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Publié le 26 Février 2023

Hernán Reyes Alcaide, correspondant au Vatican nous montre dans religiondigtal.org ce samedi 26 février 2023 que le «Pape péroniste» révèle son soutien à «la présence d'un pied régulateur, qui est l'État» pour le fonctionnement de l'économie.

 

"Je n'ai jamais été affilié au parti péroniste, je n'étais même pas membre ou sympathisant du péronisme. Dire cela est un mensonge", a déclaré Bergoglio à propos de ce mouvement politique dans le livre intitulé "El Pastor" qui paraît cette semaine en Argentine édité par Ediciones B. "Je n'étais pas non plus affilié à la Guardia de Hierro comme certains l'ont dit. Je le répète, la présence de ce groupe à l'université et mes écrits sur la justice sociale ont conduit les gens à dire que je suis un péroniste. Mais dans l'hypothèse de avoir une conception péroniste de la politique, qu'est-ce qui ne va pas ?", le pape s'interroge alors sur une autre des branches du péronisme à laquelle ses détracteurs ont tendance à l'associer.

 

Dans ce cadre, en pleine revue des grands thèmes de son pontificat et des regards qu'il porte sur des questions comme la lutte contre les abus ou les réformes de la Curie, le pape répond à ceux qui l'accusent péjorativement de «faire de la politique». "Oui, je fais de la politique. Parce que tout le monde doit faire de la politique. Le peuple chrétien doit faire de la politique. Quand on lit ce que Jésus a dit, on voit qu'il faisait de la politique", s'est-il défendu. "Tout d'abord, je précise que tout ce que je dis est dans la doctrine sociale de l'Église, qui a commencé à se développer il y a plus d'un siècle avec Léon XIII dans son encyclique Rerum Novarum. Je ne condamne pas le capitalisme", a ensuite soutenu le pape.

 

"Je ne suis pas non plus contre le marché, mais plutôt en faveur de ce que Jean-Paul II a défini comme une "économie sociale de marché". Pas une simple économie de marché. Je répète ce qu'il a dit. Cela implique la présence d'une "jambe" réglementaire, qui est l'État, qui doit servir de médiateur entre les parties. La table économique à deux pieds ne fonctionne pas. À trois elle fonctionne : l'État, le capital et le travail", a-t-il expliqué. Dans cette ligne, Jorge Bergoglio soutient que son regard vers les pauvres vient essentiellement de "ce que Jésus a fait et de ce que dit l'Évangile".

 

"Non pas qu'un de ses disciples me croie, mais avec toutes mes limites et mes péchés, j'essaie d'être fidèle à son message. Quant à nous étant meilleurs qu'avant, je me demande comment nous serions avant. Ce sur quoi je pense que nous pouvons tous être d'accord Et qu'il y a beaucoup de gens qui meurent de faim", a-t-il développé en ce sens. Selon le pape, au milieu des éloges pour les politiques de microcrédit ou les nouvelles formes de développement qui ont l'homme et non l'argent au centre, «le problème économique le plus pressant aujourd'hui est que la finance l'emporte».

 

"D'une certaine manière, le capitalisme appartient presque au passé. Bien sûr, une chose est l'épargne, l'investissement, qui est si important pour produire et générer du travail. Et une autre est la spéculation, qui est comme la rougeole de l'épargne et de l'investissement. La spéculation est une maladie qui nuit toujours à l'autre", a-t-il critiqué. Selon le pape, selon sa pensée dans l'un des 19 chapitres de l'ouvrage, "il va sans dire qu'à partir d'un ordinateur, en appuyant sur des boutons, des décisions sont prises qui finissent par être très préjudiciables à l'économie de nombreuses personnes".

 

Le livre élargit également la vision du pape de la relation de l'Église avec les personnes homosexuelles. "À ceux qui ont subi le 'rejet de l'Église' (à cause de leur condition d'homosexuel), je leur ferais savoir que ce n'est pas le 'rejet de l'Église', mais des 'personnes de l'Église'; l'Église est une mère et convoque tous leurs enfants", a-t-il dit. Pour le pape François, en outre, "dans le cas de parents (avec un fils homosexuel), l'ignorer, sans parler de le repousser, est un manque de paternité et de maternité".

 

Parmi les thèmes de son pontificat qui apparaissent relatés dans l'ouvrage, le pape a également fait référence à la lutte contre les abus par les membres du clergé qu'il a promu depuis son accession et a considéré que «l'abus sexuel n'est pas seulement un crime, mais aussi un grave crime dont le dommage est irréparable et exige évidemment une peine sévère». "Le processus (pour le combattre) qui a commencé au sein de l'Église avant mon élection porte ses fruits. Le rapport que le ministère de la Justice de Pennsylvanie a publié en 2018 a détecté très peu de cas depuis 2002", a-t-il souligné.

 

Jesús Bastante nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Angelus-papa-tentaciones-diablo-unidad-iglesia-division_0_2536846295.html) qu’avant d'entamer sa retraite de Carême (et celle de la Curie), qui le conduira à suspendre tous ses rendez-vous publics et privés jusqu'au 3 mars, le pape François a voulu mettre en garde à une époque marquée par des divisions et des affrontements, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église, les milliers de fidèles qui l'ont suivi depuis la place Saint-Pierre contre les "tentations" que sont "l'attachement aux choses, la méfiance et la soif de pouvoir", et la nécessité de se défendre «des attaques de ceux qui divisent». ‘Nous avons besoin d’unité !’, a-t-il crié du balcon du palais apostolique, lors de la prière de l’Angélus, au milieu d’un léger crachin.

 

Et avec le souvenir des victimes d'une année de guerre en Ukraine, du tremblement de terre en Syrie et en Turquie pour lesquels le pape demande de ne pas oublier "la tragédie de la guerre en Ukraine. Cela fait un an depuis la guerre" et "la douleur des peuples syrien et turc à cause du tremblement de terre.", des violences au Burkina Faso, "où les attentats terroristes se poursuivent.", où le pape "invite à prier pour que la violence ne vous laisse pas perdre confiance dans le chemin de la démocratie, de la justice et de la paix", des émeutes entre Palestiniens et Israéliens en appelant «au dialogue pour qu'il l'emporte sur la haine et la vengeance.», et demandant aux Palestiniens et Israéliens de retrouver  «le chemin du dialogue et de la paix» et du tragique naufrage au large des côtes calabraises, à Crotone, qui a coûté, pour la moment, la vie de 40 personnes, dont beaucoup d'enfants, et pour lesquels le pape "prie pour chacun d'eux et pour tous les migrants disparus".

 

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Publié le 24 Février 2023

José Lorenzo nous montre dans religiondigital.org ce vendredi 24 février 2023 que l'initiative de réforme "Maria 2.0" des femmes catholiques en Allemagne a écrit une lettre ouverte aux évêques allemands les exhortant à rechercher la formation d'un conseil synodal et d'un comité synodal, malgré l'opposition de Rome, selon les rapports de Katholisch. "Sinon - soulignent-elles dans le texte - le Chemin synodal aurait échoué fatalement", ce qui, "à notre avis, conduirait à un exode massif de catholiques engagés et ferait glisser l'Église catholique dans l'insignifiance".

 

Les évêques devraient également exprimer cette conséquence au Vatican, ajoutent-elles. "Ce n'est que si nous parvenons à surmonter les structures de pouvoir obsolètes, dont la plupart datent du XIXe siècle, et le cléricalisme associé, que l'Église pourra être repensée et sa crédibilité perdue restaurée", soulignent les catholiques réformatrices dans la lettre, rendue publique la dernière semaine avant que les évêques ne se réunissent à Dresde pour leur Assemblée plénière. Lors de cette réunion de printemps, les évêques allemands prévoient, entre autres sujets, d'analyser la visite ad limina à Rome en novembre dernier, ainsi que les questions d'actualité avant la cinquième et dernière assemblée du Chemin synodal en mars à Francfort.

 

Enfin, dans un communiqué rendu public aujourd'hui, les évêques européens et les communautés chrétiennes affirment qu'ils «continuent de prier pour les victimes de cette guerre et pour leurs familles». En effet, pendant le Carême, «la Sainte Messe sera célébrée dans chaque nation pour invoquer la paix en Ukraine et prier pour ceux qui sont morts à cause de la guerre; ils sont proches de ceux qui subissent ces actes de violence; ils ont formé une solidarité réseau pour soutenir le peuple ukrainien» (https://www.religiondigital.org/mundo/presidente-Iglesias-europeas-ucrania-guerra-derecho-internacional-paz-rusia-papa-grusas_0_2536246361.html).

 

Et le pape François a rencontré ce vendredi un groupe de réfugiés ukrainiens présents à Rome pour voir un film sur la guerre en Ukraine du réalisateur Evgeny Afineevsky, lors d'une projection qui comprenait également des immigrés et des sans-abri résidant à Rome et des membres du corps diplomatique en souvenir  du premier anniversaire du conflit. "Aujourd'hui est une année de cette guerre. Nous prions pour l'Ukraine. Une guerre est une destruction, elle nous diminue toujours. Que Dieu nous le fasse comprendre", a déclaré le pape après le film (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Hernan-pelicula-ucrania-aniversario-guerra-papa-francisco_7_2536316357.html).

 

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Publié le 22 Février 2023

José Manuel Vidal nous montre que ce mercredi 22 février 2023 sur religiondigital.org que dans son cycle de catéchèse sur le zèle de l'évangélisation, le Pape François concentre son intervention sur "L'Esprit Saint, protagoniste de l'annonce". D'abord parce qu'annoncer n'est pas «endoctriner ou faire du prosélytisme, mais faire des disciples». Deuxièmement, parce que «si l'Église ne le prie pas et ne l'invoque pas, elle se referme sur elle-même, dans des débats stériles et épuisants, dans des polarisations fatigantes, tandis que la flamme de la mission s'éteint». Il ne s'agit donc pas d'un combat entre progressistes et conservateurs, mais de «témoigner de la primauté de la consolation de Dieu sur la désolation du monde». Bien sûr, en tenant compte du fait que "toute tradition religieuse est utile si elle facilite la rencontre avec Jésus".

 

Dans son salut en portugais, le pape a invité à "prier pour ceux qui souffrent de catastrophes naturelles ou de guerres. Aidons-les aussi par notre charité. De cette façon, nous serons une source de réconfort et de joie". Et dans son salut en polonais, le pape fait l'éloge de l'œuvre "Missionnaires du carême" : "Cette œuvre s'adresse également à ceux qui sont restés en Ukraine, dévastée par la guerre, apportant soutien et espoir aux habitants de ce pays tourmenté. Prions ensemble pour la paix !"

 

Et José Manuel Vidal nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-Ucrania-guerra-paz-negociaciones_0_2535646419.html) qu’à l'issue de l'audience de mercredi, le pape François a gardé un souvenir particulier pour l'Ukraine, comme il est de coutume dans toutes ses audiences, étant donné que le 24 février prochain marquera un an de son «invasion». Une année de ce qui, pour le pape, est "une guerre absurde et cruelle" et un "triste anniversaire, dont des milliers de morts, de blessés, de réfugiés, de destructions, de dégâts économiques et sociaux parlent d'eux-mêmes". Au nom du «Dieu de paix», le pape François se demande : «Le Seigneur peut-il pardonner tant de crimes et tant de violences ?» Et il appelle les croyants à rester proches du "peuple ukrainien tourmenté, qui continue de souffrir", tout en leur demandant de se demander : "Avons-nous fait tout notre possible pour arrêter la guerre ?" Enfin, et abordant le concret, comme le pape aime toujours le faire, il lance «un appel à tous ceux qui ont autorité sur les nations, à faire un effort concret pour mettre fin au conflit, à parvenir à un cessez-le-feu et à entamer des négociations de paix sont en cours. Car une paix bâtie sur le meurtre n'est jamais une vraie victoire».

 

Le début de semaine a été marqué par la visite surprise du président américain Joe Biden à Kiev, où il a exprimé un soutien appuyé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ce lundi 20 février. Le chef de l’Église gréco-catholique ukrainienne, SB Sviatoslav Schevchuk, s’est réjoui de l’attention apportée à l’Ukraine par le monde occidental. «Cela nous donne le sentiment que nous ne sommes pas oubliés, que nous ne sommes pas abandonnés», a-t-il confié à des journalistes lors d’une réunion en ligne le même jour. Depuis un an, le pape François et la diplomatie pontificale sont demeurés sur une ligne médiane, maintenant le contact tant avec Kiev qu’avec Moscou, ce qui a suscité des interrogations et des incompréhensions. Lors d’une messe célébrée le 21 février 2023 en l’église Sant’Andrea della Valle, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États, a constaté avec regret que «la diplomatie semble incapable de briser le cycle de la violence» (https://www.cath.ch/newsf/ukraine-le-pape-francois-evoque-une-guerre-absurde-et-cruelle/).

 

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Publié le 19 Février 2023

José Manuel Vidal nous montre ce dimanche 19 février 2023 sur religiondigital.org que dans sa catéchèse depuis la chaise près de la fenêtre, le pape François explique au peuple le passage de l'Évangile, dans lequel "Jésus nous invite à tendre l'autre joue et à aimer même nos ennemis (Matthieu 5, 38-48)". C'est-à-dire la logique de "l'extraordinaire" et, donc, de la gratuité : "Le Seigneur nous propose de sortir de la logique du profit et de ne pas mesurer l'amour dans la balance des calculs et des commodités." Car, "si on reste dans l'ordinaire, dans l'équilibre entre donner et recevoir, les choses ne changent pas". Pour cette raison, "alors que nous essayons toujours d'égaliser le compteur, le Christ nous encourage à vivre le déséquilibre de l'amour".

 

Rendons l’Eglise au peuple de Dieu ! Tel est le titre d’une brochure d’une cinquantaine de pages émanant de laïcs, de prêtres et de religieuses engagés dans le diocèse de Liège qui circule depuis quelques jours en Belgique défendant notamment la suppression de l’ordination des prêtres est une réponse que veut le pape mais pas dans le sens qu’il le souhaite. La réflexion s’ancre dans la réalité des engagements pastoraux autant qu’auprès de divers auteurs. Divers sujets sont abordés : la place des femmes dans l’Église, le cléricalisme, les abus de pouvoir, le sacerdoce… Ses auteurs ne réclament pas l’ordination des femmes et n’y vont pas par quatre chemins : «Pour supprimer le cléricalisme, il faut supprimer le clergé». L’évêque de Liège apprécie modérément et rappelle en outre qu’il a mis sur pied un Vicariat précisément dédié à l’accompagnement des prêtres et autres acteurs pastoraux, avant de redire son attachement à la démarche synodale demandée par le pape François, et d’encourager chacun «à vivre son ministère ou son service avec zèle et fraternité» (https://www.cath.ch/newsf/belgique-pour-supprimer-le-clericalisme-il-faut-supprimer-le-clerge/).

 

Après l'angélus, le pape a rappelé "les victimes du tremblement de terre" qui a ravagé le 6 février le Sud de la Turquie et le Nord de la Syrie,  dont dernier bilan du tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie est d'au moins 44 000 morts (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-02/le-pape-exhorte-a-ne-pas-oublier-la-turquie-et-la-syrie.html), et "le drame quotidien du cher peuple ukrainien et de tant de peuples qui souffrent à cause de la guerre, à cause de la pauvreté, du manque de liberté ou des calamités environnementales". En Ukraine, les combats se poursuivent près d'un an après que la Russie a lancé une invasion à grande échelle de son voisin le 24 février 2022. Des dizaines de milliers de personnes ont péri dans le conflit et des centaines de milliers d'autres ont fui leur foyer. Les tensions internationales autour de la guerre restent élevées. Cette semaine, la Chine aurait envisagé d'offrir à la Russie une assistance létale, et le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a mis en garde la Chine contre le partage d'armes avec la Russie ou l'aide à échapper aux sanctions internationales (https://cruxnow.com/uncategorized/2023/02/pope-francis-angelus-appeals-for-syria-and-turkey-ukraine-new-zealand).

 

Il est aussi proche "de la population néo-zélandaise, frappée ces derniers jours par un cyclone dévastateur" et demande aux croyants une "charité attentive et concrète", après ce cyclone qui a frappé l’île du Nord, dont le bilan s’est alourdi : on dénombre à l’heure actuelle onze morts, au moins une dizaine de disparus et des dégâts qui se chiffrent en milliards, et sur place, les habitants des villages dévastés tentent de s’organiser pour se prémunir contre les pillards (https://www.courrierinternational.com/article/catastrophe-nouvelle-zelande-apres-le-passage-du-cyclone-gabrielle-les-gens-se-sentent-abandonnes).

 

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Publié le 18 Février 2023

religiondigital.org nous montre ce samedi 18 février 2023 que les catholiques portugais ont organisé des veillées dans diverses régions du pays pour exprimer leur "pardon" aux victimes d'abus sexuels et exiger des "réponses" de l'Église, après qu'un rapport d'expert présenté cette semaine a estimé le nombre de cas au Portugal à 5 ​​000.

 

Les initiatives ont été appelées dans la nuit du mercredi 22 février, à travers des messages et des événements sur les réseaux sociaux, dans les principales églises de chaque municipalité, avec une grande veillée devant le monastère des Jerónimos à Lisbonne. "À la honte que nous ressentons collectivement s'ajoute la nécessité, en tant que membres de l'Église, d'exprimer aux victimes et à leurs familles notre demande de pardon pour la passivité et l'omission de vigilance, de soins, d'attention et d'accueil dans lesquelles nous nous sommes engagés", peut lire dans l'appel.

 

Le message souligne également "l'urgence et l'exigence" avec lesquelles ils attendent "des réponses des structures et des responsables de l'Église portugaise". "Nous voulons réitérer notre engagement à ne plus laisser le silence régner", conclut l'appel, qui est ouvert aux "catholiques portugais, laïcs ou religieux".

 

Une commission d'experts créée par la Conférence épiscopale a rendu cette semaine son rapport final après un an d'enquête sur les exactions commises au sein de l'Église depuis 1950, dans lequel elle estime qu'il y a au moins 4 800 victimes. La plupart ont été maltraités alors qu'ils avaient entre 10 et 14 ans, et 77 % de leurs agresseurs étaient des prêtres. Bien que l'essentiel des abus ait eu lieu entre 1970 et 1990, au moins 27 victimes sont nées par la suite et la plus jeune a maintenant 6 ans. La commission estime également qu'il y a plus de 100 prêtres actifs soupçonnés d'avoir abusé de mineurs au Portugal.

 

Il faut noter que le Portugal est le premier pays du sud de l’Europe à s’être lancé dans un travail objectif sur les abus. De ce point de vue, la Ciase en France a été comme une sorte de modèle à suivre. L’enquête n’a pas été menée directement par l’Église mais mandatée par les évêques auprès d’une commission indépendante. C’est très positif. L’Espagne et l’Italie n’en sont pas là. Tous les pays n’ont pas compris qu’on ne peut pas se contenter de quelques échanges avec les évêques; il faut passer par des commissions indépendantes pour qu’un travail soit possible et fructueux (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/le-portugal-montre-la-voie-a-litalie-et-a-lespagne-sur-les-revelations-dabus-87062.php).

 

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Publié le 13 Février 2023

Ouest-France.fr avec Reuters nous montrent ce lundi 13 février 2023 qu’au moins 4815 enfants ont été abusés sexuellement par des membres de l’Église catholique portugaise au cours des 70 dernières années, a indiqué une commission chargée d’enquêter sur la question, dans son rapport final publié ce lundi 13 février 2023.

 

«Nous voulons rendre un hommage sincère aux victimes d’abus durant leur enfance, qui ont osé donner une voix au silence», a déclaré Pedro Strecht, pédopsychiatre et chef de la commission qui est financée par l’Église catholique. «Elles sont bien plus qu’une statistique», a-t-il ajouté. Plus de la moitié des auteurs de ces abus étaient des prêtres tandis que la plupart des victimes étaient de jeunes garçons, a déclaré Pedro Strecht, ajoutant qu’ils ont été abusés dans des écoles catholiques, des maisons de prêtres, des confessionnaux, entre autres. Le chef de la Conférence épiscopale, Jose Ornelas, a assisté à la présentation du rapport final et y réagira plus tard dans la journée de lundi. L’Église a précédemment déclaré qu’elle était prête à «prendre les mesures appropriées».

 

La commission portugaise a commencé ses travaux en janvier 2022 à la suite de la publication en France, en octobre 2021, du rapport de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), qui a révélé que quelque 3000 prêtres et responsables religieux avaient abusé sexuellement de plus de 200 000 enfants depuis 1950. Celle-ci a indiqué que les agresseurs étaient des hommes (96%) et des prêtres - environ 77%. Les abus se sont produits dans tout le pays, avec une incidence particulière à Lisbonne, Porto et Braga, et ont touché des mineurs de toutes les classes sociales. Le silence a protégé les agresseurs : 77% des victimes n'ont jamais porté plainte à l'Église et seulement 4% ont porté plainte à la Justice (https://www.swissinfo.ch/spa/portugal-abusos_iglesia-habla-de--nuevo-comienzo--tras-informe-de-abusos-en-portugal/48281852).

 

Les allégations d’abus proviennent de personnes d’origines diverses, de toutes les régions du pays et aussi de ressortissants portugais vivant dans d’autres pays d’Europe, d’Afrique et d’Amérique. La commission portugaise s’est entretenue avec plus de 500 victimes, a analysé des documents historiques de l’Église et interrogé des évêques et d’autres membres du clergé. Vingt-cinq des témoignages entendus par la commission ont été transmis au ministère public pour enquête, le délai de prescription ayant été dépassé pour les autres témoignages d’abus commis il y a plus de vingt ans. La commission a appelé à un changement législatif pour étendre le délai de prescription à 30 ans après les faits.

 

"Parmi les victimes qui nous ont contactés, aucune n'a demandé d'indemnisation", a déclaré Pedro Strecht lors de la conférence de presse après la présentation du rapport. "Légalement, cela peut être compliqué, mais ils sont évidemment dans leur droit", a-t-il expliqué. Cependant, l'Association portugaise d'aide aux victimes affirme qu'il est essentiel de réparer et de prévenir les abus sexuels sur mineurs dans l'Église. Une fois les chiffres connus, l'action et le changement s'imposent. Premièrement, un examen du pouvoir de l'Église (https://www.rtp.pt/noticias/pais/comissao-independente-divulga-relatorio-sobre-abusos-sexuais-na-igreja_e1466746).

 

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Publié le 12 Février 2023

José Lorenzo nous montre sur religiondigital.org ce dimanche 12 février 2023 que comme prévu deux jours après l'incarcération au Nicaragua de Mgr Rolando Alvarez, le pape François a évoqué à la fin de la prière de l'Angélus la situation au Nicaragua, dont les dernières nouvelles, a-t-il assuré, "ne m'ont pas peu blessé". "Je ne peux m'empêcher de me souvenir avec inquiétude de l'évêque de Matagalpa, Monseigneur Rolando Alvarez, que j'aime tant, condamné à 26 ans de prison, ainsi que des personnes qui ont été déportées aux États-Unis", a-t-il déclaré, faisant allusion aux 222 prisonniers politiques qui ont quitté le Nicaragua vendredi dernier, et qui n'ont pas voulu rejoindre le pasteur désormais incarcéré, qui a choisi de rester dans le pays. «Je prie pour eux - a poursuivi le Pape - et pour tous ceux qui souffrent dans cette nation bien-aimée. Demandons à Dieu, par l'intercession de l'Immaculée Vierge Marie, d'ouvrir le cœur des dirigeants politiques  à la recherche de la paix, qui est née de la vérité, de la justice, de la liberté et de l'amour, et qui s'atteint par l'exercice patient du dialogue».

 

Au Nicaragua, c’est l'une des voix les plus critiques à l'égard du régime dictatorial du président Daniel Ortega n'hésitant pas à dénoncer avec vigueur les violations des droits de l'homme commises par son régime, qui vient d'être condamné à 26 ans de prison. Mgr Rolando Alvarez, l'évêque de Matagalpa dans le nord du pays, avait refusé de monter à bord de l'avion qui avait amené, jeudi, 222 prisonniers politiques aux États-Unis. Sa voix porte, aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. C’est pourquoi l’année dernière sa résidence épiscopale avait été assiégée par la police pendant trois semaines avant qu'il ne se fasse arrêter. Depuis août 2021, le prélat était assigné à résidence. Parmi les personnes expulsées figurent d'anciens candidats à la présidence, des journalistes, d'anciens commandants de la guérilla sandiniste, d'anciens ministres et d'ex-diplomates. Des centaines d'opposants ont été détenus au Nicaragua à la suite de la répression des manifestations qui ont éclaté en 2018 contre Daniel Ortega, au pouvoir depuis 2007 et réélu lors d'élections contestées (https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20230212-nicaragua-l-%C3%A9v%C3%AAque-rolando-alvarez-condamn%C3%A9-%C3%A0-26-ans-de-prison-pour-avoir-refus%C3%A9-l-exil-forc%C3%A9).

 

La pape François a également montré sa douleur pour les personnes qui souffrent des conséquences des tremblements de terre dévastateurs qui ont secoué le 6 février de vastes régions de la Turquie et de la Syrie, causant au moins 21 000 morts, bien que l'ONU ait estimé que le bilan final pourrait être de 50 000 morts. "Prions pour eux, ne les oublions pas, et réfléchissons aussi à ce que nous pouvons faire pour les aider", a-t-il indiqué, priant également pour que "nous aussi n'oublions pas l'Ukraine tourmentée, afin que le Seigneur ouvre des voies de paix et donne aux responsables le courage de les accompagner."

 

Près d’une semaine après le puissant tremblement de terre qui a ébranlé la Turquie et la Syrie, les sauveteurs ont encore sorti des décombres ce dimanche des personnes vivantes, tandis que l’ONU s’attend à ce que le bilan humain s’alourdisse encore. Selon les derniers chiffres officiels, le tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 a fait au moins 28 191 morts. Dans le détail, 24 617 morts ont été recensés en Turquie et 3 574 en Syrie. Près de 32 000 personnes sont mobilisées pour les opérations de recherche et de secours en Turquie, ainsi que plus de 8 000 secouristes étrangers selon l’agence turque chargée des catastrophes naturelles. Un point de passage a en outre été ouvert entre la Turquie et l’Arménie, pour la première fois depuis 35 ans, pour permettre l’arrivée d’aide humanitaire. L’effondrement brutal des bâtiments, qui trahit leur médiocre construction et n’a laissé pratiquement aucune chance à leurs résidents, suscite la colère dans le pays. Les médias turcs ont annoncé l’arrestation d’une douzaine d’entrepreneurs du secteur du bâtiment dans le sud du pays. D’autres arrestations sont attendues (https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/seisme-en-turquie-et-syrie-plus-de-28-000-morts-et-un-bilan-qui-pourrait-doubler-avertit-lonu-20230212_BTQWB7LURZCTTIQG2Q6ILY34RU/).

 

Et lors des deux dernières semaines, "la Russie a probablement subi ses pertes les plus élevées depuis la première semaine de l'invasion de l'Ukraine", a rapporté le ministère de la Défense britannique dimanche 12 février. Sur la base de données ukrainiennes, Londres précise que la moyenne des pertes russes était de 824 victimes par jour au cours des sept derniers jours, soit "plus de quatre fois le taux rapporté en juin et juillet 2022". "L'augmentation du nombre de victimes russes est probablement liée à une série de facteurs, notamment le manque de personnel qualifié, de coordination et de ressources sur le front", analyse le ministère de la Défense britannique (https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-guerre-en-ukraine-martin-fourcade-se-dit-favorable-au-retour-des-athletes-russes-et-bielorusses-dans-les-competitions-sportives_5654693.html).

 

Concernant l'angélus de ce dimanche 12 février, parlant de conformité, le pape a mis en garde contre "l'observance externe, purement ritualiste" car "elle est inutile, a-t-il pointé, soulignant que "Jésus nous fait comprendre que les règles religieuses sont utiles, elles sont bien, mais ils ne sont qu'un début : pour les respecter, il faut aller au-delà de la lettre et vivre leur sens". "Les commandements que Dieu nous a donnés ne doivent pas être enfermés dans les coffres-forts étouffants de l'observance formelle, sinon nous restons dans une religiosité extérieure et détachée, serviteurs d'un 'maître dieu' au lieu d'enfants de Dieu le Père". Face à cela, le pape François invite les fidèles à se demander comment chacun vit sa foi : "Est-ce une question de calcul, de formalisme, ou est-ce une histoire d'amour avec Dieu ?, ou est-ce que j'essaie de grandir dans l'amour de Dieu et des autres? Et de temps en temps, je me confronte au grand commandement de Jésus, je me demande si j'aime mon prochain comme il m'aime? Parce que peut-être sommes-nous inflexibles à jugeons les autres et nous oublions d'être miséricordieux, car Dieu est avec nous"

 

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Publié le 5 Février 2023

RFI.fr nous montre que le pape François a achevé sa visite au Soudan du Sud, ce dimanche 5 février. Le pape a décollé de l’aéroport international de Juba, à 11h57 (heure locale), après avoir célébré la messe au mausolée de John Garang. Ce «Pèlerinage pour la paix» a commencé vendredi 3 février, en compagnie de l'archevêque de Canterbury, Justin Welby, et le modérateur de l'Église d'Écosse, Iain Greenshields, qui se sont joints au souverain pontife pour encourager la résolution des conflits dans le plus jeune pays au monde. Devenu indépendant en 2011, le Soudan du Sud avait sombré dans la guerre civile en 2013, un conflit dont le pays peine à se sortir malgré l'accord de paix de 2018.

 

Pour assister à la célébration de la messe au mausolée de John Garang, à Juba, des dizaines de milliers de fidèles ont passé la nuit sur place. Le pape François les a salués dans un tour de papamobile puis a prononcé son homélie. Il a réitéré son appel aux Sud-Soudanais à rejeter la violence. «Nous sommes appelés à témoigner de l’alliance avec Dieu dans la joie, avec gratitude, en montrant que nous sommes des personnes capables de créer des liens d’amitié́, de vivre la fraternité́, pour empêcher que règnent la corruption du mal, la maladie des divisions, la plaie de l’injustice.» Dans sa conclusion, il invite les Sud-Soudanais à se réconcilier : «Chers amis, je vous souhaite d’être des communautés chrétiennes rayonnantes qui montrent qu’il est beau et possible d’avoir l’espérance, de construire tous ensemble un avenir réconcilié́.» Parmi les dizaines de milliers de fidèles présents, sœur Rita Nyawijwok Albino a assisté à la messe: «Le message le plus important que j’ai retenu, c’est l’encouragement à faire la paix. Je suis née pendant la guerre. Maintenant je suis vieille et je ne sais pas si la paix arrivera avant ma mort. Je vais faire la paix avec moi-même et avec les autres, ce message me donne de l’espoir».

 

Première conséquence de la visite du pape à Juba : l’annonce, dès vendredi, par la présidence, d’une reprise des pourparlers avec les groupes d’opposition non signataires de l’accord de paix de 2018. Jeudi, à la veille de l'arrivée du pape, au moins 21 personnes avaient été tuées lors d'un vol de bétail dans le sud du pays (https://information.tv5monde.com/info/le-pape-quitte-le-soudan-du-sud-fin-de-son-pelerinage-oecumenique-de-paix-487563).

 

Dans l'avion le ramenant à Rome, le pape a donné sa traditionnelle conférence de presse, aux côtés des chefs des Églises d'Angleterre et d'Écosse, représentants des deux autres confessions chrétiennes du Soudan du Sud avec lesquels il a effectué ce "pèlerinage œcuménique de paix". "Ma santé n'est pas la même qu'au début de mon pontificat, mon genou me gêne mais je vais de l'avant doucement et on verra…", a déclaré le pape de 86 ans, qui se déplace désormais en fauteuil roulant en raison de ses douleurs au genou. Le pape a confirmé qu'il se rendrait à Marseille, dans le sud de la France, le 23 septembre et annoncé qu'un projet était à l'étude pour se rendre en Mongolie dans la foulée, confirmant une information du journal français La Croix. Il a par ailleurs évoqué un voyage en Inde en 2024 (https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-pape-quitte-le-soudan-du-sud-fin-de-son-pelerinage-oecumenique-de-paix-7c63a42d796065c42d9a7a473ba487ef).

 

NCRonline.org (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/benedict-xvi-s-death-has-been-instrumentalized-agenda-driven-church-leaders) nous montre aussi que le pape François a aussi déclaré le 5 février que la mort récente du pape à la retraite Benoît XVI a été "instrumentalisée" par ceux de l'Église catholique qui cherchent à marquer des points contre la papauté actuelle et utilisent la mort du défunt pape pour servir leurs propres agendas. "Ces gens sont sans éthique", a déclaré le pape François sur le chemin du retour à Rome après son premier voyage international après la mort le 31 décembre du défunt pape émérite. "Ce sont des gens qui appartiennent à un parti, pas à l'Église." Alors que le pape François n'a pas nommé de noms, au cours du mois dernier, un certain nombre de critiques virulents des priorités pastorales du pape François ont donné des interviews et publié des livres affirmant qu'à la retraite, Benoît était aigri par certaines décisions prises par le pape François. Cependant, a déclaré aux journalistes dans l'avion qu'il consultait régulièrement Benoît et que les deux étaient sur la même longueur d'onde. Il a poursuivi en partageant l'anecdote d'un théologien anonyme qui est allé voir Benoît avec une plainte concernant le soutien du pape François aux unions civiles, mais le pape François a déclaré que Benoît XVI avait fait appel à plusieurs cardinaux théologiens réputés pour examiner la plainte et il a ajouté que Benoît n'était pas attristé par les décisions qu'il avait prises au cours des 10 dernières années en tant que pape. Le pape François a rejeté ces rapports comme fabriqués et a déclaré que ces personnes servaient leur propre programme, en utilisant une expression italienne familière pour ceux qui cherchent à détourner l'approvisionnement en eau d'une communauté uniquement à leurs propres fins.

 

De son côté, l'archevêque de Canterbury Justin Welby a dit achever cette visite avec "un profond sentiment d'encouragement". "Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est d'un changement sérieux de la part des dirigeants." "Il doit y avoir un effort de lutte contre la corruption et la contrebande pour contrer l'énorme accumulation d'armes. Il faudra continuer à travailler ensemble, avec le Vatican et avec la troïka" (Etats-Unis, Royaume-Uni et Norvège), a-t-il ajouté. "Dans deux ans, il y aura des élections, nous avons besoin de progrès sérieux d'ici la fin de 2023" (https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-pape-quitte-le-soudan-du-sud-fin-de-son-pelerinage-oecumenique-de-paix-7c63a42d796065c42d9a7a473ba487ef).

 

Au cours de la conférence de presse conjointe unique en son genre, les dirigeants des trois églises chrétiennes ont réitéré leur désir commun de mettre fin à la violence au Soudan du Sud, mais ont également offert un front rare et uni entre les trois principales Églises chrétiennes contre la condamnation des personnes LGBTQ, tous trois exprimant fermement leur opposition à la criminalisation de l'homosexualité. Le pape François a répété ses remarques d'une interview très médiatisée du 25 janvier  dans laquelle il a soutenu la dépénalisation de l'homosexualité, affirmant que les dirigeants catholiques devraient travailler pour l'abrogation de ces lois "injustes", y compris en Afrique. "Les personnes ayant des tendances homosexuelles sont des enfants de Dieu", a déclaré le pape François lorsqu'on lui a demandé sa réaction aux familles, y compris celles du Congo et du Soudan du Sud, qui ostracisent les membres de leur famille LGBTQ, citant souvent leur foi chrétienne pour soutenir leur position. "Dieu marche avec eux", a ajouté le pape. "Condamner quelqu'un comme ça est un péché" (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/benedict-xvi-s-death-has-been-instrumentalized-agenda-driven-church-leaders).

 

Malgré des différences significatives entre les trois églises sur l'homosexualité, toutes les trois ont offert une défense énergique des personnes homosexuelles.  Greenshields, dont les églises offrent des bénédictions homosexuelles, a déclaré que "nulle part dans ma lecture des quatre évangiles, je ne vois Jésus rejeter qui que ce soit". Welby a déclaré qu'il était de tout cœur d'accord avec les paroles du pape, ajoutant que l'Église d'Angleterre avait adopté à deux reprises des résolutions soutenant la dépénalisation de l'homosexualité, mais a ajouté que, malheureusement, elles n'avaient pas fait changer d'avis beaucoup de gens. Les remarques de l'archevêque précèdent une réunion étroitement surveillée  plus tard cette semaine où les dirigeants anglicans discuteront de la récente annonce controversée des évêques du pays selon laquelle ils ne soutiendraient pas le mariage homosexuel mais approuveraient la bénédiction des unions civiles (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/benedict-xvi-s-death-has-been-instrumentalized-agenda-driven-church-leaders).

 

En repensant à la première étape de sa visite au Congo - une nation riche en ressources minérales, mais avec l'un des pires taux de pauvreté au monde – Le pape François a répété sa condamnation des nations qui exploitent et pillent les minerais du Congo, profitant de sa proximité état permanent d'instabilité et alimentant la guerre entre plus de 100 groupes rebelles armés du pays. Le pape a également déclaré que le trafic d'armes était le "plus grand fléau" et qu'on lui avait dit un jour que si les ventes d'armes cessent, cela mettrait rapidement fin aux famines mondiales. Welby a fait écho aux sentiments du pape, affirmant que le Congo ne devrait pas être "le terrain de jeu des grandes puissances". Ces dernières années, des superpuissances comme la Chine, la Russie et les États-Unis se sont livrées à une concurrence féroce pour les trésors souterrains du Congo, tels que le cobalt, le lithium et le cuivre, dans une course à la transition vers l'énergie verte. Compte tenu de ses vastes ressources naturelles, Welby a déclaré que le Congo "devrait être l'un des pays les plus riches de la planète" et être en mesure de fournir une aide au reste de l'Afrique (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/benedict-xvi-s-death-has-been-instrumentalized-agenda-driven-church-leaders).

 

Enfin, lorsqu'on lui a demandé quel pourrait être son message au président russe Vladimir Poutine à la veille du premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par son pays le 24 février, le pape a de nouveau souligné l'importance du dialogue et a déclaré qu'il restait ouvert à une rencontre avec Poutine et les Ukrainiens. Président Volodymyr Zelensky. Welby, qui s'est rendu en Ukraine fin novembre, a offert une évaluation plus brutale, affirmant que la fin de la guerre est "entre les mains du président Poutine". Les deux chefs d'Église ont souligné la nécessité de ne pas oublier d'autres conflits qui font rage dans le monde, notamment le Myanmar, la Somalie, le Nigeria et, bien sûr, le Soudan du Sud (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/benedict-xvi-s-death-has-been-instrumentalized-agenda-driven-church-leaders).

 

Le pape François a également confirmé qu'il prévoyait d'assister aux Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne, au Portugal, en août et a déclaré qu'il aimerait visiter l'Inde en 2024. Lorsqu'on leur a demandé s'ils seraient prêts à entreprendre un autre voyage avec le pape François, à la fois l'archevêque de Cantorbéry et le modérateur ont dit qu'ils seraient ravis de le faire si le pape le jugeait utile. Greenshields, cependant, a noté que le mandat du modérateur n'est que d'un an, après quoi, a-t-il dit, "une femme très capable prendra la relève", Sally Foster Fulton. La réponse du modérateur a été applaudie par certains à bord de l'avion du pape voyageant avec son entourage presque entièrement masculin du Vatican. "C'est certainement la meilleure compagnie aérienne sur laquelle j'ai jamais volé", a plaisanté Welby (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/benedict-xvi-s-death-has-been-instrumentalized-agenda-driven-church-leaders).

 

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Publié le 4 Février 2023

RFI.fr nous montre ce samedi 4 février 2023 qu’arrivé, vendredi 3 février, à Juba, le pape François poursuit sa visite au Soudan du Sud. Il est dans la capitale du plus jeune pays au monde jusqu’à dimanche pour un «pèlerinage œcuménique pour la paix». Après ses rencontres avec les dirigeants du pays, vendredi, il s’est adressé, ce samedi 4 février matin, aux membres du clergé. Près d’un millier de religieux se sont rassemblés dans la cathédrale Sainte Thérèse pour écouter le Saint-Père. Venus des diocèses du Soudan du Sud mais aussi du Soudan, les religieux ont attendu patiemment l’arrivée du pape François au son des chants du chœur de l’Église.

 

Sœur Mary George fait partie du diocèse de Malakal, dans le nord-est du pays, et travaille avec les réfugiés sud-soudanais au Soudan : «C’est vraiment l’Église qui œuvre à l’unité et à la paix, qui tente de donner de l’espoir aux gens. Moi qui travaille avec les réfugiés, notre espoir c’est que la venue du pape nous unisse et amène la paix, la stabilité dans notre pays, pour permettre aux réfugiés de rentrer chez eux, plutôt que de rester dans les camps où ils sont, depuis dix ans.»

 

Dans son discours, le pape a donné des conseils aux religieux pour encourager l’harmonie, au sein de la société mais aussi au sein de l’Église. «Nous ne devons jamais exercer le ministère en recherchant le prestige religieux et social, mais en marchant au milieu et ensemble, en apprenant à écouter et à dialoguer», a déclaré le pape François.

 

«Le message que le pape nous a adressé, aujourd’hui, nous les prêtres et les évêques, tous les religieux et les chrétiens, c’est d’aller de maison en maison pour prêcher la paix et l’évangélisation», nous dit, de son côté, le père Victor Roba Bartolomew qui officie à la paroisse Sainte Thérèse. Le séminariste Peter Gatkuoth Nhial a lui aussi assisté au discours: «L’Église s’est vraiment battue pour la paix au Soudan du Sud, pour unir les gens, pour qu’ils ne perdent pas espoir et pour qu’ils prient ensemble. Même s’il y a des problèmes dans notre nation, il faut que les gens se réunissent et comprennent que nous sommes tous les enfants d’un seul père.»

 

Démonstration d’unité, le pape François va être rejoint, ce samedi soir, par les deux autres hommes d’Église qui l’accompagnent dans ce pèlerinage pour la paix au Soudan du Sud. Avec l’archevêque de Canterbury et le modérateur de l’église d’Écosse, une prière œcuménique aura lieu au mausolée de John Garang.

 

tv5monde.com (https://information.tv5monde.com/info/soudan-du-sud-le-pape-lance-un-cri-d-alarme-pour-rendre-une-dignite-aux-deplaces-487488) nous montre que le pape François a aussi lancé ce samedi à Juba un ardent cri d'alarme aux dirigeants du Soudan du Sud pour rendre une "dignité" aux déplacés, renouvelant son appel à la paix dans un pays déchiré par les luttes de pouvoir.

"Je renouvelle de toutes mes forces l'appel le plus pressant (...) à reprendre sérieusement le processus de paix afin que les violences prennent fin et que les gens puissent retrouver une vie digne", a déclaré le pape François lors d'une rencontre avec des déplacés internes, au deuxième jour de sa visite. "Mais on ne peut plus attendre: un grand nombre d'enfants nés ces dernières années n'ont connu que la réalité des camps de personnes déplacées, oubliant l'air du pays, perdant le lien avec leur terre d'origine, leurs racines, leurs traditions", a-t-il insisté devant 2500 personnes.

 

Le chef de l'Église catholique a notamment "supplié" les habitants de "protéger, respecter et valoriser" les femmes. Les violences sexuelles sur les femmes et les jeunes filles sont "généralisées et systématiques" dans le pays, selon un rapport publié en 2022 par la Commission sur les droits de l'Homme, mandatée par l'ONU. "Malheureusement, dans ce pays martyrisé, être déplacé ou réfugié est devenu une expérience habituelle et collective", s'est désolé le pape François, après avoir entendu les témoignages de trois jeunes qui ont raconté la difficulté de la vie dans les camps. "Je suis avec vous, je souffre pour vous et avec vous", a-t-il affirmé, mettant en garde contre l'"aggravation" de cette "tragédie humanitaire".

 

Il s'agit de la première visite papale au Soudan du Sud depuis que la nation, qui compte plus de 60 groupes ethniques, a obtenu son indépendance du Soudan en 2011. L'Église joue un rôle de substitution dans des zones sans aucun service gouvernemental et où les travailleurs humanitaires sont souvent attaqués, voire tués. Ce déplacement fait suite à une visite de quatre jours à Kinshasa, où le pape a condamné les "atroces cruautés" perpétrées dans l'est de la République démocratique du Congo, en proie à des exactions de groupes armés qui ont fait des centaines de milliers de morts.

 

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Publié le 3 Février 2023

L’Alsace.fr avec l’AFP nous montre que pour son troisième jour de visite en République démocratique du Congo, le pape François s'est d'abord adressé dans une ambiance surchauffé à la jeunesse du pays dans le stade de la capitale, Kinshasa, avant de rencontre le Premier ministre puis des religieux, l’appelant à être actrice de l'avenir de la République démocratique du Congo (RDC), en proie au chômage et à des violences endémiques.

 

Plus de 65 000 personnes, selon les organisateurs, ont participé à cette rencontre, avides de message de paix dans ce pays très catholique rongé par des exactions meurtrières à l'est. Face au «tribalisme» et à «l'individualisme», le pape François a appelé les fidèles à privilégier la «communauté», les invitant à prendre leur voisin par la main puis à faire silence en pensant «à des personnes qui (les) ont offensés». Le pape a aussi vilipendé la corruption, un fléau en RDC. «Tous ensemble disons : “pas de corruption” , a demandé le pape, pendant que certains fidèles lançaient un slogan hostile au président Félix Tshisekedi. «Tu es indispensable et responsable de ton Église et de ton pays. Tu appartiens à une histoire plus grande qui t’appelle à être acteur», a-t-il lancé alors que les conflits, le chômage et les luttes de pouvoir assombrissent l'avenir de la RDC, où environ 60% des habitants ont moins de 20 ans.

 

Le pape de 86 ans, qui se déplace en chaise roulante en raison de douleurs au genou, a ensuite rencontré le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde à la nonciature apostolique, «ambassade» du Saint-Siège en RDC. Jeudi après-midi, lors d'une rencontre avec des prêtres et religieux à la cathédrale Notre-Dame du Congo, grande édifice de briques orangées construit en 1947, il a invité l'assemblée à ne pas céder à la «tentation du confort mondain». Malgré l'influence croissante des Églises évangéliques depuis les années 1990, l’Église catholique conserve un rôle majeur dans l'éducation, la culture, la politique ou la tenue des infrastructures socio-sanitaires en RDC, où elle a souvent fait office de contre-pouvoir.

 

Le pape François a rejoint ensuite le Soudan du Sud dans la matinée pour un «pèlerinage de paix». À Djouba, il sera accompagné des chefs des Églises d’Angleterre et d’Écosse, représentants des deux autres confessions chrétiennes de ce pays de 12 millions d’habitants. Les trois responsables religieux se sont personnellement engagés dans le processus de paix, malgré des dirigeants restés sourds aux appels à la réconciliation. En dépit d’un accord de paix en 2018 entre le président Salva Kiir et le chef rebelle Riek Machar, la violence perdure En 2019, le pape François les avait reçus au Vatican et s’était agenouillé pour leur embrasser les pieds en les suppliant de faire la paix, un geste symbolique fort qui avait marqué les esprits. Attendu à 15 h (13 h GMT), le jésuite argentin effectuera une visite de courtoisie au président et aux vice-présidents puis prononcera un premier discours au palais présidentiel devant les autorités et le corps diplomatique (https://www.jeuneafrique.com/1414750/politique/a-kinshasa-le-pape-francois-vilipende-la-corruption-avant-de-senvoler-pour-le-soudan-du-sud/).

 

Arrivé ce vendredi au Soudan du Sud afin de promouvoir la paix et la réconciliation dans le plus jeune pays du monde, déchiré par la guerre civile et l'extrême pauvreté, le pape François a appelé les dirigeants de l'État à un "nouveau sursaut" pour la paix.  Sans mâcher ses mots, Jorge Bergoglio a aussi fustigé le fléau de la corruption. "Circuits financiers injustes, intrigues cachées pour s'enrichir, affaires clientélistes, manque de transparence : voilà le fond pollué de la société humaine", a-t-il lâché. Il a aussi évoqué "l'urgence de prendre soin des citoyens" à travers "des politiques de santé adéquates", "l'alphabétisation et l'éducation" dans le pays indépendant depuis 2011, le plus jeune État du monde. Conscient de ses mots "francs et directs", le pape a aussi mis en garde les autorités devant "la tentation de servir ses propres intérêts" afin que les "ressources abondantes du pays" profitent à tous (https://www.france24.com/fr/afrique/20230203-au-soudan-du-sud-le-pape-fran%C3%A7ois-appelle-%C3%A0-un-nouveau-sursaut-pour-la-paix).

 

Le lendemain, samedi, il rencontrera des religieux catholiques et des déplacés internes et célèbrera une prière œcuménique, avant de présider une messe dimanche 5 février (https://www.jeuneafrique.com/1414750/politique/a-kinshasa-le-pape-francois-vilipende-la-corruption-avant-de-senvoler-pour-le-soudan-du-sud/).

 

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