actualites

Publié le 10 Mai 2024

Hervé Garric pour centrepresseaveyron.fr avec Reuters nous montrent que le pape François a critiqué ce vendredi 10 mai 2024 l’industrie de l’armement ainsi que la contraception, les accusant de détruire ou d’empêcher la vie, lors d’une conférence à Rome sur la crise démographique qui touche l’Italie et l’Europe. «Le nombre de naissances est le premier indicateur de l’espoir d’un peuple », a déclaré le pape François. «Sans enfants et sans jeunes, un pays perd son désir d’avenir», a-t-il ajouté (https://actucameroun.com/2024/05/10/le-pape-appelle-les-italiens-a-avoir-beaucoup-denfants-pour-pallier-au-vieillissement-de-la-population/).

 

Le taux de fécondité est resté stable en Europe autour de 1,5 enfant par femme au cours de la dernière décennie et, bien qu’il soit plus élevé que ceux observés en Asie de l’Est, il est loin des 2,1 nécessaires au renouvellement des générations. La baisse de la natalité est particulièrement marquée en Italie, où les naissances ont atteint un niveau historiquement bas en 2023, soit la quinzième baisse annuelle consécutive. Malgré des promesses répétées, les gouvernements successifs ont jusqu’à présent été incapables d’inverser la tendance.

 

"Il y a un fait qu’un spécialiste de la démographie m’a dit. Actuellement, les investissements qui rapportent le plus sont les usines d’armement et les contraceptifs. L’un détruit la vie, l’autre empêche la vie […] Quel avenir avons-nous ? C’est moche", a déclaré le pape François. Le pape est un fervent opposant à l’industrie de l’armement et a rappelé à plusieurs reprises l’opposition de l’Église aux méthodes dites "artificielles" de contraception, bien qu’il dit soutenir les moyens de contraception naturels.

 

Cependant, les méthodes de contraception naturelle comme prendre sa température, observer sa glaire cervicale, ou compter les jours de son cycle, sont bien moins fiables que la pilule ou le stérilet, et connaissent jusqu'à 25 %  d'échecs, ce qui signifie qu'une femme sur quatre qui choisit cette  technique tombera enceinte lors de sa première année d'utilisation (https://www.lepoint.fr/sante/la-contraception-naturelle-en-question-26-02-2018-2197867_40.php).

 

Et la contraception artificielle n’est en rien responsable de la baisse générale des naissances en Europe, les contre-exemples sont nombreux : les pays scandinaves ou la Grande-Bretagne, qui ont pratiqué la contraception avant les Allemands ou les Français, ont longtemps eu une fécondité soutenue. La contraception régule ; elle permet d’étaler les naissances dans le temps. Mais dire qu’elle est responsable de la baisse de la fécondité est une erreur (https://www.ouest-france.fr/economie/demographie/entretien-face-a-une-europe-vieillissante-les-politiques-natalistes-nont-pas-deffet-b5a8ab46-ed36-11ee-a793-3d15ad53aa4e).

 

Le nombre de naissances est le premier indicateur de "l’espérance d’un peuple" et l’Europe devient un continent de plus en plus "vieux, fatigué et résigné", a-t-il encore ajouté. "Les maisons sont remplies d’objets et vidés d’enfants, ce qui en fait des endroits bien tristes. Les chiens ne manquent pas, les chats non plus. Il y a un manque d’enfants", a déclaré le souverain pontife.

 

Il a également demandé aux gouvernements de mettre en place des politiques pro-famille "sérieuses et efficaces" pour s’attaquer au problème, en exhortant les jeunes à avoir confiance en l’avenir. Le pape a appelé notamment à des politiques qui permettent aux mères de ne pas avoir à choisir entre le travail et la garde des enfants, et qui donnent aux jeunes couples la chance d’avoir un emploi stable et la possibilité d’acheter une maison.

 

Ici, le pape vise juste puisqu’une vraie politique de soutien à la fécondité doit consister à accompagner les familles de façon continue jusqu’à l’adolescence de l’enfant, voire au-delà, par exemple en aidant les jeunes couples à acquérir un logement. Et évidemment, cela implique une politique de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, pour les femmes comme pour les hommes (https://www.ouest-france.fr/economie/demographie/entretien-face-a-une-europe-vieillissante-les-politiques-natalistes-nont-pas-deffet-b5a8ab46-ed36-11ee-a793-3d15ad53aa4e).

 

Le pape François devrait continuer à mettre l’accent sur son appel démographique au cours de la prochaine Année sainte 2025, dont l’espoir est le thème principal. Dans le décret officiel du Jubilé, ou bulle papale, promulgué jeudi, le pape François a appelé à une nouvelle alliance sociale entre chrétiens pour encourager les couples à être ouverts à avoir des enfants (https://actucameroun.com/2024/05/10/le-pape-appelle-les-italiens-a-avoir-beaucoup-denfants-pour-pallier-au-vieillissement-de-la-population/).

 

Insister sur la démographie est une chose, mais réduire les inégalités entre les sexes permet d’avoir une meilleure natalité. Donc, la comparaison entre les usines d’armement et les contraceptifs est tout à fait malheureuse. Des décennies de recherche montrent que les pays les plus familialistes, ceux où l’on pense que les femmes doivent être mariées et cesser de travailler pour avoir des enfants, s’avèrent les pays où naissent le moins d’enfants. On le voit en Italie, qui a longtemps suivi ce régime-là, mais aussi en Pologne, en Croatie, en Grèce ou en Hongrie. Les pays qui ont les idéologies religieuses les plus fortes et la conception de la famille la plus rigide, sont ceux qui se révèlent les moins féconds. Le familialisme est anti-nataliste (https://www.ouest-france.fr/economie/demographie/entretien-face-a-une-europe-vieillissante-les-politiques-natalistes-nont-pas-deffet-b5a8ab46-ed36-11ee-a793-3d15ad53aa4e).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 8 Mai 2024

katholische.de nous montre ce mercredi 8 mai 2024 que depuis le printemps, la Conférence épiscopale allemande compte un représentant pour la pastorale queer.  L'évêque auxiliaire Ludger Schepers souhaite désormais modifier certains principes religieux de l'Église qu'il considère comme discriminatoires. "A mon avis, nier aux homosexuels leur humanité n'est pas du tout possible. Cependant, la doctrine de l'Église continue de supposer qu'il n'y a que des hommes et des femmes", a déclaré l'évêque auxiliaire d'Essen dans une interview au "Rheinische Post" (mercredi).

 

Schepers préconise que le catéchisme, qui contient les principes de foi de l'Église, soit abordé en conséquence. "D'un côté, il parle de conditions irrégulières, mais de l'autre, il dit que les gens ne devraient pas être discriminés. Ce serait un premier pas si les gens s'en tenaient au moins à ne pas discriminer les gens", a-t-il déclaré. L’Église doit comprendre que la sexualité ne consiste pas seulement à procréer une progéniture.

 

Dans le cas contraire, leur position «conduit inévitablement à une prise de distance et à une attitude défensive, car il n’est tout simplement plus possible de la faire comprendre aux gens», a déclaré Schepers. "Il ne s'agit pas d'une libéralité qui permet tout et n'importe quoi. Il s'agit toujours de savoir si les partenaires ont une responsabilité les uns envers les autres."

 

Enfin, les évêques de Berlin ont fermement condamné l'agression physique contre la sénatrice Franziska Giffey (SPD) lors d'un rendez-vous dans une bibliothèque. Il s'agit du dernier cas en date d'une série effrayante d'attaques contre des hommes politiques et des travailleurs électoraux. Les Églises sont horrifiées (https://www.katholisch.de/artikel/53168-bischoefe-verurteilen-angriff-auf-berliner-senatorin-giffey).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 7 Mai 2024

Non au nationalisme völkisch (néo-nazisme). C'est la voix commune exprimée, dans une déclaration commune, par la Conférence épiscopale, l'Église évangélique et l'Association des Églises chrétiennes allemandes que nous montre Jesús Bastante dans religiondigital.org ce mardi 7 mai 2024. C'est un message avant les élections européennes, qui auront lieu le 9 juin, et dans lequel ils invitent les 65 millions de compatriotes ayant le droit de vote à «voter pour des partis qui partagent et promeuvent l'esprit de l'Europe, les valeurs et les principes établis».

 

"Nous mettons de toute urgence en garde contre les forces politiques qui rejettent la coexistence de personnes de nationalités ou d'origines différentes dans l'esprit du nationalisme völkisch et s'efforcent sans vergogne d' abolir l'UE", souligne le communiqué, dans lequel les Églises chrétiennes affichent leur totale opposition "à de tels efforts, avec la ferme conviction que nous avons besoin d’une UE forte et unie pour relever ensemble les défis actuels et préserver notre liberté, notre communauté et notre prospérité".

 

L'appel œcuménique est signé par Georg Bätzing, président de la Conférence épiscopale allemande, Kirsten Fehrs, présidente de l'Église évangélique d'Allemagne (EKD) et Radu Constantin Miron, président de l'ACK. Il y est indiqué que «les élections européennes ne doivent pas être utilisées comme un vote de protestation», mais comme un moyen de défendre l'UE qui, malgré les critiques, «est basée sur des valeurs et des principes qui ont été modelés et façonnés par «le christianisme». Il a apporté la stabilité, la démocratie et la prospérité à tous les pays.»

 

En revanche, ils mettent en garde contre les menaces que l’Europe connaît à ses frontières, notamment suite à l’invasion de l’Ukraine. "C'est à nous, Européens, de renforcer cette Europe et de la préparer pour l'avenir face aux nombreuses crises", ont souligné les représentants de l'Église, comme le souligne Katholisch.de. Le document propose également des lignes directrices concernant la nécessité de nouvelles règles dans l'utilisation des nouvelles technologies, notamment en matière d'intelligence artificielle. L'UE fixe également des normes importantes en matière de numérisation : «Il est encourageant que la politique européenne établisse des règles et des normes qui correspondent à la vision chrétienne de l'humanité et prennent en compte les droits de l'homme et la dignité humaine, par exemple dans l'utilisation de l'intelligence artificielle».

 

La violence politique est en hausse en Allemagne, et la nouvelle que des politiciens du parti des Verts et des sociaux-démocrates (SPD) ont été attaqués alors qu'ils collaient des affiches de vote vendredi à Dresde a choqué la nation. Au début de l'année, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans les grandes villes d'Allemagne pour protester contre l'extrême droite. De nombreux experts craignent que l’AfD ne mette en danger la démocratie si le parti accède au pouvoir. Les sociaux-démocrates d'Allemagne et d'Europe ont tenu un congrès sur la démocratie à Berlin samedi, au cours duquel ils ont promis de ne pas coopérer avec les partis d'extrême droite, dans le cas probable où des coalitions devraient être formées (https://fr.euronews.com/my-europe/2024/05/07/le-gouvernement-allemand-prend-il-suffisamment-au-serieux-la-montee-de-lextreme-droite).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 6 Mai 2024

katholisch.de nous montre dans son article du  dimanche 5 mai 2024 que 34 nouveaux gardes suisses prêteront serment lundi au Vatican. À cette occasion, le pape a rendu hommage à ses gardes du corps et à leurs familles lors des prières dominicales et a appelé aux applaudissements de la foule après la prière dominicale sur la place Saint-Pierre, qui a immédiatement suivi.

 

Comme le montre tdg.ch (https://www.tdg.ch/le-pape-aux-gardes-suisses-visitez-rome-541199802081), le pape François a rencontré lundi matin les nouveaux gardes suisses qui doivent prêter serment en fin de journée. Il les a exhortés à «cultiver activement et intensément la vie communautaire», à «aller à contre-courant» et a aussi salué le projet de nouvelle caserne, qui permettra de réunir les gardes suisses et leurs familles. Il a encore remercié les gardes suisses pour «leur présence et leur service».

 

Le pape François a également commenté d'autres sujets. Le pape a également souhaité de joyeuses Pâques aux Églises orthodoxe et orientale. En raison de calculs de calendrier différents de ceux de l'Église catholique, de nombreuses églises orientales célébreront Pâques le 5 mai 2024. L'année prochaine, les dates coïncideront à nouveau. "Que le Seigneur ressuscité remplisse toutes les communautés de joie et de paix et réconforte ceux qui sont dans le besoin", a déclaré le pape François. Comme il le fait chaque dimanche, à la fin de son discours, il a demandé des prières pour la paix en Ukraine, en Palestine et en Israël. "Prions pour que le dialogue entre eux se renforce et porte de bons fruits. Non à la guerre, oui au dialogue", a souligné le pape François.

 

Le pape a également souligné l'importance des amitiés. L'amitié n'est ni le résultat d'un calcul ni d'une contrainte, a poursuivi le pape François. C'était la même chose avec Jésus, a expliqué le pape. Au-delà de tout mérite et de toute attente, il tend à chacun sa main, son amour, sa grâce. Il se remet entre nos mains sans se défendre ni faire semblant, «parce qu’il nous aime, parce qu’il veut notre bien et parce qu’il veut que nous participions au sien».

 

Lors de la conférence de presse de présentation du colloque «Mettre la vie en jeu» qui se déroulera à Rome du 16 au 18 mai, les organisateurs ont expliqué vouloir réfléchir aux liens entre l’Évangile et le sport. Co-construit par l’Ambassade de France près du Saint-Siège et le dicastère pour la Culture et l’Éducation, ce colloque s’interrogera aussi sur le rôle du sport dans le monde d’aujourd’hui, à deux mois de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-05/un-exercice-de-synodalite-sportive-un-colloque-l-eglise-sport.html).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 17 Avril 2024

"C'est comme l'Allemagne nazie". C'est ainsi qu'a réagi le cardinal Gerhard Müller après que la police belge ait tenté de d’empêcher les participants de se rendre à une conférence de la NatCon (un des lobbies d'extrême droite européenne) sur le «conservatisme national», dans une décision controversée du bourgmestre d'un arrondissement de Bruxelles Emir Kir, qui a été âprement contestée par le Premier ministre du pays comme le montre Jesús Bastante sur religiondigital.org ce mercredi 17 avril 2024. Finalement, le rassemblement s'est poursuivi, même si plus personne n'a été autorisé à entrer.

 

"L'extrême droite n'est pas la bienvenue", a justifié Emir Kir, responsable de l'interdiction, sur ses réseaux sociaux, qui, selon lui, ont été créés "pour garantir la sécurité publique", comme le rapporte Katholisch. Le chef du district bruxellois de Saint-Josse s'est justifié en évoquant le fait que certains des participants défendaient "la droite conservatrice, la droite religieuse et l'extrême droite européenne". Outre Müller, étaient présents à la conférence le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l'ancien candidat à la présidentielle française Eric Zemmour, Gloria von Thurn und Taxis, qualifiée par beaucoup de catholique intégriste, le député européen Vlaams Belang Tom Vandendriessche, l’eurodéputée Rassemblement national Patricia Chagnon, l’ancien premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, l’ancienne ministre de l’intérieur du Royaume-Uni Suella Braverman, à l’origine du projet de loi visant à externaliser les demandeurs d’asile au Rwanda, et l'ancien chef allemand de l'Office pour la protection de la Constitution Hans-Georg Maaßen (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/17/a-bruxelles-reunion-avortee-d-une-extreme-droite-europeenne-en-pleine-ascension_6228288_3210.html, et https://www.lalibre.be/international/europe/2024/04/17/conference-dextreme-droite-a-saint-josse-pas-dannulation-au-conseil-detat-levenement-se-poursuivra-ce-mercredi-ZZDGNG6725HL5GU7RYVC6RJ2GI/). Même si l'événement avait initialement été autorisé, la police a tenté d'interrompre la réunion, sans succès. En fait, Müller lui-même était chargé de clôturer la conférence.

 

"C'est comme l'Allemagne nazie, et ils sont comme les SA", a déclaré Müller, selon le blog de l'écrivain Rod Dreher, présent à l'événement. Le cardinal pousse un peu loin, car le Conseil d’État belge a cassé la décision de la municipalité pour qui cette conférence constituait un risque de trouble à l’ordre public (https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/17/a-bruxelles-reunion-avortee-d-une-extreme-droite-europeenne-en-pleine-ascension_6228288_3210.html), ce qui ne serait jamais arrivé dans l’Allemagne nazie. La Conférence nationale sur le conservatisme est organisée par un groupe de réflexion conservateur. L'objectif de la conférence est de rassembler «des personnalités publiques, des journalistes, des universitaires et des étudiants». Selon les organisateurs, environ 600 participants étaient attendus. Dans sa conférence, Müller a déclaré que «nous devons lutter pour l'indépendance de l'université des influences politiques et idéologiques». "Nous ne sommes pas les esclaves de l'État; l'État démocratique moderne est né de citoyens libres", a souligné le cardinal. "Nous ne pouvons pas construire un avenir meilleur avec des idéologies. Nous devons croire, et croire, c'est accepter Dieu." Le cardinal Müller est lui-même est un idéologue car il fait partie de la complosphère catholique qui offre une lecture conspirationniste des événements mondiaux et cultive plusieurs liens avec des figures de l’extrême droite (https://presence-info.ca/article/actualite/culture/livres/complotisme-et-catholicisme-a-la-une/).  

 

Dès l'annonce de la nouvelle, le Premier ministre belge Alexander De Croo a qualifié la tentative de dissoudre les négociations d'"inacceptable", car "l'interdiction des réunions politiques est inconstitutionnelle". "L'autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie, mais elle ne pourra jamais annuler la Constitution belge, qui garantit la liberté d'expression et le droit de réunion pacifique depuis 1830", a-t-il souligné. Cependant, la liberté d’expression ne permet pas tout, et encore moins de laisser l’extrême-droite nous faire entendre sa logorrhée raciste. Comme l’a dit Emir Kir : "L'extrême droite n'est pas la bienvenue". C’est pour cela que cette pseudo-conférence a été annulée momentanément sous la pression de plusieurs associations antifascistes au vu de son casting d’extrême droite. Heureusement, une manifestation réunissant une centaine de personnes montrant son désaccord à une telle conférence était organisée à côté de la salle qui accueillait l’évènement, le Claridge (https://www.lalibre.be/international/europe/2024/04/17/conference-dextreme-droite-a-saint-josse-pas-dannulation-au-conseil-detat-levenement-se-poursuivra-ce-mercredi-ZZDGNG6725HL5GU7RYVC6RJ2GI/).

 

Merci !

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 16 Avril 2024

Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican, dans religiondigital.org nous montre ce mardi 16 avril 2024 que le pape François et son conseil consultatif composé de neuf cardinaux ont prié pour les «scénarios de guerre et de conflit qui se produisent dans de nombreux endroits du monde, notamment au Moyen-Orient et en Ukraine» et "Les cardinaux - et avec eux le Pape - ont exprimé leur inquiétude face à la situation actuelle et l'espoir que les efforts visant à identifier des voies de négociation et de paix s'intensifieront".

 

Le pape et ses conseillers ont poursuivis les débats sur le rôle des femmes dans l'Église initiés aux réunions de l'année dernière, dans une discussion à laquelle  a contribué Sœur Regina da Costa Pedro, de la Congrégation des Missionnaires de la Congrégation Immaculée, «qui a apporté des histoires et des pensées spécifiques de certaines femmes brésiliennes» et la professeure Stella Morra, "qui enseigne à la Faculté de théologie de l'Université pontificale grégorienne et qui a examiné le rôle que jouent les cultures dans la reconnaissance du rôle de la femme dans divers endroits de la planète".

 

"Nous devons démasculiniser l'Église. En écoutant vraiment les femmes, nous, les hommes, écoutons quelqu'un qui voit la réalité sous un autre angle et ainsi nous sommes amenés à revoir nos projets, nos priorités", avait demandé le pape au début de l'année dans un autre C9 qui a eu la participation des femmes.

 

Ce mardi, le pape et les cardinaux ont entendu un rapport du cardinal Mario Grech et de Mgr Cola sur le Synode en cours et ont conclu après «une réflexion sur la mise en œuvre de la Constitution apostolique Prêchez l'Évangile» dans les Curiae diocésaines, avec les rapports de chaque cardinal sur la situation sociale, politique et ecclésiale des différentes régions d'origine, portée à la connaissance du Saint-Siège.

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 14 Avril 2024

vaticannews.va nous montre ce dimanche 14 avril 2024 qu’après la prière du Regina Coeli place Saint-Pierre, où le pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à partager notre rencontre avec Jésus avec notre famille, notre communauté et nos amis, car en faisant cela, Jésus nous surprendra comme il l’a fait avec les disciples au Cénacle (https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-04/regina-coeli-pape-francois-invite-a-partager-notre-foi-en-jesus.html), il a suivi avec «préoccupation et douleur également» ces dernières heures les nouveaux développements de la guerre qui déchire la Terre Sainte depuis plus de six mois, et a évoqué «l’aggravation de la situation en Israël à cause de l’intervention de l’Iran».

 

Il a lancé aussi  un appel sincère à ce que cesse la spirale de la violence au Proche-Orient après l’attaque de l’Iran contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche. Le pape François a rappelé le principe que «personne ne doit menacer l’existence d’autrui», exhortant «toutes les nations» à se ranger «du côté de la paix» en aidant les Israéliens et les Palestiniens «à vivre dans deux États, l’un à côté de l’autre, en sécurit黫C’est leur profond et légitime désir, et c’est leur droit» s’est-il exclamé, insistant sur la solution à deux États défendue par la diplomatie du Saint-Siège et par de nombreux États.

 

Le samedi 13 avril au soir, l’Iran a lancé une offensive inédite à base de drones et de missiles contre Israël, en réplique à un raid de l’État hébreu contre son consulat à Damas. La majorité des tirs ont été interceptés avant d’atteindre le territoire israélien. L’attaque intervient en représailles à un raid attribué aux Israéliens, mené le 1er avril contre une annexe du consulat d’Iran à Damas. Quatorze personnes avaient été tuées dont deux chefs militaires des Gardiens de la révolution (https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-direct-conflit-iran-israel-teheran-a-tire-plus-dune-centaine-de-drones-et-de-missiles-sur-letat-hebreu-20240413_CE3YMWNBCZBHJE6XCNGQSECCF4/).

 

Le pape a rappelé son appel à «un cessez-le-feu à Gaza» et à s’engager dans des négociations «avec détermination», et la position du Saint-Siège en faveur de la solution à deux États, renouvelant également son souhait de voir conclu rapidement un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. «Que l’on aide cette population (palestinienne), précipitée dans une catastrophe humanitaire, qu’on libère tout de suite les otages enlevés il y a plusieurs mois», a de nouveau exhorté le pape François

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 13 Avril 2024

SudOuest.fr avec l’AFP nous montrent ce samedi 13 avril 2024 que le Vatican a qualifié samedi de «grave violation» de la liberté de religion la condamnation par un tribunal français le 3 avril à Lorient de la Communauté des Dominicaines du Saint-Esprit et du cardinal canadien Marc Ouellet «sans motif» d’une religieuse et à lui verser 182 400 euros pour son préjudice matériel et 10 000 euros au titre de son préjudice moral pour le renvoi.

 

Sœur Marie Ferréol, 57 ans, avait été renvoyée en octobre 2020 de sa communauté située à Berné, près de Lorient. Une «exclaustration» sans motifs, imposée en pleine nuit, après 34 ans de vie au sein de sa communauté. Elle vivait depuis du seul RSA (revenu minimum). La religieuse vivait sans histoire depuis 1987 dans cette communauté proche des mouvements traditionalistes catholiques. Mais, selon son avocate, à partir de 2011, les choses s’étaient envenimées, quand sœur Marie Ferréol avait dénoncé «des dérives et des faits graves». D’après le tribunal, aucune preuve n’a été apportée par l’association démontrant que la radiation avait été réalisée dans le respect de ses statuts.

 

Le jugement du tribunal civil de Lorient (Bretagne, ouest), dont le Saint-Siège dit n’avoir eu connaissance que «par voie de presse», «pourrait avoir donné lieu à une grave violation des droits fondamentaux à la liberté de religion et à la liberté d’association des fidèles catholiques», peut-on lire dans un communiqué diffusé par la salle de presse du Vatican. Le Saint-Siège explique la sévérité de ses accusations par le fait que le tribunal s’est prononcé «au sujet de la discipline interne et de l’appartenance à un ordre religieux», arguant également que «le cardinal Marc Ouellet n’a jamais reçu de citation à comparaître du tribunal de Lorient». Il confirme en outre, dans son communiqué, qu’une note verbale concernant cette affaire a été adressée par la secrétairerie d’État (l’organe central du gouvernement du Vatican) à l’ambassade de France près le Saint-Siège

 

Le Vatican reconnaît toutefois que le cardinal a «effectivement rendu une visite apostolique à la Communauté des Dominicaines du Saint-Esprit en vertu d’un mandat pontifical» et qu'«à l’issue de cette visite, des mesures canoniques ont été prises à l’encontre de Sabine de la Valette (ex-sœur Marie Ferréol), dont son renvoi».

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités de l'Église, #Actualités

Repost0

Publié le 10 Avril 2024

Un "sujet de société de majeur". L'Église catholique a annoncé qu'elle se dotait d'un porte-parolat dédié à la fin de vie, mercredi 10 avril, avant la présentation en Conseil des ministres du projet de loi "relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie" comme nous le montre francetvinfo.fr avec l’AFP.

 

"Au regard des nombreuses échéances, parlementaires notamment, qui jalonneront l'actualité des semaines et mois à venir", la Conférence des évêques de France (CEF) a nommé un porte-parolat de quatre évêques. Ils sont "tous particulièrement mobilisés" sur "cette question infiniment grave et complexe de l'accompagnement des personnes en fin de vie", explique-t-elle dans un communiqué.

 

Les quatre porte-paroles désignés sont Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges (Haute-Vienne); Matthieu Rougé, évêque de Nanterre (Hauts-de-Seine); Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, Riez et Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence); et Vincent Jordy, archevêque de Tours (Indre-et-Loire). Ce dernier avait mis en garde fin décembre contre la "rupture de digue" que représente à ses yeux le projet du gouvernement. "Il y a, chez les personnes âgées, une telle peur d'être un poids pour leur entourage qu'elles en arrivent à se dire : 'C'est peut-être la solution'", affirme aussi Emmanuel Gobilliard auprès de l'AFP.

 

Dans son communiqué, la CEF estime que le projet de loi "ouvrirait la voie, pour la première fois en France, à une possible légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie", des termes absents du texte présenté mercredi.. Autre signe de sa détermination, elle s’est aussi dotée d’un pôle consacré aux affaires institutionnelles (https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/10/l-eglise-catholique-se-dote-d-un-porte-parolat-sur-la-fin-de-vie_6226989_3224.html).

 

Cependant, ce projet de loi prévoit un entre-deux avec un cadre très réglementé. Pour y être éligible, il faudra remplir quatre conditions. Il faudra être majeur, né en France - ou y résider de longue date. Autre critère : être toujours capable d'exprimer ses dernières volontés avec discernement. Cela exclut les patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives comme Alzheimer.  La maladie devra aussi être incurable avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme, ce qui pourra être le cas pour certains cancers. Enfin, la dernière condition est déterminée par les souffrances, elles devront être intolérables et impossibles à soulager (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-qui-sera-concerne-par-l-aide-a-mourir-7900372659).

 

Enfin, Avant que le texte soit validé par les parlementaires, certains critères vont devoir être précisés : comment définir le court et le moyen terme ? Comment apprécier le discernement entier d'un patient ? Et puis, il y aura des discussions d'ordre éthique. Certains veulent des critères moins stricts, notamment sur les maladies dégénératives, exclues du projet de loi.  En revanche, d'autres contestent le principe même d'une aide à mourir et appellent à un renforcement majeur des soins palliatifs. Un plan gouvernemental sur le sujet a été annoncé le week-end dernier en ce sens (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-qui-sera-concerne-par-l-aide-a-mourir-7900372659).

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0

Publié le 6 Avril 2024

"François est le premier chef d’État à nous recevoir" et "Pietro Parolin nous a dit qu'il y aurait un soutien croissant du Vatican dans les forums internationaux". Ainsi Olivia Maurel, militante française contre les vents locatifs, a résumé dans une interview avec RD à Rome l'agenda fructueux que leur a laissé son séjour dans la capitale italienne comme le montre Hernán Reyes Alcaide, correspondant du Vatican pour religiondigital.org ce samedi 6 avril 2024.

 

 

Maurel est le visage visible de la Déclaration de Casablanca, une organisation qui appelle à une interdiction universelle de la GPA, et qui semble renouvelée dans son esprit après le discours mémorable du pape devant le corps diplomatique en janvier de cette année, dans lequel le pontife a appelé à l'interdiction universelle de la maternité de substitution. Puis, en février, le pape a reçu de la juge argentine Susana Medina un rapport détaillé sur les conséquences juridiques et sociales de cette pratique. Maurel, né d'une gestation pour autrui et devenu militant contre cette pratique en raison des problèmes mentaux qu'elle a subi, a révélé que le pape "est préoccupé par la gestation pour autrui et connaît bien la question". "Nous avons parlé pendant une demi-heure de la façon dont la maternité de substitution est devenue un marché mondial qui déplace déjà des milliards de dollars et qui peut croître de façon exponentielle si nous n'agissons pas à temps", a déclaré Maurel à RD.

 

 

La militante a révélé que, dès son arrivée à Rome jeudi, elle a également rencontré Parolin, qui, comme le pape le ferait quelques heures plus tard, lui a exprimé son soutien et l'engagement du Saint-Siège à les accompagner. Maurel participe à Rome à une conférence internationale à l'Université Lumsa dans laquelle ils cherchent à parvenir à une nouvelle déclaration internationale contre cette pratique. "Il nous a dit que le Vatican bénéficierait d'un soutien croissant pour soulever cette question dans les forums internationaux", a-t-il déclaré. "Ce n'est pas une question de droite ou de gauche, ni de positions politiques. C'est une question d'humanité", a déclaré Maurel, qui a également rejeté l'approche recherchée par certains pays "qui cherchent à établir qu'il existe une GPA éthique et voient ensuite elles-mêmes en tant que femmes dont les enfants finissent par être victimes de la traite des êtres humains. Il s'agit, dénonce Maurel, d'un marché qui représentait 14 milliards d'euros dans le monde en 2022 et qui, selon les prévisions, pourrait atteindre 130 milliards en 2032".

 

 

Le 3 mars 2023, une centaine d'experts de 75 nationalités, juristes, médecins, psychologues et philosophes, ont signé depuis la capitale marocaine la «Déclaration de Casablanca», dans laquelle ils appellent à l'établissement d'un traité abolissant la maternité de substitution. Convaincus que «le contrat par lequel un ou plusieurs parrains conviennent avec une femme qu'elle mettra au monde un ou plusieurs enfants afin de les leur donner à la naissance, quels que soient leur nom et leurs modalités», porte atteinte à la dignité humaine, les participants ont demandé aux gouvernements de condamner la maternité de substitution "sous toutes ses formes et procédures, rémunérées ou non, et d'adopter des mesures pour lutter contre cette pratique".

 

 

La ministre italienne de la Famille, Eugenia Rocella, a participé à la conférence internationale qui se réunit à Rome et a affirmé qu'«il est clair qu'il s'agit d'un véritable système commercial qui nécessite une organisation complexe et bien établie qui implique nécessairement des coûts considérables». L'Italie, sur la base de la décision du Premier ministre Giorgia Meloni, cherche à ériger la GPA comme un «délit universel», ce qui signifie qu'elle est punissable non seulement sur son territoire, mais que tout Italien peut être pénalisé même s'il recourt à cette pratique à l'étranger. Parmi les participants figurent également la Jordanienne Reem Alsalem, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles et, au nom du Vatican, Mgr Miroslaw Wachowski, sous-secrétaire aux relations avec les États et les organisations internationales.

 

 

L’abolition universelle de la GPA n’est pas d’une telle importance, car l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaît la GPA comme faisant partie des techniques de procréation médicalement assistée avec l’intervention d’une tierce personne (femme porteuse) et considère qu’elle est admissible lorsqu’elle est régulée juridiquement. Contrairement à la France qui interdit cette pratique, plusieurs pays démocratiques l’ont encadrée : Grèce, Portugal, Royaume-Uni, Ukraine, différents États aux États-Unis et au Canada, Inde, Israël, etc. Et la légalisation de la GPA permet un contrôle et une surveillance de la pratique et serait de nature à limiter les GPA clandestines et hors la loi qui favorisent toujours l’exploitation du faible par le fort. Et dans des pays où elle est gratuite, comme au Royaume-Uni, au Canada ou au Portugal, seul le consentement éclairé de la femme porteuse et son altruisme peuvent en être la source (https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/meres-porteuses-une-gpa-ethique-peut-parfaitement-exister-en-droit-francais).

 

 

Merci !

Voir les commentaires

Rédigé par paroissiens-progressistes

Publié dans #Actualités

Repost0