actualites de l'eglise

Publié le 15 Novembre 2022

katolisch.de nous montre dans son article du mardi 15 novembre 2022 que les membres de la Conférence épiscopale allemande (DBK) ont poursuivi mardi leur visite de cinq jours au Vatican. Dans la matinée, la rencontre tant attendue a eu lieu à l'Autorité épiscopale, dirigée par le cardinal canadien Marc Ouellet depuis 2010. Les nominations et les démissions des évêques sont préparées dans son dicastère au nom du pape.

 

Les observateurs supposent que la situation dans l'archidiocèse de Cologne a également été discutée lors de la réunion. Le cardinal de Cologne Rainer Maria Woelki a proposé sa démission au printemps en raison d'une profonde crise de confiance dans l'archidiocèse, mais le pape n'a pas encore pris de décision. La crise dans le plus grand diocèse allemand se propage également à d'autres diocèses en raison de sa forte présence dans les médias, c'est pourquoi elle n'est pas considérée comme une simple "affaire interne de l'archidiocèse de Cologne" dans la conférence épiscopale.

 

Les évêques allemands ont poursuivi leur visite par un service conjoint dans la basilique romaine Sainte Marie Majeure. Le cardinal et archevêque de Cologne, Rainer Maria Woelki a prêché au service. Il s'est concentré sur la vie et l'œuvre de saint Albert le Grand, dont l'Église célèbre la fête le 15 novembre. Dans son sermon, Woelki a rappelé que le célèbre érudit médiéval incarnait un idéal toujours d'actualité. Ses connaissances particulières ne l'ont pas privé de "l'esprit ouvert à toute la réalité". Le saint montre "comment nous aussi, aujourd'hui, nous pouvons voir le monde à la lumière de la vérité de Dieu" (https://www.domradio.de/artikel/deutsche-bischoefe-setzen-gespraeche-im-vatikan-fort).

 

Avec cela, Woelki a abordé un point qui revient fréquemment dans la controverse théologique entourant le chemin synodal en Allemagne. Là, les partisans d'une modernisation de l'enseignement ecclésiastique demandent que le contenu de l'enseignement de la foi et de la morale soit reformulé à la lumière des découvertes de la science moderne. La minorité conservatrice dans les assemblées synodales, à laquelle Woelki appartient, en revanche, promeut l'acceptation des croyances et de l'enseignement moral comme des vérités immuables, fondées sur la révélation de Dieu. De leur point de vue, la réforme consiste à réfléchir à la manière dont ces vérités peuvent être mieux appliquées aux conditions d'aujourd'hui (https://www.domradio.de/artikel/deutsche-bischoefe-setzen-gespraeche-im-vatikan-fort).

 

Plus tard dans la journée, les évêques ont rendu visite à l'Autorité du clergé dirigée par le cardinal sud-coréen Lazarus You Heung-sik. Pour cette rencontre, Mgr Michael Gerber de Fulda avait annoncé qu'il présenterait les résolutions du chemin synodal pour l'admission des homosexuels au sacerdoce au Vatican. Jusqu'à présent, l'Église catholique a refusé aux hommes ayant un "profond penchant homosexuel" l'accès à l'ordination sacerdotale. Dans la voie synodale, les évêques allemands et les représentants laïcs donnent des conseils sur l'avenir de l'Église catholique depuis 2019. Les sujets abordés sont avant tout le pouvoir, le sacerdoce et la morale sexuelle ainsi que le rôle des femmes dans l'Église.

 

D'autres discussions dans le cadre de la visite dite ad limina des évêques allemands, qui a débuté lundi, ont eu lieu au Dicastère pour la culture et l'éducation, au Dicastère pour les Églises orientales et pour les textes juridiques. Les évêques avaient aussi visité, entre autres, l'autorité vaticane chargée des questions théologiques fondamentales, appelée depuis la réforme curiale le «Dicastère pour la Doctrine de la Foi». Là, ils ont débattu avec le préfet, le cardinal de la curie espagnole Luis Ladaria, comment les propositions du chemin synodal devaient être comprises théologiquement et dogmatiquement (https://www.domradio.de/artikel/deutsche-bischoefe-setzen-gespraeche-im-vatikan-fort). Mardi soir, les évêques ont prévu de participer aux prières du soir de la Communauté de Sant'Egidio dans le quartier de Trastevere à Rome, ainsi qu'à un dîner commun avec des membres de la communauté mondiale.

 

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Publié le 12 Novembre 2022

Jesús Bastante nous montre dans son article du vendredi 11 novembre 2022 sur religiondigital.org que le pape François voulait lui consacrer la matinée. Bien qu'officiellement ils n'aient été "que" ensemble pendant 45 minutes, le pape avait publié son agenda pour vendredi (il ne comprenait, en plus, que la visite "ad limina" des évêques des Pays-Bas) pour discuter, embrasser et écouter le père James Martin. Le jésuite, icône de la lutte pour la pleine inclusion de la communauté LGTBI dans l'Église catholique, et qui est à Rome pour participer à la session plénière du Dicastère pour la Communication, a rencontré le pape au Palais apostolique du Vatican.

 

Tout au long de ces 45 minutes « nous avons parlé des joies et des espoirs, des peines et des angoisses des catholiques LGBTQ», comme l'a expliqué le jésuite sur ses réseaux sociaux. "Ce fut une rencontre chaleureuse, inspirante et encourageante, que je n'oublierai jamais". Ce n'est pas la première fois que Bergoglio exprime, avec insistance, son soutien à l'œuvre de Martin, et son engagement pour une Église ouverte et tolérante, face aux attaques et condamnations que ce groupe a reçues tout au long de l'histoire de l'Église.

 

Le prêtre a assuré qu'il était «profondément reconnaissant» pour la rencontre avec le pape François. Plus précisément, il a souligné qu'ils avaient discuté "des chagrins et de l'angoisse des catholiques LGBTQ". Selon le Catéchisme de l'Église catholique, les homosexuels "doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse". "Tout signe de discrimination injuste à leur encontre sera évité", ajoute-t-il.

 

"Il m'a incroyablement soutenu", a déclaré le père Martin. Il a révélé qu'il avait offert au pape une icône du "Christ qui donne la vie", une copie de l'icône qui était accrochée au noviciat jésuite où il avait étudié. Le pape François "avait l'air en excellente santé", a-t-il dit, et quand à la fin de l'audience, le père Martin s'est agenouillé pour sa bénédiction, le pape s'est levé pour la donner (https://outreach.faith/2022/11/pope-francis-discusses-lgbtq-catholics-with-james-martin-s-j-in-private-vatican-audience/).

 

Le père Martin, rédacteur en chef d’Outreach et rédacteur en chef du magazine America, est connu comme l'une des figures de proue de l'Église catholique américaine pour son ministère pastoral et sa sensibilisation des catholiques LGBTQ. Il a été critiqué et attaqué pour ce travail pastoral par certains dans l'Église américaine, y compris le clergé et quelques évêques (https://outreach.faith/2022/11/pope-francis-discusses-lgbtq-catholics-with-james-martin-s-j-in-private-vatican-audience/).

 

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Publié le 11 Novembre 2022

Aurélien Thirard de Radio France nous montre ce vendredi 11 novembre 2022 sur francetvinfo.fr que le diocèse de Nice réagit après les accusations à l'encontre du prêtre retraité Guy Terrancle, rapportées par Le Parisien et que franceinfo s'est fait confirmer. L'ancien vicaire général de Nice fait l'objet depuis le mois de juillet d'un signalement pour abus sexuels et plus précisément pour viols répétés. Le diocèse exprime - dans un communiqué que franceinfo a pu consulter - sa "tristesse" et sa "douleur à propos des faits rapportés".  La victime présumée - âgée aujourd'hui de 59 ans - dénonce des viols répétés survenus pendant sa scolarité au lycée français de Rome.

 

D'après le procureur de la République de Nice Xavier Bonhomme joint par franceinfo, ce nouveau signalement est lié à une procédure plus ancienne et classée sans suite en 2019. Le dossier qui était d'abord instruit à Angoulême (la plainte ayant été déposée par la victime présumée en Charente) a ensuite été transféré à Nice, là où se trouvait le prêtre mis en cause. Les investigations vont donc être relancées sur la base du dernier signalement reçu en juillet par les enquêteurs à l'encontre du prêtre. De son côté, le diocèse précise dans son communiqué qu'"à l'initiative du diocèse, deux procédures sont déjà en cours suite aux informations reçues, l'une au civil près du parquet de Nice, l'autre canonique auprès des autorités romaines compétentes". Et le diocèse ajoute que des "mesures conservatoires ont été prises".

 

Cette prise de parole intervient alors que "Plusieurs dossiers" de violences sexuelles dans l'Église sont examinés en ce moment par le parquet de Nice, a indiqué le procureur de la République Xavier Bonhomme mercredi 9 novembre sur France Bleu Azur, quelques jours après les aveux du cardinal Jean-Pierre Ricard qui ont provoqué un séisme dans l'Église. "J'ai plusieurs dossiers qui concernent des faits bien souvent qui ne sont pas d'une actualité prégnante, qui ont été commis il y a plusieurs années", a déclaré le procureur, sans donner de chiffre précis. Le parquet a signé une convention avec le diocèse pour échanger sur ce type de dossier et pour que les faits délictueux ou criminels leurs soient signalés. Xavier Bonhomme assure que "le diocèse de Nice joue pleinement ce rôle et collabore de manière fluide" avec la justice.

 

C'est d'ailleurs l'évêque de Nice qui a saisi le parquet de Marseille le 24 octobre dernier pour indiquer que le cardinal Jean-Pierre Ricard lui avait avoué avoir "embrassé" une adolescente de 14 ans il y a 35 ans, quand il était curé dans les Bouches-du-Rhône. Une enquête préliminaire a été ouverte. Au total, 11 évêques ou anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou la justice de l'Église pour des signalements de violences sexuelles, a indiqué le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Eric de Moulins-Beaufort lors d'un point presse mardi.

 

On apprend également sur rtl.fr (https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/pretre-soupconne-de-viol-sur-un-mineur-l-attitude-deroutante-du-suspect-en-garde-a-vue-7900205017) qu’un prêtre de 52 ans est en prison, soupçonnée d'avoir drogué et violé un adolescent de 15 ans après lui avoir donné rendez-vous à Paris via une application de rencontres. Il affirme que le rapport était consenti et en garde à vue, son attitude a été pour le moins déroutante.

 

En audition, les enquêteurs ont eu en face d’eux un homme qui ne semblait pas réaliser ce qu’on lui reproche. S'il a reconnu avoir eu cette relation sexuelle non protégée et avoir pris de la drogue avec ce jeune homme de 15 ans, il ne reconnait pas la gravité des faits. Il a expliqué avoir l'habitude de se rendre à Paris pour rencontrer de nombreux hommes dans des hôtels de la capitale. Il a assumé "enchaîner plusieurs coups" dans la même journée. Pour lui, il s'agissait d'une rencontre comme une autre.

 

En garde à vue, ce curé de la région rennaise a reconnu être séropositif et suivre une trithérapie. C'est donc dans ce contexte, alors qu'il avait connaissance de sa maladie, que le suspect a tout de même eu un rapport non-protégé avec le jeune adolescent de 15 ans. Pour défense, le suspect a indiqué que la séropositivité n'était pas quelque chose que l'on précise dans le milieu homosexuel. Enfin, lorsque les enquêteurs lui ont demandé s’il connaissait l’âge du jeune homme de 15 ans, il ne s'est pas démonté et a expliqué que son profil sur l’application de rencontre indiquait 18 ans, et qu’il n’avait pas à poser davantage de question, et ce malgré le visage assez jeune de l’adolescent.

 

Enfin, le Vatican annonce ce vendredi l'ouverture prochaine d'une enquête préliminaire sur le cardinal français Jean-Pierre Ricard, qui a reconnu cette semaine avoir "commis des actes répréhensibles" sur une adolescente de 14 ans il y a 35 ans. L'enquête débutera une fois que la personne idoine, "avec les nécessaires autonomie, impartialité et expérience", sera nommée, a dit le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni (https://www.midilibre.fr/2022/11/11/abus-sexuels-dans-leglise-pres-les-aveux-du-cardinal-ricard-le-vatican-annonce-louverture-dune-enquete-10796891.php).

 

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Publié le 10 Novembre 2022

"Si c'est légalement possible, il faut donner des noms, sinon il y a un risque que la suspicion se répande sur tout le monde". Ce sont les propos du jésuite allemand Hans Zöllner concernant les révélations faites le 8 novembre par le président de la Conférence épiscopale française, selon lesquelles il y aurait au total onze évêques gaulois enquêtés pour des cas d'abus comme nous le montre religiondigital.org ce jeudi 10 novembre 2022.

 

«Tout d'abord, je ressens un grand étonnement et un grand choc. Cela révèle un grand échec de l'institution depuis des décennies. C'est très clair pour les évêques de France», explique le directeur de l'Institut d'anthropologie, d'études interdisciplinaires sur la dignité humaine et la prise en charge des personnes vulnérables de l'université grégorienne dans un entretien à La Croix recueilli par l'agence Sir. «Cependant, ajoute Zollner, il manque une dimension essentielle : la Conférence épiscopale française devrait communiquer les noms, si cela est légalement possible. Sans cela, il y a un risque que la suspicion généralisée retombe sur tout le monde. Il faut admettre et toujours dire le vérité, avec la clarté nécessaire», souligne-t-il à propos des cas de Mgr Santier et du cardinal Ricard.

 

Concernant les normes de transparence exigées par le pape François, Zöllner assure que, «comme on peut le voir, à l'ère du numérique, il est illusoire de vouloir cacher des choses qui, tôt ou tard, seront révélées, avec scandale. C'est une règle de communication qui Nous n'avons toujours pas appris.» «Dans l'Église - poursuit le jésuite - nous n'avons pas encore compris comment fonctionne la communication dans le monde d'aujourd'hui. Nous devons garder à l'esprit que les cas finissent toujours par être révélés, tôt ou tard. Quant à la transparence des sanctions canoniques, les victimes doivent aussi y avoir accès. Aujourd'hui ce n'est pas le cas», reconnaît-il dans La Croix.

 

Enfin, radiofrance.fr (https://www.radiofrance.fr/franceinter/la-femme-qui-se-dit-victime-du-cardinal-ricard-a-eu-un-choc-enorme-d-apres-la-porte-parole-des-religieux-8877785) se demande si le cardinal Jean-Pierre Ricard a-t-il tout dit dans sa lettre de confession à la Conférence des évêques ? Que s’est-il exactement passé il y a 35 ans lorsqu’il était curé dans les Bouches-du-Rhône ? Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour "agression sexuelle aggravée". À ce stade, l’Église et la justice évoquent un baiser sur une adolescente de 14 ans. La présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, Véronique Margron a recueilli le témoignage de la femme qui se dit victime du cardinal Ricard, c’est cette dernière qui a contacté les autorités religieuses directement.

 

Auprès de France Inter, elle souligne qu'il est "fort possible" "que l'auteur des faits, Jean-Pierre Ricard, minimise" ce qu'il s'est passé, car cette femme a "vécu un traumatisme extrêmement fort". Pour la porte-parole des religieux et religieuses de France, ce témoignage interdit à Mgr Jean-Pierre Ricard de rester cardinal. "Des mesures disciplinaires seront prises à Rome à son encontre, je ne peux pas imaginer que jusqu’à 80 ans, il pourrait être électeur du prochain Pape dans le contexte où nous parlons. Cela me paraît moralement impensable." Véronique Margron espère que l’enquête judiciaire ouverte à Marseille permettra d’établir s’il existe d’autres victimes même si les faits sont prescrits.

 

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Publié le 9 Novembre 2022

Elise Racque pour telerama.fr nous montre ce mercredi 9 novembre 2022 qu’après l’affaire Michel Santier et les aveux publics du cardinal Jean-Pierre Ricard, la Conférence des évêques de France (CEF) a révélé lundi 7 novembre, pendant son assemblée plénière à Lourdes, que onze prélats (qui ne sont plus en fonction) sont ou ont été mis en cause pour abus ou non-dénonciation d’abus. Sans préciser les noms des trois hommes concernés par des affaires encore en cours, ni la nature des abus pour lesquels ils ont fait l’objet de signalements à la justice française, «en raison du secret de l’instruction».

 

L’assemblée épiscopale s’est terminée mardi 8 novembre par la reconnaissance de «dysfonctionnements» et quelques décisions, notamment la création d’un «comité de suivi» pour accompagner la gestion des affaires mettant en cause des évêques. Pour préciser les procédures à suivre, en particulier la publication des faits et des sanctions, une délégation sera envoyée au Vatican pour en discuter avec les organes romains concernés. La CEF a également enfin voté les statuts du futur tribunal pénal interdiocésain, recommandé par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église il y a maintenant plus d’un an. Ce tribunal devrait être opérationnel en décembre et inclure des juges laïcs. Dans une lettre adressée aux fidèles, les prélats assurent : «il n’y a pas, et il ne peut pas y avoir, d’impunité des évêques.»

 

Le prêtre et psychothérapeute Stéphane Joulain, spécialisé dans la protection des mineurs et le traitement des agressions pédocriminelles, doute de la capacité de la justice ecclésiale à juger efficacement et justement les clercs auteurs de violences, c’est pour cela qu’il demande qu’on donne désormais «les noms des évêques mis en cause, pour éviter un soupçon généralisé sur tout l’épiscopat», et pour lui «Communiquer clairement peut encourager de potentielles victimes à oser se signaler», cela se double d’un «besoin de décisions rapides : que les noms de ceux qui ont commis des crimes ou dissimulé les crimes des autres soient communiqués, que chaque situation soit systématiquement portée aux autorités judiciaires, et que les laïcs soient associés aux prises de décisions».

 

Le mardi 8 novembre l’assemblée plénière des évêques de France à Lourdes s’est achevée avec le discours de clôture de son président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Il n’a pas annoncé de démission au sein de la Conférence des évêques de France, contrairement à ce que laissaient entendre des rumeurs soufflées par l’affaire Santier. Mais certaines mesures sont été décidées, comme la création d’un comité de suivi pour accompagner les évêques dans la gestion de crise. Il a redit l'humiliation des évêques dans un long discours teinté d'amertume, où ont été évoquées les difficultés que rencontre l'Église, notamment financières  car la CEF annonce devoir "anticiper raisonnablement une baisse de [ses] ressources et tenir compte de l’augmentation actuelle des charges du fait, notamment, de l’inflation", quant au motu proprio Traditionis Custodes, qui était également à l’ordre du jour, le sujet est lié selon Mgr de Moulins-Beaufort "à la transformation pastorale des diocèses". Enfin, les évêques de France ont réagi sur des sujets d’actualités, comme la fin de vie – "il y a d’autres voies que la prétendue «douce mort» et le suicide assisté" - ou la COP27 - "La sobriété ne doit pas être une attitude conjoncturelle liée à la guerre en Ukraine et à ses conséquences pour l’approvisionnement en énergie. Elle est une attitude à acquérir et à enraciner spirituellement." Mgr Éric de Moulins-Beaufort a aussi invité les jeunes à participer aux prochaines JMJ de Lisbonne. Dans son discours il mentionne aussi les victimes de la guerre en Ukraine et dans d’autres pays du monde (https://www.rcf.fr/articles/actualite/assemblee-des-eveques-un-discours-de-cloture-teinte-damertume).

 

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Publié le 8 Novembre 2022

Bruce de Galzain de Radio France nous montre sur francetvinfo.fr ce mardi 8 novembre 2022 que le président de la Conférence des évèques de France, Eric de Moulin Beaufort a annoncé lundi 7 novembre que onze ex-évêques ont été mis en cause devant la justice civile ou religieuse dans des affaires de violences sexuelles. À Rome, la consternation prime.

 

Le Vatican a-t-il été pris par surprise ? En tous cas, il n'a été mis au courant que très tardivement. Le président de la Conférence des évèques de France, Eric de Moulins-Beaufort, a révélé lundi 7 novembre en personne que onze anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou celle de l'Église pour des signalements de violences sexuelles ou pour ne pas les avoir dénoncé. Parmi ces personnalités figurent Mgr Santier  et Mgr Ricard, ancien évêque de Bordeaux, qui a reconnu une conduite "répréhensible" sur une mineure il y a 35 ans.

 

Et c'est bien cela qui choque le plus à Rome : c'est l'aveu du cardinal Ricard, qui a révélé s'être conduit, il y a 35 ans, "de façon répréhensible avec une jeune fille de 14 ans". Jean-Pierre Ricard est membre du Dicastère pour la doctrine de la foi et responsable des procès canonique pour pédophilie. Le juge était donc coupable. La Vatican assure qu'il y aura évidemment une enquête car la prescription n'existe plus. Pour le pape, interrogé samedi 6 novembre sur les affaires de pédophilie en France, l'Église fait ce qu'elle peut : "Je vous le dis : l’Église est déterminée", assure le pape François.

 

Si certains au Vatican estiment que l'Église de France se tire une balle dans le pied avec ces confessions, le pape lui semble d'accord avec ce grand déballage. "J'ai reçu ces derniers mois deux demandes, deux plaintes pour abus qui avaient été couvertes et mal jugées par l'Église", explique le pape François. "J'ai immédiatement demandé qu'on les étudie de nouveau et on est en train de rendre un nouveau jugement." Le cardinal Ricard est le quatrième cardinal mis en cause pour pédocriminalité.

 

francetvinfo.fr (https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/abus-sexuels-dans-l-eglise-ce-que-l-on-sait-des-affaires-visant-des-eveques-francais-apres-les-aveux-du-cardinal-jean-pierre-ricard_5464384.html) nous montre aussi que les réactions abasourdies par les aveux de Jean-Pierre Ricard se sont multipliées. Olivier Savignac, président du collectif de victimes Parler et revivre, affirme être "secoué par les révélations". "Il y a beaucoup de choses cachées. Combien vont encore sortir ?" s'est-il interrogé. Cécile Berne, membre de l'association Comme une mère aimante, a confié au Monde être "dans un état de choc" car elle ne "s'attendait pas à ce que l'appareil dirigeant soit aussi miné". "C'est un nouveau tsunami. On ne pensait pas qu'autant d'évêques pouvaient être concernés", a réagi Marie-Jo Thiel, professeure d'éthique à la faculté de théologie de Strasbourg, dans La Croix. De son côté, Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, a fait part au magazine La Vie de son "intense sentiment de trahison". Dans un communiqué, l'archevêque de Bordeaux, Jean-Paul James, a quant à lui exprimé sa "grande compassion à la personne victime concernée".

 

"Je m'attendais à des choses, parce que j'avais des éléments, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi important", reconnaît mardi 8 novembre sur franceinfo Pierre Vignon, prêtre du diocèse de Valence. La veille à Lourdes, la Conférence des évêques a annoncé que 11 anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou la justice de l'Église pour des signalements de violences sexuelles. "Depuis cinq ans, la crise qui existe déjà depuis longtemps, s'est aggravée, et à chaque fois, c'est pire", constate le prêtre drômois qui avait écrit une lettre ouverte en 2018 au cardinal Barbarin pour demander publiquement sa démission. "Ce n'est pas une catastrophe absolue que les choses sortent. Je salue même le courage d'Éric de Moulins-Beaufort et des autres évêques qui ont appelé à le faire". Dans "tout ce déballage", Pierre Vignon préfère "voir du positif : la preuve est fournie que la hiérarchie de l'Église, les évêques, ne sont pas ceux capables de sauver l'Église. Ceux qui sont capables de la sauver aujourd'hui, ce sont les laïcs. C'est la prise en main effective par l'action et la coordination du laïcat telle qu'elle avait été mise en place par le concile Vatican II" (https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/violences-sexuelles-dans-leglise-je-m-attendais-a-des-choses-mais-pas-a-aussi-important-reconnait-le-pere-pierre-vignon_5464453.html).

 

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Publié le 7 Novembre 2022

Marine Gardot nous montre dans france3-regions.francetvinfo.fr ce lundi 7 novembre 2022 que le cardinal Ricard, qui a été archevêque de Bordeaux de 2001 à 2019, a reconnu s'être "conduit de façon répréhensible avec une jeune fille de 14 ans" il y a 35 ans, alors qu'il était curé à Marseille. En tout, onze évêques ou anciens évêques sont mis en cause pour des cas de violences sexuelles.

 

C'est un nouveau tsunami dans l'église française. Onze évêques ou anciens évêques ont été "mis en cause" devant la justice civile ou la justice de l'église pour des signalements, a annoncé le président de la Conférence des évêques à Lourdes, lors d'un point presse lundi 7 novembre. Sans entrer dans les détails, Eric de Moulins-Beaufort a insisté "sur la grande diversité des situations, des faits commis ou reprochés" (https://www.ladepeche.fr/2022/11/07/pedocriminalite-dans-leglise-lex-president-de-la-conference-des-eveques-reconnait-une-conduite-reprehensible-sur-une-mineure-de-14-ans-10787891.php).

 

Parmi eux, Monseigneur Jean-Pierre Ricard. L'ancien évêque de Bordeaux, a reconnu une conduite "répréhensible" sur une mineure de 14 ans, il y a 35 ans, dans un communiqué. «Mon comportement a nécessairement causé chez cette personne des conséquences graves et durables. Je m’en suis expliqué avec elle et lui ai demandé pardon. Je renouvelle ici ma demande de pardon ainsi qu’à toute sa famille. Enfin, je demande pardon à celles et ceux que j’ai blessés et qui vivront cette nouvelle comme une véritable épreuve» (https://www.20minutes.fr/societe/4008939-20221107-bordeaux-ancien-archeveque-jean-pierre-ricard-avoue-conduite-reprehensible-mineure-14-ans). Il a indiqué se "mettre à la disposition de la justice tant sur le plan de la société que celui de l’Église". Les faits se seraient déroulés en 1987, alors qu'il était curé à Marseille. Après un passage à Grenoble puis à Montpellier, Jean-Pierre Ricard devient archevêque de Bordeaux en 2001, et le restera jusqu'en 2019.

 

L'actuel archevêque de Bordeaux, Monseigneur Jean-Paul James, a tenu à exprimer sa "grande compassion à la personne victime concernée", dans un communiqué. "Je partage la peine de tous ceux, en particulier dans le diocèse de Bordeaux, qui seront blessés par ces révélations. Je pense spécialement à celles et ceux qui ont été victimes de prêtres, de religieux, ici en Gironde.", a déclaré l'actuel archevêque de Bordeaux. Monseigneur Jean-Paul James a également invité les personnes qui auraient pu être victimes de violences sexuelles par des religieux en Gironde à le faire savoir à l'équipe de veille du diocèse. Il a assuré se tenir lui aussi disponible.

 

Les évêques de France sont réunis à huis clos depuis le 3 novembre pour travailler à des "propositions concrètes" afin d'améliorer la transparence dans les mesures prises à l'encontre des hommes d’Église. Le sujet n'était pas à l'ordre du jour, un an après la publication du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Eglise, mais les révélations sur l'affaire Santier, il y a quelques semaines, ont replacé le sujet au centre des débats (https://www.midilibre.fr/2022/11/07/abus-sexuels-dans-leglise-un-ancien-eveque-de-montpellier-mis-en-cause-dix-autres-cas-reveles-10787943.php).

 

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Publié le 6 Novembre 2022

katholisch.de nous montre ce dimanche 6 novembre 2022 qu’après une liturgie de la Parole avec des évêques catholiques, des prêtres, des religieux, des séminaristes et des ministres de toute la péninsule arabique, le pape François a terminé dimanche à Manama son voyage de quatre jours à Bahreïn.

 

Dans son discours de clôture dans la première paroisse catholique de la péninsule arabique, il a clairement indiqué qu'il ne partageait pas l'inquiétude fréquemment exprimée selon laquelle le christianisme était condamné au Moyen-Orient. Au contraire : Il a appelé l'auditoire à travailler dans les sociétés "multi-religieuses et multiculturelles" dans lesquelles ils vivent "en faveur du dialogue, en tant que fondateurs de communauté avec des frères et sœurs d'autres confessions et croyances". Cela semblait audacieux étant donné que cinq à dix pour cent des chrétiens existaient dans la plupart des pays du Moyen-Orient. Mais les expériences de ses visites aux Émirats (2019), en Irak (2021) et maintenant à Bahreïn semblent avoir encouragé le pape à ce que les chrétiens en général et les catholiques en particulier puissent être actifs dans cette région et faire la différence : En tant que défenseurs des minorités droits, la tolérance et la liberté religieuse, en tant que protagonistes du dialogue, de la fraternité et de la paix.

 

Les grands services en plein air à Abu Dhabi, Erbil et Bahreïn, auxquels ont assisté des dizaines de milliers de croyants de plus de 100 nations au cours de trois voyages papaux, ont montré que les chrétiens du Moyen-Orient forment aujourd'hui une communauté qui transcende les nations, les cultures et les valeurs des langues et des actions pour chaque État de la région peuvent être un atout. Dans une partie du monde où les conflits sectaires et ethniques sont toujours des facteurs dominants en politique, c'est une alternative remarquable. La minorité chrétienne, principalement originaire d'Asie de l'Est, est depuis longtemps devenue un pilier indispensable de la prospérité à Bahreïn et dans les autres États du Golfe. Il s'agit notamment de millions de travailleurs invités souvent sans foi ni loi dans le tourisme, dans les secteurs du pétrole et de la construction, mais aussi désormais de nombreux spécialistes de l'économie financière et numérique. De plus, il y a une situation météorologique générale changeante dans la région. En Arabie saoudite, les observateurs parlent d'une poussée de modernisation et de libéralisation. Et compte tenu de la perte de légitimité du régime des mollahs à Téhéran, le mouvement irano-chiite, qui a un impact sur toute la région depuis des décennies, apparaît moins menaçant qu'il y a quelques années. Cela ouvre également de nouvelles perspectives.

 

Ces développements ont évidemment incité le pape et ses rédacteurs de discours au Vatican à explorer de nouvelles limites de ce qui peut être dit à Bahreïn. Entre autres choses, dans ses sept discours, le pape a appelé à un droit à la vie pour les condamnés à mort, à l' égalité des droits pour les femmes dans la société , à l'éducation pour les filles, aux droits des employés pour tous, à la fin de la discrimination contre les personnes d'autres confessions, au libre exercice de la religion et la fin de la violence confessionnelle. Il a trouvé des alliés importants dans le leader chiite modéré l'ayatollah Al-Sistani en Irak et surtout dans le grand imam sunnite Ahmed al-Tayyeb de l'université Al-Azhar du Caire. Après de nombreuses rencontres et des déclarations de tolérance et de dialogue signées conjointement, le pape entretient avec ces derniers une amitié particulière, qui s'est également concrétisée lors de leurs apparitions conjointes à Bahreïn. Al-Tayyeb a publiquement appelé au dialogue entre chiites et sunnites à Bahreïn et à surmonter leurs conflits violents, c'est aussi une indication que le message papal de paix a un impact au-delà de l'Église catholique. La nouvelle coalition de musulmans et de catholiques modérés est très éloignée du féminisme et du genderisme occidentaux. Mais leur contraste avec les modèles sociaux que les fondamentalistes en Arabie Saoudite, en Iran, dans le «califat» de l'EI ou en Afghanistan ont tenté ou tentent encore de mettre en œuvre est encore plus net.

 

Lors de sa troisième visite dans la région du Golfe, le pape François s'est présenté comme le prophète d'une foi fondée sur les commandements de Dieu et en même temps sur la liberté personnelle et la tolérance mutuelle et le pluralisme. Les deux premiers jours à Bahreïn, il l'a fait dans des rencontres interreligieuses soigneusement mises en scène, puis dans des discours d'encouragement à la minorité chrétienne. Dans le palais du roi et dans son petit royaume, l'invité du Vatican fait sensation par sa modestie. Plus encore que l'ancêtre de l'incontournable Fiat 500, ce sont les apparitions en fauteuil roulant, la souffrance visible à la marche et les petits gestes philanthropiques avec lesquels l'homme de 85 ans a conquis bien des cœurs. Les gens dans la rue, ainsi que les invités des émissions spéciales télévisées, ont exprimé leur admiration et leur respect pour "Baba François". On ne sait pas si son message aura un effet durable. Mais lorsqu'un petit groupe de proches de prisonniers condamnés à mort ont manifesté samedi soir pour obtenir une grâce avec les slogans "tolérance" et "dialogue" à proximité de sa représentation dans la seule école catholique du pays, la police les a arrêtés - et les a relâchés après un court avertissement.

 

katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/41882-papst-deutsche-sollen-sich-auf-wurzeln-des-glaubens-besinnen) nous montre enfin qu’afin de surmonter la crise de l'Église en Allemagne, le pape François estime que les catholiques doivent revenir aux racines de leur foi. Lors de la "conférence de presse volante" sur le chemin de Bahreïn à Rome dimanche après-midi, le pape a déclaré qu'il y avait aussi un danger en Allemagne de perdre de vue la foi du peuple de Dieu. "Et puis nous tombons dans des débats purement éthiques, dans des discussions selon l'air du temps actuel, dans des discussions ecclésiastiques, dans des discussions qui ne viennent pas de la théologie et n'atteignent pas le cœur de la théologie", a déclaré le pape François. On doit se demander quelle est la foi des gens ordinaires. Le pape a poursuivi en disant : "Nous avons tous une histoire personnelle d'où vient notre foi, et les peuples ont aussi une telle histoire. Vous devez la retrouver !" Dans ce contexte, le pape a cité une phrase de Hölderlin : «Que l'homme te garde ce qu'il a promis quand il était petit. La racine de la foi est le choc existentiel originel de l'évangile. La rencontre avec Jésus-Christ vivant - tout part de là. De là vient l'impulsion (...) d'aller aux marges, aussi aux marges morales, pour aider les gens. Mais si tout cela ne vient pas de la rencontre avec Jésus-Christ, cela devient un discours éthique déguisé en christianisme.»

 

En ce qui concerne le nouveau Premier ministre italien Giorgia Meloni, le pape François a préconisé de donner une chance équitable au gouvernement. "Ils viennent de commencer et je leur souhaite tout le meilleur pour faire avancer l'Italie. Je souhaite toujours le meilleur à chaque gouvernement", a déclaré le pape. Parmi les partis qui critiquent désormais le parti qui a le plus de voix, il espère une coopération constructive au profit du pays. Il espère également que le gouvernement ne sera pas renversé comme tant d'autres avant parce que quelqu'un n'aime pas quelque chose. L'Italie a eu tant de gouvernements qui devraient s'arrêter, a déclaré le pape aux journalistes qui l'accompagnaient.

 

Le pape a fait campagne avec force pour un accord européen sur l'admission des boat people. Les migrants doivent être accueillis, accompagnés, soutenus et intégrés. L'objectif doit être l'intégration. Le pape François a également déclaré que chaque gouvernement de l'UE doit être clair sur le nombre de migrants qu'il peut accueillir. La politique migratoire doit être coordonnée entre les États, l'objectif doit être une politique de coopération et d'assistance. "On ne peut pas laisser les pays méditerranéens comme la Grèce, l'Italie ou l'Espagne seuls avec la responsabilité de tous les migrants qui débarquent sur leurs côtes", a déclaré le Pape.

 

Concernant le cours plus restrictif du nouveau gouvernement italien dans les ports du pays,  le pape François a noté que jusqu'à présent, tous les gouvernements ont agi selon la maxime selon laquelle des vies humaines doivent être sauvées. Il ne croit pas que le gouvernement italien actuel veuille sortir de cette ligne. Même avec les récents débarquements en Sicile, le gouvernement veut permettre aux mères, aux enfants et aux malades de descendre à terre. Aucun gouvernement italien ne devrait agir sur la question migratoire sans consulter les autres pays européens. En fin de compte, cependant, le problème de l'immigration en provenance d'Afrique ne peut être résolu qu'en Afrique. "Si l'une des causes de l'immigration en provenance d'Afrique est que les gens y vivent dans la pauvreté et sont exploités, nous devons faire en sorte que l'Afrique se développe économiquement". Selon le pape François, il existe encore des structures d'exploitation en Afrique qui remontent à l'époque coloniale.

 

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Publié le 5 Novembre 2022

letelegramme.fr nous montre que ce samedi matin, quelque 30 000 personnes de 111 nationalités, selon les autorités, se sont réunies au stade national de Bahreïn à Riffa, la plus grande enceinte du pays, au sud de Manama, pour assister à la messe du pape François lors du troisième jour de sa visite inédite dans le royaume musulman du Golfe. Le pape a salué la foule à bord de sa «Papamobile», embrassant et bénissant des bébés sur son passage avant de prononcer une homélie en espagnol.

 

Dans l’après-midi, peu avant une rencontre du souverain pontife argentin avec des jeunes dans la capitale Manama, une dizaine de personnes ont été brièvement arrêtées alors qu’elles manifestaient pour demander la libération de leurs proches emprisonnés, a indiqué à l’AFP Sayed Alwadaei, directeur de l’ONG Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), basée à Londres. Ces manifestants, parmi lesquels figurent des militants des droits humains comme Hajar Mansour, ont brandi des pancartes à l’entrée de l’école où se tenait la rencontre lorsqu’ils ont été emmenés par la police avant d’être relâchés environ une heure plus tard.

 

Le pape, qui aura 86 ans le mois prochain, souffre de douleurs chroniques au genou qui l'obligent à se déplacer en chaise roulante, et même s’il n’a pas été en contact direct avec eux à ce moment-là, a été reçu avec des danses et des fleurs à l’école du Sacré-Cœur de Manama, où il a appelé les jeunes à «dialoguer». Dans son homélie prononcée en espagnol, il a aussi appelé à "vivre concrètement la fraternité universelle" sur une terre qui est "une image vivante de convivialité des diversités"  (https://www.courrierinternational.com/depeche/le-reve-d-une-vie-a-bahrein-drapeaux-et-emotion-a-la-messe-du-pape.afp.com.20221105.doc.32mv2gz.xml).

 

Depuis la révolte de 2011, dans le sillage des Printemps arabes, Bahreïn est régulièrement accusé par les ONG et des institutions internationales de mener une répression féroce contre les dissidents politiques, en particulier ceux de la communauté chiite, dans un pays dirigé par une dynastie sunnite. Le gouvernement assure de son côté ne pas tolérer «la discrimination» et avoir mis en place des mécanismes de protection des droits humains.

 

Le matin du 6 novembre, le pape François présidera un service de prière pour les évêques, les prêtres et les religieux et religieuses de la région avant de retourner à Rome dans la soirée (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-francis-calls-catholics-middle-east-be-peacemakers).

 

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Publié le 4 Novembre 2022

france24.com avec l’AFP nous montrent qu’au deuxième jour d'une visite inédite à Bahreïn en grande partie consacrée au dialogue interreligieux, le pape François a appelé ce vendredi 4 novembre 2022, à l'unité face à la logique des "blocs opposés" entre l'Est et l'Ouest.

 

C’est la première fois qu’un chef suprême de l’Église catholique se rend à Bahreïn, ce petit pays du Golfe persique, majoritairement musulman. Le pape François a prôné la fraternité et la lutte contre les extrémismes lors d'une rencontre avec des dignitaires musulmans et le grand imam de la mosquée d'al-Azhar, haute institution du sunnisme, cheikh Ahmed al-Tayeb.  Cette visite de quatre jours est l'occasion pour le pape d'insister sur le "dialogue" entre les religions et les civilisations, lui qui craint un retour à la "guerre froide" dans un monde de plus en plus divisé.  "Des puissants se concentrent dans une lutte résolue pour des intérêts partisans (...) en redessinant des zones d'influence et des blocs opposés", a déploré le jésuite argentin en clôture d'un sommet interconfessionnel à Awali. 

 

Selon lui, cette logique s'exprime notamment par une opposition entre "l'Orient et l'Occident", qui "ressemblent de plus en plus à deux mers opposées", une allusion au conflit en Ukraine dénoncé sans relâche par le pape François depuis l'invasion du pays par Moscou fin février. "On joue avec le feu avec des missiles et des bombes, avec des armes qui provoquent des pleurs et des morts", a déploré le pape François, qui n'a cessé de dénoncer le recours à la force et la menace nucléaire. Pour le pape, "l'homme religieux, l'homme de paix, s'oppose aussi à la course au réarmement, aux affaires de la guerre, au marché de la mort", une allusion au patriarche orthodoxe russe Kirill, proche soutien de Vladimir Poutine qui soutient l'offensive de Moscou tandis que Jorge Bergoglio s'est toujours refusé à prendre partie.

 

En milieu d'après-midi, le souverain pontife s'est entretenu en privé avec le grand imam d'al-Azhar. Les deux hommes, qui avaient signé à Abou Dhabi un document fondateur sur la fraternité humaine, se sont salués par une accolade chaleureuse.  "Cette rencontre est d'une grande importance symbolique, tant au niveau local qu'international, pour promouvoir les racines de la paix et les principes de la coexistence pacifique entre les différentes religions et civilisations", a déclaré à l'AFP Hala Ramze Fayez, députée bahreïnie chrétienne. Devant les dignitaires sunnites et chiites du "Conseil des sages musulmans" réuni à la Mosquée du palais royal, le pape a défendu la "réconciliation" face à "l'instrumentalisation" des croyances religieuses.  Venu "comme un frère", il a appelé à ne pas céder "aux raisons de la force, qui alimentent la violence, la guerre, le marché des armes et le commerce de la mort".

 

Enfin comme le montre 20minutes.fr (https://www.20minutes.fr/societe/4008436-20221103-eglise-reunis-lourdes-eveques-francais-vont-travailler-transparence-confiance), après les révélations de la mi-octobre sur l’ancien évêque de Créteil Michel Santier qui ont créé de la colère parmi des victimes et chez des fidèles, qui ont dénoncé «le silence» des évêques autour de cette sanction, un an après l’explosif rapport Sauvé, l’épiscopat a dû revoir ses plans. Réunis en assemblée plénière jusqu’à mardi à Lourdes, les 120 membres de la Conférence des évêques de France vont plancher sur des «propositions concrètes» afin d’améliorer la transparence dans les mesures prises à l’encontre de clercs promettant de réfléchir, dès la session de Lourdes, à des changements dans les procédures, dans leur façon de les mener comme d’en communiquer les résultats. Les évêques doivent aussi voter les statuts définitifs d’un Tribunal pénal national canonique, une structure inédite en France qui doit ouvrir début 2023. L’attente des personnes victimes est grande, de même que chez les fidèles et chez les prêtres. L’enjeu est de rétablir la confiance et de poursuivre le travail lancé il y a un an après le rapport Sauvé.

 

Et alors que s'est ouvert l'assemblée plénière de la Conférence des évêques à Lourdes, le pape, dans un message signé par le cardinal Parolin, encourage notamment les prélats français à «aller de l'avant avec audace et discernement» et à ne pas se décourager devant le drame des abus commis de la part de certains pasteurs, «mais à persévérer dans l'assurance que l'Esprit Saint accompagne vos efforts, qui seront encore une fois l'objet de vos travaux» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-11/pape-francois-eveques-france-assemblee-pleniere.html).

 

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