actualites

Publié le 16 Décembre 2022

Benoît Roux nous montre dans france3-regions.francetvinfo.fr ce vendredi 16 décembre 2022 que dans un communiqué en date du 15 décembre 2022, le diocèse pyrénéen de Tarbes-Lourdes indique que "sa Sainteté le Pape François a renvoyé de l’état clérical l’abbé Jean-Claude Mercier." Le 9 décembre 2022, le souverain pontife a signé un décret signifiant que l'abbé Jean-Claude Mercier est renvoyé de l'état clérical. "Je n'en suis pas surpris car je me suis battu pour ça", déclare Bruno Gallet. En 2017, il est envoyé par un huissier de justice pour aller voir ce qu'il sa passe dans l'abbaye de Tarasteix. Il entre dans l'abbaye comme bénévole en tant que croyant aussi. "J'ai été totalement sous l'emprise du Père Mercier. Mais ce que j'ai découvert est absolument hallucinant. Mais tout le monde le soutient, aussi bien dans le domaine civil que religieux!". Depuis 2017, ce sexagénaire se bat quotidiennement pour que les agissements de Jean-Claude Mercier se retrouvent sur la place publique et devant la justice.

 

La Commission Indépendante sur les abus sexuels dans l’église (CIASE) à l’origine du rapport Sauvé, avait saisi le procureur, suite au témoignage d’un habitant affirmant avoir été sa victime. En 2021, l'évêché de Tarbes-Lourdes lui a retiré la possibilité de célébrer des sacrements. Il avait déjà mis en garde " tous les fidèles et les pèlerins de passage en leur conseillant de ne pas se rendre dans cette ancienne abbaye et de ne pas la financer" (https://www.nrpyrenees.fr/2022/12/16/abbaye-de-tarasteix-dans-les-hautes-pyrenees-labbe-mercier-renvoye-de-l-eglise-par-le-pape-francois-10872554.php). Au vu des différentes enquêtes, le pape l'exclut donc de l'Église. Le communiqué précise que "les indications déjà formulées par les évêques successifs de Tarbes et Lourdes sont confirmées et renforcées". Si l'évêque assure ne pas être en mesure de décliner les raisons exactes de l'Église qui ont motivé l'ouverture d'une enquête canonique ouverte en 2021 à l'encontre de l'abbé Mercier, et ne pas avoir eu accès à l'ensemble du dossier, il déclare que "la décision du Pape a été formulée sur les critères de la Justice de l'Eglise. Sa décision de renvoyer l'abbé Mercier de l'état clérical a été prise sur la base de l'enquête canonique du Saint-Siège. Tout ce que je peux vous dire c'est que cette décision n'a pas été prise à la légère et se fonde sur des éléments graves, des accusations et des attitudes de désobéissance importantes. La décision du Pape rend définitives les mesures conservatoires qui avaient déjà prises à son encontre et la mise à jour de son statut qui a d'ailleurs été accepté par l'intéressé" (https://www.nrpyrenees.fr/2022/12/16/abbaye-de-tarasteix-dans-les-hautes-pyrenees-labbe-mercier-renvoye-de-l-eglise-par-le-pape-francois-10872554.php).

 

L'abbé de Tarasteix dans les Hautes-Pyrénées installé depuis 1977 est soupçonné d'abus sexuels et de détournements de fonds. Les faits sont prescrits car ils remontent aux années 1970 mais le parquet de Tarbes avait ouvert une enquête préliminaire pour des faits de viols présumés. Selon Bruno Gallet, il y aurait  plusieurs dizaines d'enfants mineurs abusés par le prêtre. Originaire de Bretagne, il est ordonné prêtre de Djibouti en 1970. Il entreprend en 1977 la restauration du Monastère de Tarasteix. Le bâtiment a été baptisé "Notre Dame de l'Espérance". En 1979, le pape Jean-Paul II a béni la communauté de Notre Dame de l’Espérance lors d'une audience. L'abbé n'aurait pas reçu de mandat de l'Église depuis fort longtemps : "M. Mercier n’a pas reçu de mission de l’Eglise catholique (ni de son diocèse d’origine de Djibouti ni de celui de Tarbes et Lourdes où il réside depuis 1977) depuis au moins 45 ans et ne peut en aucun cas la représenter. Il n’en est plus membre. L’ancienne abbaye de Tarasteix où il réside est un lieu privé sous la seule responsabilité de son propriétaire. Les fidèles catholiques ne doivent pas s’y rendre." Jean-Claude Mercier n'est donc plus un homme d'église et l'abbaye de Tarasteix n'est plus un lieu de culte. Sur des vidéos postées sur Youtube, le prêtre se félicite pourtant d'avoir récupéré cette abbaye en ruine et d'avoir fait tous les travaux nécessaires grâce à des donateurs et des bénévoles. Mais la justice a aussi le prêtre dans le collimateur : il est aussi accusé d’abus de confiance, de détournement de dons destinés à la restauration de l’abbaye. Toujours selon Bruno Gallet "Le père Mercier se fait remettre des fonds pour soi-disant restaurer l’abbaye. J'ai épluché toute la comptabilité et je n'ai jamais vu passer une seule facture pour travaux".

 

Située à 15 min de Tarbes, cette abbaye fondée par un Allemand -le père Hermann Cohen, un élève de Frantz Lizst- est ouverte aux visiteurs. Elle n'est plus aujourd'hui reconnue par l'Eglise catholique. Les fidèles catholiques sont priés de ne plus se rendre à l'abbaye de Tarasteix (https://www.nrpyrenees.fr/2022/12/16/abbaye-de-tarasteix-dans-les-hautes-pyrenees-labbe-mercier-renvoye-de-l-eglise-par-le-pape-francois-10872554.php). Reste à savoir quel sera le volet judiciaire de ce dossier.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 15 Décembre 2022

cath.ch nous montre ce jeudi 15 décembre 2022 que le père Arturo Sosa, supérieur général des jésuites, a admis le 14 décembre 2022 que le prêtre-artiste Marko Rupnik, accusé d’abus sexuels sur des religieuses, avait été temporairement excommunié en rapport à une autre affaire. Les jésuites relevaient également que Marko Rupnik était sous le coup de «mesures préventives» lui interdisant d’entendre des confessions, de donner une direction spirituelle ou de diriger des exercices spirituels.

 

«La légèreté» des sanctions et un manque de transparence sur cette affaire ont été pointées du doigt par de nombreux observateurs, également au sein des jésuites. D’autant plus que les abus auraient été commis lors de la confession, ce qui constitue une circonstance aggravante. Le père Sosa avait, dans une précédente interview, insisté sur le fait que les restrictions étaient «préventives», relevant que l’enquête menée sur ces cas avait été «préliminaire» et non conclusive. Mais le doute sur la culpabilité de Marko Rupnik s’est encore un peu plus estompé après les révélations faites par Arturo Sosa le 14 décembre 2022 à Rome, devant un panel de journalistes. Il a confirmé l’existence d’une accusation apparue en 2019, selon laquelle l’artiste aurait abusé d’autres femmes adultes sous sa responsabilité spirituelle, cette fois en Italie. Le supérieur des jésuites a précisé que Marko Rupnik avait été, dans ce cadre, frappé d’une excommunication. Il aurait subi cette mesure maximale dans l’Église catholique après avoir été reconnu coupable de «l’absolution du complice». Il aurait en effet donné l’absolution à l’une des femmes dont il aurait lui-même abusé, pour avoir eu des activités sexuelles avec lui. «L’absolution du complice» implique, selon le droit canon, une excommunication latae sententiae (automatique). Une peine qui aurait toutefois été levée, après que le père Rupnik se soit repenti de son crime, comme le prévoit le droit de l’Église, a souligné le père Sosa.

 

Ces nouvelles révélations posent des questions encore plus insistantes sur les réponses données à la fois par le Vatican et la Compagnie de Jésus à ces affaires. L’Associated Press (AP), présente lors du point de presse à Rome, note qu’Arturo Sosa a contredit la déclaration antérieure des jésuites en affirmant que les mesures contre Marko Rupnik étaient liées aux accusations de 2019 et non à celles de 2021. L’excommunication se serait produite avant les nouvelles plaintes de 2021. Aucune explication n’a été donnée sur la raison pour laquelle le Dicastère pour la Doctrine de la Foi avait classé le dossier. L’AP relève que l’organe du Vatican renonce régulièrement à la prescription pour les crimes liés aux abus. Une décision d’autant plus incompréhensible que le dicastère était forcément au courant de l’excommunication et de l’existence d’un délit antérieur d’une extrême gravité commis par Marko Rupnik.

 

Selon le média espagnol Vida Nueva, le pape François n’a pas intercédé en faveur du mosaïste. Le média hispanophone cite des sources vaticanes selon lesquelles le pape François n’a pas eu accès au dossier Rupnik et ne connaît pas les détails des allégations. «Il lui aurait donc été impossible de se prononcer sur les mesures préventives ou les sanctions proposées tant par le DDF que par les jésuites eux-mêmes». Selon le droit canon (1355), la cessation d’une peine est entre les mains de l’ordinaire qui l’a imposée, qui pourrait être l’évêque ou le vicaire local, mais aussi le supérieur général de la congrégation, en l’occurrence Arturo Sosa. Mais le pape pourrait-il intervenir pour, dans un souci de faire valoir sa politique de tolérance zéro, faire rouvrir le dossier pour obtenir une condamnation exemplaire du père Rupnik? D’après Vida Nueva, cela pourrait arriver si, une fois les résolutions des deux affaires rendues publiques, on décidait a posteriori d’en appeler au pape en tant qu’instance supérieure.

 

Rien n'explique pourquoi le Dicastère, qui renonce régulièrement au délai de prescription pour les crimes liés à la maltraitance, a décidé de ne pas y renoncer cette fois-ci, en particulier compte tenu de la condamnation antérieure pour une infraction tout aussi grave contre une femme adulte. Le bureau, maintenant appelé le Dicastère pour la Doctrine de la Foi, est dirigé par un jésuite, a un procureur jésuite pour les crimes sexuels et avait comme n° 2 à l'époque quelqu'un qui vivait dans la communauté jésuite de Rupnik à Rome. On a demandé à Sosa ce que le pape François savait, le cas échéant, du cas de Rupnik ou s'il était intervenu. Sosa a déclaré qu'il "pouvait imaginer" que le préfet du dicastère, le cardinal jésuite Luis Ladaria, aurait informé le pape d'une telle décision. Les responsables du Dicastère n'ont pas répondu aux courriels demandant des commentaires ou ont refusé de commenter, renvoyant les questions au porte-parole du Vatican, qui à son tour a renvoyé les questions aux jésuites (https://cruxnow.com/vatican/2022/12/jesuits-admit-artist-excommunicated-before-new-abuse-claims).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 14 Décembre 2022

lapresse.ca nous montre dans son article du mardi 13 décembre 2022 que le cardinal Marc Ouellet a déposé mardi devant un tribunal du Québec une poursuite en diffamation contre une femme qui l’accuse de l’avoir agressée sexuellement pendant qu’il était archevêque de Québec. Le préfet de la Congrégation pour les évêques, réclame une indemnisation de 100 000 $ pour une atteinte à sa réputation, son honneur et sa dignité, selon une copie de la poursuite fournie par son bureau.

 

La femme, identifiée seulement comme «F.», est l’une des nombreuses participantes à une action collective intentée contre le diocèse de Québec en avril, et qui accuse plusieurs prêtres, dont monseigneur Ouellet, d’agression sexuelle. La femme reproche à monseigneur Ouellet quatre incidents d’attouchements sexuels inappropriés à la fin des années 2000. Le document judiciaire fait notamment état de massages, de mains trop près des fesses et d'autres atteintes à son intimité. Marc Ouellet avait nié la véracité des allégations dans les jours suivant la diffusion des détails de l'action collective. La demande déposée par le cardinal Ouellet devant la Cour supérieure du Québec, mardi, nie à nouveau qu'il ait quoi que ce soit à se reprocher et répète qu'il n'a aucun souvenir d'avoir rencontré «F.» (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940967/cardinal-marc-ouellet-plainte-diffamation-allegations-agression-sexuelle-vatican).

 

La demande déposée par le cardinal Ouellet mardi devant la Cour supérieure du Québec nie à nouveau qu’il ait quoi que ce soit à se reprocher et répète qu’il n’a aucun souvenir d’avoir rencontré F. : «M’étant préalablement assuré de protéger l’anonymat de la plaignante en obtenant une ordonnance à cet effet, j’entreprends aujourd’hui un recours judiciaire en diffamation devant les tribunaux québécois afin de démontrer la fausseté des allégations portées contre moi et de rétablir ma réputation et mon honneur», affirme le cardinal dans un communiqué diffusé mardi (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940967/cardinal-marc-ouellet-plainte-diffamation-allegations-agression-sexuelle-vatican).

 

Même si les allégations sont vraies, poursuit la demande, les accusations spécifiques de la femme concernant son comportement présumé ne constituent pas une «agression sexuelle» ou l’agression sexuelle d’une mineure, qui sont les autres crimes couverts par l’action collective. Mgr Ouellet cite de la jurisprudence québécoise pour appuyer son propos. Le cardinal estime aussi que le fait d'être associé aux autres allégations – dont certaines concernent des gestes répétés et commis sur des enfants – fausse la perception des gestes dont il est accusé dans l'esprit du public mardi (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940967/cardinal-marc-ouellet-plainte-diffamation-allegations-agression-sexuelle-vatican). La demande ajoute que le cardinal Ouellet a subi une angoisse psychologique importante depuis que les allégations de la femme ont été rendues publiques et que sa réputation internationale a été grandement ternie.

 

Le cabinet représentant «F.», Arsenault, Dufresne, Wee Avocats, n'était pas immédiatement disponible mardi pour réagir à la poursuite de Marc Ouellet. Dans son communiqué, le cardinal Marc Ouellet souligne que son action ne vise pas à délégitimer les accusations des victimes d'agressions sexuelles commises par des membres du clergé catholique. "Je suis sensible à leur souffrance et leur redis ma compassion sincère. Leur droit à la justice n’est pas remis en cause par ma démarche, qui est néanmoins douloureusement nécessaire pour défendre la vérité, ma réputation et mon honneur", affirme-t-il. Le cardinal ajoute que "toute éventuelle compensation financière" servira à la lutte contre les abus sexuels chez les Autochtones (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940967/cardinal-marc-ouellet-plainte-diffamation-allegations-agression-sexuelle-vatican).

 

Le pape François a mis fin à l’enquête de l’Église concernant le cardinal Ouellet après que le prêtre enquêteur qui a rencontré F. a déterminé qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre, puisque la femme n’a pas formulé d’accusations qui le justifierait. Les avocats de monseigneur Ouellet ont précisé que toute indemnisation sera versée au combat contre les agressions sexuelles des Autochtones du Canada. Selon Me Alain Arsenault, qui pilote ce recours collectif, cette femme a été traumatisée par ces événements. Chaque victime pourrait toucher des indemnités pouvant aller jusqu’à 600 000 $ (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940967/cardinal-marc-ouellet-plainte-diffamation-allegations-agression-sexuelle-vatican). 

 

Enfin, le pape François a appelé ce mercredi à «baisser le niveau des dépenses» de Noël afin d’économiser et d’envoyer des dons aux Ukrainiens. «Faisons un Noël plus humble, avec des cadeaux plus humbles. Envoyons ce que nous économisons au peuple ukrainien, qui en a besoin : il souffre tant, il a faim, froid, tant de gens meurent parce qu’il n’y a pas de médecins ou d’infirmiers», a exhorté le souverain pontife à l’issue de son audience générale hebdomadaire au Vatican. Le pape plaide inlassablement pour la paix depuis le début, en février, de l’invasion russe en Ukraine, un sujet qu’il évoque régulièrement dans ses prises de parole. Jeudi, lors d’une cérémonie publique à Rome, il n’avait pas pu réprimer ses larmes en évoquant une fois de plus l’Ukraine «martyrisée» par la guerre (https://www.lemonde.fr/international/live/2022/12/14/guerre-en-ukraine-en-direct-la-russie-ne-prevoit-aucune-treve-de-noel-ou-du-nouvel-an_6154314_3210.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 11 Décembre 2022

domradio.de nous montre ce dimanche 11 décembre 2022 que le pape François a critiqué l'escalade de la violence au Soudan du Sud. Il est préoccupé par les informations faisant état de conflits armés dans le pays et demande la paix et la réconciliation dans le pays.

 

Le pape François l'a dit dimanche lors de la prière de midi sur la place Saint-Pierre. Les attaques doivent cesser et les civils doivent être épargnés. Selon l'ONU, un conflit dans le nord-est du Soudan du Sud a contraint au moins 20 000 personnes à fuir depuis la mi-août. L'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a évoqué mercredi une évolution alarmante à Genève. Le conflit actuel a éclaté dans l'État sud-soudanais du Haut-Nil et s'est également étendu aux régions voisines au sud.

 

Le pape François veut rattraper un voyage promis au Soudan du Sud du 3 au 5 février. Il sera accompagné du chef honoraire de la Communion anglicane mondiale, l'archevêque Justin Welby de Cantorbéry, et du modérateur de l'Assemblée générale de l'Église presbytérienne d'Écosse, Iain Greenshields. Le voyage avait été promis par les responsables religieux à la fin de la guerre civile dans le pays, devenu indépendant en 1989.

 

À la fin de la prière de midi, le pape a béni les figurines de la nativité de l'Enfant Jésus, que les enfants et les jeunes avaient apportées sur la place. Ils ont brandi les chiffres. Selon le pape François, qu'un "faisceau de paix" rayonne dans le monde depuis les crèches. Surtout dans les zones de guerre comme l'Ukraine, où "beaucoup, beaucoup d'enfants perdent la vie". Pour la première fois, le troisième dimanche de l'Avent 1969, le dimanche "Gaudete" (Réjouissez-vous !), les soi-disant "bambinelli" ont été bénis par Paul VI. Dans les églises et les maisons italiennes, la crèche est déjà installée le 8 décembre, fête de la Conception de Marie. L'enfant Jésus n'est pas placé dans la crèche avant Noël.

 

Et d’après katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/42502-kasper-papst-ist-kein-liberaler-sondern-ein-radikaler-reformer), selon le cardinal Walter Kasper, le succès du mandat du pape François sera décidé par ses successeurs. "J'espère que le pontificat actuel n'est pas un accident, mais le début d'une nouvelle ère" et que "nous pourrons le garder encore quelques années", a déclaré Kasper lors d'une rencontre avec des journalistes, selon le journal Il Messaggero (dimanche). Pour lui, le pape François engage de nombreuses réformes, «même trop pour la droite; mais il ne veut pas toutes les réformes libérales, comme la voie synodale allemande». Le jésuite d'Argentine n'est «pas un libéral, mais un réformateur radical qui veut réformer l'Église à partir des racines, à partir de l'Évangile». Le pape François est donc "un pape évangélique, non pas au sens confessionnel, mais au sens originel du mot". Ainsi, dans sa réforme curiale, l'autorité de l'évangélisation prime celle de la doctrine de la foi.

 

Enfin, katholisch.de (https://www.katholisch.de/artikel/42501-bischof-genn-steht-trotz-kritik-aus-dem-vatikan-hinter-synodalem-weg) nous montre que malgré les critiques du Vatican, l'évêque de Münster, Felix Genn, s'en tient au processus de réforme synodale de l'Église catholique en Allemagne. "Rome n'a pas arrêté le chemin synodal en Allemagne", a déclaré Genn dans une interview au "Westfälische Nachrichten" (samedi). "Il a été question d'un moratoire, c'est-à-dire d'une suspension temporaire du chemin synodal en Allemagne. Mais nous avons évité un tel moratoire." Néanmoins, il y a des questions qui ne peuvent être résolues sans le Vatican. "Nous prenons également ce fait au sérieux." Selon Genn, le pape François sait qu'il y a des tensions dans l'Église - "comme dans chaque famille", a déclaré l'évêque. "Il se voit dans cette zone de tension et en parle clairement." Rétrospectivement, les pourparlers à Rome ont été ouverts et honnêtes. "Il ne reste ni agressivité ni amertume."

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 8 Décembre 2022

lepoint.fr avec l’AFP nous montre que le pape François n'a pas pu réprimer ses larmes en évoquant la guerre dans l'Ukraine "martyrisée", lors d'une cérémonie en public ce jeudi après-midi dans le centre de Rome.

 

À l'occasion de la traditionnelle cérémonie d'hommage à la Vierge Marie au cours de la fête de l'Immaculée Conception, un jour férié en Italie, le pape s'est rendu en milieu d'après-midi près de la place d'Espagne devant la statue de la Vierge installée au sommet d'une colonne. "Ô Vierge Immaculée, j'aurais voulu t'apporter aujourd'hui le remerciement du peuple ukrainien...", a-t-il déclaré, lisant son discours debout, avant de s'interrompre, brisé par l'émotion. Le corps agité de soubresauts, le pape en larmes est ensuite resté silencieux de longues secondes, puis la foule présente l'a chaleureusement applaudi.

 

Il a alors repris le fil de son discours, prenant appui sur le bras de son fauteuil mais restant debout : "...du peuple ukrainien pour la paix que nous demandons au Seigneur depuis quelque temps". "Je dois en revanche te présenter encore", a-t-il poursuivi, la voix toujours altérée par l'émotion, "la supplique des enfants, des personnes âgées, des pères et des mères, des jeunes de cette terre martyrisée qui souffre tellement".

C'était la première fois que le pape venait, avec le public, visiter le monument de l'Immaculée Conception, situé devant l'ambassade d'Espagne, depuis le début de la pandémie. Pendant deux ans, il l'a fait seul, assumant la douleur d'un monde en crise. Maintenant, accompagné, le peuple -comme s'il s'agissait de son bâton- le soutenait (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Papa-plaza-inmaculada-ucrania-lagrimas-francisco-guerra_0_2512848700.html).

Déjà dans sa prière publique de l'Angélus à la mi-journée place Saint-Pierre, le pape avait évoqué "le désir universel de paix, en particulier pour l'Ukraine martyrisée qui souffre tellement". Hier en saluant des pèlerins polonais à l'issue de l’audience générale, le pape François a rappelé "l'Opération Reihnardt" décidée par les nazis il y a 80 ans et qui fut le nom du plan d'extermination de près de 2 millions de juifs. À la lumière de la guerre en Ukraine, il a souhaité que cet évènement suscite des résolutions et des actions en faveur de la paix (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-12/pape-ukraine-guerre-shoah-pologne.html).

 

Le pape plaide inlassablement pour la paix depuis le début, en février, de l'invasion russe, un sujet qu'il évoque régulièrement dans ses prises de parole. Dans une interview publiée fin novembre par la revue jésuite américaine America, le pape avait ainsi dénoncé la "cruauté" à laquelle l'Ukraine est confrontée du fait de l'offensive russe.

 

Enfin, le président russe, Vladimir Poutine, a relativisé hier le risque d'un recours à l'arme nucléaire. Ce risque a diminué car la communauté internationale "a tracé une ligne rouge" à la Russie, a estimé le chancelier allemand, Olaf Scholz. Cependant, Vladimir Poutine veut poursuivre les frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Et Moscou reconnaît qu'il y a "des risques" d'attaques ukrainiennes contre ses positions en Crimée annexée. Pour la désignation de Volodymyr Zelensky comme personnalité de l'année par le magazine américain Time, le Kremlin y voit un choix "anti-russe" et "furieusement russophobe", selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov (https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-guerre-en-ukraine-la-pression-internationale-a-fait-reculer-la-russie-sur-le-recours-a-l-arme-nucleaire-affirme-le-chancelier-allemand_5531433.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 7 Décembre 2022

Héloïse de Neuville dans son article de la-croix.com ce mercredi 7 décembre 2022 nous montre que l’ordre des jésuites a annoncé avoir sanctionné le père Marko Rupnik, un influent prêtre et artiste mosaïste slovène, accusé de violences sexuelles et psychologiques par des religieuses dans les années 1990. Les allégations ont été reprises par plusieurs réseaux catholiques conservateurs et certains quotidiens italiens ces derniers jours. L'Ordre des Jésuites a imposé plusieurs "mesures de précaution" contre l'artiste slovène de renommée internationale Rupnik. Les mesures sont des ordonnances "administratives", et non des sanctions canoniques. Il était interdit au prêtre et artiste d'entendre des confessions, de conduire des exercices spirituels (retraites) et d'apparaître en public sans le consentement de ses supérieurs (https://www.domradio.de/artikel/jesuitenorden-verhaengt-massnahmen-gegen-pater-rupnik).

 

Cela fait de Rupnik, 68 ans, le dernier d'une série d'individus catholiques de haut niveau ces dernières années à faire face à de telles allégations, notamment le célèbre laïc français Jean Vanier, fondateur de la communauté de L'Arche qui aide les adultes handicapés mentaux, et feu le père Werenfried van Straaten, un prêtre néerlandais qui a fondé en 1952 l'association caritative catholique parrainée par le pape "Aide à l'Église en détresse" pour aider les chrétiens persécutés (https://cruxnow.com/vatican/2022/12/prominent-jesuit-artist-is-catholicisms-latest-icon-to-fall-from-grace).

 

La gestion par le Vatican du cas de ce prêtre, réputé proche du pape François, interroge. Il faut dire que la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi (maintenant Dicastère pour la doctrine de la foi) a ordonné une enquête préliminaire sur Rupnik en 2021 sur la base d'une plainte. Plusieurs témoins ont été interrogés Après avoir terminé l'examen, l'autorité a conclu que les affaires étaient prescrites. Aucun mineur n'était impliqué, indique la lettre. L'affaire a été classée en octobre de cette année (https://www.domradio.de/artikel/jesuitenorden-verhaengt-massnahmen-gegen-pater-rupnik). Le pape François, qui a rencontré Rupnik à plusieurs reprises avant la plainte de 2021 et l'enquête qui a suivi, a tenu une audience avec l'artiste jésuite en janvier, vraisemblablement pour discuter de son cas. Aucune déclaration n'a été publiée après la réunion (https://cruxnow.com/vatican/2022/12/prominent-jesuit-artist-is-catholicisms-latest-icon-to-fall-from-grace).

 

Ensuite, dans l’article de cath.ch du mardi 6 décembre (https://www.cath.ch/newsf/des-preuves-que-jean-paul-ii-a-couvert-des-abus-sexuels/) le journaliste néerlandais Ekke Overbeek, qui a passé les deux dernières années à éplucher des archives en Pologne, où il réside, a-t-il expliqué le 2 décembre 2022 dans l’émission Nieuwsuur, sur la chaîne publique néerlandaise NPO 2, déclare détenir des preuves que le pape Jean Paul II a dissimulé des abus sur mineurs, alors qu’il était archevêque de Cracovie. Il aurait découvert plusieurs éléments indiquant que l’archevêque Wojtyla était au courant de cas de prêtres ayant abusé d’enfants. Le futur Jean Paul II les aurait aidés à échapper à toute sanction, notamment en les transférant dans d’autres paroisses. Un comportement qui a, selon le journaliste, «conduit à de nouvelles victimes».

 

Des conclusions qu’Ekke Overbeek a rassemblées dans un livre intitulé Maxima Culpa, qui doit sortir en 2023 en polonais. Le Néerlandais aurait notamment étudié des documents des services secrets sur le futur pape, accessibles au public, lorsqu’il vivait et travaillait en Pologne. Si les documents concernant Jean Paul II de façon directe auraient presque tous été détruits, il relève que l’archevêque de Cracovie est mentionné à maintes reprises de manière indirecte dans d’autres documents qui ont survécu. Karol Wojtyla, décédé en 2005, a été archevêque de l’ancienne capitale de la Pologne de 1964 à 1978.

 

Le pape polonais est censé n’avoir appris l’existence de cas d’abus sexuels au sein de l’Église catholique qu’après la réception du rapport d’un prêtre américain en 1985. Mais Ekke Overbeek aurait trouvé une série de documents au sujet d’un prêtre nommé Eugeniusz Surgent, emprisonné pour avoir abusé d’enfants. Selon un témoignage émis par son codétenu, l’ecclésiastique aurait envoyé une lettre à l’évêque Wojtyla dans laquelle il lui demandait pardon et lui promettait de ne pas recommencer. Le prêtre «a pourtant recommencé», a relevé Ekke Overbeek à la télévision néerlandaise. Un autre document relate le cas d’un prêtre ayant abusé de jeunes garçons qui aurait affirmé lors de son interrogatoire par la police avoir discuté de ses actes avec le cardinal Wojtyla.

 

Les experts qui ont examiné les documents, dont le professeur Stanislaw Obirek de l’Université de Varsovie, assurent qu’ils sont authentiques. Le professeur Stanislaw Obirek, professeur d'anthropologie culturelle à Varsovie, qualifie les preuves recueillies par Overbeek de "crédibles et courageuses d'avoir osé les écrire". "Des informations de première main, des informations authentiques, historiques et précises qui dénouent le mythe de Jean-Paul II qui est souvent considéré comme un saint homme depuis sa jeunesse", déclare Obirek à NOS, comme le rapporte le quotidien néerlandais Reformatorisch Dagblad. Le prêtre américain Tom Doyle qualifie de "dynamite" les "faits nouveaux" concernant Jean-Paul II, canonisé en 2014. Il l'a fait à Trouw. Le Vatican et l'archidiocèse de Cracovie n'ont pas souhaité faire de commentaire, interrogés par le quotidien néerlandais Trouw (https://cne.news/artikel/2162-evidence-that-pope-john-paul-ii-hid-sexual-abuse-is-very-convincing).

 

L’émission Nieuwsuur a déclaré que l’Église avait refusé de répondre à ses questions. Selon des médias polonais, le Vatican aurait également l’intention d’enquêter sur le sujet.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 28 Novembre 2022

NCRonline.org nous montre ce lundi 28 novembre 2022 que dans une large interview avec des cadres supérieurs du magazine America, le pape François a dénoncé la polarisation accrue au sein de l'Église catholique, affirmé la nécessité d'impliquer davantage de femmes dans l'administration de l'Église, mais a exclu les femmes prêtres et a souligné l'importance du ministère des évêques individuels sur le rôle d'une conférence épiscopale. "Plus il y a de polarisation, plus on perd l'esprit catholique et on tombe dans un esprit sectaire", a déclaré le pape au personnel de l'hebdomadaire jésuite. "Ce qui est catholique n'est pas l'un ou l'autre, mais les deux et, combinant les différences." Les pères jésuites Matt Malone et Sam Sawyer, respectivement les rédacteurs sortant et entrant d'Amérique, le rédacteur en chef Kerry Weber, le correspondant du Vatican Gerard O'Connell et l'animatrice de podcast Gloria Purvis ont interviewé Francis le 22 novembre. L'interview a été publiée le 28 novembre.

 

Interrogé sur l'avortement et sur la façon dont l'accent mis sur l'enseignement de l'Église contre l'avortement semblait politiser et polariser les catholiques aux États-Unis, le pape François a insisté sur le fait que le fœtus est un être humain et a répété son point de vue selon lequel l'avortement tue un être humain pour résoudre un problème. Mais, a-t-il dit, le problème pour l'Église "se pose lorsque cette réalité de tuer un être humain se transforme en une question politique, ou lorsqu'un pasteur de l'église utilise des catégories politiques". "Quand je vois un problème comme celui-ci, qui est un crime, devenir fortement, intensément politique, il y a un échec de la pastorale dans l'approche de ce problème", a déclaré le pape. "Nous ne pouvons pas traiter [l'avortement] comme s'il ne s'agissait que d'une affaire civile."

 

Le pape François n'a pas expliqué comment il pensait qu'un évêque ou un prêtre pouvait expliquer l'enseignement de l'Église d'une manière pastorale mais pas politique et il a refusé de se prononcer sur la question de savoir si la Conférence des évêques catholiques des États-Unis devrait présenter la lutte contre l'avortement comme sa préoccupation prédominante. "C'est un problème que la conférence épiscopale doit résoudre en elle-même. Ce qui m'intéresse, c'est la relation de l'évêque avec le peuple, qui est sacramentelle", a-t-il déclaré. "La partie sacramentelle du ministère pastoral est dans la relation entre le pasteur et le peuple de Dieu, entre l'évêque et son peuple. Et cela ne peut être délégué à la conférence des évêques." "Jésus n'a pas créé les conférences épiscopales", a déclaré le pape. "Jésus a créé les évêques, et chaque évêque est le pasteur de son peuple."

 

Sur la question des femmes dans l'Église, le pape François a insisté sur le fait que le ministère ordonné n'est ouvert qu'aux hommes mais que l'Église a une dimension féminine, mariale, qui est encore plus importante. Mais, a-t-il dit, les rôles administratifs n'appartiennent à aucune des catégories théologiques, et l'Église devrait nommer plus de femmes à ces postes. "Que la femme n'entre pas dans la vie ministérielle n'est pas une privation. Non", a déclaré le pape. La place des femmes, en tant que "miroir" de l'Église en tant que mère et épouse, "est beaucoup plus importante", bien qu'il ait admis que l'Église catholique n'a pas fait un très bon travail pour développer cet aspect de la théologie et l'expliquer.

 

Sur la question de la guerre de la Russie contre l'Ukraine et sur les relations du Vatican avec la Chine, le pape François a insisté sur le fait que l'ouverture au dialogue est la meilleure voie à suivre. Alors que de nombreux Ukrainiens et d'autres aimeraient que le pape condamne nommément la Russie et le président russe Vladimir Poutine, le pape a déclaré qu'il ne pensait pas que cela était nécessaire. "Si vous avez un peuple martyr, vous avez quelqu'un qui le martyrise." "Pourquoi ne nomme-je pas Poutine ? Parce que ce n'est pas nécessaire, c'est déjà connu", a-t-il dit, ajoutant que "la position du Saint-Siège est de rechercher la paix et de rechercher une entente. La diplomatie du Saint-Siège est en mouvement dans cette direction et, bien sûr, est toujours prêt à servir de médiateur."

 

Quant à la Chine, l'interview a été menée deux jours avant qu'un évêque ne soit installé comme "évêque auxiliaire du Jiangxi", un diocèse que le Vatican ne reconnaît pas et une nomination que le Vatican a déclaré ne pas accepter, en violation de son accord controversé avec la Chine sur la nomination des évêques. Interrogé sur les critiques selon lesquelles le Vatican a gardé le silence sur les violations des droits de l'homme en Chine en échange de sa contribution à la nomination des évêques, le pape a déclaré : "Ce n'est pas une question de parler ou de silence. Ce n'est pas la réalité. La réalité est de dialoguer ou ne pas dialoguer. Et on dialogue jusqu'au point où c'est possible. Avec la Chine, j'ai opté pour la voie du dialogue. Elle est lente, elle a ses échecs, elle a ses succès, mais je ne peux pas trouver une autre voie", a déclaré le pape François. "Il y a des chrétiens là-bas. Il faut s'occuper d'eux, pour qu'ils soient de bons chinois et de bons chrétiens."

 

Enfin, "Des bergers du peuple, et non des clercs de l'Etat". C'est l'impératif adressé, spontanément et à plusieurs reprises, par le pape à la communauté du Collège pontifical latino-américain, reçue aujourd'hui en audience. "Être avec lui : cela signifie être ses disciples", a expliqué le pape François dans son discours en espagnol. «Sortir, se déplacer, apporter la joie de l'Évangile», a-t-il poursuivi : «c'est être ses missionnaires». «Rester et sortir» sont les deux verbes qui, pour le pape, sont les deux verbes qui caractérisent la vie chrétienne. Dans cette perspective, "être avec Jésus" signifie aussi "sortir" pour "être avec les pauvres, avec les migrants, avec les malades, avec les plus petits et les oubliés de la société, pour partager avec eux la vie et proclamer l'amour inconditionnel de Dieu". "Parce que Jésus est présent d'une manière particulière à ces frères et sœurs plus vulnérables", a rappelé le pape, exhortant les personnes présentes au pied levé à être "accros à la rencontre avec Dieu, pas au téléphone portable". "Le cléricalisme est une forme de mondanité, c'est une des pires perversions", a-t-il encore réitéré à la volée (https://www.agensir.it/quotidiano/2022/11/28/papa-francesco-a-collegio-latino-americano-pastori-del-popolo-non-chierici-di-stato-dipendenti-dallincontro-con-dio-non-dal-cellulare/).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 27 Novembre 2022

José Manuel Vidal nous montre sur religiondigital.org ce dimanche 27 novembre 2022 que dans sa catéchèse avant l'angélus depuis la «chaise» de la fenêtre, le pape François invite les fidèles à se préparer au temps liturgique de l'Avent en répondant à ces deux questions : «Comment le Seigneur vient-il ? Et comment le reconnaissons-nous et l'accueillons-nous ? Et il leur répond», car, selon le pape, «Dieu se cache dans les situations les plus ordinaires de notre vie». Et pour répondre à la seconde question, il faut "être vigilant". Car le danger, c'est ce que disait saint Augustin : «Je crains le Seigneur qui passe», c'est-à-dire «Je crains qu'il ne passe et que je ne le reconnaisse».

 

Le pape dans ses salutations après l'angélus voit «avec inquiétude l'augmentation de la violence à laquelle l'État de Palestine est confronté depuis des mois. Mercredi dernier, deux ignobles attentats à Jérusalem. Le même jour, un garçon palestinien est mort à Naplouse.» Pour lui, «La violence tue l'avenir et détruit la vie des plus jeunes et l'espoir de paix. Priez pour ces jeunes et leurs familles, en particulier leurs mères. Que les autorités israéliennes et palestiniennes se chargent de reconstruire la confiance mutuelle comme voie vers la paix.»

 

Et il se sent «proche des voisins de l'île d'Ischia. Je prie pour les victimes, pour tous ceux qui souffrent et pour tous ceux qui les ont aidés.» Une dizaine de personnes sont encore recherchées ce dimanche sur l’île italienne d’Ischia à la suite d’un glissement de terrain, qui a fait au moins une morte. Le gouvernement italien a proclamé dans la journée l’état d’urgence pour l’île d’Ischia, en face de Naples (sud) (https://www.leparisien.fr/faits-divers/italie-ce-que-lon-sait-du-glissement-de-terrain-a-ischia-qui-a-fait-au-moins-un-mort-et-plusieurs-disparus-27-11-2022-VOQWTQ5HFNEK5POQO7R3JGWSAU.php). Tout en se souvenant «qu'ici, il y a trois jours, sous la colonnade, une personne est morte de froid.» Il parle de Burkhard Scheffler, un sans-abri d’origine allemande mort de froid vendredi sous les colonnades de la place Saint-Pierre (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-11/le-pape-prie-pour-les-victimes-d-un-glissement-de-terrain-a-isch.html).  

 

Et ses salutations vont aussi «aux participants à la marche, qui a eu lieu ce matin, pour dénoncer les violences sexuelles. Malheureusement une réalité actuelle et également utilisée comme arme de guerre. N'oublions pas ou ne nous lassons pas de dire non à la guerre. Souvenons-nous particulièrement du peuple ukrainien martyr. Hier, nous nous sommes souvenus des victimes de l'Holodomor.» La marche était organisée par l’ambassade du Royaume-Uni près le Saint-Siège dans le but de faire la lumière sur le problème global des violences sexuelles perpétrées comme arme de guerre dans les conflits du monde entier. Cette initiative a eu lieu à la veille de la Conférence internationale de Londres sur cette question et a bénéficié du soutien de l’Union mondiale des femmes catholiques (UMOFC). L’équipe sportive du Vatican, l’Athletica Vaticana a également participé à l’événement. À midi, les participants ont convergé vers la place Saint-Pierre pour participer à l’Angélus présidé par le pape (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-11/le-pape-prie-pour-les-victimes-d-un-glissement-de-terrain-a-isch.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 22 Novembre 2022

L’AFP nous montre que le pape François a nommé ce mardi 22 novembre 2022 un administrateur provisoire à la tête de Caritas Internationalis (CI), après la découverte de "faiblesses dans les procédures de gestion" de ce réseau d'organisations caritatives basé au Vatican.

 

"La direction de Caritas Internationalis est placée sous administration provisoire afin d'améliorer ses normes et procédures de gestion", a indiqué le Vatican dans un communiqué. Cette annonce surprise concernant CI est intervenue "suite à l’examen de ses activités par une commission indépendante" instaurée par le Vatican. "De ce travail, (il n'y a) rien concernant une mauvaise gestion financière ou des comportements sexuels inappropriés", s'est-il empressé de préciser.

 

"Mais d'autres thèmes importants et domaines nécessitant une attention urgente ont émergé : des faiblesses dans les procédures de gestion ont été constatées, ce qui a également eu un effet négatif sur l'esprit d'équipe et le moral du personnel". Le pape a nommé un "consultant", Pier Francesco Pinelli, dont les fonctions débutent dès ce mardi et qui sera assisté de Maria Amparo Alonso Escobar. "Pier Francesco Pinelli et Maria Amparo Alonso Escobar administreront CI pour assurer une stabilité et un leadership empathique", ajoute le Vatican. Selon le Vatican, M. Pinelli, de formation jésuite et doté d'"une forte expérience de gestion et de management dans divers secteurs", a été "dirigeant au sein de grandes entreprises énergétiques du groupe ERG". "Auparavant, il a travaillé en tant que chef de projet dans des entreprises du secteur de l'énergie et en tant que consultant en gestion chez Bain&Company".

 

Caritas Internationalis, dont le siège est au Vatican, est une confédération de 162 organisations catholiques à but caritatif, opérant dans plus de 200 pays et territoires dans le monde. La nouvelle équipe dirigeante restera en fonction jusqu'à la prochaine Assemblée générale de CI en mai 2023, qui "procédera à l’élection du président, du secrétaire général et du trésorier". "Ces dernières années, nous avons constaté une augmentation significative des demandes en provenance des nombreuses personnes que Caritas aide et il est impératif que Caritas Internationalis soit bien préparée à relever ces défis", a observé le cardinal Michael Czerny, chef du dicastère (ministère) pour le Service du développement humain intégral.

 

Enfin, le cardinal Tagle, jusqu'à présent président de la confédération basée au Vatican, a lu le décret du pape devant les participants à l'assemblée plénière de l'organisme à Rome qui est pour lui le résultat d'une «étude minutieuse et indépendante». "La décision du Saint-Père est le résultat d'une étude attentive et indépendante. Il n'est pas question d'abus ou de mauvaise gestion financière. Le travail pour les pauvres continue". Le nouveau commissaire Pinelli y voit lui "un point de contrôle pour améliorer ce qui est déjà excellent" (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2022-11/pape-caritas-processus-d-humilite-et-de-discernement-tagle.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 20 Novembre 2022

Elise Ann Allen nous montre ce dimanche 20 novembre 2022 dans cruxnow.com que lors d'une visite d'un week-end à ses proches dans la ville d'Asti, dans le nord de l'Italie, où son père vivait avant d'immigrer en Argentine pour fêter les 90 ans de sa cousine, Carla Rabezzana, dont la mère, Ines, était une cousine germaine du père du pape, Mario Bergoglio, le pape François a célébré une messe publique pour les habitants et a parlé de l'importance de revenir aux racines de la foi et d'être actif dans la diffusion de l'Évangile.

 

Dans son homélie de la messe de dimanche pour la solennité du Christ-Roi, le pape a rappelé comment son père avait quitté la région pour l'Argentine, disant qu'il était revenu "pour redécouvrir et savourer mes racines". Il a souligné la nécessité de revenir, en tant que chrétiens, aux «racines de notre foi», qui, selon lui, ont été plantées «dans le sol aride du Calvaire, où Jésus, comme la semence qui tombe sur la terre et meurt, a fait germer l'espérance».  Le pape François a exhorté les fidèles à imiter le bon larron en faisant confiance et en se tournant vers Dieu, car "Aujourd'hui, alors que Jésus, nu sur la croix, dévoile Dieu et détruit toute fausse image de sa royauté, regardons-le et trouvons ainsi le courage de nous regarder, de suivre le chemin de la confiance confiante et de l'intercession, et de faire serviteurs de nous-mêmes, pour régner avec lui".

 

Après la messe, le pape François a conduit les fidèles à prier l'Angélus et a remercié ceux qui ont participé, en particulier les jeunes, notant que l'année prochaine, l'église organisera la célébration internationale de la Journée mondiale de la jeunesse à Lisbonne, avec pour thème : «Marie s'est levée et est partie en hâte.» Il s'agit d'un appel aux jeunes d'aujourd'hui, a-t-il dit, disant aux jeunes de ne pas "rester immobiles et penser à vous-mêmes, gaspiller votre vie à rechercher le confort ou la dernière mode, mais viser haut, prendre la route, sortir de vos peurs et atteindre à ceux qui en ont besoin." Le monde d'aujourd'hui a besoin de jeunes "non-conformistes", "non esclaves d'un téléphone portable", mais capables de changer le monde, comme l'a fait Marie, d'apporter Jésus aux autres et de construire la paix dans leurs communautés. Il a souligné le manque de paix dans le monde, offrant des prières pour "l'Ukraine tourmentée" et exhortant les fidèles à "s'occuper et à continuer de prier pour la paix".

 

Le pape a aussi prié pour les victimes de l'incendie du camp de réfugiés de Gaza, en Palestine, où plusieurs enfants ont également trouvé la mort. «Que le Seigneur accueille au ciel ceux qui ont perdu la vie et réconforte cette population si éprouvée par des années de conflit», a-t-il prié. Au moins 21 Palestiniens ont trouvé la mort jeudi 17 novembre dans l'incendie d'un bâtiment du camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Gaza, selon des responsables dans l'enclave palestinienne. Les causes du sinistre ne sont pas déterminées. Les autorités du Hamas ont déclaré que du carburant était stocké sur place (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-11/angelus-pape-francois-asti-visite-famille-jmj-lisbonne-2023.html).

 

Après quoi il a conduit les fidèles à prier la prière traditionnelle de l'Angélus marial et devait déjeuner à la résidence de l'évêque avant de retourner à Rome.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0