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Publié le 24 Décembre 2023

Ouest-France.fr nous montre que le pape François s’est présenté à la fenêtre du palais pontifical et a adressé ses «recommandations» pour le réveillon de Noël lors de la traditionnelle prière de l’Angélus ce dimanche 24 décembre. Environ 15 000 fidèles étaient massés autour de la crèche géante de la place Saint-Pierre pour écouter son message. Pour le pape François, le «défi de Noël» consiste à découvrir dans la naissance du Christ une «petitesse» qui accueille toutes nos pauvretés, vulnérabilités, incapacités et nous enveloppe d’une «tendresse révolutionnaire», poussant à développer une «créativité de la charité» (https://www.la-croix.com/religion/cinq-conseils-du-pape-francois-pour-retrouver-l-esprit-de-noel-20231222).

 

«Soyons proches de nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre. Nous pensons à la Palestine, à Israël, à l’Ukraine», a insisté le pape François après la prière. Les cérémonies chrétiennes de Noël ont commencé dimanche en début d'après-midi à Bethléem, en Cisjordanie. Mené par une cinquantaine de scouts, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a parcouru les rues de la ville jusqu'à l'église de la Nativité. Au lieu d’instruments de musique et de tambours, les jeunes portaient des banderoles avec des slogans tels que «Paix pour Gaza» ou «Bienheureux les artisans de la paix» (https://katholisch.de/artikel/49826-wegen-gazakrieg-bethlehem-feiert-stille-weihnachten).

 

Et alors que la guerre en Ukraine fait toujours rage et la Russie bombarde la région de Kherson. Une source anonyme des services de renseignements européens citée dans un média allemand suggère qu'une attaque russe à l'hiver prochain en Europe est possible si Donald Trump est élu président des États-Unis en 2024. Des craintes qui vont de pair avec les avertissements du nouveau ministre des Affaires étrangères polonais qui alerte sur la nécessité pour les économies européennes de ne pas se laisser distancer par l'économie russe, désormais tournée vers la guerre (https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-bombardements-a-kherson-craintes-pour-l-europe-le-point-sur-la-nuit-079a5499-d13a-45b8-adb8-03f63d7ceb8f).

 

Avant d’ajouter. «Pensons également à ceux qui souffrent en raison de la misère, de la famine et de l’esclavage». Ce propos du pape épouse celui du président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi, qui a défendu le recours à des sauveteurs en mer privés en Méditerranée. "Si les ONG sont complices des passeurs, tous ceux qui sauvent les réfugiés en mer le sont aussi, à commencer par les garde-côtes, qui effectuent 95 pour cent des sauvetages", a déclaré Zuppi dans une interview au "Corriere della Sera" (dimanche).. Les actions humanitaires ne doivent pas être criminalisées (https://katholisch.de/artikel/49824-italienischer-kardinal-zuppi-verteidigt-arbeit-von-seenotrettern).

 

«Ne confondons pas la fête et le consumérisme», a-t-il encouragé. «Un chrétien peut et doit célébrer en simplicité, sans gaspillage et partageant avec qui manque du nécessaire ou qui manque de proches et d’amis.», a-t-il notamment lancé. Le pape François doit reprendre la parole ce dimanche à 19 h 30 lors de la messe de la Sainte Nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre.

 

Merci et bon réveillon de Noël !

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Publié le 17 Décembre 2023

 José Manuel Vidal nous montre ce dimanche 17 décembre 2023 sur religiondigital.org dans sa catéchèse depuis la chaise de la fenêtre, Le pape François invite les croyants «à être des hommes et des femmes qui reflètent Jésus, la lumière qui vient à le monde», en glosant la figure de Jean-Baptiste. Pour le pape François, le Baptiste «est un homme extraordinaire», cohérent et sincère, qui «sert sans rechercher les honneurs ni la notoriété» et dont le témoignage «passe par la franchise de son langage, l’honnêteté de son comportement, l’austérité de sa vie». Par conséquent, comme lui, nous pouvons être «une lampe brillante». Un modèle qui sied bien au pape qui actuellement accélère son programme de réforme et réprime ses adversaires de droite répliquant vivement, en supprimant les privilèges, le salaire et le logement de fonction de l'un de ses plus célèbres opposants, le cardinal américain Raymond Burke.

 

Après l'Angélus, le pape se souvient de la tragédie des milliers de personnes qui tentaient de traverser la jungle du Darién. «Trompés» par les mafias, beaucoup meurent dans cette tentative, face au silence inquiétant de la communauté internationale, à laquelle le pape demande une réponse humanitaire. Selon les chiffres publiés début décembre par le gouvernement panaméen, plus d'un demi-million de migrants à destination des États-Unis ont traversé cette année la dangereuse jungle du Darién, qui relie la Colombie au Panama. C'est deux fois plus qu'en 2022. Au cours de leur périple, les migrants rencontrent également des gangs criminels qui les volent ou leur demandent de l'argent pour les guider à travers la jungle. Malgré les dangers, la Darién Gap, longue de 265 kilomètres, est devenue un corridor essentiel pour les migrants qui se dirigent vers les États-Unis depuis l'Amérique du Sud, en passant par l'Amérique centrale et le Mexique. La plupart des personnes qui se lancent dans cette aventure à la recherche d'un avenir meilleur sont des Vénézuéliens, mais aussi des Équatoriens, des Haïtiens, des Chinois, des Vietnamiens, des Afghans et des personnes originaires de pays africains. Le flux est si important que le Panama, avec l'aide d'organisations internationales, a mis en place des centres d'aide aux migrants dans différentes régions du pays (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-12/francois-angelus-migrants-darien-colombie-panama.html).

 

Par ailleurs, le pape François dénonce fermement la mort de deux femmes dans la paroisse catholique de la Sainte Famille à Gaza, «où il n'y a pas de terroristes» et où même les religieuses de Mère Teresa ont été attaquées. La paroisse catholique de Sainte-Famille à Gaza a été attaquée par l’armée israélienne, samedi 16 décembre. Deux femmes, chrétiennes, mère et fille, qui avaient trouvé refuge dans l'église ont été tuées. Les victimes s'appellent Nahida Khalil Anton, et sa fille, Samar Kamal Anton. Selon des sources locales, elles ont été tuées alors qu'elles se rendaient aux toilettes. Le Patriarcat affirme dans son communiqué qu’«aucun avertissement n'a été donné, ni aucune notification au préalable». «Elles ont été abattues de sang-froid dans l'enceinte de la paroisse, où il n'y a pas de belligérants». Dans la journée du 16 décembre, les bâtiments dans lesquels 700 personnes se sont réfugiées étaient encerclés par les militaires et des tireurs d'élite de l'armée israélienne. L'église de la Sainte-Famille est la seule paroisse catholique latine de Gaza. Par ailleurs, le communiqué du Patriarcat latin de Jérusalem affirme que des roquettes israéliennes ont touché dans la matinée du 16 décembre le couvent des Sœurs de Mère Teresa, une mission qui accueille une cinquantaine de personnes handicapées. Les frappes ont détruit les réserves de carburant et endommagé le générateur qui constituait l'unique source d'électricité du bâtiment. La maison est désormais inhabitable, à cause de l’explosion et de l’incendie, précise le Patricarcat, les résidents handicapés et les personnes sous respirateurs artificiels doivent être déplacés (https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2023-12/gaza-guerre-israel-hamas-paroisse-catholique-sainte-famille.html).

 

Le pape François a fêtée ses 87 ans ce dimanche. Lors de cette journée spéciale, il y a eu de nombreuses félicitations et reconnaissances de la part de l'Église notamment la Conférence épiscopale italienne a publié une lettre de félicitations qui dit : «En ce moment où toute l'humanité souffre du drame de la violence, nous nous joignons à vous pour implorer le don de la paix», et dans le même temps, les évêques italiens ont promis au pape qu'ils continueraient à prier pour lui, et de la politique dont le président Sergio Mattarella (82 ans) a adressé ses félicitations au chef de l'Église au nom du peuple italien. En même temps, il a remercié le pape pour ses appels constants à la paix dans le monde et au rétablissement de l'équilibre entre l'homme et la nature, et  le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano a tweeté sur X : "Que votre sagesse continue d'éclairer le monde et des millions de cœurs !", et même une petite célébration jubilaire a eu lieu dimanche matin à la station médico-sociale de Sainte Marthe, au Vatican. Outre les religieuses et les employées qui y travaillent, une centaine de mères et leurs enfants pris en charge par la station étaient également invités (https://katholisch.de/artikel/49612-papst-franziskus-feiert-87-geburtstag-viele-glueckwuensche).

 

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Publié le 16 Décembre 2023

religiondigital.org nous montre ce samedi 16 décembre 2023 que le pape François a exprimé son inquiétude pour "les frères et sœurs de Bethléem d'aujourd'hui" et pour "tous les habitants de la Terre où Jésus est né, a vécu, est mort et est ressuscité", c'est-à-dire la Terre Sainte. "Nous connaissons la situation, à cause de la guerre, conséquence d'un conflit qui dure depuis des décennies", a déclaré le pontife en saluant dans la salle Paul VI du Vatican les figurants de la crèche vivante de la basilique romaine Sainte Marie Majeure.

 

Le pape François a exhorté les participants de la Nativité à "la vivre en solidarité avec ces frères et sœurs qui souffrent tant" dans cette région du monde marquée par les conflits. "Pour eux, on attend un Noël de douleur, de deuil, sans pèlerins ni célébrations. Nous ne voulons pas les laisser seuls. Soyons proches d'eux par la prière, par une aide concrète et par votre Bethléem vivante, qui rappelle à tous que les souffrances de Bethléem sont une blessure ouverte pour le Moyen-Orient et le monde entier", a-t-il déclaré.

 

Le pape François, qui aura 87 ans demain, a souligné que la basilique Sainte Marie Majeure, où il a ordonné que son tombeau soit Après sa mort, "a un lien particulier avec Bethléem", la ville de Cisjordanie où est né Jésus de Nazareth. Le temple romain compte parmi ses reliques le berceau du Christ selon la tradition et possède également la représentation du Portail sculpté par Arnolfo Di Cambio sur ordre du pape Nicolas IV au XIIIe siècle, considéré comme le premier de l'histoire de l'art. Cette année marque également le huitième centenaire du premier portail vivant de Bethléem, inventé en 1223 par saint François d'Assise dans la ville de Greccio, donnant naissance à cette tradition de Noël.

 

Libération.fr et l’AFP (https://www.liberation.fr/societe/religions/fraude-financiere-un-cardinal-du-vatican-condamne-a-5-ans-de-prison-20231216_3D36HMV7JJGFXLC54MH6HODGPQ/) nous montrent qu’Angelo Becciu, 75 ans et ancien proche conseiller du pape François, comparaissait avec dix autres personnes, au sujet d’opérations immobilières suspectes à plusieurs centaines de millions d’euros. Ce procès était une première dans l’État papal. Le tribunal pénal du Vatican a condamné ce samedi 16 décembre en première instance un cardinal italien de haut rang, Angelo Becciu, à cinq ans et demi de prison au terme d’un procès autour d’opérations financières du Saint-Siège. Le cardinal a en outre écopé d’une amende de 8000 euros. «Nous respectons le verdict mais nous déposerons certainement un recours», a réagi Me Fabio Vignone, l’avocat de Mgr Becciu.

 

Au cœur de la procédure : l’achat pour 350 millions d’euros d’un immeuble de luxe à Londres entre 2014 et 2018 dans le cadre des activités d’investissement du Saint-Siège, dont le patrimoine immobilier est considérable. Cette affaire tentaculaire a relancé le débat sur l’opacité des finances du Saint-Siège, alors que le pape François a cherché à assainir son fonctionnement depuis son élection en 2013. Il a également réformé le système judiciaire pour que des évêques et cardinaux puissent être jugés par des laïcs et non plus exclusivement par leurs pairs religieux.

 

Becciu n'est coupable d'aucune autre activité frauduleuse en relation avec cet investissement. Les intermédiaires, courtiers et conseillers financiers impliqués (Enrico Crasso, Raffaele Mincione, Gianluigi Torzi et Nicola Squillace) ont chacun été condamnés à des peines de prison allant de cinq ans et demi à sept ans et demi, notamment pour blanchiment d'argent et escroquerie (https://www.katholisch.de/artikel/49603-kardinal-becciu-zu-fuenfeinhalb-jahren-haft-verurteilt).

 

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Publié le 15 Décembre 2023

katholisch.de nous montre ce vendredi 15 décembre 2023 que le pape François est à l'origine de l'offensive de transparence du nouveau préfet de la foi, Víctor Férnández. Vendredi le Dicastère de la Foi a publié un script d'audience qui montre que le pape soutient expressément la publication des décisions qu'il a signées. Le Saint-Père a confirmé «que la seule signature du Pape, qui est apposée au pied de tout texte, réponse ou document relatif à des matières relevant de la compétence du Département pour la Doctrine de la Foi du Dicastère - également  même avant ce rescrit - a exprimé son consentement et son approbation pour une éventuelle publication», indique le document daté du 21 octobre.

 

Depuis que Férnández a pris ses fonctions de Préfet du Dicastère de la Foi à la mi-septembre, un nombre inhabituellement élevé de documents ont été publiés par son autorité. Depuis septembre, neuf textes ont déjà été publiés dans la section documents du site Internet du Dicastère, dont le rescrit désormais publié. Durant tout le mandat de son prédécesseur (2017-2023), le cardinal Luís Ladaria, la liste a enregistré un total de 19 textes. Parmi les documents publiés par Férnández, certains ont fait la une des journaux du monde entier : Réponses à la Dubia sur le Synode mondial et les Questions du cardinal tchèque Dominik Duka sur la communion des divorcés remariés, positions sur l'admissibilité de l'appartenance des catholiques aux francs-maçons, sur la communion des mères célibataires et sur le traitement des cendres des défunts. Cette semaine encore, le Dicastère a publié des textes sur Baptême des personnes trans ainsi que des parrains et témoins queers.

 

À l'occasion de la nomination de Férnández, le pape François s'est adressé au nouveau préfet dans une lettre dans laquelle il a fixé une nouvelle orientation pour le Dicastère de la Foi. Il attend de Fernandez quelque chose de complètement différent qu'une poursuite rigoureuse des erreurs doctrinales, comme les autorités l'ont fait "à d'autres moments avec des méthodes immorales". "Nous avons besoin d'une façon de penser qui puisse décrire de manière convaincante un Dieu qui aime, qui pardonne, qui sauve, qui délivre, qui nourrit les gens et les appelle au service fraternel." Le pape a souligné que différentes écoles de pensée philosophiques, théologiques et pastorales peuvent aider l'Église à grandir : «Cette croissance harmonieuse préservera la doctrine chrétienne plus efficacement que n'importe quel mécanisme de contrôle».

 

La communauté Loyola fondée par l'agresseur présumé Marko Rupnik est dissoute. L'archidiocèse de Ljubljana (Slovénie) a annoncé vendredi que le dicastère compétent du Vatican avait déjà ordonné en octobre de dissoudre la communauté des sœurs d'ici un an. "Le 20 octobre 2023, le Dicastère a émis un décret dissolvant la communauté de Loyola en raison de graves problèmes dans l'exercice de l'autorité et dans le mode de vie commun", indique le communiqué de l'archidiocèse. Jeudi, le décret a été remis aux sœurs de la communauté de Ljubljana, selon l'archidiocèse slovène. Mgr Stanislav Zore a visité la communauté en 2019 et a informé le dicastère de l'ordre des résultats début 2020. Puisque la communauté a son généralat à Rome, le dicastère a renvoyé l'affaire au diocèse de Rome, où elle a également fait l'objet d'une enquête. Le rapport final de cette visite a été présenté au Dicastère de l'Ordre en septembre 2022 (https://www.katholisch.de/artikel/49570-vatikan-loest-von-rupnik-gegruendete-loyola-gemeinschaft-auf).

 

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Publié le 14 Décembre 2023

vaticannews.va nous montre ce jeudi 14 décembre 2023 que répondant à la question d'un évêque de République dominicaine, Mgr Ramón Alfredo de la Cruz Baldera, qui soulignait que certaines mères célibataires s'abstenaient de communier par peur du rigorisme du clergé, le préfet du dicastère pour la Doctrine de la Foi, Victor Manuel Fernández rappelle, avec le pape François, que les femmes se trouvant dans cette situation, c’est-à-dire déjà en difficulté pour avoir choisi la vie, doivent être aidées à accéder à la puissance salvatrice des sacrements.

 

En ce sens, poursuit la lettre signée par le cardinal Fernández, «il est nécessaire de travailler pastoralement au sein de l'Église locale pour faire comprendre que le fait d'être mère célibataire n'empêche pas l'accès à l'Eucharistie. Comme tous les autres chrétiens, la confession sacramentelle des péchés commis leur permet de s'approcher de la communion. La communauté ecclésiale doit aussi apprécier le fait qu'il s'agit de femmes qui ont accepté et défendu le don de la vie qu'elles portaient dans leur sein et qui luttent, chaque jour, pour élever leurs enfants».

 

Certes, il y a des situations difficiles qui nécessitent un discernement et un accompagnement pastoral, souligne le document adressé à l'évêque de République dominicaine. Ainsi, poursuit la Lettre, «les Pasteurs, qui proposent aux fidèles l’idéal complet de l’Évangile et la doctrine de l’Église, doivent les aider aussi à assumer la logique de la compassion avec les personnes fragiles et à éviter les persécutions ou les jugements trop durs ou impatients» (Amoris laetitia, 308). Le cardinal rappelle ensuite que souvent, en commentant l'épisode biblique de la femme adultère (Jean 8,1-11), on insiste sur la phrase finale: «Va, et désormais ne pèche plus».

 

Le préfet du dicastère pour la Doctrine de la Foi rappelle ce que le Pape a dit dans son message au Synode sur le visage féminin et maternel de l'Église, dénonçant les «attitudes machiste et dictatoriales» de ces ministres qui «exagèrent dans leur service et maltraitent le peuple de Dieu». (Discours au Synode des évêques, 25 octobre 2023). «C'est à vous, conclut le cardinal Fernández dans sa réponse à l'évêque de San Francisco de Macorís, de veiller à ce que de tels comportements ne se produisent pas dans votre Église locale.»

 

Enfin, le pape François a consulté deux de ses plus importants gestionnaires financiers, le coordinateur du Conseil économique du Vatican, le cardinal Reinhard Marx, et le chef de l'administration des biens du Saint-Siège (APSA), le père Giordano Piccinotti. Avant cela, dans une lettre adressée au Conseil économique, le pape François s'était déclaré préoccupé par le déficit persistant du Saint-Siège et a exhorté ses membres à inverser cette tendance négative, car ils assurent la marge de manœuvre de l'appareil ecclésial pour s'acquitter de ses tâches (https://www.domradio.de/artikel/papst-spricht-mit-seinen-finanz-fachleuten).

 

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Publié le 13 Décembre 2023

José Lorenzo nous montre sur religiondigital.org dans son article du mercredi 13 décembre 2023 qu’en conclusion du cycle de catéchèse sur le zèle apostolique, le pape François a rappelé dans sa catéchèse à l'audience générale de mercredi que ce zèle missionnaire "n'est pas de la propagande pour obtenir un consensus, ce n'est pas du prosélytisme, ni ne se remplit la tête d'idées, mais allume dans le cœur l'étincelle de l'amour de Dieu" , donc cela ne dépend pas "de l'organisation, mais de l'ardeur; cela ne se mesure pas au consentement que nous recevons, mais à l'amour que nous donnons".

 

Pour approfondir ce message, le pape François a eu recours au mot araméen effetá (ouvrir), que Jésus a tant utilisé, selon l'Évangile de Marc. « 'Ouvrez', Jésus dit à chaque croyant et à son Église : ouvrez parce que le message de l'Évangile a besoin que vous soyez témoigné et annoncé ! Ouvrez-vous, ne vous enfermez pas dans vos conforts religieux et dans le 'ça a toujours été ainsi' ! Ouvrez votre Église, au souffle du Saint-Esprit, qui vous pousse à être missionnaire, évangélisateur !» "Les chrétiens fermés finissent toujours mal, car ce ne sont pas des chrétiens, mais plutôt des idéologues de la fermeture. Les chrétiens doivent être ouverts à la parole et accueillir leur frère", a improvisé le pape François. "Le message est clair : pour être les bergers du peuple de Dieu, nous devons être des pêcheurs d'hommes, prêts à quitter les rivages de notre propre sécurité pour prendre la mer avec l'Évangile dans la mer du monde", a-t-il déclaré. Il a poursuivi en invitant à se poser les questions suivantes : «Est-ce que j'aime vraiment le Seigneur, au point de vouloir l'annoncer ? Est-ce que je veux devenir son témoin ou suis-je content d'être son disciple ? Est-ce que j'emmène les personnes que je connais à cœur, les amener à Jésus dans la prière ? Est-ce que je veux faire quelque chose pour que la joie de l'Évangile, qui a transformé ma vie, rende aussi la leur plus belle ?»

 

Est-ce une allusion à l'ancien nonce américain Carlo Maria Viganò qui s'oriente de plus en plus ouvertement vers un schisme : il annonce maintenant qu'il fondera son propre collège et séminaire où personne n'aura à accepter les "hérésies de Vatican II" et les "déviations de Bergoglio", tout en faisant fait référence au «vénérable archevêque Lefebvre», fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Sous la direction de Viganò, sera créée la «première et unique institution de séminaires traditionnels italiens», dotée d'enseignants et de directeurs spirituels fermement orthodoxes et cultivant une saine spiritualité (https://www.katholisch.de/artikel/49440-papst-gegner-vigano-will-traditionalistisches-priesterseminar-gruenden).  Les sanctions contre Viganò se font attendre depuis longtemps. Il ne semble pas y avoir de conséquences pour lui jusqu'à présent. Au lieu de cela, le pape reste une fois de plus silencieux. Dans la perspective de la FSSPX et du schisme imminent de Viganò, il serait temps de réfléchir au sacrement de l’ordre : une exigence formelle pour l’ordination, qui retirerait l’arme des ordinations schismatiques des mains des évêques vagabonds, se fait attendre depuis longtemps (https://www.katholisch.de/artikel/49493-das-vigano-schisma-muss-eingedaemmt-werden).

 

Enfin, dans ses salutations dans différentes langues, le pape François a assuré qu'il continue de suivre «avec une grande douleur et inquiétude le conflit entre Israël et la Palestine et  je renouvelle mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Il y a tant de souffrance là-bas ! Je demande à toutes les parties qu'ils négocient et s'associent aux efforts urgents pour aider la population de Gaza, qui se trouve dans une situation extrême et nécessiteuse. Que soient libérés tous les otages qui ont vu de l'espoir dans la trêve de ces derniers jours. S'il vous plaît, non aux armes, oui à la paix», tout cela, a-t-il ajouté, sans "oublier de demander le don de la paix pour les peuples qui souffrent de la guerre, en particulier pour l'Ukraine tourmentée et pour Israël et la Palestine".

 

Alors que l'Assemblée de l'ONU a voté une résolution non contraignante demandant un cessez-le-feu humanitaire, Israël semble de plus en plus isolée, et même les États-Unis commencent à nuancer leurs positions. Ils rappellent également leur soutien aux journalistes couvrant l'actualité à Gaza (https://www.ouest-france.fr/monde/israel/guerre-israel-hamas-israel-isole-washington-defend-les-reporters-a-gaza-les-dernieres-infos-231da32b-291f-4d12-8a71-b357b4f6d87e). Et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué des «signaux positifs» mais les lignes ne semblent pas avoir bougé entre les républicains réticents à faire un nouveau chèque de 61 milliards de dollars et la Maison Blanche et il a notamment réclamé des armes pour une meilleure défense anti-aérienne. Joe Biden a lancé un sombre avertissement en présence de Volodymyr Zelensky, en affirmant que le président russe Vladimir Poutine «comptait» sur le fait que l’aide américaine à l’Ukraine s’arrête (https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4066575-20231213-guerre-ukraine-zelensky-repart-washington-mains-presque-vides). Et le président ukrainien est arrivé ce mercredi à Oslo pour une rencontre avec les dirigeants des cinq pays nordiques qui comptent parmi les principaux donateurs de l'Ukraine dans son combat contre l'agression russe (https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4066597-20231213-guerre-ukraine-direct-zelensky-recu-signaux-positifs-congres-americain-attend-toujours-aide).

 

vaticannews.va nous montre dans son article de ce mercredi (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-12/francois-visitera-la-belgique-en-2024.html) que la Belgique, l’Argentine du président Javier Milei, dont le pape semble déjà avoir pardonné les propos plutôt durs tenus par ce dernier à son égard, et la Polynésie sont les trois pays que le pape François souhaite visiter en 2024. Il en fait lui-même l’annonce dans une interview accordée à la correspondante de télévision mexicaine Nmas, Valentina Alazrakila, à l’occasion de la fête de Notre Dame de Guadalupe. Dans cet entretien de vingt minutes, le pape François réaffirme que les guerres sont toujours une défaite, sauf pour les fabricants d’armes, et exprime sa désolation quand il voit sur l'âge des victimes sur les tombes des soldats, des jeunes pour la plupart que leurs mères ne reverront plus.

 

Invité à reparcourir les douze mois de l'année passée, le pape revient sur sa santé, sur le vide créé par la disparition de Benoît XVI avec lequel, avoue-t-il, il avait noué une relation très étroite et jugeant que l’absence de ce dernier a rendu en partie cette année différente, sur le fait qu’il n’a pas l’intention de renoncer à son pontificat, même s’il confirme l’existence d’une lettre de renonciation entre les mains du cardinal Tarcisio Bertone qu’il n’a pas encore signée car c’est Dieu qui décidera, et qui lui dira «assez» le moment venu, et annonce qu’il se fera enterrer dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome, en raison de sa dévotion à Marie et de sa promesse faite à la Salus populi romani, aux pieds de laquelle il prend le temps de prier avant et au retour de chacun de ses voyages. Le pape François ajoute qu’il a aussi préparé son enterrement, et explique qu’il a simplifié le rite de ses obsèques.

 

Enfin cruxnow.com (https://cruxnow.com/vatican/2023/12/while-saying-hes-better-pope-reveals-plans-for-his-funeral-and-burial), nous montre qu’interrogé aussi sur ses impressions selon lesquelles il aurait été plus dur envers ses détracteurs conservateurs depuis le décès de Benoît XVI, évinçant de ses fonctions l'Américain Joseph Strickland de Tyler, Texas et privant le cardinal américain Raymond Burke de son salaire et de son appartement, le pape François a répondu «non», mais que «certains d'entre eux il faut être un peu frappé». Il a réitéré une mise en garde qu’il avait déjà formulée dans le passé, à savoir que les parents doivent parfois châtier leurs enfants, «mais jamais en face». "Parfois une réprimande est nécessaire, mais les gens ici sont très bons", a-t-il déclaré, affirmant qu'il est lui-même "compliqué et parfois un peu impatient et qu'ils me supportent", mais que les gens qui travaillent à la curie "sont très bien."

 

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Publié le 11 Décembre 2023

LeMonde.fr avec l’AFP nous montre que  le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé, dimanche 10 décembre 2023, qu’il va demander la dissolution d’Academia Christiana, un mouvement de catholiques traditionalistes d’extrême droite. «Nous présenterons leur dissolution en conseil des ministres dans les semaines qui viennent», a-t-il déclaré sur le média en ligne Brut. «Il y a au moins trois autres groupes d’ultradroite» dans le viseur des services de renseignement, a encore déclaré le ministre de l’intérieur, sans donner de détails.

 

«Sous prétexte d’une prétendue menace pesant sur les Français», ce groupe «légitime de façon récurrente la violence physique et le recours aux armes», a précisé à l’Agence France Presse une source proche du dossier. Pour ce faire, «elle utilise un vocabulaire guerrier et incite de manière explicite ses militants à s’armer et à partir en “croisade”», a ajouté cette source. «D’autre part, et en cohérence avec cette menace qui guetterait la France, Academia Christiana présente la “légitime défense” comme nécessaire», a-t-elle encore dit.

 

Fondée en 2013 par des jeunes proches de la mouvance identitaire, Academia Christiana se présente comme un institut de formation «intégrale», à la fois «spirituelle, morale, intellectuelle et sportive». Cette organisation est présidée par Victor Aubert, professeur de français et philosophie à l’Institut Croix des Vents à Sées (Orne), un établissement scolaire privé hors contrat dirigé par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, institut traditionaliste reconnu par Rome.

 

«En voulant nous dissoudre, le gouvernement s’en prend une fois de plus aux catholiques, qu’il considère comme des citoyens de seconde zone», a réagi Academia Christiana sur son internet, en accusant l’exécutif de chercher à «interdire toute pensée ou réflexion en dehors de l’idéologie laïciste et consumériste». «À l’heure où les coups de couteau fusent matin, midi et soir, la priorité de la République est de dissoudre un institut de formation dont les cadres sont tous d’honnêtes pères et mères de famille», a déploré l’organisation, qui prévoit de «contester cette procédure absurde» devant le Conseil d’État.

 

Après l’annonce de sa prochaine dissolution, Academia Christiana a reçu sur les réseaux sociaux de nombreux soutiens à l’extrême droite, notamment d’Eric Zemmour sur le réseau social X, du Député RN de la Gironde, Grégoire de Fournas qui s’est de son côté dit « consterné » par la nouvelle, du député RN du Gard, Nicolas Meizonnet, qui a dénoncé le «naufrage absolu» du ministre de l’Intérieur, et la même colère s’est exprimé par Nicolas Dupont-Aignan (https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/academia-christiana-bientot-dissoute-le-rn-et-reconquete-volent-au-secours-de-l-association-integriste_226863.html).

 

Mais cette défense d’Academia Christiana oublie allégrement que le renseignement intérieur s'inquiète d'autant plus que plusieurs militants de Génération identitaire et de l'Alvarium – des groupuscules tous deux dissous – auraient rejoint Academia Christiana, et surtout, Academia Christiana a été cofondé par Julian Langella, l'un des responsables de la création de Génération identitaire, tandis que son président Victor Aubert pose en 2022 sur les réseaux sociaux aux côtés d'Alain Soral qu'il appelle "le boss", il aime aussi germaniser son nom "Viktor Ober", et filmé en 2019 en train de faire ce qui ressemble à un salut nazi, "salut romain" avait-il rétorqué,  on sait aussi que plusieurs des membres d'Academia Christiana sont suivis par les services de renseignements, entre autres du fait de leur goût pour les armes ou pour leur antisémitisme, et pour un de ses membres leur meilleur gouvernement était le régime de Vichy (https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/separatisme-catholique-appel-a-la-croisade-pourquoi-darmanin-veut-dissoudre-academia-christiana).

 

L’annonce de la dissolution de l’Academia Christiania intervient quelques semaines après l’avertissement du ministre de l’intérieur de la dissolution prochaine de trois groupuscules d’extrême droite. Parmi eux, la Division Martel, dissoute jeudi 6 décembre, dont des membres ont été impliqués dans les récentes violences survenues à Romans-sur-Isère, après la mort d’un adolescent poignardé à Crépol. La procédure de dissolution d’une autre association d’ultradroite, La Citadelle, à Lille, a été déclenchée dès le lendemain. Outre La Citadelle et la Division Martel, Les Remparts, implantée à Lyon, devrait également être visée par une dissolution, selon une source à l’AFP. Plus tôt cette année, en août, Gérald Darmanin avait annoncé la dissolution de l’association d’extrême droite Civitas, effective en octobre. Le parti politique avait suscité la polémique après les propos antisémites tenus lors de son université d’été. Son président, Alain Escada, a annoncé le dépôt d’un recours. Le gouvernement avait déjà dissous, entre mars 2021 et janvier 2022, trois groupuscules d’ultradroite : les Zouaves Paris, Génération identitaire et l’Alvarium. Les deux derniers avaient déposé des recours en annulation, rejetés par le Conseil d’État. (https://www.la-croix.com/france/academia-christiana-les-precedentes-dissolutions-prononcees-par-le-gouvernement-20231211).

 

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Publié le 9 Décembre 2023

Jean-Benoît Harel dans vaticannews.va ce samedi 9 décembre 2023 nous montre qu’alors que le projet de loi «Immigration» sera examiné par l’Assemblée nationale à partir du lundi 11 décembre, les évêques français s’inquiètent de la suppression de l’AME (Aide Médicale d’État), prévue dans le texte voté mi-novembre par les sénateurs. À l’origine, ce texte visant à mieux réguler l’immigration en France ne contenait pas la suppression de l’AME. Mais lors de la première lecture, la droite sénatoriale a inscrit cette mesure dans le texte, lui préférant une «aide médicale d’urgence» réservée aux soins contre les maladies les plus graves, aux vaccins ainsi qu’aux soins liés à la grossesse. Le texte sorti du Sénat mi-novembre contenait la suppression de l’AME. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’en était satisfait, y voyant «un bon compromis qui allie fermeté et humanité».

 

Mais, à l’Assemblée, lors de l’examen par la commission des Lois, le dispositif a été réintégré. Les députés réunis en séance plénière à partir du lundi 11 décembre ne devraient pas revenir dessus, mais le sujet pourrait toutefois réapparaitre, comme le souhaitent certains députés de droite. Très débattu, ce dispositif relève de l’humanité la plus élémentaire pour certains quand d’autres y voient un «appel d’air migratoire». En 2022, le dispositif de l’AME comptait 415 000 bénéficiaires pour un coût total de 1,186 milliard d’euros, selon un rapport d'information parlementaire publié en mai 2023.

 

Dans un communiqué, les évêques ont pris position contre la suppression de l’aide médicale d’État, rappelant une tribune de 3000 soignants début novembre exigeant le maintien de ce dispositif «outil de lutte contre les exclusions (…) essentiel à la santé des individus et à la santé publique». Saluant le retour du dispositif dans le texte discuté à l’Assemblée, les 7 évêques signataires rappellent en citant le pape François que «le soin est médical mais il est aussi, de manière complémentaire et inséparable, «lien», par l’intermédiaire de chacun et tous les hommes et femmes de bonne volonté sont invités à vivre l’amitié sociale» (Fratelli Tutti, 6). Le texte prend ensuite l’exemple de Calais «où la détresse ne cesse de grandir». Autour de cette ville du nord de la France, point de passage vers le Royaume-Uni, des milliers de migrants attendent de trouver un moyer de passer la frontière, dans des conditions souvent difficiles. Enfin, les évêques appellent à «prendre soin des plus fragiles et ainsi de nos sociétés et de notre maison commune».

 

Dans une tribune au «Monde» publiée samedi 9 décembre, la Défenseure des droits, Claire Hédon, alerte contre la «rupture dans la protection des droits et libertés en France» que proposerait selon elle le projet de loi sur l’immigration, examiné à partir de lundi en séance à l’Assemblée nationale, car c’est, selon elle, un texte «d’une gravité majeure pour les droits fondamentaux des étrangers». Pour Claire Hédon, «un équilibre doit exister» entre le droit souverain des États à réguler l’accès au territoire et la protection des droits fondamentaux. Ce «projet de loi bouleverse profondément cet équilibre, au profit de nouvelles formes d’ostracisme et au détriment de principes juridiques essentiels», expose-t-elle. Ainsi, l’éloignement des étrangers serait «très largement remis à l’appréciation de l’administration», par l’accroissement des possibilités de refus ou retrait du droit au séjour. Des «délais de recours extrêmement brefs» compliqueraient en plus l’accès au juge. «Le texte accrédite l’idée, pourtant démentie par de nombreuses études, selon laquelle des conditions d’accueil ’trop favorables’ encourageraient l’immigration irrégulière ou l’installation durable d’étrangers sur le territoire», souligne par ailleurs la Défenseure dans la tribune (https://www.ouest-france.fr/societe/immigration/loi-immigration-la-defenseure-des-droits-denonce-un-texte-dune-gravite-majeure-ca54536e-96a7-11ee-b5ab-4c9dbbc4ce19).

 

Enfin, nombre de médias locaux (et certains nationaux) indiquent avoir reçu en fin de semaine un communiqué par mail du ministère de l’Intérieur ou de différentes préfectures, louant la loi immigration qui arrive à l’Assemblée nationale ce lundi 11 décembre dans un climat qui promet d’être houleux. L’objet : mettre en avant le profil des «4000 étrangers délinquants» qui pourraient être renvoyés «dans leur pays d’origine si la loi était adoptée», pour reprendre les termes utilisés dans cette communication. Chaque courrier est ensuite personnalisé avec une poignée d’exemples anonymes en fonction des départements ou régions ciblés. De la même manière, plusieurs autres titres de presse locaux ont fait état de divers exemples. En Normandie, dans le Sud-ouest, en Haute-Loire, en Côte-d’Or… Une méthode «assez unique», selon les mots de la Place Beauvau à La Voix du Nord, qui permettrait de «montrer à l’opinion ce qu’implique le texte.» Problème : cette offensive n’est pas du goût de tous. Plusieurs personnalités de gauche s’élèvent pour dénoncer des pratiques «infamantes» et une forme de «pression inédite» mise sur le législateur. D’autant que des courriers similaires ont également été envoyés à plusieurs élus, si l’on en croit les messages de députés ou sénateurs sur les réseaux sociaux. Le PS dénonce une «pression inacceptable» quand les Insoumis parlent de «lettre type CNews» (https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/sur-la-loi-immigration-darmanin-ulcere-les-oppositions-de-gauche-avec-cette-methode-assez-unique_226810.html).

 

Les "tactiques répugnantes" de Gérald Darmanin pour promouvoir le projet de loi immigration montre à quel point ce ministre a oublié d’avoir une boussole morale.

 

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Publié le 8 Décembre 2023

Marie Bail nous montre dans france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/ que comme chaque année, le diocèse de Lyon organise une procession ce 8 décembre 2023 entre la cathédrale Saint-Jean et la basilique de Fourvière dans le 5e arrondissement de la ville, menée par l'archevêque de Lyon. Les catholiques remercient la Vierge Marie d'avoir protégé la ville de la peste au 17e siècle. Cette année, à l'instar des éditions précédentes, des militants de l'ultradroite locale comptent participer à la procession, malgré l'interdiction de la préfecture.

 

En début de semaine, le diocèse de Lyon a diffusé un communiqué marquant son attachement à ce que cette traditionnelle procession aux flambeaux, soit "un moment de communion et de paix". L'institution ajoute qu'elle "n'entend pas assumer la responsabilité d'éventuels troubles suscités par l'infiltration d'individus ou de groupes qui auraient d'autres objectifs que celui de la prière" et auxquels le diocèse demande "de ne pas se joindre à la procession".

 

Ciblés par ce message, les membres de l'ultradroite lyonnaise qui ont pour projeter de se rassembler eux aussi ce 8 décembre. Les identitaires des Remparts ont publié un appel à se rassembler à 18h30 dans le Vieux Lyon pour "retrouver le vrai sens du 8 décembre", loin d'un "divertissement commercial sans saveur entraînant une débauche de son et lumière". Le message s'inscrit dans le contexte de "l'attaque de Crépol et de l'attentat terroriste [de Paris]", écrivent-ils sur leurs réseaux sociaux. Quoi de mieux donc que de retourner à la traditionnelle bougie.

 

Les services de l'État ont pris un arrêté pour interdire cette manifestation, comme l'année dernière. "Nous avons eu des éléments qui nous confirment que des groupuscules d'extrême droite pourraient confisquer cette manifestation (...) et prôner des idéologies de haine pendant cette manifestation", ont expliqué les services de la préfecture du Rhône le 5 décembre.

 

Mais sur leurs réseaux le 7 décembre, les membres des Remparts ont affirmé maintenir cette manifestation. "Les Lyonnais enracinés participeront néanmoins comme chaque année à la procession diocésaine tout en invitant les non-catholiques à se joindre au cortège, car faire vivre notre identité est un devoir, pas seulement une question de religion !", justifient-ils. Contacté, le diocèse de Lyon ne "souhaite pas faire plus de commentaires".

 

L'an passé, malgré l’interdiction de leur marche "Lugdunum suum" par la préfecture, les identitaires s’étaient joints au cortège catholique et avaient déployé une banderole à Fourvière. Cela avait valu à un cadre des Remparts de se retrouver devant le tribunal en mai dernier. Celui qui avait simplement "voulu participer au cortège de pèlerins", selon ses dires, avait écopé de deux amendes de 500 et 300 euros.

 

Le diocèse de Lyon a eu raison de ne pas vouloir des identitaires dans cette procession, car  en cette fête des lumières les portes des églises seront grandes ouvertes et les «missionnaires du 8» accueilleront chaleureusement tous les visiteurs de passage. Tout cela avec temps de prières, illuminations, messes, confessions, concerts, veillée de louange... Auxquels s’ajoutent les vêpres à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, la procession aux flambeaux de la place Saint-Jean à la basilique de Fourvière qui se terminera sur le parvis de la basilique Notre-Dame de Fourvière, la messe des jeunes présidée par Mgr Olivier de Germay dans la basilique Notre-Dame de Fourvière, la messe pour les intentions des Lyonnais à la basilique Notre-Dame de Fourvière (https://lyon.catholique.fr/actualites/2023/10/16/8-decembre-2023-fete-de-limmaculee-conception/). Cette journée de joie, n’a rien à voir avec les pourvoyeurs de haine que sont les membres de l’ultradoite lyonnaise.

 

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Publié le 7 Décembre 2023

Comme le montre LSVL (https://lvsl.fr/espagne-pedro-sanchez-reconduit-mais-plus-fragile-que-jamais/) dan son article du 6 décembre 2023 qu’après un résultat mitigé mais meilleur que prévu aux élections cet été, Pedro Sánchez a été reconduit au poste de Premier ministre espagnol. Sa majorité de gauche repose cependant sur une coalition précaire, entre dépendance aux votes des partis indépendantistes et volonté de Podemos de s’émanciper du gouvernement. Au moins avec cet accord bancal, Madrid n’a pas basculé aux mains des conservateurs et de leurs alliés d’extrême-droite, comme Rome, Stockholm, Helsinki et Athènes auparavant. Depuis la démission d’António Costa au Portugal, l’Espagne demeure désormais l’un des rares bastions progressistes au sein de l’Union européenne. En embuscade, l’extrême-droite accuse Sánchez de coup d’État antidémocratique et incite la justice et la police à défier le gouvernement. Ce n’est en rien un coup d’État, puisque Pedro Sánchez a formé son gouvernement en concluant ensuite un accord de coalition avec la plate-forme Sumar et s'entendant avec la quasi-totalité des partis nationalistes et indépendantistes catalans en se basant sur un programme, qui prévoit un exécutif conjoint et notamment la réduction du temps de travail hebdomadaire de 40 heures à 37 h 30.

 

L’extrême-droite en profite allégrement. Ces dernières semaines, le débat politique s’est enflammé. Depuis l’accord entre le PSOE et le JxCAT, Sánchez est la cible d’un tombereau d’insultes inquiétantes et a notamment été qualifié de «traître» et de «putschiste». Des députés du PSOE ont été agressés et le siège madrilène du parti, Calle Ferraz, a été assiégé par plusieurs milliers de militants néofascistes durant deux semaines. Ces manifestations, auxquelles participent des dirigeants de Vox, sont également soutenues par des influenceurs de l’«Internationale de la Haine», tel l’ancien animateur de Fox News Tucker Carlson. Pendant ce temps, le PP a lancé une campagne internationale comparant Sánchez au Premier ministre hongrois Viktor Orbán, intervenant même auprès des institutions européennes pour combatte ce qu’il considère comme la «destruction» de l’État de droit en Espagne. Ce n’est pas la honte qui étouffe le PP.

 

Malheureusement comme le montre religiondigital.org  ce jeudi 7 décembre (https://www.religiondigital.org/espana/Grupos-ultracatolicos-Rosario-Ferraz-Parlamento-golpe-estado-psoe-enraizados-espana-inmaculada_0_2622037780.html), «El  Rosario por la Unidad Nacional de España», un mouvement ultra-catholique né, comme ils l'expliquent eux-mêmes, «au cœur des protestations de la rue Ferraz à Madrid suite au coup d'État de Pedro Sánchez», et qui vendredi, Jour de l'Immaculée Conception, a appelé à des rassemblements dans 60 villes, «en communion avec le Rosaire qui a lieu quotidiennement aux portes du  Sanctuaire du Cœur Immaculé de Marie  (c'est-à-dire dans la rue Ferraz) depuis le dernier 3 novembre». Elle est promue «par de nombreuses entités et anonymes, véritables protagonistes de cette Chaîne des Rosaires, parmi lesquelles les entités de Rosario en Ferraz, Rosaire des Hommes, Rosaire pour le Salut de l'Espagne, Tekton Centro Televisivo et l'Association Rooted».

 

Dans son appel, «El  Rosario por la Unidad Nacional de España» assure que «la nation espagnole ne peut être comprise sans la Croix» et lance une menace voilée contre le gouvernement actuel : «Le peuple espagnol ne s'inclinera pas devant des injustices manifestes.» Une menace contre un gouvernement, ce n’est pas ce qu’on appelle la démocratie. "Nous n'aurons plus jamais peur de leurs impositions et de leur programme antichrétien. Les catholiques ont le devoir de témoigner de leur foi dans tous les domaines. Nous renonçons à être confinés dans les églises et dans l'intimité de nos maisons."  Témoigner de sa foi par les actes, par la parole, et par la manière d’être ce n’est pas renverser un gouvernement, c’est être ouvert et devenir un modèle pour les autres. Malgré tout, insistent-ils, "prier le Saint Rosaire pour l'unité de l'Espagne ne signifie pas mélanger la politique et la religion". C’est un contre-sens, ils disent que le gouvernement est illégitime, et ce mouvement prétend ne pas faire de politique et de religion.

 

La politique réelle n’intéresse pas ce mouvement qui montre sa vision rance de la société puisque pour lui "Le relativisme, le nihilisme, le matérialisme et l'hédonisme ont corrompu les racines les plus profondes du peuple espagnol". Pas d’amélioration sociale et sociétale, juste une obsession pour " l'avortement, la légalisation de l'euthanasie, la destruction de la famille, l'atomisation sociale et la destruction de notre communauté spirituelle signifient que l'Espagne est en transe d'agonie existentielle". Pauvre Marie, à qui ils demandent «l'intercession et l'aide (…) pour éviter le démembrement territorial et spirituel de l'Espagne. Dieu est avec nous !». Dieu est plutôt avec ceux qui cessent de faire le mal, apprennent à faire le bien, recherchent la justice, protègent l'opprimé, font droit à l'orphelin, et défendent la veuve comme le signale Isaïe 1,16-17, et non du côté de putschistes.

 

Malgré toutes ces menaces, la reconduction du gouvernement PSOE-Sumar est une bonne nouvelle pour la gauche européenne, notamment parce qu’elle n’allait vraiment pas de soi. Avant tout, c’est une victoire personnelle pour Sánchez. Mais c’est également le résultat de la prise de conscience, par tous les partis qui composent cette majorité hétérogène, qu’il est impératif d’empêcher l’extrême-droite d’accéder au pouvoir. La droite, y compris ses composantes en théorie les plus modérées, a manifestement décidé que toute action pour faire tomber le gouvernement est légitime, et elle ne retiendra pas ses coups dans les mois à venir. Jusqu’aux élections européennes de juin prochain, une échéance cruciale pour les deux camps, il n’y aura aucun répit. Cette dernière s’appuie sur un puissant système médiatique et des juges à majorité conservateurs, mais elle contrôle également la plupart des régions et des grandes villes. De plus, elle possède la majorité absolue au Sénat et fera tout ce qui est en son pouvoir pour pratiquer l’obstruction parlementaire ou, à défaut, ralentir le processus législatif.

 

Pour ceux qui pensent toujours que l’extrême-droite n’est pas un danger, il suffit de voir comment ça se passe en Espagne. Si les institutions démocratiques espagnoles se sont révélées jusqu’ici solides, une version espagnole de l’assaut du Capitole n’est pas inconcevable. Et pour ces pseudos-catholiques qui suivent de tels mouvements, ils ont allégrement oublié les paroles du Christ pour leur petite vision personnelle de la religion.

 

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