que les autorités ont insisté sur le caractère spirituel de cette visite, assurant qu’il ne s’agissait pas d’un «évènement politique». Dans l’après-midi, l’évêque de Rome s’est adressé au clergé local à la basilique Saint-Etienne, devant laquelle des écrans géants et des chaises ont été installés. Le pape François a clôturé sa première journée en Hongrie en disant aux évêques et au clergé du pays de résister au découragement et à la division idéologique face à des défis tels que la laïcité croissante, le déclin des vocations et l'éloignement des valeurs chrétiennes traditionnelles (https://cruxnow.com/pope-in-hungary-2023-live-coverage/2023/04/pope-calls-hungarys-catholics-to-avoid-divisons-play-as-a-team).

 

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