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Publié le 23 Septembre 2023

france3-regions.francetvinfo.fr nous montre ce samedi 23 septembre 2023 que Après avoir rencontré les plus démunis du quartier Saint-Mauront, considéré comme l'un des plus pauvres d'Europe, dans  une visite pleine de symboles, auprès des missionnaires de la charité, qui s’est avéré un moment fort pour des personnes en grande précarité, qui ont pu partager un moment privilégié avec le pape, qui a tenu une nouvelle fois à mettre en lumière son combat contre la pauvreté, le pontife a clôturé les Rencontres Méditerranéennes aux côtés d'Emmanuel Macron au Pharo avant de célébrer une messe devant près de 60 000 personnes où le pape vient d’adresser une critique sur le modèle d’assimilation à la française qui, selon lui, «ne tient pas compte des différences et reste rigide dans ses paradigmes, fait prévaloir l’idée sur la réalité et compromet l’avenir en augmentant les distances et en provoquant la ghettoïsation, provoquant hostilité et intolérance», puis le Président et le souverain pontife se sont ensuite entretenus en privé comme prévu (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/09/23/visite-du-pape-francois-en-direct-au-stade-velodrome-le-pape-salue-tous-les-francais-et-toutes-les-francaises_6190507_3224.html).

 

Emmanuel Macron a évoqué samedi avec le pape François les questions migratoires, ce dernier qui a longuement évoqué la situation des migrants en Méditerranée, a ainsi lancé un appel et un avertissement aux pays européens pour plus de tolérance et d'accueil, si Gérald Darmanin a applaudi du bout des doigts les propos du pape au palais du Pharo, le ministre de l'Intérieur martelait, ces derniers jours, que la France "n'accueillera pas de migrants qui viennent de Lampedusa", sauf les réfugiés politiques, mais aussi la fin de vie, en lui présentant le "calendrier" et la "méthodologie" du projet de loi attendu sur ce deuxième sujet "dans les prochaines semaines", a déclaré l'Elysée. Le pontife a pourfendu "la perspective faussement digne d'une mort douce, en réalité plus salée que les eaux de la mer", alors que les arbitrages de l’exécutif autour d’un nouveau droit sur «l’aide active à mourir» seront scrutés avec attention dans le futur projet de loi (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/09/23/visite-du-pape-francois-en-direct-au-stade-velodrome-le-pape-salue-tous-les-francais-et-toutes-les-francaises_6190507_3224.html).

 

Sans surprise, il a rappelé l'hostilité de l'Église à l'avortement - légalisé en France et absolument pas remis en cause par le gouvernement - déplorant le sort de ces "enfants à naître, rejetés au nom d'un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l'individu" (https://www.tf1info.fr/politique/migrants-ivg-fin-de-vie-une-visite-et-des-desaccords-entre-le-pape-francois-et-emmanuel-macron-2270744.html). Cependant la mairie de Paris n’est pas du même avis organise, dès le mercredi 20 septembre, une campagne publique d'information et d'affichage, pour "réaffirmer le droit fondamental à l'avortement" et réclamer son inscription dans la Constitution. En mars, le président Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté d'inscrire dans la Constitution la "liberté" de recourir à l'avortement dans le cadre de sa future réforme des institutions. Une manifestation en faveur de l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution doit se dérouler le 28 septembre place de la République à Paris (https://www.bfmtv.com/paris/paris-reaffirme-le-droit-fondamental-a-l-avortement-dans-une-campagne-d-information_AD-202309200661.html).

 

Mais le pape a surtout fait vibrer le Vélodrome à l'occasion de la messe géante tant attendue après avoir remonté l'avenue du Prado depuis le David dans la fameuse papamobile, préférée à sa fidèle Fiat 500. À bord de sa fameuse Papamobile, il a salué les Marseillais massés derrière les barrières, tout au long du parcours jusqu'au Stade Vélodrome. Le pape François a fait son entrée ce samedi à 16h dans le stade Vélodrome, assis dans la mythique papamobile. Vélodrome oblige, des supporters de l'OM n'ont pas résisté au plaisir de déployer un immense tifo représentant le pontife et Notre-Dame de la Garde dans le virage sud, sur fond de bleu et blanc. Après son entrée dans le Vélodrome, le pape a fait une halte pour embrasser un nouveau-né.

 

Dans son homélie, le pape a détaillé ce qu'il appelle "le tressaillement de la foi", avant de faire un parallèle entre les migrants morts en mer et l'avortement. "C'est le contraire d’un cœur froid, qui se blinde dans l’indifférence, a-t-il déclaré, insensible au tragique refus de la vie humaine, refusé à nombre de personnes migrantes, à nombre d’enfants pas encore nés, à nombre de personnes âgées abandonnées". Il réaffirme ainsi l'opposition de l'Église au droit à l'avortement alors que dans un contexte mondial de régression du droit à l'avortement au sein de démocraties occidentales, en particulier aux Etats-Unis, en Pologne et en Hongrie, la France veut réaffirmer le droit à l'IVG (https://www.elle.fr/Societe/News/La-ville-de-Paris-s-engage-pour-le-droit-fondamental-a-l-avortement-4157666#xtor=AL-540), et confirme sa position dans le débat actuel sur la fin de vie, cependant la journaliste et médecin Marina Carrère d’Encausse s’engage pour le droit à l’euthanasie à l’occasion de la prochaine diffusion de son documentaire sur le sujet, et depuis quelques années, elle partage la vie d’un homme atteint de la maladie de Charcot qui se sait condamné, pour elle mourir dans la dignité, «c'est mourir comme on le souhaite, quand on considère que la vie ne vaut plus d'être vécue» (https://www.elle.fr/Societe/News/Debat-sur-la-fin-de-vie-Marina-Carrere-d-Encausse-s-engage-pour-la-depenalisation-de-l-euthanasie-4148551).

 

Il a particulièrement salué les Français ayant cheminé depuis Nice, rendant hommage aux victimes du «terrible attentat» du 14 juillet 2016. Il a ensuite prononcé quelques phrases pour toutes les personnes frappées par le terrorisme et celles aujourd’hui touchées par la guerre en Ukraine (https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/09/23/visite-du-pape-francois-en-direct-au-stade-velodrome-le-pape-salue-tous-les-francais-et-toutes-les-francaises_6190507_3224.html). Malgré la ferveur affichée à Marseille pour la visite du pape, plusieurs voix se sont élevées dans la ville pour dénoncer cet événement.

 

À la fin de la messe, le cardinal Jean-Marc Aveline a remercié le pape à grand renfort de références à la ville et à l'Olympique de Marseille. "Un pape au stade Vélodrome ça ne s’était jamais vu !, a-t-il déclaré. Nous en sommes fiers et heureux, je crois que ce soir, même la Bonne Mère a la larme à l’œil." "En vous accueillant pour la première fois pour une messe en France, nous nous sentons à jamais les premiers !, a-t-il lancé à une foule ravie. Marseille n’oubliera jamais l’immense cadeau que vous nous avez fait !" Pour ses derniers mots à la messe, le pape François a remercié les autorités et la communauté religieuse marseillaise. Il a également tenu à saluer les fidèles venus de Nice. "Je souhaite adresser un salut aux frères et sœur venus qui ont survécu au terrible attentat de 2014", a-t-il déclaré, avant de conclure la célébration par ses mots : "Priez pour moi, c'est un métier pas facile."

 

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Publié le 22 Septembre 2023

Ouest-France.fr nous montre que le pape François est en visite ce vendredi 22 septembre 2023 à Marseille. Il a été accueilli à l’aéroport par la Première ministre Élisabeth Borne. L'Archevêque de Marseille a ensuite accueilli le Saint-Père, par quelques mots d'italien, dans la basilique Notre-Dame-de-La-Garde. Le cardinal est à l'origine de la venue du pape à Marseille.  Jean-Marc Aveline a rappelé l'importance pour tous les Marseillais, de toute confession, de monter sur la colline celle qu'à Marseille lors d'événements heureux ou malheureux pour prier la Vierge Marie, qu'ici  "on appelle la Bonne Mère".

 

Le souverain pontife a ensuite participé à une prière mariale à la basilique Notre-Dame de la Garde. «Les personnes qui risquent d’être noyées doivent être secourues», a déclaré le souverain pontife. Enfin, il s’est recueilli devant une stèle dédiée aux marins et migrants disparus en mer et a dénoncé le «fanatisme de l’indifférence», entouré de représentants d'autres confessions, avec lesquels il a observé un temps de silence. "Nous sommes à un carrefour de civilisations", a lancé le chef de l'Eglise catholique, dénonçant "la paralysie de la peur".  En écho à son plaidoyer pour les migrants qui risquent leurs vies en Méditerranée, à Notre Dame, face à la mer, le pape François a enfin pris un moment de recueillement devant la Croix de Camargue, qui symbolise la foi, l'espérance et la charité (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/visite-du-pape-a-marseille-4-moments-forts-a-retenir-de-la-premiere-journee-2844413.html).

 

Le voyage du pape à Marseille intervient alors qu'une nouvelle vague d'arrivées sur l'île italienne de Lampedusa a poussé l'Union européenne à adopter un plan d'urgence pour aider Rome à gérer les flux migratoires en provenance d'Afrique du Nord. Mais la France "n'accueillera pas de migrants" venus de Lampedusa, a assuré mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. La Méditerranée est la route migratoire la plus dangereuse au monde, avec plus de 28 000 disparus en mer depuis 2014, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) (https://fr.euronews.com/2023/09/22/a-marseille-le-pape-francois-soutient-encore-et-toujours-les-migrants).

 

Samedi, le pape François s’entretiendra notamment avec Emmanuel Macron puis s’offrira un bain de foule sur l’avenue du Prado. Enfin, il célébrera une messe au stade Vélodrome devant 60 000 spectateurs dont Emmanuel Macron.

 

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Publié le 17 Septembre 2023

katholisch.de nous montre ce dimanche 17 septembre 2023 que Mgr Joseph Strickland est combatif. Le chef archi-conservateur du diocèse de Tyler au Texas a déclaré au «Religion News Service» qu’il ne quitterait pas simplement son siège d’évêque. Le portail «The Pillar» avait auparavant alimenté les spéculations sur un licenciement imminent, citant une réunion confidentielle au Vatican. "En principe, je ne peux pas me retirer d'un mandat que le pape Benoît XVI m'a donné", a poursuivi Strickland, avant d'ajouter : "Bien sûr, le mandat peut être révoqué par le pape François".

 

Il y aurait certainement une raison à cela. Strickland est le représentant le plus virulent d’un groupe d’évêques conservateurs américains connus pour leurs critiques publiques à l’égard du pape sortant. Pour le moment, ils travaillent principalement sur le Synode mondial prévu à Rome en octobre. Selon Strickland, le plan diffuse un «mauvais et mauvais message». Les sujets de préoccupation sont toujours les questions relatives au rôle des femmes, au traitement des minorités sexuelles, à l'admission des divorcés remariés à l'Eucharistie, ainsi qu'à l'avortement et au changement climatique. Une destitution de l'évêque du Texas enverrait également un signal drastique aux autres traditionalistes qui comptent parmi les opposants au pape argentin. Fin août, une déclaration confidentielle faite par le pape François lors de sa visite au Portugal a été divulguée, ce qui ne laisse aucun doute sur le fait qu'il a sur son radar le frein aux réformes : «Il y a une attitude réactionnaire très forte et organisée aux États-Unis, qui souligne également un lien émotionnel. Je veux rappeler à ces gens qu'une attitude rétrospective est inutile.» Le pape François n'a pas voulu citer de noms. Mais ce n'est qu'en juin que le diocèse de Tyler, à Strickland, a fait l'objet d'une enquête formelle de la part des autorités épiscopales du Vatican. Il y a quelques jours, le pape a rencontré son chef Robert Prévost et le nonce à Washington, Christophe Pierre. Selon certaines informations, Pierre avait déjà ridiculisé Strickland en privé lors de la réunion des évêques américains de l’automne 2021. Sans succès durable.

 

Une décision dans l’affaire Strickland ne serait pas le premier signal clair adressé aux critiques américains du pape. La destitution du cardinal Raymond Leo Burke, autrefois influent de la curie, est probablement encore fraîche dans l’esprit de la plupart des évêques américains. Burke reste néanmoins un porte-parole du camp conservateur. Il a récemment écrit l'avant-propos d'un ouvrage critique intitulé "Le processus synodal est une boîte de Pandore". Le sponsor du projet est la Société américaine pour la défense de la tradition, de la famille et de la propriété privée. Dans le livre, les auteurs José Antonio Ureta et Julio Loredo de Izcue règlent leurs comptes avec le Synode mondial. La conclusion est que le pape François veut «détruire la Sainte Mère l’Église» avec l’aide des forces néo-modernistes et de gauche. Le livre a également été envoyé aux participants du synode et aux congrégations du Vatican, qui devaient apparemment être quelque peu réceptifs au message. Lors du vol de retour de Mongolie, le pape François a directement commenté le pamphlet et accusé les auteurs de motivations idéologiques.

 

Aux États-Unis, un autre agitateur important qui préfère critiquer le pape est Michael Voris, directeur du site Internet "Church Militant". Semblable au nationaliste chrétien Nick Fuentes, il représente la frange extrême du catholicisme de droite aux États-Unis. Le présentateur en chef de la chaîne de télévision catholique EWTN, Raymond Arroyo, et l'entrepreneur californien Tim Busch s'inscrivent davantage dans le courant dominant des traditionalistes américains critiques à l'égard du pape.

 

John Carr, professeur à l'Université catholique de Georgetown à Washington, estime que les personnes mentionnées sont en fin de compte concernées par le pouvoir ecclésiastique, politique et économique : "Le pape François est perçu comme une menace pour le statu quo dans tous les domaines".

 

À l'issue de la prière de l'Angélus place Saint-Pierre, ce dimanche, le pape François a évoqué son prochain voyage à Marseille, les 22 et 23 septembre, rapporte La Croix. La ville a été qualifiée de "port d’espérance" par ce dernier. Il a notamment invité à relever "ensemble" le défi migratoire, "qui n'est pas facile", mais "essentiel au futur de chacun". Il a notamment fait allusion, selon le quotidien, à l'arrivée massive de migrants sur l'île de Lampedusa ces derniers jours. Le pape a conclu en exhortant les fidèles à accompagner de leurs prières l’événement et en remerciant les autorités religieuses et civiles de Marseille, cité cosmopolite "appelée à être un port d’espérance". Il a enfin salué les habitants de la ville, dans l’attente de les rencontrer en personne (https://www.bfmtv.com/marseille/avant-sa-venue-a-marseille-le-pape-francois-appelle-la-ville-a-etre-un-port-d-esperance_AN-202309170306.html).

 

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Publié le 16 Septembre 2023

Le Temps avec l’ATS nous montre ce samedi 16 septembre 2023que c’est une «erreur» de l’avoir confiée à l’évêque de Coire, selon la présidente de la CECAR Sylvie Perrinjaquet. Joseph Bonnemain va devoir juger ses pairs, qu’il connaît depuis des décennies. «C’est une très mauvaise solution», poursuit la présidente de la Commission écoute, conciliation, arbitrage, réparation (CECAR) samedi dans Arcinfo. La présidente de la CECAR, interrogée par «Arcinfo», pointe «le culte du secret» qui infuse l’Église catholique. Ses représentants «vivent continuellement dans cette ambiance du secret, dit-elle. Ils n’ont plus la capacité de se rendre compte qu’à un moment donné, il faut arrêter d’être dans le déni et reconnaître que l’on a dans l’Eglise des personnes qui abusent d’enfants».

 

À cette culture du secret s’ajoute une posture problématique de l’Église vis-à-vis des femmes et des enfants. «Dans les propos que tient l’Eglise depuis quelques jours, je suis en train de réaliser que pour cette institution, abuser d’un enfant est moins grave que d’avoir des relations sexuelles avec une femme», avance Sylvie Perrinjaquet. L’ancienne conseillère d’État appelle l’Église à assumer. «Mais ils ne prennent pas de décision, regrette-t-elle. En Valais, il y a des prêtres pédophiles à la retraite qui continuent à célébrer la messe». Pour Sylvie Perrinjaquet, la pression viendra de l’extérieur de l’institution, «même si certains s’accrochent». «L’institution est ébranlée», dit-elle, soulignant que la publication mardi du rapport de l’Université de Zurich a forcé l’Église catholique à réaliser qu’elle a en son sein des abuseurs prédateurs.

 

Elle est rejointe par la théologienne Jacqueline Straub, qui appelle dans la «Schweiz am Wochenende» à une enquête indépendante jugeant également «totalement absurde» que l’évêque de Coire dirige l’enquête. Il doit enquêter sur des accusations portées contre ses confrères et une «certaine partialité» est inévitable, constate-t-elle. «Il faut un enquêteur spécial externe, une personne indépendante ou même un groupe», estime Jacqueline Straub. Il est problématique que l’Église catholique officielle veuille élucider seule les cas d’abus et les dissimulations, surtout parce qu’elle ne procède souvent pas de manière transparente. Ce n’est que grâce à des recherches de journaux que l’existence d’une enquête a été révélée. «Le rapport final est ensuite envoyé à Rome. Ce qui se passe ensuite est discuté en petit comité», poursuit Jacqueline Straub.

 

Elle juge de plus préoccupant que les personnes faisant l’objet d’une enquête n’aient pas au moins suspendu leurs fonctions temporairement. L’abbé de Saint-Maurice, Jean Scarcella, a eu la bonne attitude en suspendant sa charge et en communiquant de manière proactive sur cette décision. Pour les victimes, que quelqu’un soit l’auteur de l’abus ou celui qui l’a dissimulé ne fait pas de différence. «Les survivants doivent maintenant être au centre de l’attention» et «tout doit être fait pour que justice leur soit rendue, ne serait-ce qu’un tout petit peu.»

 

Depuis les révélations du week-end dernier sur l’ouverture d’une enquête contre six évêques suisses et la publication mardi du rapport de l’Université de Zurich, l’Église catholique est au centre de l’actualité concernant les abus sexuels et l’omerta qui a régné sur ces pratiques. Pire, mercredi, c’est l’abbé de Saint-Maurice, Jean Scarcella, qui annonçait son retrait, car il est lui-même visé par des accusations récentes. L’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, Charles Morerod, est aussi pris dans la tourmente, car il aurait promu un prêtre, sachant que celui-ci avait un passé discutable (https://www.lematin.ch/story/abus-sexuels-les-reactions-confuses-de-mgr-charles-morerod-288738768052). Ce dernier a subi une intervention chirurgicale qui s’est bien déroulée mercredi, s’est bien déroulée, indique son diocèse. Cet événement intervient après la publication d’un rapport de l’Université de Zurich sur les abus sexuels au sein de l’Église catholique (https://www.letemps.ch/suisse/l-eveque-charles-morerod-a-subi-une-intervention-chirurgicale-en-urgence).

 

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Publié le 15 Septembre 2023

francetvinfo.fr  nous montre que Monseigneur Aupetit a été entendu au début du mois de juin par les enquêteurs, selon une source proche à franceinfo. L'affaire a ensuite été classée à la fin du mois d'août, indique jeudi 14 septembre 2023 le parquet de Paris à franceinfo.

 

Dans ce dossier, les investigations avaient été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). La femme dont il était question dans ce signalement est celle dont le magazine Le Point avait parlé fin 2021, et qui avait provoqué la démission de Michel Aupetit, avait appris franceinfo de source proche du dossier. À l'époque, Le Point évoquait une possible relation intime entre cette femme et Mgr Aupetit, liaison démentie par l'ex-archevêque. Des faits qui, en l'espèce, ne relevaient pas du pénal. Mgr Aupetit avait alors simplement reconnu un comportement "ambigu". Or, selon la source proche du dossier contactée par franceinfo, cette femme était sous curatelle depuis plusieurs années, sans que l'on sache si c'était déjà le cas en 2012.

 

"Mgr Aupetit avait abordé l'ouverture de cette enquête avec sérénité parce qu'il était certain qu'elle ne pouvait que se terminer par un classement sans suite. Il peut continuer à agir dans sa mission pastorale sans qu'il y ait une quelconque difficulté dorénavant", a déclaré auprès de l'AFP son avocat, Me Jean Reinhart (https://www.bfmtv.com/paris/l-enquete-pour-agression-sexuelle-visant-l-ex-archeveque-de-paris-classee-pour-absence-d-infraction_AD-202309140912.html). L’ancien archevêque de Paris a été entendu en audition libre le 9 juin et a «maintenu n’avoir jamais eu de relation sentimentale ni sexuelle avec la femme concernée», a précisé jeudi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP. «Celle-ci a dit aux enquêteurs avoir un souvenir clair des situations évoquées. Elle a estimé qu’elles ne constituaient aucune infraction pénale, elle n’a pas déposé plainte», selon la même source. «Rien n’étant susceptible d’être qualifié pénalement», le parquet a donc classé la procédure sans suite (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).

 

Pour l'avocat de l'ancien archevêque de Paris, "ce dossier n'aurait jamais dû exister". "Mgr Aupetit a toujours été confiant dans les suites de l'enquête", c'est une "grande satisfaction que ce dossier soit enfin clos", a réagi auprès de franceinfo son avocat, Maître Jean Reinhart. Selon l’avocat, il n’y a «jamais eu d’ambiguïté» ni de «gestes déplacés» du côté de son client. «Mgr Aupetit avait abordé l’ouverture de cette enquête avec sérénité parce qu’il était certain qu’elle ne pouvait que se terminer par un classement sans suite. Il peut continuer à agir dans sa mission pastorale sans qu’il y ait une quelconque difficulté dorénavant», a-t-il déclaré à l’AFP (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).

 

Toujours considéré comme évêque (émérite) par le Vatican, Mgr Aupetit s’est installé, après sa démission, dans une ancienne abbaye toulousaine. Selon son conseil, qui souligne que «le pape ne lui a jamais enlevé sa confiance», il «consacre sa mission pastorale» auprès d’associations d’aide aux pauvres un peu partout en France., Michel Aupetit, qui va pouvoir «dorénavant» poursuivre sa «mission pastorale» sans «difficulté», selon son avocat (https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/l-ex-archeveque-de-paris-michel-aupetit-blanchi-des-soupcons-d-agression-sexuelle_223103.html).

 

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Publié le 13 Septembre 2023

cath.ch nous montre que Mgr Jean-Marie Lovey a déploré, le mercredi 13 septembre 2023, le nombre «effarant» de victimes d’abus sexuels dans l’Eglise en Suisse révélé par le projet pilote de l’Université de Zurich (1002 cas d’abus sexuels sur 921 victimes pour 510 auteurs), rendu publique le 12 septembre. L’évêque de Sion a informé d’une procédure canonique en cours contre un prêtre incardiné dans le diocèse. Au sujet de l’enquête lancée par Rome sur des membres de la Conférence des évêques suisses (CES), dont lui-même, Mgr Lovey a affirmé qu’il se mettrait en retrait durant l’enquête «si les faits objectifs venaient à le mettre en cause durant l’enquête préliminaire». L’évêque de Sion a affirmé ne pas avoir détruit de documents d’archive depuis son arrivée à la tête du diocèse. Une démarche cependant réalisée par son prédécesseur.

 

cath.ch (https://www.cath.ch/newsf/st-maurice-mis-en-cause-mgr-scarcella-suspend-sa-charge/) nous montre aussi que Mgr Jean Scarcella, père abbé de Saint-Maurice (VS), annonce le 13 septembre 2023 qu’il est mis en cause dans l’enquête préliminaire ordonnée par le dicastère des évêques à Rome et confiée à Mgr Joseph Bonnemain, évêque de Coire. Mgr Scarcella a décidé de suspendre sa charge jusqu’à la fin de l’enquête préliminaire. L’intérim est assuré par le prieur de St-Maurice, Roland Jacquenoud. L’enquête lancée par Rome fait suite à une dénonciation aux instances vaticanes effectuée par l’abbé Nicolas Betticher, officiant à Berne. Le contenu de sa lettre a été partiellement repris dans un article du Sonntagsblick, le 10 septembre 2023, puis par un communiqué de la CES, le même jour. Les textes relaient notamment des accusations de dissimulation d’abus sexuels contre Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), contre Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de LGF et contre Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion. Ils ne mentionnent cependant pas Mgr Scarcella. Contacté par cath.ch, Olivier Roduit, chanoine de St-Maurice, assure que l’abbaye ne spécifiera pas les motifs de la mise en cause du père abbé. Il indique que le chanoine Roland Jacquenoud prendra le relais de la direction de l’abbaye.

 

catch.ch  (https://www.cath.ch/newsf/mgr-felix-gmur-je-pense-aux-victimes-des-abus-sexuels/) nous montre aussi que Felix Gmür dans une déclaration à la suite de la publication du rapport sur l’histoire des abus sexuels en Suisse souligne que «Les abus sexuels commis par des membres du clergé m’affectent profondément. Ce qui s’est passé me bouleverse et me laisse sans voix». «Je pense aux victimes» souligne-t-il. Pour le président de la Conférence des évêques suisses, «ces événements sont totalement incompatibles avec le message de salut de Jésus (…) Les rapports et débats actuels ont déclenché beaucoup de souffrance et de stress, en premier lieu pour les victimes des abus et leurs proches, mais aussi pour les fidèles». Mgr Gmür rappelle aussi que de nombreuses personnes ne peuvent parler de ce qu’elles ont vécu que de nombreuses années plus tard. Comme les évêques suisses l’ont déjà fait à plusieurs reprises, Mgr Gmür reconnaît les fautes commises dans le diocèse de Bâle. «J’assume la responsabilité de la dette contractée par notre Église diocésaine et demande pardon pour les souffrances causées.»

 

Enfin l’évêque de Bâle pense aux fidèles choqués par ces révélations et qui se demande en qui ils peuvent avoir encore confiance. En ce sens il rappelle que de nombreuses mesures ont déjà été prises ces dernières années avec notamment la mise en place d’un concept diocésain de protection «Abus sexuel dans le contexte ecclésial: prévention et intervention»«Il s’agit de continuer à améliorer ces mesures et à les appliquer avec conviction intérieure. (…) Mon objectif est d’être toujours plus attentif dans le diocèse aux situations qui favorisent les abus, pour pouvoir réagir immédiatement de manière adéquate. Je veux tout mettre en œuvre pour que s’épanouisse toujours plus une culture de l’attention et des rapports respectueux les uns avec les autres. Je remercie infiniment toutes celles et ceux qui sont en pastorale et qui remplissent leur ministère avec respect, soin et sens des responsabilités.»

 

RFI.fr (https://www.rfi.fr/fr/europe/20230912-un-millier-d-abus-sexuels-dans-l-%C3%A9glise-catholique-suisse-la-pointe-de-l-iceberg-selon-les-enqu%C3%AAteurs) nous montre aussi que des victimes ont été répertoriées dans tous les diocèses du pays, des hommes en majorité. Dans les trois quarts des cas, il s'agit de mineurs. Le rapport évoque même des cas de nourrissons abusés. Cela pouvait se passer n'importe où : pendant les confessions, les services ou dans les nombreux internats gérés par les ecclésiastiques en Suisse, surtout au siècle dernier. L'abbé Nicolas Betticher, qui a demandé au pape d'enquêter sur plusieurs cas suspects, se félicite de voir la vérité éclater enfin : «J'ai reçu, depuis que ma lettre au Saint-Père a été publiée, beaucoup d'appels téléphoniques de victimes qui me disent : "Merci de faire quelque chose, mais, je n'ai pas la force d'annoncer ce que j'ai subi." Donc, il y a là un immense désarroi.»

 

Pendant très longtemps, la seule réponse des autorités était de couvrir les prêtres abuseurs, voire de les transférer loin de leurs victimes, comme ça a pu être fait en France notamment. «Il est évident que nous avons tous failli au niveau l'Église. L'Église universelle, pourquoi ? Parce que nous avons la même structure partout. On ne peut plus maintenir le concept qu'un évêque soit à la fois le père spirituel, le juge suprême, le responsable de l'exécutif, et en même temps celui qui fait les lois», poursuit l'abbé Nicolas Betticher. L'Église suisse reconnaît son échec à protéger les victimes et promet des réformes. Les chercheurs, eux, vont continuer d'enquêter. En attendant, peut-être, des suites judiciaires.

 

L'Église catholique aurait dû commencer à laisser les historiens travailler indépendamment sur ses archives il y a vingt ans, déplore Monika Dommann. L'Université de Zurich va poursuivre et élargir son travail de 2024 à fin 2026, en accord avec les mandataires pour établir l'ampleur réelle des abus, la responsabilité de l'État dans le placement de mineurs et les liens entre les spécificités catholiques et les abus (https://www.rts.ch/info/suisse/14306183-mille-situations-dabus-sexuels-documentees-dans-leglise-catholique-en-suisse.html).

 

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Publié le 12 Septembre 2023

LeMonde.fr avec l’AFP nous montre que la première étude scientifique sur l’étendue des abus sexuels commis dans l’Eglise catholique en Suisse a permis de trouver 921 victimes depuis 1950, a révélé mardi 12 septembre 2023 l’université de Zurich, chargée de l’enquête par les autorités ecclésiastiques. «Ce n’est sans doute que la [partie émergée] de l’iceberg», a expliqué la professeure Marietta Meier, qui a dirigé l’étude avec sa collègue Monika Dommann, la plupart des cas n’ayant pas été signalés ou les documents les répertoriant ayant été détruits. C’est le premier résultat d’un travail d’enquête d’un an mené par des historiens et destiné à faire la lumière sur les abus dans le pays helvétique, à l’instar d’enquêtes similaires menées de longue date ailleurs dans le monde. Selon ce premier volet, qui va être complété par une nouvelle campagne de recherches d’une durée de trois ans, 74 % des victimes identifiées jusque-là sont des mineurs. Au total, 510 personnes, presque uniquement des hommes, ont commis les abus. Plus de la moitié (56 %) des victimes sont de sexe masculin, 39 % de sexe féminin et on ignore le sexe de la victime pour les cas restants, souligne encore le document.

 

En Suisse, comme ailleurs, il «est apparu clairement que les responsables de l’Église ignoraient, dissimulaient ou minimisaient la plupart des cas d’abus sexuels analysés jusqu’aux années 2000», notent les chercheurs. «Lorsqu’ils étaient contraints d’agir, ils ne le faisaient souvent pas en se concentrant sur les personnes concernées, mais pour protéger les auteur·e·s [de ces abus sexuels], l’institution ou leur propre position», soulignent-ils. Ce sujet «nous préoccupe depuis longtemps déjà, cela nous afflige et nous fait honte», a déclaré la présidente de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse, Renata Asal-Steger, lors de la conférence de presse de présentation du rapport. «Nous sommes passés à côté du sujet, on a présenté d’innombrables excuses et [nous avons accompli] des actions qui ne sont pas à la hauteur de ce à quoi les victimes ont droit», a-t-elle reconnu. Soulignant que «c’est un jour important pour l’Église catholique romaine de Suisse», Mme Asal-Steger a insisté : «Même si des actes atroces et des manquements innombrables dans les rangs des trois organisations nationales de l’Église catholique seront aujourd’hui mis en lumière, nous sommes reconnaissants.»

 

«Nous ne devons pas seulement nous excuser pour les abus sexuels commis dans le cadre ecclésial, mais aussi réparer et prévenir et surtout ne plus jamais minimiser ou dissimuler», a souligné Mgr Joseph Bonnemain comme le montre cath.ch (https://www.cath.ch/newsf/abus-sexuels-leglise-promet-des-mesures/). Le responsable pour la question des abus au sein de la Conférence des évêques suisses (CES) a promis une série de mesures concrètes. La première est la mise en place d’une instance nationale d’annonce et d’accueil pour les victimes d’abus dont les contours restent cependant encore à dessiner. Jusqu’à présent en effet, les diocèses, monastères, congrégations et associations de victimes agissaient de manière dispersée. La deuxième promesse de Mgr Bonnemain concerne une attention accrue est systématique sur le profil psychologique des toutes les personnes actives en Église. Il s’agit d’uniformiser les procédures en créant des standards nationaux dans le domaine. Dans ce sens, une professionnalisation du travail des ressources humaines est nécessaire pour garantir le respect des personnes. Ceci dans de toutes les instances de l’Église.

 

L’étude a démontré également que la gestion des archives joue un rôle essentiel dans le traitement des abus sexuels. Mgr Bonnemain recommande de ne plus détruire aucun document, y compris en s’affranchissant du droit canon qui le prévoit (art.489). Enfin, de manière plus générale, il importe que l’Église revoit son approche de la sexualité en s’écartant d’une fausse interprétation de la doctrine. Mgr Joseph Bonnemain a également promis qu’il demanderait au pape l’ouverture des archives du Vatican. Les générations futures ont le droit de vivre dans une Église libre de toute violence. L’étude actuelle n’est que le début d’un long processus, conclut l’évêque de Coire.

 

«J’ai de la peine à retenir mon émotion. Aujourd’hui comme beaucoup de victimes j’ai envie de pleurer», a relevé Vreni Peterer. La représentante de l’association alémanique des victimes IG Miku a rappelé que derrière le millier de cas signalés, il y a autant de personnes qui ont souffert et qui souffrent encore des abus et des manquements des responsables. Leur souffrance s’étend aussi à leurs familles et leurs proches. Pour elle, la prochaine étape consiste à thématiser la question de l’abus spirituel qui, dans presque tous les cas, a précédé ou accompagné l’abus sexuels.

 

Jacques Noffer, président du groupe SAPEC en Suisse romande, a lui aussi salué cette étape qui en appelle d’autres. Il souhaite en priorité un appel à témoignages spécifique envers toutes les personnes qui ont vécu dans les institutions d’Église, foyers, écoles, pensionnats ou qui ont été membres des groupements de jeunesse. À l’instar de la CIASE en France, il suggère de développer des études interdisciplinaires intégrant la sociologie, la psychologie, le droit et la théologie. Il s’agit entre autre de mesurer la prévalence des abus, puisque les chercheurs s’accordent pour dire que les cas connus ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. Le représentant romand a demandé aussi de rétablir un équilibre avec la partie latine de la Suisse, pour l’heure un peu laissée à l’écart. «Nos associations continueront leur travail de vigilance et d’alerte.»

 

Le séminaire d’histoire de l’Université de Zurich a annoncé la prolongation pour trois ans de son mandat. À partir de 2024, il s’agira d’approfondir les éléments soulevés dans l’étude préliminaire. Par exemple, la question des abus dans les communautés nouvelles, leur prévalence dans les missions linguistiques, la spécificité catholique des abus, ou la co-responsabilité de l’État. Les historiens ont répété également leur désir d’avoir accès aux archives du Vatican.

 

Hasard du calendrier, la plus haute autorité de l’Église catholique romaine en Suisse a annoncé dimanche qu’une enquête préliminaire a été ouverte sur des accusations de dissimulation d’agressions sexuelles au sein de l’Église. La Conférence des évêques de Suisse avait précisé, dans un communiqué, que l’enquête avait été ouverte à la suite d’«allégations formulées à l’encontre de plusieurs membres émérites et en exercice de la Conférence des évêques suisses, ainsi que d’autres membres du clergé, dans la gestion des cas d’abus sexuels» après un courrier adressé au nonce apostolique en mai 2023.

 

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Publié le 10 Septembre 2023

rts.ch nous montre que ce dimanche 10 septembre 2023 que la Conférence des évêques suisses a ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire suite à des accusations de dissimulation d'abus sexuels. L'évêque de Coire, Mgr Joseph Bonnemain, a été désigné pour diriger l'enquête, qui devrait être terminée à la fin de l'année.

 

Des accusations ont été formulées dans une lettre "à l'encontre de plusieurs membres émérites et en exercice de la Conférence des évêques suisses ainsi que d'autres membres du clergé dans la gestion des cas d'abus sexuels", écrit la conférence dans un communiqué diffusé dimanche. La missive dénonce également des abus sexuels commis par certains membres par le passé. La lettre, datée de la fin mai, était adressée au nonce apostolique en Suisse, Martin Krebs. L'enquête a été ordonnée le 23 juin, précise le communiqué. Elle porte principalement sur l'accusation de dissimulation de cas d'abus. Les enquêtes sur des délits sexuels présumés relèvent en premier lieu de la compétence de la police et des ministères publics, qui ont été informés des cas mentionnés dans la lettre, ajoute le texte.

 

 

La conférence épiscopale a envoyé le communiqué après que le SonntagsBlick a rendu les accusations publiques. "J'aurais préféré refuser le mandat de Rome", déclare Mgr Bonnemain interrogé dans le journal alémanique. Même s'il se sent lié aux autres évêques, il dit vouloir "essayer de découvrir la vérité de manière complète et précise". Son enquête vise à déterminer si les responsables ont réagi correctement ou s'ils ont manqué à leur devoir d'information. "Je n'enquête pas sur quelqu'un. Il s'agit de vérifier des faits", précise l'évêque, qui a été, de 1989 à 2021, l'official de l'évêché de Coire chargé de diriger ce type d'enquêtes et de procédures pénales. D'après ce que sait Mgr Bonnemain, les personnes concernées par les accusations exercent toujours leur ministère. "Même si aucune condamnation n'a été prononcée, nous devons examiner très sérieusement si quelqu'un peut être à nouveau engagé dans l'action pastorale". La protection des mineurs et des adultes en quête d'aide doit primer sur tout le reste, souligne-t-il. Selon le journal alémanique, les accusations ont été soulevées par l'ancien vicaire général du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), Nicolas Betticher, désormais en poste à Berne. Il accuse "un membre" de la Conférence des évêques et trois prêtres du diocèse LGF d’avoir harcelé sexuellement des jeunes.

 

De leur côté, l'évêque de Sion Jean-Marie Lovey et celui de Lausanne, Genève et Fribourg Charles Morerod sont accusés de dissimulation pour ne pas être intervenus après signalement de cas d'abus. Mgr Morerod aurait même promu le prêtre mis en cause. Son auxiliaire, Alain de Raemy, aurait aussi été au courant de ces cas. Des accusations de dissimulation pèsent également sur un autre ancien évêque auxiliaire et sur l'évêque et ancien diplomate du Vatican Jean-Claude Périsset, accusé d’avoir transféré un abuseur en France à la fin des années 1980 (dans l’affaire Joël Allaz documentée par une enquête spécifique en 2018), a nié les accusations, en affirmant que le droit canonique était différent à l’époque. Par ailleurs, des accusations de dissimulation pèsent également sur Mgr Pierre Bürcher, ancien évêque auxiliaire, avant d’être évêque de Reykjavik (Islande) et administrateur apostolique à Coire. Selon le SonntagsBlick, ce dernier nie les accusations et menace le journal d’une plainte pour diffamation (https://www.cath.ch/newsf/eveques-suisses-sous-enquete-pour-dissimulation-dabus/).

 

Les accusations de dissimulation ne relèvent pas du Ministère public, mais du droit canonique, précise le Sonntagsblick. La Conférence des évêques suisses précise dans son communiqué qu'elle ne peut pas donner d'autres informations en raison de la procédure en cours. Une fois l'enquête préliminaire terminée, un rapport sera transmis au dicastère pour les évêques à Rome. Le dicastère décidera alors de la suite à donner à ce rapport. Par ailleurs le rapport du projet pilote sur l’histoire des abus sexuels dans l’Église catholique en Suisse sera présenté le 12 septembre 2023 à Zurich. Ni la Conférence des évêques suisses ni le Sonntagsblick ne font de liens avec l’enquête préliminaire ordonnée par Rome (https://www.cath.ch/newsf/eveques-suisses-sous-enquete-pour-dissimulation-dabus/).

 

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Publié le 9 Septembre 2023

Hadrien Bect nous apprend sur francetvinfo.fr dans son article que la présentation du projet de loi autorisant "l'aide active à mourir" est reportée après la visite du pape à Marseille, les 22 et 23 septembre, a appris franceinfo vendredi 8 septembre 2023, confirmant une information du Figaro. "Une mesure de bon sens", selon une source au sein de l'exécutif.

 

Initialement, le projet de loi devait être présenté "à la fin de l'été", comme indiqué par la ministre en charge du dossier, Agnès Firmin Le Bodo, le 1er août dernier sur franceinfo. Lors de cette interview, la ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé a précisé que le texte "comprendra trois volets" : un sur "les soins palliatifs", un sur "le droit des personnes et l'accompagnement des patients" et un sur "l'aide active à mourir".

 

Le pape François est profondément hostile à l'euthanasie. Emmanuel Macron le recevra à son arrivée à l'aéroport, le 22 septembre. Le lendemain, le 23, le souverain pontife tiendra une messe au stade Vélodrome. Cependant, ce voyage n'est pas une visite d'État du souverain pontife, mais un déplacement pour un colloque international, les "Rencontres Méditerranéennes", entre évêques et personnalités du bassin méditerranéen pour discuter de problèmes politiques.

 

Le pape lui-même a précisé que c'était une "visite à Marseille et pas en France". De fait, ce dernier fait une tournée des petits pays européens et ne souhaite pas visiter la France de façon officielle pour le moment. Il terminera sa tournée par les plus grands pays européens après s'être rendu dans les plus petits (https://www.rtl.fr/actu/politique/fin-de-vie-pourquoi-la-visite-du-pape-perturbe-t-elle-la-presentation-du-projet-de-loi-7900295833).

 

Enfin, le pape François a exprimé ce samedi 9 septembre 2023 sa "profonde solidarité" avec les Marocains frappés par un tremblement de terre meurtrier qui a tué au moins 1037 personnes et blessé 1204 autres dans ce pays d'Afrique du Nord. D'autres personnalités à l'international ont tenu à apporter leur soutien aux Marocains. Parmi les chefs d'État à s'être exprimés : le président américain Joe Biden qui s'est dit "profondément attristé par les vies perdues et par la dévastation causée" par le tremblement de terre (https://www.bfmtv.com/international/afrique/maroc/seisme-au-maroc-le-pape-francois-exprime-sa-profonde-solidarite-avec-les-habitants_AD-202309090272.html).

 

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Publié le 6 Septembre 2023

katholisch.de nous montre dans son article du 5 septembre 2023 nous montre que le cardinal luxembourgeois et rapporteur général du synode mondial des évêques d'octobre, Jean-Claude Hollerich, a défendu un "espace protégé de délibérations non publiques" pour l'assemblée universelle de l'Eglise. Il n’y a pas de résolutions toutes faites pour le synode; ils doivent donc développer ensemble le contenu et poursuivre leurs démarches, a déclaré Hollerich (lundi après-midi) lors d'une réunion avec les évêques des médias germanophones et leurs collaborateurs de plusieurs pays européens au Luxembourg. Cela nécessite des débats libres.

 

En tant que rapporteur général, l'archevêque de Luxembourg est en grande partie responsable de la préparation et de la mise en œuvre du Synode des évêques. Hollerich a également expliqué la récente déclaration du pape François à propos de son vol de retour de Mongolie, selon laquelle les professionnels des médias n'étaient pas autorisés à assister aux débats du Synode des évêques. Cela a provoqué des troubles en arrière-plan.

 

Comme le pape l'a expliqué lundi aux journalistes qui l'accompagnaient, les médias indépendants du Vatican ne pourront pas suivre en temps réel les séances plénières des quelque 420 membres du synode et conseillers théologiques. Seuls les participants sélectionnés par le pape ont accès à la salle des audiences du Vatican. Les journalistes doivent être informés quotidiennement via l'autorité de communication du Vatican, a déclaré le pape François.

 

L'archevêque de Luxembourg a dressé un bilan intermédiaire encourageant du processus synodal jusqu'à présent, qui a débuté dans le monde entier au niveau diocésain en octobre 2021. Il s'agit de trouver une «synodalité de type catholique» dans laquelle le sacerdoce général des fidèles serait mis en harmonie avec la fonction ecclésiastique, la collégialité des évêques et la primauté du pape. Hollerich était convaincu que les différences et les tensions pouvaient aussi conduire à la fécondité dans une Église qui reste ensemble sur le chemin en vue du Christ.

 

Le cardinal a expressément appelé à plus d’inclusion et d’ouverture. L’Église doit s’aligner sur l’attitude du Christ, qui s’est adressé aux gens avec un œil ouvert et personnellement. "Comment pourrions-nous, en tant qu'Église, développer une telle rigueur sur de nombreuses questions morales qui excluent les gens, même si le Christ n'a jamais agi de la sorte ?", s'est demandé Hollerich en autocritique. La «non-discrimination comme priorité absolue» souvent réclamée par les jeunes est donc justifiée. La réunion de deux jours des évêques médiatiques, présidée par l'évêque d'Erfurt Ulrich Neymeyr, s'est terminée mardi. Les participants venaient d'Allemagne, de Slovénie, de Lituanie, du Luxembourg et d'Autriche.

 

Le pape François a rencontré ce matin les évêques gréco-catholiques ukrainiens réunis pour leur synode à Rome et juge que la guerre en Ukraine est une tragédie à la fois cruelle et criminelle, qui porte en elle une «dimension de martyre» dont «on ne parle pas assez». La guerre est diabolique, a-t-il dit, elle prive les enfants de leur sourire. Le pape a exprimé son souhait que durant le mois d’octobre la prière du chapelet soit dédiée dans les sanctuaires à la paix et à la fin des conflits (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-09/pape-l-ukraine-vit-un-martyre-dont-on-ne-parle-pas-assez.html).

 

Pendant ce temps, des centaines de fidèles ont participé à la célébration dans la «villa miseria 21-24» à Buenos Aires, à l’appel des prêtres engagés dans les bidonvilles de la capitale. Ces derniers ont également signé un texte de soutien au pape. Ils évaluent l’urgence de progresser dans l'intégration socio-urbaine des bidonvilles. Pour eux, la justice sociale se traduit par un accès aux soins, à une alimentation correcte et à l'éducation (https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2023-09/argentine-messe-pour-le-pape-celebree-par-les-pretres-des-villas.html).

 

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