Publié le 25 Février 2023

HuffingtonPost.fr avec l’AFP nous apprend que l’enquête pour «agression sexuelle aggravée» ouverte à l’automne dernier et visant le cardinal français Jean-Pierre Ricard, ancien archevêque de Bordeaux, a été classée sans suite pour prescription, a-t-on appris ce samedi 25 février auprès du parquet de Marseille. «La procédure a été classée pour cause de prescription», a indiqué à l’AFP la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, confirmant une information de France Info. Les faits reprochés remontaient à la fin des années 1980.

 

Le cardinal Ricard, 78 ans, avait été placé en garde à vue le 2 février. Devant les enquêteurs, il a reconnu avoir «embrassé» une jeune fille, qui était «dans son souvenir âgée de 13 ans, l’avoir enlacée et caressée par-dessus les vêtements» mais «il n’y a pas eu de rapport sexuel», a précisé le parquet de Marseille. Lors de cette garde à vue, il «a demandé pardon» à sa victime, adolescente au moment des faits, et avec qui il a été confronté. Ces faits auraient perduré dans le temps, trois ans selon la victime qui avait finalement déposé plainte. Ils se sont déroulés lorsque Jean-Pierre Ricard était en poste à Marseille et ont cessé après son changement de paroisse.

 

Le 8 novembre, le parquet de Marseille avait ouvert une enquête préliminaire visant Mgr Ricard qui, la veille, avait avoué dans une lettre à la hiérarchie catholique avoir eu un comportement «répréhensible» envers une adolescente il y a 35 ans. Le 11 novembre, le Vatican avait à son tour annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire. Les déclarations de cet ex-archevêque de Bordeaux de 2001 à 2019, président de la Conférence des évêques de France (CEF) de 2001 à 2007, qui avait été nommé cardinal en 2006 par Benoit XVI et qui était en retraite depuis 2019 dans un presbytère des Alpes-de-Haute-Provence, avaient provoqué un nouveau séisme dans l’Église de France. Ces révélations étaient intervenues un peu plus d’un an après la publication du rapport choc estimant à environ 330 000 le nombre de victimes de prêtres, diacres, religieux ou personnes en lien avec l’Église de France depuis 1950. À son issue, l’épiscopat avait reconnu sa «responsabilité institutionnelle» dans ces violences.

 

Et ce classement sans suite pour Mgr Ricard arrive au moment où le pape François a relevé dans son discours à l'occasion de l'inauguration de l'année judiciaire au Vatican devant les magistrats, avocats et autres personnels qui composent la justice vaticane, mais aussi le Garde des Sceaux italien, Carlo Nordio, l'augmentation des litiges jugés par les tribunaux du Vatican ces dernières années, mettant en garde à ne pas confondre «le doigt et la lune». «Le problème n'est pas les procès, mais les faits et les comportements qui les suscitent et les rendent douloureusement nécessaires, a expliqué le Pape. En effet, de tels comportements de la part des membres de l'Église nuisent gravement à son efficacité à refléter la lumière divine» (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-02/pape-francois-annee-judiciare-vatican-justice-paix.html). Cependant la procédure canonique contre le cardinal Ricard reste en cours (https://www.la-croix.com/Religion/Agression-sexuelle-justice-classe-lenquete-visant-cardinal-Ricard-prescription-2023-02-25-1201256770).

 

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Publié le 24 Février 2023

José Lorenzo nous montre dans religiondigital.org ce vendredi 24 février 2023 que l'initiative de réforme "Maria 2.0" des femmes catholiques en Allemagne a écrit une lettre ouverte aux évêques allemands les exhortant à rechercher la formation d'un conseil synodal et d'un comité synodal, malgré l'opposition de Rome, selon les rapports de Katholisch. "Sinon - soulignent-elles dans le texte - le Chemin synodal aurait échoué fatalement", ce qui, "à notre avis, conduirait à un exode massif de catholiques engagés et ferait glisser l'Église catholique dans l'insignifiance".

 

Les évêques devraient également exprimer cette conséquence au Vatican, ajoutent-elles. "Ce n'est que si nous parvenons à surmonter les structures de pouvoir obsolètes, dont la plupart datent du XIXe siècle, et le cléricalisme associé, que l'Église pourra être repensée et sa crédibilité perdue restaurée", soulignent les catholiques réformatrices dans la lettre, rendue publique la dernière semaine avant que les évêques ne se réunissent à Dresde pour leur Assemblée plénière. Lors de cette réunion de printemps, les évêques allemands prévoient, entre autres sujets, d'analyser la visite ad limina à Rome en novembre dernier, ainsi que les questions d'actualité avant la cinquième et dernière assemblée du Chemin synodal en mars à Francfort.

 

Enfin, dans un communiqué rendu public aujourd'hui, les évêques européens et les communautés chrétiennes affirment qu'ils «continuent de prier pour les victimes de cette guerre et pour leurs familles». En effet, pendant le Carême, «la Sainte Messe sera célébrée dans chaque nation pour invoquer la paix en Ukraine et prier pour ceux qui sont morts à cause de la guerre; ils sont proches de ceux qui subissent ces actes de violence; ils ont formé une solidarité réseau pour soutenir le peuple ukrainien» (https://www.religiondigital.org/mundo/presidente-Iglesias-europeas-ucrania-guerra-derecho-internacional-paz-rusia-papa-grusas_0_2536246361.html).

 

Et le pape François a rencontré ce vendredi un groupe de réfugiés ukrainiens présents à Rome pour voir un film sur la guerre en Ukraine du réalisateur Evgeny Afineevsky, lors d'une projection qui comprenait également des immigrés et des sans-abri résidant à Rome et des membres du corps diplomatique en souvenir  du premier anniversaire du conflit. "Aujourd'hui est une année de cette guerre. Nous prions pour l'Ukraine. Une guerre est une destruction, elle nous diminue toujours. Que Dieu nous le fasse comprendre", a déclaré le pape après le film (https://www.religiondigital.org/corresponsal_en_el_vaticano-_hernan_reyes_alcaide/Hernan-pelicula-ucrania-aniversario-guerra-papa-francisco_7_2536316357.html).

 

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Publié le 23 Février 2023

Anne-Françoise de Taillandier nous montre dans lavie.fr qu’à l’occasion des dix ans de son pontificat, le pape François adresse, dans un texte inédit, dix demandes au nom de Dieu pour l’avenir du monde, qui sont autant d’exhortations à recevoir personnellement au début de ce carême.

 

«Au nom de Dieu, je demande…» Chacun des dix chapitres de ce texte inédit du pape François, Au nom de Dieu, je vous le demande, dix chemins pour un monde meilleur (Artège) débute comme une prière. Dans ce livre, qui résume ses préoccupations depuis le début de son pontificat il y a dix ans, le pape s’adresse d’abord à Dieu, auquel il jette le cri d’un homme qui se laisse interpeller par les difficultés de son temps. «Avec Dieu, j’ai une relation comme tout homme, très humaine», écrit-il en guise d’introduction. Mais en scandant cette prière, le souverain pontife lance un appel à tous les hommes, croyants et incroyants, à prendre leurs responsabilités personnelle et collective face aux problèmes qu’il aborde, dans la droite ligne de ses deux encycliques Laudato si', et Fratelli tutti, adressées à toute l’humanité. «Avec ces dix demandes au nom de Dieu, je voudrais appeler tous les hommes et les femmes de bonne volonté à se joindre à moi pour espérer pour le monde à venir», encourage-t-il.

 

Le pape souligne cependant l’importance de l’engagement particulier de tous les catholiques, clercs et laïcs, dans la mission de salut qu’a l’Église à l’égard d’un monde qui vit de grands bouleversements. «Le monde d’aujourd’hui traverse un changement d’ère plutôt qu’une ère de changement», affirme-t-il. Un diagnostic déjà posé avant la pandémie et la guerre en Ukraine, et confirmé par ces derniers événements. Sans adhérer à toutes les modes du monde, les catholiques doivent se laisser interpeller par ces évolutions et ne peuvent rester en dehors des préoccupations de leur temps. «Que nous aimions ou non certains des changements que le monde a connus ces dernières années, c’est l’époque dans laquelle nous vivons, et nous ne pouvons pas rester sans rien faire.» Au contraire, les croyants ont à «se préparer à ce que la foi soit un mot significatif et créatif pour le nouveau contexte à construire», insiste le pape.

 

L’éradication de la culture de l’abus dans l’Église est donc la première demande que le successeur de Pierre adresse à tous au nom de Dieu. Il redit ensuite l’importance de la protection de «la Maison commune», à laquelle il avait déjà consacré son encyclique Laudato si'. Puis il souhaite soutenir «une communication qui combat les fake news et évite les discours de haine», il encourage «une politique mise au service du bien commun», appelle à «l’arrêt de la folie de la guerre», à «l’ouverture aux migrants et aux réfugiés», il désire «promouvoir la participation des femmes dans la société», «que soit permise et soutenue la croissance des pays pauvres», «que le nom de Dieu ne soit pas utilisé pour fomenter des guerres», et «un accès universel aux soins de santé».

 

Ces dix demandes, le pape François ne les énumère ni comme des grands rêves, ni comme un diagnostic encore à poser, mais il les adresse à tous, comme une mission commune pour se mettre au travail. Surtout, au-delà de ces constats objectifs énoncés avec réalisme, le pape invite à porter sur le monde un regard d’espérance. «Même dans des moments comme celui-ci, au milieu de tout ce qui se passe dans le monde, (…), il est important de hausser la voix de l’espérance : c’est la seule voix qui peut dévier le statu quo et nous mobiliser pour la réalité qui nous entoure», écrit-il en rappelant la devise «Pèlerins d’espérance», choisie pour le jubilé de 2025, «comme une invitation à marcher ensemble, en allant de l’avant». La traversée du désert vécue pendant le carême conduit toujours à la Résurrection.

 

Et rencontrant ce jeudi 23 février un groupe de jeunes prêtres et moines des Églises orthodoxes orientales, le pape François a établi un parallèle entre le chemin des disciples vers Emmaüs et celui œcuménique vers Pâques invitant les chrétiens à être unis, tels les disciples en direction d’Emmaüs, à travers le pèlerinage, le dialogue et le désir du vivre-ensemble. Le Souverain pontife en a également profité pour demander à ce que l’arrivée de l’aide humanitaire en Turquie et en Syrie, frappés par un séisme le 6 février dans lequel sont mortes plus de 45 000 personnes, ne soit pas entravée par les sanctions internationales (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-02/francois-eglises-orthodoxes-orientales-jeunes-turquie-syrie.html).

 

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Publié le 22 Février 2023

José Manuel Vidal nous montre que ce mercredi 22 février 2023 sur religiondigital.org que dans son cycle de catéchèse sur le zèle de l'évangélisation, le Pape François concentre son intervention sur "L'Esprit Saint, protagoniste de l'annonce". D'abord parce qu'annoncer n'est pas «endoctriner ou faire du prosélytisme, mais faire des disciples». Deuxièmement, parce que «si l'Église ne le prie pas et ne l'invoque pas, elle se referme sur elle-même, dans des débats stériles et épuisants, dans des polarisations fatigantes, tandis que la flamme de la mission s'éteint». Il ne s'agit donc pas d'un combat entre progressistes et conservateurs, mais de «témoigner de la primauté de la consolation de Dieu sur la désolation du monde». Bien sûr, en tenant compte du fait que "toute tradition religieuse est utile si elle facilite la rencontre avec Jésus".

 

Dans son salut en portugais, le pape a invité à "prier pour ceux qui souffrent de catastrophes naturelles ou de guerres. Aidons-les aussi par notre charité. De cette façon, nous serons une source de réconfort et de joie". Et dans son salut en polonais, le pape fait l'éloge de l'œuvre "Missionnaires du carême" : "Cette œuvre s'adresse également à ceux qui sont restés en Ukraine, dévastée par la guerre, apportant soutien et espoir aux habitants de ce pays tourmenté. Prions ensemble pour la paix !"

 

Et José Manuel Vidal nous montre aussi sur religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/vaticano/Papa-Ucrania-guerra-paz-negociaciones_0_2535646419.html) qu’à l'issue de l'audience de mercredi, le pape François a gardé un souvenir particulier pour l'Ukraine, comme il est de coutume dans toutes ses audiences, étant donné que le 24 février prochain marquera un an de son «invasion». Une année de ce qui, pour le pape, est "une guerre absurde et cruelle" et un "triste anniversaire, dont des milliers de morts, de blessés, de réfugiés, de destructions, de dégâts économiques et sociaux parlent d'eux-mêmes". Au nom du «Dieu de paix», le pape François se demande : «Le Seigneur peut-il pardonner tant de crimes et tant de violences ?» Et il appelle les croyants à rester proches du "peuple ukrainien tourmenté, qui continue de souffrir", tout en leur demandant de se demander : "Avons-nous fait tout notre possible pour arrêter la guerre ?" Enfin, et abordant le concret, comme le pape aime toujours le faire, il lance «un appel à tous ceux qui ont autorité sur les nations, à faire un effort concret pour mettre fin au conflit, à parvenir à un cessez-le-feu et à entamer des négociations de paix sont en cours. Car une paix bâtie sur le meurtre n'est jamais une vraie victoire».

 

Le début de semaine a été marqué par la visite surprise du président américain Joe Biden à Kiev, où il a exprimé un soutien appuyé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ce lundi 20 février. Le chef de l’Église gréco-catholique ukrainienne, SB Sviatoslav Schevchuk, s’est réjoui de l’attention apportée à l’Ukraine par le monde occidental. «Cela nous donne le sentiment que nous ne sommes pas oubliés, que nous ne sommes pas abandonnés», a-t-il confié à des journalistes lors d’une réunion en ligne le même jour. Depuis un an, le pape François et la diplomatie pontificale sont demeurés sur une ligne médiane, maintenant le contact tant avec Kiev qu’avec Moscou, ce qui a suscité des interrogations et des incompréhensions. Lors d’une messe célébrée le 21 février 2023 en l’église Sant’Andrea della Valle, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États, a constaté avec regret que «la diplomatie semble incapable de briser le cycle de la violence» (https://www.cath.ch/newsf/ukraine-le-pape-francois-evoque-une-guerre-absurde-et-cruelle/).

 

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Publié le 21 Février 2023

Hernán Reyes Alcaide, correspondant au Vatican, nous montre sur religiondigitail.org ce mardi 21 février 2023 qu’à travers une nouvelle lettre, le pape François a une fois de plus donné l'exemple du leadership contre les secteurs conservateurs : il a non seulement confirmé la validité mais aussi élargi les restrictions à la messe en latin qu'il avait instaurées en 2021 avec «Traditionis custodes» mais désormais, en plus, elle oblige les évêques du monde entier à informer Rome avant de délivrer l'autorisation de célébrer en latin.

 

Comme le Vatican l'a rapporté aujourd'hui, le pape François a confirmé que les dispenses pour "l'utilisation d'une église paroissiale ou l'érection d'une paroisse personnelle pour la célébration de l'Eucharistie en utilisant le Missale Romanum de 1962" et "l'octroi d'une licence aux prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio Traditionis custodes pour célébrer avec le Missale Romanum de 1962". Dans la lettre de ce mardi, dans un geste fort d'autorité centralisatrice, il est rappelé que «tel qu'établi à l'article 7 du Motu proprio Traditionis custodes, le Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements exerce l'autorité du Saint-Siège en les cas précités, en veillant à l'observation des dispositions». Le texte publié aujourd'hui par le Bureau de Presse du Saint-Siège maintient ainsi toute la puissance du décret de 2021 avec lequel le pape François critiquait les manières des secteurs conservateurs de l'Église en restreignant la possibilité pour les évêques du monde entier de célébrer des messes en latin, une symbolique fief des traditionalistes de l'Église et a réaffirmé les principes progressistes du Concile Vatican II.

 

Par le motu proprio "Traditionis custodes", le pape a alors décrété et réaffirmé aujourd'hui que les groupes conservateurs ne devaient pas exclure la légitimité de la réforme liturgique, les préceptes du Concile Vatican II et du Magistère des Pontifes et se réservaient le droit aux occasions spéciales la possibilité de célébrer la messe en latin admise dans le Missel romain de 1962, sept ans avant le Concile. Selon le pape, la possibilité d'être gouverné par les missels et les rites avant la réforme liturgique de 1969 était «une possibilité utilisée pour augmenter les distances, durcir les différences, construire des oppositions qui blessent l'Église et entravent son chemin, l'exposant au risque de division».

 

Dans la lettre de 2021, la responsabilité de réglementer la célébration selon le rite préconciliaire défendu par les traditionalistes incombait à l'évêque de chaque diocèse. "Il est de sa compétence exclusive d'autoriser l'utilisation du Missale Romanum de 1962 dans le diocèse, selon les directives du Siège apostolique", a alors déclaré Jorge Bergoglio. Aujourd'hui, cependant, la version 2.0 de la norme stipule que les évêques doivent en tout cas informer Rome avant de donner des approbations. "Si un évêque diocésain a accordé des dispenses dans les deux cas précités, il est tenu d'en informer le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, qui évaluera les cas individuels", précise-t-il. La restriction à la messe en latin avait été l'un des emblèmes des conservateurs, qui allaient même jusqu'à attribuer à Benoît XVI récemment décédé un malaise face à la décision rejetée par le pape François lui-même.

 

Le cadre de la décision de 2021, selon le pape, est qu'avec la généralisation du Missel de 1962, le désir d'unité a été "gravement méprisé", et les concessions offertes avec magnanimité ont été utilisées "pour augmenter les distances, durcir les différences, construisent des oppositions qui blessent l'Église et entravent son chemin, l'exposant au risque de division". Le pape a regretté les abus dans les célébrations liturgiques "des deux côtés", mais aussi pour "une utilisation instrumentale du Missale Romanum de 1962, de plus en plus caractérisée par un rejet croissant non seulement de la réforme liturgique, mais aussi du Concile Vatican II , avec l'affirmation infondée et insoutenable qu'elle trahissait la Tradition et la "vraie Église"."

 

Le nouveau rescrit, qui intervient après la rencontre du pape le 20 février avec le cardinal Arthur Roche, préfet du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, souligne non seulement que le bureau de Roche a pleine autorité dans de tels cas, mais que si un évêque diocésain a accordé des dispenses pour qu'une église paroissiale soit utilisée pour la messe en latin ou pour les prêtres ordonnés après juillet 2021 pour le célébrer, qu'ils sont tenus d'informer le bureau de Roche, qui évaluera ces questions au cas par cas. Le nouveau rescrit, qui intervient après la rencontre du pape avec Roche le 20 février, souligne non seulement que le discastère de Roche a pleine autorité dans de tels cas, mais que si un évêque diocésain a accordé des dispenses pour qu'une église paroissiale soit utilisée pour la messe en latin ou pour les prêtres ordonnés après juillet 2021 pour le célébrer, qu'ils sont tenus d'informer le bureau de Roche, qui évaluera ces questions au cas par cas. Et cela remet au pas un certain nombre d'évêques américains qui ces derniers mois ont cité une disposition du Code de droit canonique de l'Église, arguant qu'elle permet aux évêques locaux d'offrir une dispense lorsqu'elle est jugée nécessaire pour le bien de leur diocèse. La dernière clarification du pape réitère que de telles décisions doivent être approuvées par le dicastère du culte du Vatican (https://www.ncronline.org/vatican/vatican-news/pope-francis-reaffirms-authority-vaticans-worship-office-limit-latin-mass).

 

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Publié le 20 Février 2023

katholisch.de nous montre ce lundi 20 février 2023 que sur fond de débat réformateur chez les catholiques d'Allemagne, le préfet sortant de l'Autorité épiscopale vaticane, le cardinal Marc Ouellet, a de nouveau mis en garde contre un schisme dans l'Église. "Que Dieu nous préserve d'un schisme", a déclaré dimanche le cardinal de la Curie à la chaîne de télévision italienne TGcom24. Les réformes doivent être «en continuité avec la foi de l'Église, avec la Parole de Dieu, avec la tradition de l'Église». L'avenir de l'Église et de l'humanité ne doit pas se construire avec des ruptures. "J'espère qu'il y a encore beaucoup de place pour le dialogue et que nous pourrons arriver à des solutions et des réformes adaptées à notre époque", a déclaré le cardinal canadien. Le 30 janvier, le pape François a accepté la démission du préfet de 78 ans. Ouellet dirige l'importante autorité épiscopale du Vatican depuis 2010.

 

Commentant les souhaits des pays du Nord, en particulier l'Allemagne, d'assouplir l'exigence du célibat pour les prêtres catholiques, Ouellet a déclaré que le célibat est "un grand don du Christ à l'Église". Si la pensée du renouveau de l'Église est liée à d'autres modes de vie pour les prêtres, c'est «un signe que la foi se perd, que l'amour se perd. Et ce n'est pas une bonne nouvelle», a déclaré Ouellet. "Au lieu de critiquer le célibat, valorisons-le et encourageons les vocations." Ensuite, le cardinal s'est retourné contre les critiques du pape, comme elles l'ont fait récemment après la mort de Benoît XVI étaient devenue bruyantes. Se référant au rôle actuel du chef de l'Église dans la politique de paix internationale, Ouellet a déclaré que ce n'est "pas le moment d'affaiblir le pape en le critiquant. Nous devons plutôt nous rallier autour de lui et le soutenir dans son bureau, pour l'unité de l'Église", dit Ouellet.

 

Fin janvier, le Canadien avait déjà critiqué la voie synodale de l'Église en Allemagne et mis en garde contre une scission au sein de l'Église. «Les propositions du dialogue de réforme ont semé la confusion parmi le peuple de Dieu et dans l'épiscopat», a déclaré Ouellet au magazine espagnol Omnes. Cela a été démontré, entre autres, par les lettres concernées des conférences épiscopales. Depuis le Concile Vatican II, l'Église a prévu des structures synodales telles que des conseils sacerdotaux et pastoraux à tous les niveaux. Ici, il est également important de renforcer ces formes, car elles n'existent pas encore convenablement partout dans l'Église universelle. Cependant, cela ne doit pas être confondu avec la démocratie. Il y a un monde de différence entre la position selon laquelle des structures d'écoute fonctionnelles sont nécessaires et la position selon laquelle les évêques doivent être liés par les résultats des votes : «L'Église est hiérarchique, elle n'est pas démocratique», dit Ouellet.

 

Le cardinal Ouellet a une vision peu plaisante de l’Église. Alors que le pape François veut de transformer l’Église vers une Église synodale, c’est-à-dire, «un lieu ouvert où chacun se sent chez lui et peut participer», «écouter les frères et sœurs sur les espérances et les crises de la foi dans les différentes régions du monde, sur les besoins urgents de renouveler la vie pastorale, sur les signaux qui émergent des réalités locales», établir «des liens plus étroits d’amitié avec la société et le monde», qui «ne se sépare pas de la vie mais qui prend en charge les fragilités et les pauvretés de notre temps», et à faire une plus grande place aux «femmes qui sont encore souvent à la marge». Un processus qui part «du bas», c’est à dire, des «Églises locales» (https://www.cath.ch/newsf/ouverture-du-Synode-sur-la-synodalite-les-mises-en-garde-du-pape/).

 

Enfin, le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne depuis 1995, a des idées claires sur un éventuel successeur : "La qualification la plus importante est qu'il doit être humainement en ordre", a-t-il déclaré dimanche à l'ORF. En outre, il doit "avoir du cœur, un esprit et le sens des responsabilités", a déclaré mardi le président de longue date de la Conférence épiscopale autrichienne, admis au Collège des cardinaux il y a 25 ans. Ces dernières années, le cardinal, qui est l'une des figures les plus importantes de l'Église universelle, a été hospitalisé à plusieurs reprises. "Je ne me sentais pas très pieux à ce sujet : j'étais occupé par la maladie. On pourrait penser qu'en tant que cardinal à l'hôpital, la prière coule comme ça - mais ce n'est pas nécessairement le cas", a répondu Schönborn lorsqu'on lui a demandé s'il fallait enseigner prier.  Le renouveau de l'Église est possible avant tout dans des "expériences fortes et positives" d'aide et d'attention, a poursuivi Schönborn. C'est aussi lié à une mission sociale : "Il faut sortir de l'I-AG. Moi, moi, moi : ce n'est pas ça qui rend la vie épanouissante", a dit le cardinal (https://www.domradio.de/artikel/kardinal-schoenborn-stellt-anforderungsprofil-fuer-nachfolger).

 

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Publié le 19 Février 2023

José Manuel Vidal nous montre ce dimanche 19 février 2023 sur religiondigital.org que dans sa catéchèse depuis la chaise près de la fenêtre, le pape François explique au peuple le passage de l'Évangile, dans lequel "Jésus nous invite à tendre l'autre joue et à aimer même nos ennemis (Matthieu 5, 38-48)". C'est-à-dire la logique de "l'extraordinaire" et, donc, de la gratuité : "Le Seigneur nous propose de sortir de la logique du profit et de ne pas mesurer l'amour dans la balance des calculs et des commodités." Car, "si on reste dans l'ordinaire, dans l'équilibre entre donner et recevoir, les choses ne changent pas". Pour cette raison, "alors que nous essayons toujours d'égaliser le compteur, le Christ nous encourage à vivre le déséquilibre de l'amour".

 

Rendons l’Eglise au peuple de Dieu ! Tel est le titre d’une brochure d’une cinquantaine de pages émanant de laïcs, de prêtres et de religieuses engagés dans le diocèse de Liège qui circule depuis quelques jours en Belgique défendant notamment la suppression de l’ordination des prêtres est une réponse que veut le pape mais pas dans le sens qu’il le souhaite. La réflexion s’ancre dans la réalité des engagements pastoraux autant qu’auprès de divers auteurs. Divers sujets sont abordés : la place des femmes dans l’Église, le cléricalisme, les abus de pouvoir, le sacerdoce… Ses auteurs ne réclament pas l’ordination des femmes et n’y vont pas par quatre chemins : «Pour supprimer le cléricalisme, il faut supprimer le clergé». L’évêque de Liège apprécie modérément et rappelle en outre qu’il a mis sur pied un Vicariat précisément dédié à l’accompagnement des prêtres et autres acteurs pastoraux, avant de redire son attachement à la démarche synodale demandée par le pape François, et d’encourager chacun «à vivre son ministère ou son service avec zèle et fraternité» (https://www.cath.ch/newsf/belgique-pour-supprimer-le-clericalisme-il-faut-supprimer-le-clerge/).

 

Après l'angélus, le pape a rappelé "les victimes du tremblement de terre" qui a ravagé le 6 février le Sud de la Turquie et le Nord de la Syrie,  dont dernier bilan du tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie est d'au moins 44 000 morts (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-02/le-pape-exhorte-a-ne-pas-oublier-la-turquie-et-la-syrie.html), et "le drame quotidien du cher peuple ukrainien et de tant de peuples qui souffrent à cause de la guerre, à cause de la pauvreté, du manque de liberté ou des calamités environnementales". En Ukraine, les combats se poursuivent près d'un an après que la Russie a lancé une invasion à grande échelle de son voisin le 24 février 2022. Des dizaines de milliers de personnes ont péri dans le conflit et des centaines de milliers d'autres ont fui leur foyer. Les tensions internationales autour de la guerre restent élevées. Cette semaine, la Chine aurait envisagé d'offrir à la Russie une assistance létale, et le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a mis en garde la Chine contre le partage d'armes avec la Russie ou l'aide à échapper aux sanctions internationales (https://cruxnow.com/uncategorized/2023/02/pope-francis-angelus-appeals-for-syria-and-turkey-ukraine-new-zealand).

 

Il est aussi proche "de la population néo-zélandaise, frappée ces derniers jours par un cyclone dévastateur" et demande aux croyants une "charité attentive et concrète", après ce cyclone qui a frappé l’île du Nord, dont le bilan s’est alourdi : on dénombre à l’heure actuelle onze morts, au moins une dizaine de disparus et des dégâts qui se chiffrent en milliards, et sur place, les habitants des villages dévastés tentent de s’organiser pour se prémunir contre les pillards (https://www.courrierinternational.com/article/catastrophe-nouvelle-zelande-apres-le-passage-du-cyclone-gabrielle-les-gens-se-sentent-abandonnes).

 

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Publié le 18 Février 2023

religiondigital.org nous montre ce samedi 18 février 2023 que les catholiques portugais ont organisé des veillées dans diverses régions du pays pour exprimer leur "pardon" aux victimes d'abus sexuels et exiger des "réponses" de l'Église, après qu'un rapport d'expert présenté cette semaine a estimé le nombre de cas au Portugal à 5 ​​000.

 

Les initiatives ont été appelées dans la nuit du mercredi 22 février, à travers des messages et des événements sur les réseaux sociaux, dans les principales églises de chaque municipalité, avec une grande veillée devant le monastère des Jerónimos à Lisbonne. "À la honte que nous ressentons collectivement s'ajoute la nécessité, en tant que membres de l'Église, d'exprimer aux victimes et à leurs familles notre demande de pardon pour la passivité et l'omission de vigilance, de soins, d'attention et d'accueil dans lesquelles nous nous sommes engagés", peut lire dans l'appel.

 

Le message souligne également "l'urgence et l'exigence" avec lesquelles ils attendent "des réponses des structures et des responsables de l'Église portugaise". "Nous voulons réitérer notre engagement à ne plus laisser le silence régner", conclut l'appel, qui est ouvert aux "catholiques portugais, laïcs ou religieux".

 

Une commission d'experts créée par la Conférence épiscopale a rendu cette semaine son rapport final après un an d'enquête sur les exactions commises au sein de l'Église depuis 1950, dans lequel elle estime qu'il y a au moins 4 800 victimes. La plupart ont été maltraités alors qu'ils avaient entre 10 et 14 ans, et 77 % de leurs agresseurs étaient des prêtres. Bien que l'essentiel des abus ait eu lieu entre 1970 et 1990, au moins 27 victimes sont nées par la suite et la plus jeune a maintenant 6 ans. La commission estime également qu'il y a plus de 100 prêtres actifs soupçonnés d'avoir abusé de mineurs au Portugal.

 

Il faut noter que le Portugal est le premier pays du sud de l’Europe à s’être lancé dans un travail objectif sur les abus. De ce point de vue, la Ciase en France a été comme une sorte de modèle à suivre. L’enquête n’a pas été menée directement par l’Église mais mandatée par les évêques auprès d’une commission indépendante. C’est très positif. L’Espagne et l’Italie n’en sont pas là. Tous les pays n’ont pas compris qu’on ne peut pas se contenter de quelques échanges avec les évêques; il faut passer par des commissions indépendantes pour qu’un travail soit possible et fructueux (https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/le-portugal-montre-la-voie-a-litalie-et-a-lespagne-sur-les-revelations-dabus-87062.php).

 

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Publié le 17 Février 2023

katholisch.de nous montre ce vendredi 17 février 2023 que le pape François appelle à une nouvelle réflexion dans le processus synodal global de l'Église catholique pour le Carême. Il est important de se débarrasser de la médiocrité et de la vanité et de s'engager sur un chemin escarpé qui demande efforts, sacrifices et concentration, a expliqué le chef de l'Église dans son message de Carême publié vendredi au Vatican. Le cheminement ascétique du Carême, et de même le cheminement synodal, visaient tous deux la transformation "tant au niveau personnel qu'au niveau ecclésial".

 

La priorité est d'écouter Jésus, a souligné le pape. Cela se fait par la lecture des Saintes Écritures, mais aussi «par l'écoute de nos frères et sœurs dans l'Église, cette écoute mutuelle qui est à certains moments l'objectif principal mais qui demeure toujours indispensable dans la méthode et le style d'une Église synodale», a déclaré le pape François. Il a également appelé les catholiques à "faire face à la réalité avec ses labeurs quotidiens, ses besoins et ses contradictions". Le processus synodal ne doit pas «donner le faux espoir que nous sommes arrivés si Dieu nous accorde la grâce de quelques expériences fortes de communauté», a déclaré le pape. Les acteurs devront «redescendre au niveau» et travailler la synodalité dans la vie quotidienne de leurs communautés.

 

Avec le message du Carême au début du temps de préparation de Pâques, le pape s'adresse à toute l'Église catholique. Le pape François n'est pas entré dans le propre processus de réforme allemand de la voie synodale. Un synode des évêques commence à Rome en octobre, qui porte principalement sur une nouvelle façon de traiter les gens dans l'Église. En préparation de cela, des phases de dialogue ont été programmées au niveau de l'église locale et au niveau continental.

 

En raison de la pénurie de prêtres, il existe également des liturgies de la parole par des diacres et des laïcs dans l'archidiocèse d'Utrecht. Mais pas pour longtemps : le cardinal Willem Eijk pas très en phase avec une Église synodale veut limiter les célébrations d'ici cinq ans pour renforcer l'Eucharistie et veut s'en tenir à son projet de suspendre les offices dominicaux de la parole et les célébrations de la communion sans prêtres dans son archidiocèse d'ici cinq ans. Le plan stratégique présenté en octobre prévoit, entre autres, de coordonner les horaires des célébrations eucharistiques dans les différentes églises d'une paroisse de manière à ce qu'un prêtre puisse célébrer plusieurs messes et que les paroissiens soient encouragés à se déplacer dans une autre partie de la ville ou du village pour assister à la messe. À partir de 2028, les célébrations dominicales de la Parole de Dieu ne devraient être autorisées que dans des cas exceptionnels, par exemple si un prêtre est malade et qu'aucun remplaçant ne peut être trouvé (https://www.katholisch.de/artikel/43675-kardinal-eijk-will-wortgottesdienste-an-sonntagen-aussetzen).

 

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Publié le 16 Février 2023

fancetvinfo.fr avec l’AFP nous montrent que le souverain pontife argentin a confirmé lors d'un entretien avoir écrit une lettre de renonciation, en cas de "problème de santé", deux mois après son élection. Mais il estime cependant que la fonction doit être exercée à vie.

 

"Je crois que le ministère du pape est ad vitam. Je ne vois aucune raison pour qu'il n'en soit pas ainsi." Dans un entretien avec 82 jésuites congolais publié jeudi 16 février  2023 par la revue Civilta cattolica, le pape François a confirmé avoir écrit une lettre de renonciation, deux mois après son élection en mars 2013, en cas de "problème de santé" l'empêchant d'exercer sa fonction. "Toutefois, cela ne signifie pas du tout que la démission des papes doive devenir, disons, une 'mode', une chose normale", a nuancé le souverain pontife lors de cet entretien réalisé le 2 février au cours de sa visite à Kinshasa. "Si, d'autre part, nous écoutons le 'bavardage', nous devrions changer de pape tous les six mois, ajoute-t-il. La tradition historique est importante."

 

Les spéculations autour d'une éventuelle renonciation de Jorge Bergoglio, 86 ans, qui se déplace désormais en chaise roulante, sur fond de tensions au sein de l'Église, ont redoublé d'intensité ces derniers mois. Le pape François, qui marquera le mois prochain ses dix ans de pontificat, avait jusqu'ici laissé "la porte ouverte" à une renonciation similaire à celle de son prédécesseur, Benoît XVI, qui avait pris le monde entier par surprise. Après la mort de Benoît XVI des représentants ecclésiastiques de haut rang s'étaient prononcés contre de nouvelles démissions de papes à l'instar de Benoît XVI. Le cardinal viennois Christoph Schönborn, par exemple, a exprimé l'espoir que la démission des papes ne deviendrait pas la norme. Compte tenu de la démission volontaire de feu l'ex-pape Benoît XVI, le pape François a expliqué que son prédécesseur avait eu le courage de franchir cette étape "parce qu'il se sentait incapable de continuer pour des raisons de santé" (https://www.katholisch.de/artikel/43652-franziskus-ruecktritt-von-paepsten-soll-keine-mode-werden).

 

Et comme le montre religiondigital.org (https://www.religiondigital.org/el_papa_de_la_primavera/Francisco-renuncia-Iglesia-multinacional-espiritualidad-papa-arrupe-jesuitas-congo-sudan-bartolome_0_2533846598.html) ce que pense le pape François pour la papauté, il le pense aussi pour les jésuites. "En cela, je suis un "conservateur". Cela devrait être à vie. Mais, évidemment, la même question se pose en ce qui concerne le pape. Le père Kolvenbach et le père Nicolas, les deux derniers anciens généraux, l'ont quitté pour des raisons de santé. Il semble également important de se rappeler que l'une des raisons pour lesquelles le généralat dans la Compagnie est à vie est d'éviter les calculs électoraux, les factions, les commérages...", a répondu Bergoglio. Le pape François a également parlé de la cause de la béatification d'Arrupe, qui "avance, car l'une des étapes est déjà terminée". "J'en ai parlé avec le Père Général", raconte le pape François, qui souligne que "le plus gros problème concerne les écrits du Père Arrupe. Il a beaucoup écrit et il faut tout lire. Et cela ralentit le processus".

 

Concernant les avancées œcuméniques, le pape a annoncé une rencontre pour 2025 avec le patriarche Bartholomée à Nicée, à l'occasion du 800e anniversaire du Concile. "Nous voulons parvenir à un accord avec le patriarche Bartholomée sur la date de Pâques, qui coïncide précisément cette année-là. Voyons si nous pouvons nous mettre d'accord pour l'avenir. Et nous voulons célébrer ce Concile comme des frères. Nous nous y préparons. Réfléchissez que Barthélemy fut le premier Patriarche qui assista à l'inauguration du ministère d'un Pape, après tant de siècles !".

 

Enfin, selon le pape François devant des représentants de la Conférence épiscopale italienne, le soutien financier de l'Église fait partie du fait d'être chrétien. Même chez les premiers chrétiens, la foi s'exprimait aussi dans la communauté des biens, les dons et leur distribution par les apôtres. Le pape n'a pas commenté les modèles concrets de financement des églises (https://www.domradio.de/artikel/papst-bezeichnet-kirchenfinanzierung-als-christenpflicht).  

 

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