actualites

Publié le 3 Janvier 2023

francetvinfo.fr avec l’AFP nous montre qu’une enquête préliminaire a été ouverte pour agression sexuelle sur personne vulnérable, début décembre, après un signalement du diocèse de Paris visant l'ancien archevêque de la capitale Michel Aupetit, a annoncé, mardi 3 janvier 2023, le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes.

 

En décembre 2021, le pape François avait accepté la démission de l'archevêque, accusé d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu'il a catégoriquement démenti. "Je reconnais que mon comportement vis-à-vis [de la femme en question] a pu être ambigu, laissant ainsi sous-entendre l'existence entre nous d'une relation intime et de rapports sexuels, ce que je réfute avec force", s'était défendu Michel Aupetit. Il avait ajouté avoir "décidé de ne plus la revoir" et l'en avoir "informée". "On n'a absolument pas connaissance d'une plainte, donc on ne peut donner aucune indication sur ce sujet", a déclaré à l'AFP Jean Reinhart, avocat de Michel Aupetit. Personne n'a encore été entendu, ni l'ancien archevêque ni la femme en question, confie une source proche du dossier à France Télévisions. Fin novembre 2021, Mgr Aupetit avait présenté sa démission au pape François, qui l'avait aussitôt acceptée, après que plusieurs journaux lui avaient prêté une relation amoureuse avec une femme, qu'il avait catégoriquement démentie. Mais il ne s'agit pas de la même femme au cœur de l'enquête préliminaire, toujours selon la même source. 

 

Entré tard dans la prêtrise (il a été ordonné à l'âge de 44 ans après avoir exercé la médecine pendant onze ans), Michel Aupetit était à la tête de l'archevêché de Paris depuis décembre 2017. Il a d'ailleurs été contesté pour sa gestion des ressources humaines dans le diocèse. Avant cela, il avait exercé différents ministères de vicaire et curé, d'aumônier auprès de la jeunesse, avait été évêque auxiliaire de Paris en 2013, puis avait hérité d'un diocèse de plein droit, celui de Nanterre pendant un peu plus de trois ans. L'archevêque est connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique. Il a notamment soutenu régulièrement les "marches pour la vie" hostiles à l'interruption volontaire de grossesse. Il a aussi eu maille à partir avec la communauté LGBT+ en 2012 lors des débats sur le "mariage pour tous". Certains lui ont également reproché son relatif silence sur la question de la pédocriminalité, après l'onde de choc créée par la publication début octobre 2021 du rapport de la commission présidée par Jean-Marc Sauvé.

 

Et le dossier judiciaire relatif à la dissimulation d’abus sexuels par Joseph Ratzinger, sacré par la suite pape sous le nom de Benoît XVI, ne sera pas clos pour le moment, malgré sa mort, fait savoir lundi un tribunal allemand. “Dans le cas présent, cela ne s’applique pas, car le défunt était représenté par un mandataire.” Le pape émérite, décédé le 31 décembre, avait en effet engagé un grand cabinet d’avocats pour le représenter durant la procédure.Cependant, une requête peut être introduite demandant l’interruption jusqu’à ce que les héritiers du défunt soient désignés. “Je ne peux pas encore dire si une telle demande sera faite”, indique Andrea Titz. Un rapport sur le prêtre détaille des années d’abus au sein de l’archevêché. Au lieu de dénoncer le prêtre aux autorités judiciaires, les responsables de l’église l’ont alors transféré dans d’autres régions où il a commis d’autres faits (https://www.7sur7.be/monde/l-affaire-contre-benoit-xvi-pour-dissimulation-d-abus-sexuels-ne-sera-pas-close-pour-le-moment~ae40b117/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 1 Janvier 2023

José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org qu’à 10 heures ce matin, dans la Basilique vaticane, le pape François a présidé la célébration de la messe en la solennité de Marie Très Sainte Mère de Dieu, en l'Octave de Noël et de la 56e Journée mondiale de la paix, sur le thème : "Personne peut être sauvé seul. Il faut recommencer à partir du Covid-19 pour tracer ensemble des chemins de paix." Bergoglio a centré son homélie sur la phrase populaire "Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs". En même temps qu'il remettait l'âme du pape émérite entre les mains de la Vierge. Et à elle il a demandé l'espoir et la paix. "En ce début d'année, nous avons besoin d'espoir, comme la terre a besoin de pluie", a-t-il déclaré. Et, bien sûr, il a demandé "tant de frères et sœurs touchés par la guerre dans de nombreuses parties du monde, qui vivent ces vacances dans l'obscurité et au grand jour, dans la misère et la peur, submergés par la violence et l'indifférence."

 

Et José Manuel Vidal nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-guerra-recursos-dediquen-desarrollo-Benedicto-Francisco-Ucrania-paz_0_2520047978.html) que dans le premier Angélus de l'année, après la célébration de la Messe pour la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, le pape François rappelle une fois de plus son prédécesseur «bien-aimé» et invite «à rendre grâce à Dieu pour le don de ce fidèle serviteur de l’Évangile et de l'Église». Il demande aussi aux catholiques, imitant Marie, la mère de Dieu, d'apprendre "le langage de l'amour, qui est attention". Et il prie aussi pour la paix dans le monde : "Face à la tragédie de la guerre 'nous sommes appelés à affronter les défis de notre monde avec responsabilité et compassion". Et, dans les salutations après l'Angélus, il rappelle, une fois de plus, la guerre en Ukraine et dans d'autres parties du monde et demande que "le cri de non à la guerre, non au réarmement et que des ressources soient consacrées au développement" soit entendu : santé, alimentation, éducation et travail".

 

Comme le signale katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/42858-theologe-beinert-franziskus-hat-nach-benedikts-tod-mehr-spielraum) le théologien Wolfgang Beinert, ami de longue date et ancien élève de Joseph Ratzinger, voit après la mort de Benoît XVI une plus grande portée pour son successeur. "J'espère que le pape François s'exprimera plus clairement sur certains sujets à l'avenir", a déclaré le professeur à l'agence de presse catholique (KNA) au cours du week-end. Par respect pour son prédécesseur émérite, le pape François n'a pas pris de position claire sur des questions telles que l'homosexualité. Selon Beinert, il aurait été préférable que Benoît ne se désigne pas comme pape émérite après sa démission en 2013, mais uniquement comme ancien évêque de Rome : "C'était un problème. Beaucoup pensaient qu'il y avait deux papes". Pour l'avenir, l'Église doit trouver une réglementation claire pour de tels cas.

 

"En tant que pape, il n'a pas contribué au renouveau de l'Église, mais a tenté de faire reculer la roue de l'histoire." Benoît XVI comme son prédécesseur Jean-Paul II, s'inscrit dans la lignée de l'anti-modernisme. Il porte un regard critique sur les réformes qui ont suivi le Concile Vatican II (1962-1965). C'est le cas de l'œcuménisme, de la morale sexuelle et de la collégialité des évêques comme contrepoids au centralisme romain.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 26 Décembre 2022

domradio.de nous montre que toujours le lendemain de Noël, le pape a appelé à la prière pour la paix en Ukraine. Lors de la prière de midi devant les croyants sur la place Saint-Pierre au Vatican, le pape François a déclaré qu'il espérait "la paix pour la chère et tourmentée Ukraine". Il a ajouté : "Prions pour la paix pour ce peuple martyr." Il a expressément salué les nombreuses personnes sur la place Saint-Pierre qui agitaient des drapeaux ukrainiens. Sur fond de conflits au sein de l'Église, le pape a dit souhaiter la paix "dans les familles, dans les paroisses et dans les mouvements et associations".

 

Avant la prière, il a parlé de la mort du premier martyr chrétien, le diacre Étienne. Comme Jésus, il a également pardonné à ses bourreaux et a ainsi montré que la volonté de pardonner est un témoignage important. Le pape François a appelé au pardon, surtout pendant les jours de Noël; notamment "les personnes qui nous ont fait du mal et avec qui nous avons rompu les relations". Il a poursuivi en disant : «Demandons au nouveau-né Jésus un nouveau cœur capable de pardon.»

 

Le lendemain de Noël, le pape François a également rappelé que les chrétiens sont toujours persécutés pour leur foi dans de nombreux pays du monde. "Encore aujourd'hui, nombreux sont ceux qui risquent leur vie pour témoigner de leur foi", a déclaré le pape lors de la prière de midi sur la place Saint-Pierre. Il a appelé les fidèles à "prier pour ces frères et sœurs persécutés".

 

Dans son discours, le pape a expliqué que le mot «martyr  signifie «témoin» : Les martyrs sont des témoins, c'est-à-dire des frères et sœurs qui nous montrent à travers leur vie Jésus qui a vaincu le mal avec miséricorde». Le lendemain de Noël, l'Église commémore son premier martyr, le diacre Étienne, qui a été lapidé à mort pour sa foi. Environ 20 000 personnes se sont rassemblées sur la place Saint-Pierre le lendemain de Noël pour entendre les paroles du pape.

 

Pendant ce temps, l'évêque auxiliaire hongrois, Asztrik Varszegi, voit les évêques de son pays "sur la même longueur d'onde" que le pape, même s'ils présentent des points de vue différents. Cependant, les gens se détournent des réformes et réagissent trop tard, car "En Hongrie, nous portons actuellement encore avec nous nos traditions ecclésiales historiques (féodales) et nationales; nous ne percevons pas la variété des changements auxquels l'Église est exposée, nous ne réalisons pas à quel point notre monde est déjà complexe." Et en ce qui concerne le processus synodal dans l'Église, Varszegi a déclaré qu'en Hongrie, on craignait que les décisions ne soient pas prises par la seule direction de l'Église, car "L'exemple des catholiques allemands nous choque, même si nous ne connaissons pas la situation réelle. Nous voyons que les valeurs chrétiennes ont été remises en question, des questions auparavant sensibles telles que la sexualité, le célibat, les relations homosexuelles et les personnes LGBTQ. sont devenus importants.» Et ces problèmes ont créé la peur en Hongrie, et il en va de même pour la plupart des pays d'Europe centrale et orientale, a déclaré le religieux (https://www.domradio.de/artikel/weihbischof-varszegi-versichert-papsttreue-von-bischoefen).

 

Plutôt que la crainte, les évêques hongrois devraient suivre l’exemple des chrétiens d'Allemagne ont célébré le point culminant de Noël avec des services religieux festifs le dimanche. Les évêques catholiques et protestants ont appelé à davantage de soutien pour les réfugiés et les affamés du monde entier. Dans le même temps, ils ont mis en garde contre une fracture sociale croissante (https://www.domradio.de/artikel/kirchen-beklagten-rauen-ton-der-gesellschaft).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 25 Décembre 2022

Ouest-France.fr avec l’AFP nous montre que le pape François a appelé dimanche à «faire taire les armes» en Ukraine, en proie à une «guerre insensée» demandant de «se rappeler des visages de nos frères et sœurs ukrainiens qui vivent ce Noël dans l’obscurité, dans le froid ou loin de chez eux, à cause des destructions causées par dix mois de guerre», lors de son traditionnel message de Noël au Vatican devant des milliers de fidèles massés sur la place Saint-Pierre de Rome, dont certains agitaient des drapeaux ukrainiens. «Malheureusement, on préfère écouter d’autres arguments dictés par les logiques du monde», a regretté le chef spirituel de l’Église catholique, constatant «avec tristesse que les vents de la guerre continuent à souffler le froid sur l’humanité».

 

Devant la foule réunie, il a appelé les autorités belliqueuses à se souvenir du sens de Noël et à «regarder vers Bethléem» où le «Prince de la Paix» est né (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pour-sa-benediction-de-noel-le-pape-francois-condamne-une-guerre-insensee-en-ukraine-20221225). Et il a de nouveau évoqué la «troisième guerre mondiale» avant de prononcer la bénédiction «Urbi et Orbi» («à la ville et au monde»), le pape s’est livré comme à son habitude à un tour d’horizon des conflits dans le monde, citant dix pays touchés par les violences ou les tensions, qu’il a décrits comme des «théâtres» de celle-ci. Parmi eux, l’Afghanistan, le conflit israélo-palestinien, le Yémen, la Syrie, le Myanmar, mais aussi le Liban en proie à une crise économique et sociale inédite et Haïti, où plus de 1400 personnes ont été tuées dans les violences cette année selon l’Onu. Pour la première fois, le pape a cité l’Iran, touché par une vague de contestation sans précédent depuis la Révolution islamique de 1979. Nées de revendications sur les droits des femmes, les manifestations ont provoqué l’arrestation d’environ 14 000 personnes depuis mi-septembre, d’après l’Onu, et 469 manifestants ont été tués, estime l’organisation Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo.

 

Il a ensuite eu une pensée pour «toutes les familles blessées par la vie», ceux qui souffrent de la maladie et de la pauvreté. Lors de cette prise de parole retransmise en direct dans le monde entier (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pour-sa-benediction-de-noel-le-pape-francois-condamne-une-guerre-insensee-en-ukraine-20221225), et il a également exhorté à ne pas utiliser la nourriture «comme une arme», en référence notamment aux conflits qui touchent la corne de l’Afrique. «Toute guerre provoque la faim et utilise la nourriture elle-même comme une arme, en empêchant sa distribution à des populations qui souffrent déjà», a déploré le jésuite argentin, invitant à s’engager «pour que la nourriture ne soit qu’un instrument de paix.»

 

Ouest-France.fr avec l’AFP (https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/le-pape-francois-celebre-noel-au-vatican-en-pensee-avec-l-ukraine-51d706f4-8418-11ed-bd4b-ebdd99a41586) nous montrent aussi que samedi soir, quelque 7000 personnes ont assisté à la traditionnelle messe de la nuit de Noël présidée par le pape dans la basilique Saint-Pierre, selon le Vatican. Le pape de 86 ans, qui souffre toujours de douleurs au genou, a prié pour les «enfants dévorés par les guerres, la pauvreté et l’injustice», regrettant que «les hommes avides de pouvoir et d’argent, consomment leurs proches, leurs frères». Face au «consumérisme», le pontife a invité à «quitter la chaleur de la mondanité» et «retrouver le sens de Noël», plaidant pour une Église charitable au service des pauvres.

 

Au moment où les 1,3 milliard de catholiques célèbrent la naissance du Christ, le cardinal polonais Konrad Krajewski s’est rendu en Ukraine pour passer Noël aux côtés des populations touchées par la guerre.

 

Merci et joyeux Noël !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 23 Décembre 2022

domradio.de nous montre ce vendredi 23 décembre 2022 que l'évêque d'Osnabrück Franz-Josef Bode veut s'en tenir au processus de réforme de l'Église catholique en Allemagne malgré les critiques du Vatican. Pour lui, «Il est essentiel que l'institution change», a déclaré Bode dans une interview à Deutschlandfunk. La voie dite synodale est donc correcte. Les choses qui ont été dites et initiées dans son contexte ne pouvaient pas être repoussées dans le tube. Dans ce contexte, Bode a été déçu par la volonté de réforme du Vatican, en particulier par le pape. Le pontificat du pape François est en deçà des attentes, a expliqué le vice-président de la Conférence épiscopale allemande. Apparemment, le pape a des problèmes avec l'appareil de Rome, qui est bien établi depuis des siècles.

 

Le président de la Conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing a cependant déclaré que le pape François était "clairement un réformateur". "Les presque dix ans de François sont une aubaine pour l'Église catholique, non seulement en raison de sa propre crédibilité dans la vie et la prédication, mais aussi au vu des chemins qu'il ouvre", a déclaré jeudi l'évêque du Limbourg dans une interview à l’Agence de presse catholique (KNA). Cependant, Bätzing voit qu’"il y a encore beaucoup de place à l'amélioration en ce qui concerne les processus de prise de décision transparents qui impliquent de nombreuses personnes".

 

katolisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/42728-bischof-bode-enttaeuscht-ueber-reformwillen-von-papst-franziskus) montre aussi que Bode a également défendu l'option de veto des évêques lors du vote sur la voie synodale. L'Église est toujours organisée hiérarchiquement, ce qui signifie que "les évêques doivent en décider et en sont responsables", a déclaré Bode. "Je pense que c'est la seule façon de donner ça à Rome." Le dialogue de réforme suit le principe selon lequel les évêques et les laïcs se consultent. "Mais à la fin il y a une décision", a souligné l'évêque d'Osnabrück. "C'est l'évêque dans le diocèse, et c'est aussi le pape dans l'Église universelle."

 

Selon Bode, le nombre de personnes quittant l'Église continuera d'augmenter dans les années à venir. Dans son seul diocèse, environ 6 000 personnes ont quitté l'Église catholique l'année dernière, et cette année même environ 10 000 personnes, a déclaré l'évêque d'Osnabrück. Il examine également sa responsabilité personnelle pour les sorties, selon Bode. "Je pense que j'ai personnellement certainement contribué à cela." Ce qui est grave dans le mouvement d'émigration actuel, c'est «que les gens quittent le cœur de l'Église», dit Bode. Il essaie de garder le contact avec les anciens membres.

 

Bode a récemment été personnellement critiqué pour sa gestion des cas d'abus. Ce n'est que ce mois-ci que le Conseil des personnes concernées des diocèses d'Allemagne du Nord l'a signalé à Rome via l'archevêque de Hambourg Stefan Hess, responsable du droit canonique. L'évêque a déclaré cette année la violence sexualisée contre les mineurs comme une "relation", ce qui la justifierait. Il a "complètement mal jugé" les descriptions de l'une des personnes concernées et a retardé le signalement de son cas aux autorités du Vatican. Il s'agit "d'une faute manifeste en vertu du droit canonique".

 

Dans l'interview, Bode a admis des omissions à cet égard. Dans son évaluation, il "a suivi les accusés plus que les personnes concernées", a déclaré l'évêque. Dans le même temps, il a défendu sa décision de ne pas démissionner de son épiscopat malgré les allégations : "J'ai vraiment donné cette opportunité de réfléchir profondément à savoir si je pars ou si je reste." Il a estimé "que mes comités m'apportent beaucoup de soutien et veulent travailler avec moi pour apporter des changements".

 

Et dans le scandale des abus entourant Marko Rupnik, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/42725-rupnik-war-frueher-renovabis-partner-hilfswerk-erschuettert) nous montre que Renovabis s'est maintenant exprimé, après que jeudi, la Conférence épiscopale slovène a pris ses distances avec lui et a condamné les "actes de violence émotionnelle, sexuelle et spirituelle de Rupnik et son grave abus du sacrement de la confession", en regrettant que «ces actes répréhensibles soient restés cachés pendant tant d'années et aient fait souffrir les victimes et leurs familles» : le jésuite était autrefois un partenaire de projet de l'organisation d'aide - et l'une des installations financées a été désignée comme une scène de crime possible. Cependant pour Renovabis rien n'était connu de l'inconduite présumée de son partenaire de projet à l'époque jusqu'aux publications les plus récentes et ils ont été choqués par les allégations. Maintenant, l'affaire va être étudiée. Le directeur général Thomas Schwartz a souligné que l'organisation d'aide adopte "une attitude intransigeante" en cas d'abus.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 21 Décembre 2022

Jean-François Gérard, correspondant à Toronto, nous apprend sur Libération.fr le 20 décembre 2022 que malgré la mise en place en 2019 d’un processus transparent pour recueillir et traiter les plaintes pour abus sexuels, à la suite de la condamnation pour agressions sexuelles sur deux mineurs du prêtre Brian Boucher (les faits remontent à 1995-1999 et 2008-2011), l’archevêché de Montréal n’hésite pas à mettre des bâtons dans les roues de la médiatrice chargée des enquêtes. Publié le 12 décembre, le cinquième rapport de «l’ombudsman» – une médiatrice, l’avocate Me Marie-Christine Kirouack, nommée en mai 2021 et chargée de recueillir des plaintes et d’enquêter dans les archives du diocèse – conclut que «le processus de plaintes vit des jours difficiles». L’ombudsman dénonce des délais «interminables» et d’autres problèmes dans le traitement des plaintes pour abus. Elle cite par exemple des lettres qui n’ont pas été transmises, des suspensions qui n’ont pas été décrétées et une enquête qui n’a pas été enclenchée des mois après des recommandations en ce sens. L’ombudsman, qui soulignait une «amélioration du processus» dans son précédent rapport en août, constate que «tel n’est plus le cas». Elle dénonce aussi des fuites et des entraves à son travail dans les derniers mois (https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-12-12/archidiocese-de-montreal/c-etait-devenu-inacceptable-dit-la-juge-capriolo-en-claquant-la-porte.php).

 

MKirouack indique que son archiviste, un employé essentiel à son travail, a été menacé de mise à pied après «avoir osé demander une augmentation» qui lui avait été promise. Un autre employé du diocèse a porté plainte au Barreau contre l’ombudsman après avoir temporairement suspendu les accès informatiques de l’archiviste. L’ombudsman fait un lien entre ces bâtons dans les roues et le fait «qu’avec l’aide et le soutien indéfectible de l’archiviste, je trouvais de plus en plus de dossiers qui n’ont pas été traités de façon satisfaisante par le passé et même des listes contemporaines d’abuseurs sexuels (sur mineur et sur majeur) dans lesquels il a été décidé de ne pas agir». Me Kirouack dénonce également le fait qu’il ait fallu près de trois mois et autant de plaintes de sa part avant de relever de ses fonctions un vicaire épiscopal à l’origine de fuites externes de courriels contenant des informations confidentielles sur les plaignants. Le vicaire s’est également ingéré dans le processus de plainte au mépris du protocole établi, écrit l’ombudsman (https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-12-12/archidiocese-de-montreal/c-etait-devenu-inacceptable-dit-la-juge-capriolo-en-claquant-la-porte.php).

 

Et la situation semble très compromise, car l’autrice en 2020 du rapport pionnier sur les abus dans l’Église catholique de Montréal, l’ex-juge Pepita Capriolo vient de démissionner face à l’inaction de l’archevêché. «Un trop grand pas» entre ses préconisations pour lutter contre les abus dans l’Église de Montréal et leur application, déplore Pepita Capriolo dans sa lettre de démission du comité de transition qu’elle coprésidait (https://www.liberation.fr/international/amerique/inertie-face-aux-abus-dans-leglise-quebecoise-je-ne-veux-pas-que-mon-nom-soit-associe-a-linacceptable-20221220_PP25G43JSFDDTAYCLANRZVG53Q/). Les changements qu’elle proposait pour réorganiser le fonctionnement de l’archevêché n’étaient plus les bienvenus. Elle dit avoir rencontré trois sortes d’opposants. «Il y a des gens qui ne veulent pas le changement et il y a ceux qui disent que le changement doit arriver beaucoup plus lentement; ça, c’est leur excuse; peut-être qu’ils veulent attendre un autre deux mille ans. Il y a aussi ceux-ci qui veulent la tête de l’archevêque [Christian Lépine]», note-t-elle. «Ils sont de la vieille garde; ce sont ceux qui sont habitués au cléricalisme. C’est comme une caste et ils se protègent», ajoute-t-elle. Au bout du compte, elle se dit simplement dépassée par l’opposition qu’elle a rencontrée. «Je ne comprends pas, je ne vois pas quel est le gain, dit-elle. Les catholiques de base, eux, veulent le changement. Si vous saviez le nombre de lettres de remerciement que j’ai reçues» (https://www.journaldemontreal.com/2022/12/12/plaintes-contre-les-pretres-lex-juge-pepita-capriolo-estime-que-leglise-montrealaise-est-controlee-par-une-caste).

 

Enfin, l’Archidiocèse a refusé de répondre aux questions de La Presse «afin de respecter» l’indépendance de l’ombudsman (https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-12-12/archidiocese-de-montreal/c-etait-devenu-inacceptable-dit-la-juge-capriolo-en-claquant-la-porte.php). On croit rêver.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 20 Décembre 2022

katholisch.de nous montre  ce mardi 20 décembre qu’en mai 2020, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a formellement déterminé son excommunication - mais l'a de nouveau levée le même mois, après qu’en octobre 2018, une plainte concernant «l'acquittement sacramentel d'un complice» du père jésuite Marko Rupnik a été reçue au siège des jésuites à Rome. L'ordre n'a pas dit quand et où la "violation originale du Sixième Commandement" s'est produite et quand Rupnik a accordé à son "complice" l'absolution pour le péché qu'ils avaient commis ensemble. Il s'agit d'une infraction très grave selon le droit canonique. L'Ordre des Jésuites a ainsi annoncé de plus amples détails sur l'affaire Marko Rupnik.

 

13 mois après la levée de l'excommunication, en juin 2021, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a reçu de nouvelles allégations contre Rupnik de la part de plusieurs religieuses de Slovénie. Il s'agissait apparemment d'agressions sexuelles dans les années 1990. Le général jésuite interdit alors à Rupnik d'entendre les confessions et l'accompagnement spirituel des retraites. En janvier 2022, une enquête préliminaire ayant conclu au maintien des allégations, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi s'est emparée de l'affaire. Le même mois, le pape François reçoit Rupnik en audience.

 

En octobre 2022, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déterminé que les allégations de Slovénie, où Rupnik a principalement vécu jusqu'en 1993, étaient prescrites. Une procédure pénale n'a donc pas été engagée. Cependant, les restrictions imposées à Rupnik sont restées en place en tant qu'«ordonnances administratives». Les nouvelles déclarations de l'Ordre, rapportées mardi par plusieurs médias italiens, ont été publiées sur un site Internet du siège des jésuites à Rome par le délégué pour les "branches interprovinciales", le père Johan Verschueren.

 

franceguyane.fr et l’AFP (https://www.franceguyane.fr/actualite/justice/lancien-eveque-emmanuel-lafont-sanctionne-par-le-vatican-915648.php) nous apprennent plus en détail que ce mardi 20 décembre 2022 que l’évêque de Guyane de 2004 à 2020, Emmanuel Lafont est assigné à résidence et ne doit plus exercer en tant qu’évêque, a décidé le Vatican en octobre 2022. Il s'était auparavant retiré à Camopi depuis 2021. Une enquête a été ouverte contre lui en avril 2021 «en raison de rumeurs et d’accusations portées à son égard évoquant des attitudes inappropriées envers des adultes». Mgr Michel Dubost, administrateur apostolique, avait été chargé de superviser cette «enquête approfondie». Il avait également assuré l’intérim en attente de la désignation de Mgr Ransay à la tête du diocèse de Guyane.

 

Deux plaintes avaient été déposées en 2021 auprès de la police de Cayenne, l’une «pour abus de faiblesse, déposée par un jeune demandeur d’asile haïtien, et l’autre pour harcèlement moral, déposée par une ancienne salariée du diocèse». Emmanuel Lafont avait nié ces accusations en bloc. Avant cela, en octobre 2020, Emmanuel Lafont avait lui-même déposé plainte pour «violences», suite à l'agression dont il aurait été victime quelques jours auparavant par un migrant alors âgé de 28 ans, d'origine haïtienne, qui était hébergé au sein de l'évêché. Le jeune avait alors contesté les faits.  En novembre, lors de l’assemblée plénière de la CEF, son président Eric de Moulins-Beaufort avait dénombré huit évêques émérites ayant affaire ou ayant eu affaire à la justice. Il n’avait pas cité nommément Emmanuel Lafont mais avait souligné que certains cas étaient «connus» de la presse.

 

domradio.de (https://www.domradio.de/artikel/weshalb-der-vatikan-einen-trump-treuen-priester-laisiert) montre aussi que Frank Pavone fait la une des journaux aux États-Unis depuis des décennies, notamment par des actions anti-avortement radicales. Il a été ordonné prêtre à New York en 1988 et a fondé les "Priests for Life" en 1993, après cinq ans en tant que prêtre, et est toujours le président aujourd'hui de cette association de prêtres qui militent très fortement et de manière monothématique pour l'interdiction générale de l'avortement. Contrairement à leur attitude, par exemple, envers la peine de mort aux États-Unis, qu'ils considèrent comme raisonnable et possible. Mais l'avortement d'un enfant à naître de l'utérus est impossible. Ceci est diabolisé dans le vrai sens du terme. Il s'était déjà fortement impliqué dans les années 2000, également politiquement, pour George W. Bush dans la campagne électorale des années 2000 et 2004, et l'a aidé d'autres manières, aidant également Donald Trump. Et depuis 2011, son évêque à Amarillo, au Texas, Mgr Patrick Zurek, enquête sur lui. Il a maintenant traversé toutes les instances du Vatican, et le Vatican a finalement décidé le 9 novembre qu'il devait enlever ses robes sacerdotales, ce qu'il ne fait pas, si vous regardez Twitter et YouTube.

 

Maintenant, que le Vatican l'a renvoyé du sacerdoce,cette étape montre les divisions profondes de l'Église américaine. Cela montre une fois de plus l'agitation intérieure au sein de l'Église catholique, qui a également joué un rôle dans les élections à la présidence il y a quelques semaines et constitue une apparence publique très mitigée de la Conférence épiscopale américaine. Mais cela montre aussi que le Vatican affiche maintenant un avantage certain et dit : nous ne nous laisserons pas tant avilir par un prêtre - entre guillemets - qui a cheminé pendant onze ans de 2011 à 2022 et qui est incapable de tenir un peu de recul, mais continue de claironner, par exemple sur la chaîne de télévision EWTN, qui joue un rôle majeur en Amérique et est un grand lieu de rassemblement pour tous ceux qui sont contre les idées du pape François.

 

Et un article de katholisch.de (https://katholisch.de/artikel/42657-studie-katholische-priester-in-den-usa-zunehmend-konservativ) confirme cette poussé du conservatisme au sein de la prêtrise aux États-Unis, car presque un prêtre catholique sur deux ordonné après 2010 aux États-Unis rejette le cours de la réforme du pape François. C'est le résultat d'une étude de l'Austin Institute rapportée par le "Wall Street Journal". Ainsi, l'enquête menée en 2021 montre que les jeunes prêtres ont des opinions nettement plus conservatrices que les anciens membres du clergé. Avec chaque nouvelle génération de prêtres aux États-Unis, ils ont mis davantage l'accent sur les enseignements traditionnels de l'Église, tels que la contraception, l'avortement, l'homosexualité et l'euthanasie. Selon le Wall Street Journal, cela contredit l'attitude des laïcs catholiques du pays. Selon une enquête de l'Université jésuite de Georgetown, en 2021, environ deux catholiques sur trois (62%) soutenaient la bénédiction des couples de même sexe. Un peu plus de la moitié (52 %) soutenaient les femmes prêtres et seulement 38 % s'opposaient à l'euthanasie ou au suicide assisté.

 

Enfin, plus notable est la position de l'évêque de Trêves Stephan Ackermann qui veut encourager les personnes queer dans l'Église catholique. Il est heureux que l'Église se développe davantage et qu'un dialogue ouvert entre l'église officielle et les groupes homosexuels ait émergé ces dernières années, a déclaré Ackermann, selon un communiqué du diocèse mardi à l'occasion d'une visite à la communauté homosexuelle de Sarrebruck le week-end. Queer est un terme collectif désignant les personnes non hétérosexuelles, telles que les personnes gaies, lesbiennes, transgenres ou bisexuelles. Dans le même temps, l'évêque a souligné : "En tant qu'Église, nous avons une dette à payer parce que les personnes homosexuelles ont été et sont toujours victimes de discrimination et de souffrance." Cela se produit encore aujourd'hui. "Nous devons dire clairement que nous sommes une église ensemble - et que les personnes queer en font partie." La voie synodale de l'Église catholique en Allemagne s'est récemment prononcée en faveur d'une réévaluation de l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité (https://katholisch.de/artikel/42666-bischof-ackermann-schuld-der-kirche-gegenueber-queeren-menschen).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 19 Décembre 2022

José Lorenzo nous montre ce lundi 19 décembre 2022 dans religiondigital.org que tenue à la mi-novembre, celle des évêques allemands pourrait être l'une des visites ad limina qui a suscité le plus d'intérêt tout au long de cette année 2022 déjà morose.

 

L'épiscopat allemand quelque peu divisé est arrivé, entre l'épée des avancées réalisées dans les assemblées du Chemin synodal, et le mur monolithique de Rome, qui avait envoyé un message clair les avertissant que ce qui avait été décidé dans ce forum (quel tant d'enthousiasme et l'espoir s'est élevé en Allemagne, mais aussi à l'étranger) n'engageait en rien le Vatican. Or, le cardinal Reinhard Marx, dans des déclarations recueillies par le portail katholisch, affirme que les évêques allemands "n'ont pas reçu de tape sur les doigts" à Rome, qu'ils ont eu l'occasion de parler "très ouvertement avec le Pape" et que dès leur rencontres avec les préfets des évêques et de la Doctrine de la Foi, Ouellet et Ladaria, "[n'a] marqué en aucune manière la fin du Chemin synodal".

 

Comme l'a souligné l'également membre du Conseil des cardinaux du pape dans un acte au Club de la presse de Munich, les conversations ultérieures avec les cardinaux [Ouellet et Ladari] ne s'étaient pas développées de telle manière qu'on puisse affirmer que "nous avons reçu un remorqueur oreilles et maintenant nous nous arrêterons, nous ferons nos valises et le Chemin Synodal sera terminé". Marx a réduit au niveau de "conférences" les raisons données par les présidents des deux dicastères lors des visites obligatoires qui leur sont faites, où ils passent en revue les questions qui relèvent de leur compétence et qui, en général, les concernent le plus, ajoutant qu'ils y font il n'y avait pas la "décision du pape".  

 

En ce sens, et malgré les critiques venues du Vatican, la majorité des évêques allemands, a rappelé le cardinal, qui a également été président de l'épiscopat allemand, ont "très clairement" rejeté la proposition de moratoire sur le projet de Chemin synodal. Selon Katholisch, Marx a souligné qu'il restait convaincu du Chemin synodal. «Le projet de réforme de l'Église catholique en Allemagne n'était pas la solution à tous les problèmes, mais c'était une bonne voie qui allait lancer de nombreux débats nécessaires dans l'Église du monde entier».

 

Enfin, Héloïse de Neuville nous apprend dans la-croix.com (https://www.la-croix.com/Religion/Mgr-Emmanuel-Lafont-eveque-emerite-Cayenne-condamne-lEglise-2022-12-19-1201247222) que l’évêque émérite de Guyane,  Mgr Emmanuel Lafont aurait été interdit par le Vatican de toutes activités pastorales. Du côté de la justice civile, l’ecclésiastique fait l’objet d’une enquête préliminaire pour traite d’être humain aggravée, aide au séjour irrégulier et abus de confiance aggravé.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 18 Décembre 2022

francetvinfo.fr avec l’AFP nous  montrent qu’il ne s'accrochera pas à son poste à tout prix. Le pape François a révélé, dans une interview publiée dimanche 18 décembre 2022, avoir signé il y a près de dix ans une lettre de démission dans l'éventualité où des problèmes de santé l'empêcheraient de remplir ses fonctions. Le souverain pontife, qui a soufflé sa 86e bougie samedi, souffre d'une affection inopérable du genou qui l'a contraint à se déplacer en fauteuil roulant ces derniers mois.

 

Dans une déclaration au quotidien espagnol ABC (en espagnol), le pape a expliqué avoir déjà signé une lettre de démission qu'il avait remise au secrétaire d'État du Vatican, Monseigneur Tarcisio Bertone, avant que ce dernier ne prenne sa retraite en 2013. "J'ai signé la démission et lui ai dit : 'en cas d'empêchement médical ou autre, voici ma démission. Vous l'avez'", a déclaré le souverain pontife. En juillet dernier, dans une autre interview, le pape François avait reconnu qu'il devait ralentir ses activités à cause de sa santé chancelante. Il a notamment dû réduire ses déplacements à plusieurs reprises et en a même annulés au cours de l'année écoulée, en raison de la douleur. "Je pense qu'à mon âge et avec cette contrainte, je dois me préserver un peu pour pouvoir servir l'Église. Ou, au contraire, réfléchir à la possibilité de me retirer", avait-il déclaré. Le prédécesseur du pape François, Benoît XVI, avait lui démissionné en 2013 en raison d'une santé défaillante. Agé de 95 ans, il vit toujours au Vatican. Lorsqu'on lui a demandé comment ce serait aujourd'hui si Benoît XVI régnerait encore sur l'Église dans sa vieillesse, le pape François a répondu : "Ces jeux d'imagination sont toujours trompeurs. C'est pourquoi je ne m'en soucie pas" (https://www.katholisch.de/artikel/42627-papst-franziskus-habe-bedingte-ruecktrittserklaerung-unterschrieben).

 

Il a également évoqué les récents changements qu'il a apportés à la prélature personnelle de l'Opus Dei, stipulant, entre autres, que le chef de la prélature sera un prêtre plutôt qu'un évêque, et que la supervision vaticane du groupe sera désormais confiée au Dicastère pour le clergé, plutôt que le Dicastère pour les évêques. Notant que certains ont dit qu'il s'agissait d'un acte visant à couper les ailes de l'Opus Dei et à régner essentiellement sur le groupe, le pape François a nié cela, affirmant que le transfert des évêques au clergé était une question de droit canonique. Il a réprimandé ceux qui, selon lui, ont cherché à dépeindre la décision comme une insulte à l'Opus Dei. Comme il l'a fait dans le passé, le pape François a également mis en garde contre le fait de s'accrocher trop étroitement à la tradition au sein de l'Église, affirmant que ceux qui soutiennent qu'il ne prête pas suffisamment d'attention à la doctrine ont tort. Il a également évoqué les scandales des abus cléricaux et le problème de la dissimulation, affirmant que "c'est un très grand mal", et que les progrès sont lents, mais "petit à petit, nous nous y attaquons". Et le pape a également répondu aux critiques selon lesquelles ses nominations cardinalices sont trop diverses, ce qui pourrait entraîner des problèmes lors d'un futur conclave car aucun des nouveaux cardinaux qu'il a nommés ne se connaît (https://cruxnow.com/vatican/2022/12/pope-reveals-hes-signed-a-resignation-letter-in-case-of-medical-incapacity).

 

L'état actuel de l'Église catholique en Allemagne n'inquiète pas le pape François. L'Église en Allemagne "ne m'enlève pas la paix", a-t-il dit. Il a rappelé sa lettre aux catholiques d'Allemagne en 2019, sur laquelle il travaillait depuis un mois. Avec cette lettre, il voulait dire : «Frères, pensez-y !» Le souverain pontife a également commenté la guerre d’Ukraine. Le pape François ne croit pas que la fin soit proche. "Je ne vois pas de fin bientôt parce que c'est une guerre mondiale. N'oublions pas cela. Plusieurs personnes sont déjà impliquées dans cette guerre. C'est mondial." Le pape considère le déclin de l'empire russe comme l'une des causes de la guerre. Il a déclaré : "Je crois que lorsqu'un empire commence à perdre de la force et qu'il y a des armes à utiliser, à vendre et à tester, la guerre éclate. Je pense qu'il y a de nombreux intérêts en jeu ici." Il a également annoncé la nomination d'une femme à un poste de préfet au Vatican. "Il n'y a aucune raison pour qu'une femme ne dirige pas un dicastère où un laïc peut être préfet." Le pape a poursuivi en disant : "J'ai une femme en tête pour un dicastère dont la direction deviendra vacante dans deux ans". Cependant, le pape n'a pas dit quelle autorité et quel candidat il entendait par là (https://www.katholisch.de/artikel/42627-papst-franziskus-habe-bedingte-ruecktrittserklaerung-unterschrieben).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 17 Décembre 2022

RTL.fr dans son article du vendredi 16 décembre 2022 que secouée par les affaires récentes de l'évêque Michel Santier et du cardinal Jean-Pierre Ricard, l'Église de France est venue présenter au pape les mesures décidées lors de la dernière assemblée plénière de novembre qui réunissait tous les évêques à Lourdes.

 

La rencontre avec le pape François a duré presque une heure. Ce dernier a exprimé ses «vifs encouragements» et «une certaine confiance dans le dynamisme de l'Église de France», a déclaré Mgr de Moulins-Beaufort (https://www.lepoint.fr/societe/pedocriminalite-les-eveques-francais-signalent-des-dysfonctionnements-14-12-2022-2501824_23.php)."'Vous portez des choses lourdes, nous le savons'. Il l'a répété plusieurs fois", raconte Vincent Jordy l'archevêque de Tours. La délégation se dit confortée, soutenue, encouragée par le souverain pontife. "C'est important pour nous, et c'est important qu'il soit informé par nous-mêmes sur ce qui se passe en France", note Eric de Moulins Beaufort, l'archevêque de Reims. Ils ont expliqué au pape qu'ils allaient créer un conseil de suivi, présidée par une personnalité qualifiée extérieure à l'Église, pour aider les évêques dans le suivi des procédures, "parce que les évêques sont seuls quand ils doivent traiter un dossier qui concerne un autre évêque", souligne Dominique Blanchet, l'évêque de Créteil qui s'est trouvé lui-même dans cette situation dans le scandale Santier. "Nous ne sommes pas devenus prêtre pour mener des enquêtes", répète Eric de Moulins Beaufort.

 

L'archevêque de Reims a également évoqué «une habitude un peu trop forte que tout soit fait dans la confidentialité ou le secret alors que ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus opportun et ajusté». «Là-dessus, on sent qu'il y a toute une culture qui progresse […]», a-t-il confié. Interrogé sur le cas de Mgr Ricard, toujours membre du dicastère pour la doctrine de la foi, le «ministère» compétent sur les cas de pédocriminalité, le président de la CEF a confirmé que le souverain pontife était déjà informé au moment du Consistoire, fin août à Rome, auquel Mgr Ricard a participé. Les évêques de France doivent se rendre au Vatican en trois groupes entre février et juillet 2023 afin d'aborder à nouveau ces sujets (https://www.lepoint.fr/societe/pedocriminalite-les-eveques-francais-signalent-des-dysfonctionnements-14-12-2022-2501824_23.php).

 

La délégation - composée d'Eric de Moulins Beaufort, président de la conférence des évêques de France et de ses deux adjoints Dominique Blanchet et Vincent Jordy- explique qu'elle est aussi allée à Rome pour dénoncer des dysfonctionnements du Vatican dans la gestion de ces affaires d'abus quand elles concernent un évêque rencontrant ainsi les cardinaux en charge des deux dicastères (dicastère veut dire ministère quand on parle de la gouvernance de l'Église) les plus concernés par ces affaires : le cardinal Marc Ouellet du dicastère des évêques - il s'occupe des nominations et démissions, et le cardinal Francisco Ladaria à la tête du dicastère de la doctrine de la foi. Les évêques français ont essayé de tirer les leçons de l'affaire Santier, et pointent des dysfonctionnements au sein même du Vatican. "Nous avons pu en parler, nous avons été écoutés et nos interlocuteurs n'étaient pas du tout sur la défensive" selon Eric de Moulins Beaufort

 

La curie romaine reconnait ces dysfonctionnements, ajoute Dominique Blanchet et il en fait la liste : «1- dysfonctionnement de communication, trop de confidentialité, le secret, avec des questions qui se posent, quand faut-il dire ? à qui ? Quel contenu transmettre ? Dans l'affaire Santier, on n'a pas donné la vraie raison de la démission», rappelle Dominique Blanchet«2- des délais injustifiables dans le traitement des dossiers, la transmission des informations, la manière de mener les enquête à Rome. Toujours dans l'affaire Santier, après la démission présentée par l'évêque au pape, il n'y a pas eu d'administrateur nommé et, malgré le fait qu'il ait reconnu des faits répréhensibles, Monseigneur Santier est resté en poste». «Nous avons été très bien écoutés, nos interlocuteurs étaient […] tout à fait prêts à reconnaître que tout n'avait pas été parfaitement mené», a alors déclaré à la presse Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques de France (CEF) (https://www.lepoint.fr/societe/pedocriminalite-les-eveques-francais-signalent-des-dysfonctionnements-14-12-2022-2501824_23.php).

 

"Nous repartons confiants, la culture du réflexe bouge" assure les évêques français. Mais le travail doit continuer. En trois groupes, tous les évêques français iront à Rome en février, mai et juillet.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0